Avis du vol entre Toulon et Luxembourg en classe Economique avec Luxair

Pour la deuxième année consécutive, Luxair opère des vols saisonniers entre sa base de LUX et l'aéroport de Toulon-Hyères. Les deux vols opérés chaque semaine (de juin à fin octobre) les samedis et dimanches sont adaptés aux estivaux Luxembourgeois en manque de soleil, mais permettent également aux Varois de découvrir l'une des "capitales" européennes. Avec l'arrivée de Transavia et le départ d'AF, TLN est devenue une base 100% low-cost (TO, U2, TB). Seuls Luxair et Air Corsica résistent (en saison estivale uniquement) et l'idée d'apporter ma (modeste) contribution à cet effort n'est pas pour me déplaire non plus.

C'est donc parti pour une courte escapade luxembourgeoise. Si cela me permet d'enrichir la BDD de FR avec cette exclusivité, c'est surtout pour moi une triple nouveauté avgeek : LG, le Dash 8 Q400 et LUX.

Pour info, j'avais déjà envisagé d'essayer LG fin juin avec un CDG-LUX-TLN. Avec une offre de Gotogate inférieure de quelques euros avec le site LG, j'avais cédé aux sirènes de l'OTA. Mal m'en a pris, l'un des vols ayant été annulé. LG a bien remboursé Gotogate, mais je bataille encore pour être remboursé par ce dernier. Moralité, mieux vaut passer directement par les compagnies aériennes.

Cette introduction étant faite, place au FR !

L'horaire du vol LG du samedi matin impose un lever matinal. C'est donc vers 7h30 que j'arrive à TLN, sous un beau soleil méditerranéen (quand le reste de la France est sous la grisaille).

Le FIDS de la journée, envahi par le péril vert. C'est la première fois que je vois le vol Carpatair affiché. J'ai déjà plusieurs fois repéré cet appareil (un Fokker 100) sur le tarmac.

Notre appareil est en route et arrive au-dessus du Var.

Direction les comptoirs d'enregistrement, passage rendu d'autant plus nécessaire que l'enregistrement en ligne n'était pas possible. Les personnes sur la droite s'enregistrent pour Rotterdam, celles-sur la gauche pour Luxembourg. Autant vous dire qu'il y a plus de Nordiques que de Méditerranéens dans les deux files.

Je m'inscris dans la file pour LUX et une agente de l'aéroport vient à ma rencontre pour vérifier mon certificat de vaccination. Deux comptoirs sont dédiés à LG et l'attente ne dure pas. L'agente est sympa, elle m'indique qu'elle m'a positionné sans voisin, il faut dire que le vol est loin d'être plein. Elle m'assure pourtant que la ligne marche très bien et que les vols sont généralement pleins.
Elle m'indique que mon bagage cabine sera récupéré au pied de l'appareil. Je récupère donc une étiquette, comme pour les vols en CRJ. 

Je récupère mon BP ainsi que le coupon pour mon bagage cabine. J'hérite du 10A.

Je m'inquiète de savoir si celui-ci ne manque pas de hublot. Une consultation rapide de seatguru m'apprendra que je ne suis pas passé loin, c'est au rang 11 qu'il manque un hublot !

Rassuré, je pars en vadrouille. Je note qu'à TLN, il est possible de se faire tester.

Voici le fameux Fokker 100 de Carpatair, avec les PNC/PNT qui embarquent. Dans la journée, celui-ci partira pour Berlin, fera un A/R sur Trieste, puis reviendra sur TLN le lendemain. 

Alors qu'il n'y a presque personne, les deux postes PIF sont ouverts. Le passage sera donc très rapide. La salle d'embarquement est plutôt clairsemée.

Le vol du matin pour ORY est encore affiché en porte 1.

Je m'installe dans la seconde partie de la salle, sur la droite, en face de la porte d'où partira mon vol. Je compte une trentaine de pax.
Je guette mon avion sur flightradar, celui-ci est en approche et ne devrait pas tarder.

