Avis du vol entre St Denis et Chennai en classe Premium Eco avec Air Austral

PREVIOUSLY : http://flight-report.com/fr/report-5267.html
J’ai atterri à 18h35, l’heure prévue, à RUN.
A la descente de l’avion, montée à bord du paxbus pour prcourir 25 mètres, repassage à la PIF, alors que l’on n’a pas quité la zone sécurisée. La même « discrimination » existait, peut-être est-ce toujours le cas, avec les vols en provenance de DZA alors que les PAX en provenance de CDG trouvent portes ouvertes…
Direction le comptoir des correspondances pour retirer le coupon d'invitation au salon Marcel Goulette pour un transit d’environ 3 heures.
Ce salon accueille la Y+ de UU, la Grand Large de SS et la classe affaires de MD.

Lui aussi est sombre et aveugle (ok il fait nuit à 19h à RUN).

J’ai régulièrement fréquenté ce salon à mon époque mahoraise. Et j’en avais gardé un plutôt bon souvenir. D’ailleurs, pas grand-chose n’a changé en apparence. Le même libre service pour café et boissons non alcoolisées.

Mais me souvenirs deviennent regrets aussi lorsque je m’approche du bar afin de me faire servir la traditionnelle coupe de 19h. Voici ce que je vois.

Pas de champagne, mais un mousseux sud-africain qui s’avèrera mauvais : je ne viderai même pas la coupe ! Voyant ma consternation, le sympathique préposé déjà rencontré en septembre au salon J m’explique que le champagne a disparu de Goulette il y a plusieurs mois. De même pour les canapés qui étaient servis précédemment. Il m’explique néanmoins qu’un nouveau salon Goulette est en préparation pour les Y+ de UU et SS et que l’offre devrait être de meilleure qualité. Je vous remontre l’objet de ma déception.

Pas de champ, rien à grailler, on se croirait dans un salon US et non UU ! Ok, l’honnêteté m’oblige d’écrire d’abord que je n’ai pas faim, ensuite que l’amateur de Jeannot Marcheur Rouge (ben oui, ça appartient pas à Pernod-Ricard ?) ou de Gin and Tonic peut se faire plaisir à volonté « on the house ».
Au final j’utilise le wifi, qui marche bien, pour, entre autres choses, réaliser la photo corporate.

Le salon dispose de toilettes toujours propres.

Et d’une douche que j’utiliserai avant mon long vol nocturne. Et là, surprise, pas de kit de courtoisie et les serviettes ont été remplacées par des tissus jetables qui essuient péniblement leur homme. Mais là, pas de photo car je n’entretiens pas une relation à ce point fusionnelle avec mon APN.

Afin de faire quelques pas, de dénicher la bonne affaire et surtout de complaire à mon devoir de reporter, je parcours la salle d’embarquement. Bar et boutique presse.

Soleil Réunion diffuse les produits péi pour les touristes partant vers la Métropole.

Cela me semble cher, mais peut-être suis-je habitué aux prix malgaches pour ce type de produits.

Cher par rapport à Mada, mais donné par rapport à Mayotte ! Où comment expliquer par un exemple la mondialisation aux enfants.

Le duty free a été réaménagé (pour accueillir les passagers des avions de demain ;) ?
Ici on boit et on fume.

Ici on se parfume.

Départs de ce vendredi soir.

PIF.

Le vol est annoncé en porte. Il s’agit bien du RUN-MAA-BKK. Mais vais-je ici ?

Ou là ?

L’on se bouscule en porte.

Notre 737-800 est bien là.

C’est F-ONGB, l’appareil qui m’a conduit il y a quelques heures de TNR à RUN.

Il y a bien un pilote dans l’avion. Mieux, il y en a deux ;)

Changement majeur : nous accédons à bord via une passerelle.

Plan d’ensemble du côté gauche de mon hôte pour les 6 ou 10 prochaines heures…

Coussin couverture et trousse de courtoisie, identique à celle distribuée en J, sont disposés sur les sièges. Par chance, je n’aurai pas de voisin. 4 sièges sur 18 demeurent libres.

