Avis du vol entre Avignon et Antwerp en classe Economique avec TUI fly

Je continue mes balades estivales, avec cette fois-ci un routing qui va me conduire en Belgique, à Anvers plus précisément. L'objet initial est d'essayer la ligne saisonnière ouvert par Tui entre Avignon et Anvers, ligne déjà reportée dans l'autre sens par Sconnie83.

Pour le retour, je décide de faire un détour par le bassin d'Arcachon avant de retourner chez moi dans le Var ; ça tombe bien, KLM opère un vol entre AMS et BOD. Pour rentrer dans le sud, c'est plus compliqué : j'envisage de faire BOD-MRS ou NCE, mais c'est la galère pour rejoindre ensuite Toulon. Le plus simple sera finalement de repasser par Paris, avec hélas un transfert imposé entre CDG et ORY puisque la ligne BOD-ORY n'existe plus…

Cela donne donc le routing suivant :

Commençons donc par le segment le plus intéressant de ce routing, avec le vol AVN-ANR. Initialement, je devais faire ce vol avec un autre avgeek, éminent contributeur de ce site, mais celui-ci (qui se reconnaîtra ^^) s'est un peu emmêlé les pinceaux dans ses dates de réservation… C'est donc seul que je ferai ce vol.

Le TGV jusqu'à la gare d'Avignon est confortable. C'est du full access, mais pas du full flat et encore moins du full privacy, mais pour un trajet de 2 heures ce sera suffisant. 

Arrivé à la gare TGV, il me faut ensuite prendre un VTC pour me conduire à l'aéroport, ce qui prendra environ 20 minutes.

L'aéroport d'Avignon-Provence

 Nous y voilà ! 

Le terminal est extrêmement simple, en voici l'entrée.

Le bus présent à gauche effectue la navette pour le centre-ville et attend les voyageurs arrivant d'Anvers.

Le nombre de caddies semble légèrement surdimensionné au regard de la fréquentation.

Impression confirmée en entrant dans l'aérogare.

Le check-in est néanmoins ouvert.

Deux comptoirs sont ouverts, et je serai pris en charge sans attendre. L'agent me demande le PLF, que je lui remets. En revanche, aucun contrôle du certificat de vaccination. Ce n'est pas très sérieux…
A noter que je n'avais pas pris l'option siège, c'est donc lors de l'OLCI que j'ai découvert le siège qui m'avait été attribué : au dernier rang, en couloir et avec un voisin ! Je me résous donc à réserver un siège hublot, un peu plus à l'avant, pour 8 €.
Notez également que les bagages en soute sont payants et que les bagages cabine doivent être enregistrés (gratuitement). Avec mon modeste sac à dos, j'échappe à cette procédure.

Voici donc les documents de voyage.

Partons à la découverte d'AVN. Ici une zone "détente" avec un distributeur.

Un peu plus loin un grand espace vide donnant sur les pistes. On imagine qu'il y avait là un restaurant.

Les sanitaires sont propres.

Les passagers commencent à affluer.

J'ai encore du temps devant moi avant l'embarquement et je décide de me balader aux alentours de l'aéroport.
C'est ainsi que je découvre  un "executive lounge". L'activité de jets privés semble importante à AVN, ce qui explique sans doute ce salon.

Mais un peu plus loin, je fais une belle découverte, avec cette superbe Caravelle.

Pour une surprise, c'est une surprise ! Elle est vraiment magnifique. Cette beauté qui a effectué son premier vol en 1968 dispose même d'un site dédié.

Juste à côté, se trouve le restaurant de l'aéro-club.

L'endroit est vide mais la serveuse, très sympa, me laisse m'installer pour boire un verre et m'offre même une tapenade maison à se rouler par terre.

Je suis au bord du tarmac et regarde le ballet incessant des jets et petits avions.

Bon, il est temps d'y aller. Direction le PIF.

Celui-ci sera expédié rapidement, me voici airside. La zone fait plutôt hangar, mais les hublots égaient un peu le lieu.

La zone "détente".

J'aime bien ces petits aéroports de province où l'on est au bord des pistes.

La sécurité est même un peu limite, avec les portes automatiques non verrouillées. J'aurais pu aller me balader sur le tarmac, mais je ne suis pas si joueur…

Un préposé (sans doute de la CCI) passera distribuer à chaque passager des questionnaires de satisfaction pour la région.

C'est alors que je me rends que je suis le seul Français, tous les autres pax sont Flamands.

Bon point, AVN propose du wifi gratuit pour 60 minutes (largement suffisant). 

Je guette notre avion, qui ne va pas tarder.

Vers 20h20, voilà notre oiseau qui pointe le bout de son nez.

Les équipes au sol s'organisent pour le seul vol commercial de la journée, et même pratiquement de la semaine (Tui opère un second vol régulier le lundi).

Je trouve que la livrée est très réussie.

Virage à droite et parking juste devant le terminal.

Voici donc notre appareil, OO-TEA. Cet E190 de 7 ans a débuté sa carrière chez Montenegro Airlines avant de rejoindre la flotte TUI en 2017.

La passerelle est rapidement amenée.

Ainsi qu'à l'arrière. Deux escabeaux pour un E190, les opérations de débarquement / embarquement ne vont pas traîner !

Notre CdB aère un peu le cockpit.

Les fauves sont lâchés. Un vrai flot de têtes blondes ! ^^

Pendant ce temps, le CdB fait un tour d'inspection de l'appareil.