 Le voici qui arrive au parking à 8h00.

Les passagers en provenance de LUX débarquent (j'en compte 51, au pays du pastis ça ne s'invente pas).
L'embarquement est lancé à 8h20. 

Nous devrons descendre sur le tarmac pour rejoindre notre appareil.

Voilà donc le Dash 8 Q400 de LG. Il s'agit de LX-LGD, un appareil de 5 ans seulement.

Comme sur les CRJ, la porte fait office d'escabeau pour accéder à la cabine. Je ressens toujours une certaine excitation lorsque je vais emprunter un type d'appareil pour la première fois. 

Ce n'est d'ailleurs pas si souvent que l'on peut emprunter des turbopropulseurs.

A gauche de la porte, on trouve le "lion de gueules [entendez : rouge en héraldique] à la queue fourchue et passée en sautoir, armé, couronné et lampassé d'or" des armoiries du Luxembourg.

Après avoir laissé mon bagage au pied de l'appareil, je suis accueilli en porte par la CC qui propose un kit sanitaire à chaque passager.
Je découvre donc la cabine du Dash 8 Q400. 

Celui-ci dispose d'un rang et demi de business, soit 3 sièges car, et c'est à noter par rapport à la concurrence, LG neutralise un siège sur chaque duo pour plus de confort.

La cabine éco. Les tonalités sont agréables.

Me voici au 10A.

Seatguru n'avait pas menti, le rang 11 est bien aveugle.

J'ai 2 hublots, je suis ravi !

La vue est quelque peu obstruée par le turbopropulseur, mais ça a aussi son charme.

Voici le kit sanitaire remis en porte.

Celui-ci contient un masque chirurgical et une lingette désinfectante.

Les consignes de sécurité sont collées directement au dos de la tablette. Cela ne fait pas les affaires des collectionneurs de safery card.

Le pas est correct, mais l'étroitesse du fuselage fait que mon pied gauche est déporté sur la droite. D'ailleurs mon voisin de rangée au 10F changera pour le 10D.

Le siège est inclinable.

Les têtières sont sobres.

Le plafonnier est moderne.

Tiens, mais qu'est-ce donc ?

En flashant le QR-code, on accède au magazine de bord de la compagnie. C'est une très bonne idée, mais pour le consulter offline il faut le télécharger au préalable, ce qui impose une inscription sur la plateforme de l'hébergeur.

Avec seulement une trentaine de passagers, l'embarquement est très rapide. Le CdB prend la parole pour nous indiquer que nous aurons 1h30 de vol, qu'il ne faut que 15°C à Luxembourg et demande aux passagers de conserver leur masque. Il effectuera l'annonce en anglais, français et luxembourgeois.

A 8h30, avec 10 minutes d'avance, nous partons : les turboprop se mettent en route, d'abord l'hélice droite puis l'hélice gauche. L'appareil commence à vibrer et à brinquebaler, c'est une drôle de sensation ! 

La CC effectue les démonstrations de sécurité pendant le roulage.

Nous passons devant la tour de contrôle, gérée par les militaires de la BAN (base aéronavale) de Hyères.

C'est vrai que ça fait drôle de voir le train d'atterrissage depuis son hublot.

Nous décollons face à l'est dans un sacré vacarme.

Pendant la montée, la CC prend la parole et indique qu'une distribution de snacks et de boissons va démarrer. Elle demande aux passagers de se nettoyer les mains avant et de ne retirer le masque que 15 minutes… Et pour conclure : "En cas de difficultés respiratoires, merci de prévenir l'équipage" ! On se demande bien ce que les PNC pourraient faire dans ce cas, mais bon…

La première partie du vol sera superbe, car nous longerons la côté méditerranéenne jusqu'à la frontière italienne. Ici la plage de l'Argentière à la Londe.

La côte varoise jusqu'au Cap Camarat.

Port-Grimaud et sa marina.

Saint-Tropez.

