Avis du vol Transavia Paris → Menorca Island en classe Economique

Bonjour à toutes et à tous, 

Bienvenue sur mon tout premier FlightReport. Etant lecteur avisé depuis plusieurs années, le moment est venu pour moi de prendre la plume et de me lancer. 

Quel dommage de laisser derrière moi plus de 238 320 km parcourus et 320 heures de vols sans commentaires ni critiques des différentes compagnies expérimentées.  

Le hasard des choses fait commencer mon expérience en plein milieu d'une pandémie mondiale, laquelle rend mes futurs trajets aériens aussi incertains que savoureux.  
Ce premier trajet concerne alors un trajet européen, entre la France et l'Espagne, de quoi prendre quelques jours de repos en période estivale. 

 

Paris Orly, un aéroport sous pandémie

Comment  le deuxième aéroport français, accueillant plus de 33 millions de passagers en 2018 se comporte-t-il durant un mois de juillet pour le moins spécial? 

A vrai dire plutôt bien, peut en témoigner ce dépose minute bondé.  

Les 10 minutes de gratuité initialement prévues semblaient à vrai-dire assez courtes pour avoir de temps d'atteindre Orly 3, de quoi remettre en question le système d'arrêt en double file, autorisé aux G7 et VTC qui bloquent l'accès. 

Enfin bref, une fois ces embouteillages traversés, je suis déposé devant cette belle entrée. 

Malgré du monde dehors, le parcours passager est assez agréable. Les contrôles de sécurités/sanitaires étaient assez bien organisés et il y avait très peu d'attente. 
La traversée du Duty Free se fait donc sans encombre, jusqu'aux salles d'embarquement.  

L'aéroport semblait plutôt bien remplis et les destinations estivales étaient nombreuses. Evidement au départ d'Orly, les principales destinations étaient orientées côté espagnol, portugais ou italien. D'autres avions, des gros porteurs partaient pour les Antilles, desservies par Air France, Air Caraïbes ou French Bee. 

Les salles d'attente pour l'embarquement étaient globalement remplies, sans mesures spéciales de distanciation, et tant mieux car on commence à en avoir marre, vivons !

N'étant pas adepte des bains de foule dans l'aéroport, je préférais m'isoler dans une salle vide, avec une vue sur le plus bel avion de monde… un B777-328 (F-GSQN, belle bête de bientôt 15 et demi, livrée en avril 2006 à Air France) en partance pour Pointe à Pitre. 

En route vers l'avion

L'annonce de mon embarquement mis fin à mes contemplations rêveuses. Mon vol embarquait en porte E6E. Pour les plus connaisseurs de ORY, cette porte n'est effectivement accessible qu'en bus, lequel nous amène dans un terminal froid et triste, heureusement seulement pour les dernières minutes. 

Le bus n'est franchement pas la meilleur façon d'embarquer dans un avion. Mais bon, sur un vol Transavia, c'est une possibilité à accepter. 

Le bus nous amène donc dans ce terminal qui ne mérite pas sa photo dans le PR, il était bondé (accueillait un autre Transavia en partance pour Porto), l'embarquement a été retardé de 15 minutes.
Une fois autorisés, nous pouvions marcher jusqu'à l'avion, un B737-800, le  F-HTVT qui appartenait de 2012 à 2016 à Air Berlin, avant de passer par la flotte de Eastar Jet, compagnie Sud Coréenne, pour enfin rejoindre l'Europe et Transavia France en avril 2021. 

Profitons de quelques clichés de l'appareil:  

L'accueil dans l'appareil était chaleureux et l'équipage de PNC semblait concerné, malgré une période compliquée de rush estival. 
La mise en route à cependant mis beaucoup de temps, les PNT nous expliquant que l'avion était arrivé en retard de son vol précédent. 

Ce retard me permis d'examiner mon siège et son fameux "legroom" honnêtement suffisant pour moi ainsi que l'ambiance générale de la cabine. L'avion est rempli à 75%.

Je n'ai jamais été un fan des avions petits et moyens courriers Boeing, je préfère largement Airbus dans ce domaine.

De plus, les avions Transavia, et plus généralement les Boeing 737 800 sont bruyants. Ma place était située en queue, une chance. Je pense honnêtement que la flotte de la compagnie néerlandaise (et oui Transavia n'est pas une compagnie française, Transavia France oui ;) s'essouffle et vieillit, la qualité du voyage avec… Je n'aime pas faire le difficile donc ca ira pour des petits trajets.

Côté restauration, je ne me permettrais pas d'en parler dans la mesure où je n'ai rien commandé. Je ne supporte pas de payer mon verre d'eau 3 €  et mes chips 20 €. Et pourtant, j'en ai déjà fait l'expérience. Vu la qualité des produits vendus, je n'ai jamais recommencé. Je ne noterai donc pas cet aspect du vol. 

Push back en retard de 20 min supplémentaires, roulage et bon décollage de la piste 24. 

decollage

Une montée turbulente (prévue) au dessus de l'Essone avant de mettre cap au sud. 

Mention spéciale durant le vol à la gentillesse de notre commandant de bord, s'adressant souvent spécifiquement aux enfants présents à bord afin de leur faire remarquer les paysages et villes visibles depuis les hublots. 
Pour les plus grands, il détaillait également quelques détails de notre vol: 
- Une altitude de 36 000 pieds 
- Plus de 4 tonnes de kérosène embarquées, soit une moyenne de 2,7 litres au 100 par passager.  

 

Quelques photos de la croisière et une descente anticipée au dessus du golf de Roses, un peu avant Gérone, côté Catalan. 

L'arrivé sur Minorque était très sympathiques, en plein couché de soleil. Les langues de terres typiques de l'îles de détachaient dans l'ombre. Très poétique n'est-ce-pas ?

Atterrissage très doux sur la piste 19. 

un bel attérissage

5 petites minutes de taxi pour rejoindre notre stationnement et … un nouveau bus bondé. 

Aucun doute nous sommes bien en Espagne, les paysages changent, la chaleurs grimpe et la végétation s'assèche. 

Aucun bagage en soute, la sortie de l'aéroport est accompagnée d'une vérification de formulaire de santé publique espagnol. L'aéroport est désert et propre.  

Merci à tous pour votre lecture !