Avis du vol entre Toulouse et Brussels en classe Economique avec Brussels Airlines

Bonjour et bienvenue à bord de ce report qui marque le début de mon petit périple av-geek de l'été dans le nord de l'Europe.

introduction

Une nouvelle fois cet été les dates de nos vacances imposées par nos emplois respectifs ne collent pas totalement avec Mme. J’en profiterai donc pour organiser un petit périple av-geek. Je suis plutôt de genre à partir à contre courant la Méditerranée étant surpeuplé en août je préfère partir dans les pays du Nord. De plus je gardais un goût amer de mon escapade av-geek l’été dernier au Royaume-Uni n’ayant pu voler à bord du Jetstream 41 mais surtout du Saab 2000 d’Eastern Airlines. 

Les Saab et principalement le 2000 sont des appareils de plus en plus rare qui manquent à mon tableau de chasse. L’une des rares contrée où l’on trouve encore des vols réguliers sur Saab 2000 et Saab 340 sont les pays Scandinaves et principalement la Suède. Assez logique car il s'agit du pays constructeur de ses petits appareils régionaux dont la production c’est arrêter un peu avant les années 2000.

C’est sur la compagnie AirLeap (ou plutôt devrais-je dire la marque commerciale) que je jetterais mon dévolu elle regroupe plusieurs petits opérateurs afin d’effectuer des vols en Suède et en Norvège.

Deux liaisons retiennent mon attention, Halmstad (petite ville sur la côte sud de la Suède)-Stockolm Bromma qui est opérée quotidiennement en Saab 340 et le billet est à 72€ A\S. De Stockholm Bromma cette même compagnie opère un double quotidien vers Malmö en Saab 2000 là aussi pour 72€ A\S.

Mes dates sont plutôt fixe, je ne peux partir que le lundi matin et je dois être de retour vendredi soir. Le groupe LH propose des tarifs intéressants à une semaine du départ, je ferais donc un multidestination avec un Toulouse-Brussels-Göteborg à l’aller avec SN, pour le retour ce sera tante Lufti au départ de Copenhague vers FRA puis Toulouse le tout pour 250€ en éco.

Tous les vols ont été réservés à J-6 cela reste donc un tarif acceptable.

Ce qui nous donne le routing suivant:

Je repars une nouvelle fois avec ma fidèle compagnie Belge, pré-covid SN proposée 3 vols quotidiens depuis Toulouse vers son HUB de BRU. Depuis cet été nous sommes repassés à 2 quotidien. J’ai déjà reporté cette liaison à 4 reprises, il faut bien dire que c’était un poil plus intéressant quand les vols été opérés en Avro RJ100 mais il faut bien avouer que les tarifs plutôt doux de la compagnie Belge expliquent ma présence régulière à leur bord.

Cacophonie matinale toulousaine

C’est une nouvelle fois à une heure très/trop matinale que je me rends à l’aéroport de Blagnac, cette fois, le voyage durant plus que le temps d’un week end c’est madame qui se propose de me déposer à l’aéroport. Le vol étant prévu pour un décollage à 6h30 j’arrive un peu après 5h à l’aéroport.

Je pensais être très large au niveau de l’horaire c’est sans compter sur le fait qu’il est obligatoire de retirer son BP au comptoir, et la queue pour l’enregistrement des vols du groupe LH (un Francfort et notre Bruxelles) est plutôt importante. Malgré les 4 guichets Eco + 2 business/statut cela prends un temps fou avec de nombreux passagers un peu perdu dans la montagne de documents à fournir. Sans compter quelques passagers en partance pour l’Afrique avec de trop nombreux bagages.

Au final cette formalité prendra plus de 30min pour récupérer 2 BP. Youpi !

Passage devant le FIDS, à cette heure nous avons 2 départs domestiques de Volotea et les feeders des HUBs LH, SN, AF et KL.

Le passage à la PAF sera un petit peu longuet il aura fallu faire le tour de tout les serpentins, mais les agents étaient sympa et enjoués malgré l’heure matinale, j’aurais le droit à un contrôle explosif de mon sac d’appareil photo.

