Avis du vol entre Berlin et Athens en classe Economique avec Scoot

Bonjour à tous,

Parmi les vols de 5ème liberté apparus récemment, il y en a un qui a tout de suite attiré mon attention : Scoot sur Berlin/Athènes. Avant le Covid, la compagnie low-cost singapourienne desservait Berlin et Athènes individuellement depuis SIN, et depuis le mois d'août ils sont revenus sur ces 2 aéroports mais avec une ligne groupée et des droits de 5ème liberté.
Initialement, je voulais faire ce vol au mois d'août quand j'étais à Hambourg, car il est assez facile de rejoindre Berlin depuis le Nord de l'Allemagne. Cependant, le mois d'août en Grèce était synonyme de canicule et d'incendies, donc pas très agréable sur place. 
Je me lance finalement début septembre mais au départ de Cologne, ce qui complique le pré-acheminement : le train met environ 5/6h, le bus 8/9h, reste l'avion qui met 1h et qui me permet de partir le jour-même.
Pour le retour, la ligne ATH/CGN d'Eurowings m'aurait permis un retour direct à la maison, mais ce serait dommage de ne pas rester un peu à Athènes. Une autre option aurait été de passer par la Pologne avec Ryanair, mais en regardant France Diplomatie j'ai la stupeur de voir que ce pays ne reconnaît pas la vaccination monodose en cas d'antécédent Covid, une vraie plaie ce schéma vaccinal franco français…
Finalement, je cherche des vols Aegean pas trop chers, dans une classe tarifaire éligible au surclassement avec mes vouchers et me permettant un post-acheminement vers CGN sans trop de problèmes, c'est finalement un vol ATH/ZRH qui aura mes faveurs.

Ce qui donne le routing suivant, je vous passe bien volontiers les vols Eurowings.

Avec un peu plus de 4h de correspondance à BER, je n'ai pas vraiment le temps d'aller flâner en ville mais je peux néanmoins me promener un peu à l'extérieur.

Une statue exposée dans le terminal.

L'intérieur du terminal avec sa décoration au plafond.

Le FIDS, notre vol est bien indiqué.

Différents comptoirs d'enregistrement.

On peut s'enregistrer en ligne mais il faut absolument passer aux comptoirs d'enregistrement pour récupérer son BP. Une pax devant moi va à SIN et la vérification traîne en longueur, au moins une dizaine de minutes. Mon tour arrive, on me fait remplir une déclaration de santé, on me remet une fiche de bonne conduite Covid, puis je doit montrer mon PLF et mon certificat Covid. Pour éviter la mention 1/1 de la version papier, je lui montre le certificat digital en mode frontière, l'agente me demande si la date est celle de la 2ème dose, je lui réponds vaguement que le modèle français n'indique que la date à partir de laquelle on est pleinement vacciné, ça passe (par sécurité, j'avais aussi fait un test antigénique aux frais du contribuable allemand (gratuit jusqu'au 11 octobre) pour ne pas risquer un refus d'embarquement en cas d'agent zélé). 

Après ces formalités, on passe le PIF puis immanquablement le duty free.

Lego a une boutique dans l'aéroport.

Je monte à l'étage supérieur où sont situées les portes non Schengen.

Il n'y a pas grand-monde.

Notre 787 est bien là, dans sa livrée très colorée.

9V-OFH effectuera ce vol.

Son petit nom : Scooti-mite

L'embarquement est lancé, et vu le peu de monde à la porte on peut espérer un vol bien vide.

Une seule et unique passerelle, placée sur la porte 2L. Je vois un autre gars qui prend de nombreuses photos, en même temps ce vol exotique s'y prête bien !

Ca bouchonne dans la passerelle, il faut dire qu'à l'entrée dans l'avion les hôtesses nous mettent en joue avec leur pistolet laser, enfin elles nous prennent la température par voie frontale avant d'aller plus loin !

Instant fuselage.

En embarquant, vue de la cabine Scoot Silence, une sorte d'éco+ avec 34-36'' entre les sièges et des têtières ajustables, et sur la cabine premium appelée Scoot Plus.

Mais je suis trop radin pour me payer tout ça, je rejoins mon siège en classe éco standard sans têtière ajustable.

Un kit sanitaire avec masque, GHA et lingette est disposé uniquement sur les sièges qui seront occupés pendant le vol.

Le système m'a attribué un hublot, un peu trop sur l'aile à mon goût mais on va faire avec, il fallait payer 8€ supplémentaires pour se mettre ailleurs et les PNC ont bien précisé qu'il fallait garder son siège attribué pour ne pas "contaminer" les autres sièges.

Le pas est assez standard pour de l'éco, 31''.

