Avis du vol entre Paris et Mulhouse / Bâle en classe Economique avec Air France Hop

Enfin les vacances d’été!! 
Je dois avouer les avoir attendu avec impatience après cette année compliquée. 
Direction la Suisse / Schweiz / Svizzera - un pays dont je suis tombé amoureux il y a 5-6 ans et je ne m’en lasse toujours pas. Si proche de la France et pourtant le dépaysement est assuré.  

Comme toujours en été, je préfère aligner plusieurs mini-séjours plutôt qu’un long déplacement. En tant qu’avgeek, cela permet également de voler plus souvent! 
Pour ce début de vacances, je me concentre sur la Suisse Romande et décide donc de passer par l’Euroairport de Bâle-Mulhouse - un aéroport bien connu de certain(e)s FRistes. 

J’arrive de bon matin au terminal 2F de Roissy: la faible fréquentation landside est trompeuse, car ce sera très chargé airside. C’est d’autant plus étonnant que nous sommes mercredi - un jour pourtant généralement peu propice aux départs. 

En prenant l’Accès N°1 je franchis rapidement le PIF et pour une fois, les agents sont cordiaux. Je critique souvent leur manque d’amabilité mais quand ça va, il faut le dire aussi. 

A travers les vitres déformantes, un A319 porte les couleurs de Paris 2024 à travers l’Europe. 

Je ne le saurai qu’après coup, mais c’est le dernier jour des salons 2F1 et 2F2. Le salon unique tant attendu a en effet ouvert le lendemain 19/08. 
Ma visite au salon du 2F1 appartient donc déjà à l’Histoire. 

L’offre habituelle de petit-déjeuner - certains critiquent parfois la pauvreté du choix, pour ma part c’est suffisant. 

Je me compose une petite collation matinale. 

Un empennage belge accompagne mon petit-déjeuner. 

Jamais Flying Blue n’aura aussi bien porté son nom.

Au FIDS ce ne sont pas les hotspots affaires qui dominent, mais plutôt les destinations soleil.
Les nostalgiques dont je fais partie se remémoreront que c’était SF et non AF qui les desservaient. Ah, les bons vieux Boeing 727 et Airbus A300 d’Air Charter…

Après cette séquence émotion il est temps de revenir au présent car le dernier appel retentit déjà pour Bâle-Mulhouse. 
J’ai beau voir régulièrement des Embraer Hop au contact, ce n’est jamais le mien! 
Donc direction la porte F21 qui signifie un embarquement par bus, avec un avion garé au Terminal 2G (toujours fermé à l’heure actuelle). 

Impossible de louper la porte F21, elle est indiquée en double! Pourquoi? Mystère.

Devant le terminal 2G, je croise un duo d’A319. 
 Le premier, F-GRXJ, profite d’une permission de deux jours. 

Quand au second, F-GRHF, eh bien c’est la même chose, mais pour une seule journée.

Le bus s’arrête devant l’appareil du jour: l’Embraer 170 F-HBXB arrivé de Pau une heure auparavant. 

Il n’y a aucun cerbère réfractaire à la photographie. Tant mieux.

Semi fuselage shot.

Et l’instant porte traditionnel. 

Le vol est très bien rempli, avec simplement quelques sièges vides par ci par là - dont par chance celui à côté du mien. En revanche, ceux qui comme moi ont juste réservé CDG-BSL en point-à-point ne doivent pas être nombreux. 

L’instant volé cockpit. Il y a plus de vert que de rouge, c’est bon signe :-)

Incroyable, le repoussage est ponctuel. Je ne vais bien sûr pas m’en plaindre mais j’avais en tête que ce vol était souvent en retard.
Court roulage, puis c’est le décollage face à l’ouest. C’est ensuite une couche nuageuse pendant tout le trajet, me privant ainsi de photos pittoresques. 

En guise de collation, doit-on encore présenter cette merveille de la pâtisserie, symbole de l’art de vivre à la française?

Les Vosges sous un ciel bien peu estival

Un village alsacien que je n’ai pas su retrouver sur Google Maps. Certains pourront sûrement m’aider.

C’est au-dessus de Mulhouse que nous virons vers le sud-est, pour l’approche finale sur l’Euroairport. 

Le toucher se fait tout en douceur. 
Pendant le roulage, j’aperçois l’un des nouveaux E195-E2 qu’Helvetic Airways a positionné à EAP. 

L’A320 HB-JZY se contentera de vols domestiques: il effectuera à la mi-journée une rotation vers BIQ, suivie d’une sur NCE. 

Le statut bi-national de l’aéroport est souvent source de confusion. 
Pendant le roulage, le CC annonce ainsi que “tous les passagers doivent remplir le formulaire électronique d’entrée en Suisse, il sera contrôlé par les autorités à l’arrivée”. C’est certes valable si l’on sort par le côté suisse, mais pas si l’on emprunte le côté français car le vol depuis Paris est alors considéré comme un vol intérieur. 

Pendant le débarquement, un appareil anonyme attire mon attention: l’A321 9H-VDB. 
Ce n’est qu’en rédigeant ce FR que je fais appel à un joker: selon Flightradar, il effectue des rotations depuis l’Allemagne, la Suisse et la Scandinavie vers Pristina au Kosovo. 
Les habitués de l’aéroport sauront peut-être me dire s’il est un hôte régulier à EAP. 

Quant à moi, j’ai 6min d’avance sur l’horaire. 

Je vais certes en Suisse, mais je n’ai pas envie de remplir des paperasseries. Très respectueux des règles en vigueur, j’emprunte donc la sortie France où veillent nonchalamment trois douaniers. 
Mais je me dirige ensuite illico presto au niveau 3, seul étage permettant un passage entre les zones française et suisse.  

Et je passe alors tranquillement en Suisse sans contrôle superflu. 
Un passage-frontière au beau milieu de l’aéroport: cela ne cessera jamais de me fasciner! 

C’est donc en territoire helvétique que s’achève ce FR; je vous remercie de l’avoir lu. 

A moi les balades dans les monts et pâturages du Jura Neuchâtelois!