L'embarquement est lancé à 20h45.

Allez, c'est parti !

Instant porte.

Et fuselage shot.

Le flight-Report

L'accueil par notre jeune chef de cabine est très sympathique, il prendra même la peine de me saluer en français.
Découverte de la cabine, en 2+2. 

Je viens prendre possession de mon siège au 10A.

Par contre, ça ne va pas du tout : la notion de hublot au rang 10 est très surfaite !

Et c'est pareil au rang 9.

Une fois l'embarquement terminé, je vais voir le chef de cabine et lui demande si je peux changer de siège. Il me répond qu'il n'y a pas de problème, l'avion étant rempli à 60% environ. Merci m'sieur !
Direction donc le rang 4, où là j'aurai un vrai hublot. 

Bon, ne nous excitons pas non plus, le dossier du siège est très dur et le pas est pour le moins compté.

Et la cabine n'est pas de toute première jeunesse.

Mais disposant de 4 sièges pour moi, je ne me plaindrai pas.

Je vous présente donc la littérature de bord.

Le détail du BOB. Les prix ne sont pas excessifs.

Notre CdB prend la parole et nous indique que nous devons attendre 10 minutes pour obtenir notre créneau aérien. Celui-ci fait l'annonce en 3 langues (flamand, français et anglais), sympa !

Puis c'est au tour de notre CC de prendre la parole. Les premières annonces sont effectuées en trois langues, puis il indique que toutes les annonces seront ensuite effectuées en anglais uniquement (disposition compréhensible étant donné la maîtrise de la langue de Shakespeare par nos amis flamands, mais inconcevable en France !). 

Au roulage nous aurons droit à une belle lumière de soleil couchant.

Nous décollons face au sud.

Puis nous faisons un grand virage sur la droite pour prendre la direction du nord, en passant au-dessus de la Durance.

La confluence de la Durance et du Rhône.

Je suis du bon côté pour voir la ville d'Avignon.

Nous aurons le soleil couchant durant pratiquement tout le vol, mais le temps est plutôt couvert.

Les PNC passent un quart d'heure après le décollage pour proposer le BOB.
Arrivant trop tard à Anvers pour dîner, je prendrai une collation en vol. Voici ma sélection, qui m'aura tout de même coûté 13 €. Moins cher que LX, mais quand même…

Le sandwich était correct.

Du gel désinfectant est donné aux pax qui prennent quelque chose.

Je passerai une bonne partie du vol à admirer la vue depuis le hublot.

Vers 22h, nous commençons notre descente.

Mon IFE ^^

Finalement le temps semble moins couvert que prévu.

Nous ferons une belle approche par le nord-ouest, qui me permettra de mesurer l'étendue des infrastructures portuaires d'Anvers. Ce n'est pas le 2e port européen pour rien !

Le clou du spectacle : nous allons passer au-dessus de l'Escaut et du centre-ville.

Magnifique !

Atterrissage à 22h25, dans les temps.

Les Flamands ne sont pas aussi disciplinés que je le pensais, tout le monde se lève dès que le signal lumineux s'éteint.

Bizarrement, notre appareil stationne assez loin de l'aérogare. L'escabeau est amené, mais pas à l'arrière cette fois-ci.

En sortant le CC me salue chaleureusement en français. Je fais quelques derniers clichés de notre avion de la soirée.

Direction l'aérogare à pédibus.

La zone de livraison bagages, où je ne m'attarderai pas.

Aucun contrôle des autorités belges…

Je commanderai un Uber, mais celui-ci mettra 20 minutes à venir. Du coup j'ai largement le temps de vous présenter l'aéroport d'ANR vu de l'extérieur. Autant vous dire que ce n'est pas le plus beau que j'ai vu.

Ici les départs.

Je suis sorti le premier, mais vu la lenteur de mon VTC à arriver, je me retrouverai tout seul au bout de 10 minutes ! Les alentours de l'aéroport seront littéralement déserts, à l'image de l'ambiance nocturne à Anvers (bien que nous soyons un vendredi).

Merci de m'avoir lu ! et à bientôt pour la suite. 

Le bonus !

Je vous propose quelques photos d'Anvers, une ville intéressante par son histoire et son architecture.

Le monument emblématique est bien sûr la cathédrale gothique Notre Dame d'Anvers. L'extérieur était malheureusement affublé d'échafaudages, mais l'intérieur (payant) vaut largement la visite.

Les boiseries sont magnifiques.

Mais ce sont surtout les chefs d'oeuvre de Rubens, lui-même Anversois, que j'ai beaucoup aimés.

L'hôtel de ville, l'autre célèbre monument de la ville.

Je n'ai hélas pas pu visiter la maison de Rubens (tous les tickets de la journée étaient déjà vendus), mais le musée aan de Stroom mérite un détour, surtout pour la superbe exposition d'art précolombien qui s'y tient en ce moment.

Côté gastronomie, impossible de ne pas goûter les breuvages locaux !

S'il a été très difficile de trouver un restaurant sans avoir réservé à l'avance, je vous partage une belle découverte, avec le restaurant A'Sur, tenu par un couple belgo-colombien. La cuisine est très raffinée et le menu avec 6 plats est absolument délicieux. Le service par la patronne est attentionné, l'accord mets-vins intéressant et le cadre sobre et intimiste avec moins de 20 couverts. Il a déjà été repéré par le Michelin, à mon avis l'étoile n'est pas loin.