Fréjus et Saint-Raphaël.

L'aérodrome de Cannes-Mandelieu.

Cannes et les îles de Lérins.

Juan les Pins et le cap d'Antibes.

Et enfin nous arrivons à Nice, avec une belle vue sur NCE.

Nous amorçons notre virage vers le nord au-dessus de la presqu'île de Saint-Jean-Cap-Ferrat.

Les vues sont vraiment superbes !

Puis direction le Luxembourg en passant au-dessus des Alpes.

C'est à ce moment que la prestation est servie. Lors du premier passage, la CC remet à chaque pax la box que voici.

Puis la PNC passe ensuite avec le trolley pour propose un choix de boissons.

Sans être extraordinaire, l'ensemble est plutôt qualitatif, et surtout sans BoB.

LG a cédé à la mode écolo des cuillers en bois fort désagréables.

Le survol des Alpes offre un magnifique spectacle.

Les PNC distribuent ensuite le formulaire de localisation. Encore du papier gaspillé… Le crayon logoté LG est gracieusement offert.

La suite du vol sera plus nuageuse mais cela se dégagera en arrivant à notre destination.

Le CdB prend la parole pour nous annoncer un atterrissage dans 15 minutes, il nous remercie d'avoir volé avec Luxair et nous souhaite un bon week-end. Le tout en trois langues.

Pour nous positionner, notre appareil effectue un virage à gauche, au-dessus de la Moselle, qui marque la frontière entre l'Allemagne et le Luxembourg. On devine les côteaux des vignobles mosellans.

Train d'atterrissage sorti.

Ce n'est pas tous les jours qu'on voit en direct le toucher de roues.

Le roulage est très court pour rejoindre l'aérogare.

Nous arriverons en porte B09, à l'extrémité du terminal.

Les passagers sont invités à attendre que la rangée de devant soit libre pour se lever, mais dans un avion rempli au tiers, ce n'est pas évident…

Débarquement sur le tarmac, tandis que les agents au sol déchargent les bagages.

En attendant mon bagage cabine, je spotte une dernière fois notre oiseau du jour.

Je vois également passer cet impressionnant 747-800 de la compagnie Cargolux. Cette compagnie cargo opère exclusivement des 747 de dernière génération et pendant la journée, je verrai une demi-douzaine de ces appareils passer au-dessus de Luxembourg à destination des quatre coins du monde.

Nous serons peu nombreux à récupérer un bagage au pied de l'appareil, la plupart des pax ayant de volumineux bagages enregistrés après leur semaine de vacances dans le Var.

Salut LX-LQD !

Il nous faut remonter le terminal. En contrebas, les départs.

Pour un petit aéroport, la marche est bien longue.

Mazette, il est partout celui-là !

La zone d'attente bagage.

Direction la sortie, sans aucun contrôle d'aucune sorte.

Sortie par l'étage des départs.

Le bus (gratuit) me conduira directement au centre-ville en 15 minutes pour déposer mes affaires à l'hôtel.

Merci de m'avoir lu ! Pour finir, voici le trajet du jour.  

A bientôt pour le retour.

Bonus hôtelier

Pour ce bonus hôtelier, je vous présente le Sofitel Grand Ducal. Les hébergements sont assez chers au Luxembourg (comme tout le reste d'ailleurs), mais quelques points Accor viendront alléger l'addition.

Le bâtiment est sans grand charme, mais moderne et surtout idéalement placé, en surplomb de la vallée de l'Alzette et face à la vieille ville de Luxembourg.

Les chambres sont assez spacieuses, le lit est extrêmement confortable.

La douche est placée au milieu de la chambre, c'est moderne et très qualitatif.

Le point fort, c'est la vue sur la vallée et la ville.

L'hôtel est réputé pour son bar, au 8e étage.

La vue est forcément imprenable.

Parfait pour y siroter le welcome drink.

Pas eu le temps de tester, mais la liste des cocktails est aussi longue qu'originale, à faire la prochaine fois !