Passage une nouvelle fois sans arrêt au Duty-free qui contrairement à samedi dernier à la même heure est ouvert.

C’est encore un peu tôt pour certains magasins de la galerie marchande, et les restaurants du hall C.

Plutôt compliqué de spotter de nuit à Toulouse, cette vue partielle d'un A321 d'AF pour CDG sera la seule potable pour vous présenter le trafic du jour.

Les vols pour Bruxelles sont encore parmi les rares encore soumis au contrôle de la PAF, il s’agit du seul vol du matin dans ce cas du coup l’attente est nulle et le PAFman souriant. De l’autre côté le petit magasin relay est fermé.

Alors que j’arrive dans le hall D l’embarquement de mon vol a déjà commencé et c’est au tour de ma rangée de grimper à bord je ne m’éternise donc pas.

L'embarquement ce fera via un jetbridge vitré.

Pas de chance pour Mr porte le pax sur la photo ma doublé pile à se moment là.

A bord des A319 de Brussels Airlines

L'accueil à bord sera un peu distant de la part de notre équipage en porte. Avant d'aller plus loin dans la cabine nous aurons le droit à un coup de gel hydroalcoolique sur les mains. Je file au rang 20 ou se trouve mon siège attribué automatiquement. 

Pas bien réveillé je me suis mis en F alors que je devais être en A. Me rendant compte de ma méprise je passerais rapidement du coté gauche de la cabine. Les sièges qui équipent notre appareils sont les Recaro SL3520 que l'on trouve sur la quasi totalité des appareils moyen-courrier du groupe LH.

Le pas plutôt correct est due à la finesse du siège.

Le plafonnier est d'une génération plutôt ancienne pour la famille des A320 d'Airbus.

La vue depuis mon hublot est plutôt correct on aperçoit un Boeing 737 de Ryanair qui se prépare à partir vers Oujda au Maroc.

La cabine se remplie rapidement, nous patientons quelque peu afin que les dernières formalités soient complétés par notre équipage. Pour un vol matinale l'appareil est plutôt bien rempli avec de nombreux passagers en correspondance comme moi.

Nous repoussons finalement avec quelques petites minutes de retard, les consignes sont présentées en français, flamant et anglais. On peut voir tout de même quelques appareils à la gate ce matin.

Et nous sommes suivi au départ par ce CRJ-1000 de HOP.

Nous remontons le taxiway parallèle à la piste avant de nous aligner sans attente sur la piste 32.

On aperçoit au loin les appareils des essais en vol d'Airbus avec les prototypes Beluga XL et A350-1000.

Nos 2 moteurs CFM56 sont poussés à la puissance de décollage et nous nous arrachons sans difficulté du tarmac Toulousain avec les usines Airbus en toile de fond.

Puis c'est au tour du delivery center où l'on trouve peu d'avion en cette période de congés pour les équipes de l'avionneur Toulousain.

Malheureusement la météo n'est pas trop de notre coté et on distingue à peine quelques maisons de Cornebarrieu avant que nous traversions une première couche de nuage.

Et mine de rien le ciel est plutôt chargé.

Pour le décollage l'intensité lumineuse sera réduite, ce qui permettra à de nombreux passagers de retourner dans les bras de Morphée quitté bien trop tôt ce matin.

Timidement le soleil se lève et éclaire d'une lumière rouge notre wing-tip du jour.

Malgré que le sol soit de nouveau visible la luminosité est trop faible pour distinguer quoi que ce soit.

Notre équipage nous distribue la lingette désinfectante. On retrouve la même sur les vols LH.

Seul distraction à part la fenêtre, la lecture et la pochette n'est pas bien garnie. On y trouve uniquement la safety card ainsi que la brochure de Bob où je trouve les prix un peu plus élevés que sur certaines compagnies low-costs. 

La reste du vol sera un festival de nuages de toutes les formes, une bonne manière de réviser les cours de météorologies.

Pour connaitre la route du jour il vaudra mieux se fier à flightradar24.com, l'altitude de croisière sera de 34000ft pour aujourd'hui.

