Après deux jours passés à Bari, il est temps de rentrer. Le vol AF à destination de CDG est prévu à 10h15 ce dimanche, et nous ne souhaitons pas courir, ce sera donc en taxi que nous rejoindrons l'aéroport. Notre chauffeur affiche fièrement les symboles locaux, non sans un certain kitsch.

Le tarif est forfaitaire et pour se débarrasser de nous au plus vite, le chauffeur nous demande de régler la course avant même d'arriver.

Le taxi nous dépose devant la porte des départs.

Deux agents prennent la température des passagers à l'entrée de l'aérogare.

Il nous faut monter pour accéder au niveau des départs.

Alitalia partage la partie gauche avec U2 et S7, tandis que toutes les autres occupent la partie droite. Je suis étonné que le partenariat d'AZ avec Etihad soit encore affiché.

Il y a une queue importante aux comptoirs AF. Bien que n'ayant pas de bagages à enregistrer, c'est toutefois un passage obligé car les BP ne sont pas disponibles dans l'application, sans doute pour le contrôle des formalités de voyage.

Il faut dire qu'il n'y a que deux comptoirs, dont l'un réservé aux pax prioritaires.

Cette dernière file est peu remplie, mais le monsieur devant nous a une montagne de bagages à enregistrer (deux chariots pleins). Je lui demande gentiment s'il est possible de passer devant, n'ayant que nos BP à éditer. Celui-ci acceptera sans problème.

L'agente de la société de handling est souriante. Nous lui présentons nos certificats de vaccination et récupérons nos BP. Je lui demande si le lounge est ouvert, hélas non, et il n'y a pas non plus de voucher de compensation.
Direction le PIF. Etant Skyteam Elite Plus, je passe sans problème, mais pas mon frère.

Qu'importe, l'affluence est faible.

En attendant mon frère après le PIF, un agent de la Guarda di Finanza viendra me voir. Après avoir consulté mon BP et mon passeport il me demandera si je transporte des espèces. Le contrôle aléatoire se limitera à cette question…
Le FIDS de la matinée, avec beaucoup de low cost.

Notre porte d'embarquement est juste après le PIF.

Direction l'autre bout du terminal pour prendre un petit déjeuner.

Notre 318 du jour est déjà en porte.

Mais le patron des lieux, c'est lui.

Un peu avant le vol AF, le vol FR pour Beauvais commence son embarquement.

L'aérogare est plutôt moderne et sympa. On y trouve notamment joliment présentées des amphores de Canosa.

Quelques céramiques locales viennent mettre en valeur ce distributeur de produits des Pouilles.

J'ai bien aimé ce FIDS à écran LED "à l'ancienne".

Plusieurs boutiques permettent de ramener quelques colifichets.


Le salon est bel et bien fermé.

Un peu avant l'heure d'embarquer, nous nous dirigeons vers notre porte.

L'embarquement est rapidement lancé, sans respect des priorités.

C'est parti !


Accueil en porte par les PNC.

C'est court un A318 !

Cabine MC classique, avec 3 rangs de business.

Tiens je note qu'AF a relogoté ses vomitobag.

Le vol n'est pas plein et nous avons un triplet de siège pour nous deux.

Nous repoussons à 10h25, exactement à l'heure. A nos côtés j'aperçois deux autres legacy qui tentent de résister aux low cost.

Au revoir BRI !

Garés au loin deux avions à la livrée peu courante.

Décollage face à l'ouest.


On voit rapidement la mer d'oliviers, si caractéristiques des Pouilles, et hélas ravagés par la bactérie Xylella.

Il y en a des millions !


Virage à gauche pour prendre la direction du nord.

Contrairement à l'aller, cette fois-ci il y a une "vraie" business et les rideaux sont tirés.

Nous passons au-dessus du Gargano.

Le service débute une petite demi-heure après le décollage. Il y a le choix entre un snack sucré ou salé.

Je prendrai un café et un verre d'eau. C'est un peu juste pour un vol de plus de 2h.

Nous repassons au-dessus de la côte adriatique.

La ville d'Ancône au loin.

Le survol de l'Italie du nord nous permet d'apercevoir le lac Majeur et le lac d'Orta.

Puis de superbes paysages avec les Alpes.


Notre approche se fera par l'ouest, en contournant la capitale. Le côté droit nous offre donc une belle vue sur la banlieue ouest, avec Sartrouville et au loin le quartier de la Défense.

Le temps est vraiment bien dégagé.

Passage au-dessus du Bourget.

Après l'atterrissage nous aurons droit à un long roulage pour aller nous garer au large. Décidément, les vols pour BRI sont abonnés aux paxbus ! Instant Danette malgré les consignes de l'équipage, qui ne remettra pas d'ordre dans ce bazar.

Descente par l'escabeau qui permet de dire au revoir à notre "babybus".

Notre bus nous attend.

Mais il ne pourra pas prendre tout le monde. Ceux-là devront attendre le second bus.

Je ne comprends pas que nous soyons garés au large alors que de nombreux stationnements au contact sont libres.

Des agents nous orientent vers la sortie et s'essaient même à quelques jeux de mots (du genre "Bari-ci la sortie !").

Les espaces prévus pour les tests antigéniques, mais ceux-ci semblent désertés.

Nous ne ferons l'objet d'aucun contrôle de la sortie de l'avion jusqu'à la sortie de l'aéroport. Ce n'est vraiment pas sérieux.
Direction donc le RER, avec en chemin une incongruité dont seul ADP est capable, avec ce tenso-guide inutile qui barre le chemin.

Merci pour ce FR qui e rappelle encore de frais souvenirs !
J'avais oublié le contrôle de température à l'entrée de BRI, mais oui j'y ai pourtant eu droit.
Visiblement nous avons, à quelques jours de distance, apprécié les mêmes choses : amphores de Canosa, FIDS à l'ancienne...
Et nous avons eu le même ami, Casper, comme voisin !
Belles vues aériennes sur le parcours et à l'arrivée.
A une prochaine !
Merci Patrick pour le commentaire.
Effectivement, nous avons apprécié les mêmes choses à BRI ;-)
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce récit. Un vol plus agréable grace à un triplé pour deux qui permet de s'étendre. Le catering est en effet light mais compris et n'oublions pas que beaucoup de legacy sont passés au BOB pour tenter de résister à l'avancée des low costs qui grignottent chauqe jour un peu plus des parts de marché.
Merci Christophe. Le catering léger ne m'a pas trop gêné car nous avions déjeuné à l'aéroport, mais c'est peut-être dans ce genre de situation qu'un BoB de qualité peut avoir son intérêt.
Merci Stéphane pour le partage,
Casper vole entre Orly et CDG actuellement, avec le siège libre de Patrick et le tien.
Le catering est quand même très limite sur un vol de cette durée.
A bientôt.
Merci Stephan pour le commentaire.
Le siège libre au milieu apporte un vrai confort, sans avoir à payer d'upgrade en J ;-)
A bientôt.