Petite publicité interne et QR code pour se connecter à leur système de divertissement.

Boutons mal placés (et pas très propres) pour l'appel PNC et la lumière.

Safety card qui sera mystérieusement tombée dans mon sac, pourtant je les prends de moins en moins souvent, même des pépites de mon flight log comme celles du 732 Air Inuit ou du 340 Air Tahiti Nui sont restées à bord !

Vomito bag sobre, sans les blagues de mauvais goût qu'on trouve chez EW !

En parlant de l'aile, on remarque qu'elle est sacrément écaillée avec de nombreuses retouches de peinture, ça n'empêche pas l'avion de voler mais ce n'est pas très rassurant.

On repousse dans les temps et on commence le roulage.

Un A319 du gouvernement allemand, il y avait aussi un A340 et un A350 qui nous ont précédé sur CGN/BER.

Les installations de Schönefeld, maintenant BER Terminal 5, qui servent normalement aux LCC mais qui sont fermées pendant le Covid.

Nous voici en bout de piste, Scooti-Mite fait vrombir ses moteurs.

Décollage.

Petit virage à droite.

Qui dit 787 dit joujou avec l'opacité des hublots. Les PNC ont réduit la luminosité dans la cabine sans bloquer les hublots.

La cabine du milieu est peu remplie, on devait être une soixantaine dans l'avion, pas mal pour un Dreamliner de 329 sièges !

Le panel, contrairement au 787 d'Ethiopian pris quelques jours plus tôt celui-là n'a pas d'aérations individuelles.

Mood lighting orangé.

Je passe maintenant au système de divertissement par wi-fi.

On me demande mon genre et mon âge, étrange !

Si vous voulez charger vos appareils, c'est payant !

Les différents menus de cet IFE.

Un BOB à des tarifs corrects, mais je trouve que les choix sont assez limités.

Quelques jeux.

Quelques programmes, mais pas beaucoup, surtout si on fait un LC.

La géovision, qui est un peu avare en informations géographiques.

Un peu de corporatisme.

Une fois n'est pas coutume, en bon samaritain j'ai passé commande pour le BOB ! J'ai essayé plusieurs fois de payer avec ma carte sur leur réseau wifi, mais ça ne passait pas, du coup l'hôtesse est venue avec son terminal CB et ça a marché.

Voilà le résultat.

Prost !

Mes voisins de devant, un groupe de jeunes allemands allant en vacances en Grèce, ont bien fait tourner le BOB avec de nombreuses boissons alcoolisées !

Après ces agapes, il est temps de vidanger. Même si beaucoup de choses sont payantes sur Scoot, les toilettes sont toujours gratuites !

Les sièges aux issues sont dotés de têtières ajustables, comme ceux à l'avant mais contrairement à la majorité de la cabine.

Le vol se poursuit, rien de bien sensationnel à photographier avec cette route, j'ai eu des survols de l'Adriatique ou de la mer Egée plus intéressants en allant en Grèce depuis d'autres aéroports.

La descente a commencé.

Vérifications avant l'atterrissage, notez l'accoutrement digne de Fukushima de nos PNC : masque, visière, lunettes de protection et combinaison jetable. On ne plaisante pas avec les mesures sanitaires à Singapour !

L'agglomération d'Athènes se profile.

Sortie des volets.

Approche.

Courte finale.

Et atterrissage violent en mode posé pas cassé. Première fois que je me pose à Athènes avec autre chose qu'Aegean, un peu de changement ne fait pas de mal !

Mais la compagnie grecque est toujours très présente.

Sky Express, la petite compagnie qui monte.

Ferraille rentrée.

AF

Le petit ATR s'en va vers une île grecque.

Quant à nous, on se gare en zone non Schengen à côté de ce duo Emirates, qui a une 5ème liberté entre Athènes et New York.

Malgré les consignes des PNC, le débarquement se fait en mode Danette, en même temps il n'y a pas grand monde à débarquer (mais les passagers en continuation vers SIN doivent quand même sortir de l'avion.

Auf wiedersehen Scooti-mite !

Pas de problème particulier en sortant de l'avion, il y a d'abord un contrôle des PLF puis le contrôle des passeports, comme ce vol est considéré comme non Schengen.

Aucun bagage à récupérer pour moi, je file prendre le bus X96 vers le Pirée et je m'arrête à Glyfada, sur la "Riviera Athénienne" pour piquer une tête tant qu'il fait encore jour, car entre la baignade et les vieilles pierres mon choix est vite fait !

Et un petit gyros pour la route, j'adore la Grèce !

Trace Flightradar de ce vol.

A bientôt pour la suite !