L'équipage passera ensuite dans les rangs pour distribuer des passengers locators forms pour entrer sur le territoire Belge. De mémoire il n'était pas nécessaire pour les passagers en transit et il n'était pas nécessaire de remplir le papier si comme moi vous aviez rempli le formulaire en ligne.

Notre descente est annoncée par l'équipage. Coup de chance à notre approche des nuages se morcellent.

Alors que nous contournons la métropole Bruxelloise par le nord on devine la ville de Mechelen.

Nous poursuivons notre descente au dessus de la campagne Belge.

On peut voir l'imposant bâtiment de l'institut Saint Ursule à Wavre Notre-Dame

La cabine elle est préparée en vue de notre prochain atterrissage.

Nous voila aligné pour une approche en piste 25L. alors que le sol se rapproche progressivement.

Arrivée a bruxelles

Posé et freinage tout en douceur, nous ne tardons pas à dégager la piste afin de laisser la place aux suivants. Par contre il fait humide en Belgique mon hublot commence à être envahie de buée cela nuira quelque peu aux photos du roulage.

On aperçoit parqué au loin 2 appareils de TUI Belgium, avec le plus gros module (Boeing 787) et le plus petit (Embraer 190).

Quel plaisir de voir cette A330-200 de Hainan en provenance de Pékin, une compagnie qui était en grand danger avant la crise du covid-19 et qui semble survivre un peu en mode zombie.

On peut voir quelques appareils long courrier de SN comme cet A330-300 aux couleurs eurowings parqués au niveau de la jetée des portes B.

Nous continuons quelques centaines de mètres pour rejoindre la jetée des portes A qui accueil la totalité des vols Schengen.

Le débarquement s'effectuera plutôt calmement en débarquent rangé par rangé avec un respect plutôt correct des mesures de distanciation social. Le CC masculin sera plus loquace et souriant que sa collègue féminine au moment de dire au revoir aux passagers en porte. 

Une passerelle vitrée permet enfin de voir la bouille de notre appareil du jour.

Puis l'on sort de la passerelle au cœur du terminal Schengen de Bruxelles qui je trouve est l'aéroport le plus pratique pour les correspondances intra-européennes.

Il offre en plus une excellente vue sur les appareils en porte de quoi enfin vous présenter mon appareil du jour !

Nous avons voyagé à bord de OO-SSO un Airbus A319 âgé de 17 ans il a fait les 12 premières années de sa carrière aux USA chez la compagnie Frontier avant de rejoindre la flotte de Brussels Airlines en 2017.

On voit aussi d'autres appareils en mouvement comme cet autre A319 qui arrive depuis Copenhague.

Le tableau d'indication des vols est plutôt bien rempli signe que la reprise est bien amorcée pour cet été.

Je me dirige pour ma part vers la sortie, passage dans zone commerciale située entre les 2 terminaux, là aussi tout est ouvert et les clients sont au rendez vous.

Elle débouche sur le fameux hall connector célèbre pour sa réplique de la fusée du professeur Tournesol décrite dans les aventures de Tintin.

Dehors en l'espace d'un petit quart d'heure la météo c'est bien dégradée et le ciel nous tombe sur la tête comme dirait Astérix !

Ca n'empêche pas ce dash-8 de Croatia Airlines d'arriver à sa gate en provenance de Zagreb sans doute un des plus long vol restant en Q400 en Europe.

Je quitterais le terminal en ne marquant pas l'arrêt dans la salle de récupération bagage. L'accès à la zone des départs/arrivés nécessite de monter et descendre plusieurs étages ce qui peut être compliqué pour certain passagers du fait du peux d'ascenseurs disponibles. Une dame âgé perdra l'équilibre dans un escalator et fera une chute sans gravité. Nous serons plusieurs passagers et employé pour l'aider à repartir.

Je retrouverais finalement mon amie dans le dédale des parkings de l'aéroport et nous passerons un excellent moment au cœur de Bruxelles le temps de cette longue correspondance.