Le pitch est très convenable et la pochette avant peut servir de repose pied ;) A ce moment, je regrette de ne pas avoir de bagage cabine à la manière de Lagentsecret.

Signature au champagne.

Casque : le même qu’en J. Sauf que ces 737 ne disposent que d’écrans collectifs…

Une bouteille d’eau est disposée pour la nuit.

Nous décollons. Quelques images psychédéliques de la Réunion.

La géovision est mise en marche.

Chennai est à 4600 km de la Réunion.

Le repas est servi. Aucun menu n’est distribué. Or, il s’agit de la même offre ex-RUN que celle récemment reportée par Zanzibar sur RUN-CDG en Y+ également pour laquelle des menus sont imprimés. Certes, ils portent la mention Réunion-Métropole, mais cela doit pouvoir se corriger. Dommage que UU n’accorde pas plus de soin à sa prestation asiatique. C’était d’ailleurs le cas jadis lorsque RUN-BKK était direct et réalisé par un 777-200 : la classe J partageait la même prestation que la Y+, à l‘exception du siège bien sûr.

Nicolas se joint à moi pour l’apéritif puis se retirera.

Entrée bonne et fraîche.

Pour le plat chaud le choix porte sur rougail saucisse ou daurade que je choisis. C’est bon mais le poisson est un peu sec, impression accrue par le crumble.

Salade, duo de fromages sélectionnés par le maître fromager ;) et chocolats dans la maison créole.

Pinot noir et Perrier pour faire descendre le souper.

Ce dessert au chocolat est une véritable tuerie !
Servie par des PNC attentionnés mais de toute évidence gênés par l’exigüité de la cabine et des galleys, l’offre de nourriture reste un point fort de UU. Aux petits détails mentionnés plus haut près.

Après les plaisirs du palais, visite des toilettes. Je n’ose imaginer comment 110 PAX Y font avec 2 WC en fond d’appareil : difficilement puisque plusieurs tenteront leur chance devant mais se feront renvoyer derrière le rideau de séparation…
Les toilettes sont propres et le resteront.

Que ce soit par papa ou maman, les bébés ne peuvent êtres changés ici.

Il est interdit de fumer : il faut donc instamment écraser sa cigarette.

Le plus difficile commence : trouver une position pour dormir. Autant le recliner est top sur des vols courts, autant il est inconfortable sur des vols LC. Son inclinaison est moindre qu’en classe Y+ correspondante en 777. Impossible également de tirer bénéfice de l’absence de voisin. De plus, sur les écrans collectifs, la géovision cède la place à la diffusion de navets. Les PAX Y+ ont le privilège de se voir distribuer cette mini-tablette. D’un autre âge. N’est-ce pas Qantas qui fournit des iPad à ses voyageurs en Y ?

Vous allez me dire que j’ai la complainte aisée. Mais au même prix, MK propose TNR-KUL en J. Je n’ose imaginer le même vol en Y sans pouvoir réellement se mouvoir, monocouloir oblige.
Mon APN n’ayant rien à se mettre sous la lentille, il ne reprend du service qu’à quelques minutes de l’arrivée à Chennai ou Madras si vous préférez.

Premiers rayons de soleil.

Nous jouons à cache-cache avec les nuages.

Nous sommes presque à MAA.

Winglet matinal.

Avant de la cabine au réveil.

Entre terre et mer.

La plage est déserte.

Vue générale de la ville.

Toucher. A partir de ce moment-là, une pellicule opaque d’humidité je suppose vient obscurcir les hublots. Toute tentative de photo sera vaine jusqu’au redécollage de MAA.
Le transit dure une heure : les quelques PAX ayant Chennai comme destination finale débarquent, soit une vingtaine de personnes, des officiels indiens viennent vérifier nos cartes d’embarquement et apposer des autocollants sur nos bagages à main. Le tout, sans une formule de politesse. 4 PAX nous rejoignent.
Les PNC et PNT continuent jusqu’à BKK.

Je vous propose le segment final dans un prochain FR, un peu plus court.
A bientôt !