Avis du vol entre Bangkok et Tokyo en classe Affaires avec Delta Air Lines

PREVISOULY :
TNR – RUN : [url=http://flight-report.com/fr/report-5267.html
RUN – MAA : http://flight-report.com/fr/report-5280.html
MAA –BKK : http://flight-report.com/fr/report-5333.html
La destination finale de cette escapade automnale n’est pas Bangkok mais Tokyo où j’ai choisi de passer quelques jours. Pour ce faire, au départ de BKK, deux possibilités à prix correct me permettant pas ailleurs de récupérer en fin d’année mon statut Gold chez FB : China Eastern et Delta.
Ayant essayé MU dans ma période pré-FR (et oui, il y eut une vie sans FR…)et n’ayant guère été séduit, je me décide pour Delta, chaudement recommandée par Kevin DC.
Dans un cas comme dans l’autre, le départ de BKK est au petit matin. Me voilà donc dans le taxi qui me mène à Survanabhumi.

Après 25 minutes de route depuis Chong Nonsi, me voici arrivé.

Mon chauffeur de taxi qui s’essaye à l’Anglais me dépose devant la porte 8.

Ce n’est pas l’affluence des grands jours au petit jour à BKK.

Mon chauffeur tient à paraître sur la photo de son taxi. Certes, sa tenue de camouflage lui laisse courir peu de risques d’être reconnu.

Le chariot d’entretien et les PAX semblent pareillement égarés.

La voie est libre.

Toujours l’hésitation quant au côté vers lequel se diriger.

Il convient pour cela de se renseigner.

Delta effectue ses opérations depuis la rangée N.

La borne refuse obstinément de fonctionner.

Je me dirige donc vers le personnel idoine qui me rembarre sèchement comme je prends des photos. Premier contact avec DL pas folichon. Sont-ce les normes de vols pour les US qui expliquent cela, BKK-NRT n’étant que la première étape vers LAX ?

Je suis néanmoins autorisé à procéder à l’enregistrement après avoir dû satisfaire la longue curiosité d’agents sur mon itinéraire : en effet, que je ne sois ni résident en Thïlande ni au Japon, mais pas en France non plus (Madagascar est un dessin animé n’est-il pas ?) les perturbait. Et mon passeport prouve que je ne suis pas apatride.

La masse de ma valise. Je n’ai jamais su voyager léger et cela empire l’âge aidant…

Quelques informations à caractère publicitaire de Delta.

Les formalités effectuées, je m’écarte pour voler cette photo qui révèle de stratégiques secrets. De toute façon il semble que la NSA sache tout… ;;))

Direction la Premium lane pour le passage combiné PIF et PAF.

Un PAFman d’une autre époque ?

Je réveillerai la cerbérine et le reste du personnel.

Airside, on retrouve cette scène emblématique du bouddhisme.

Dont je vous propose quelques détails.

A gauche :

A droite :

Une nouvelle borne d’informations.

Où il apparaît que le check-in de DL 284 est ouvert ce qui importe assez peu airside ;)

Les couloirs sont déserts.

Les panneaux indicateurs surmontent un faux aquarium…

Et l’on se trouve en pleine plongée quand on se tient devant. Laissez venir à moi les petits poissons !

La zone duty-free est déserte.
Pas de Numéro_2 en vue.

Je n’ai pas compris la raison d’être de cet apiculteur devant le stand des alcools.

J’aime bien cette pub.

Le change du jour.

Il est temps de se diriger vers le lounge.

En chemin je tombe sur des troupeaux d’éléphants aux parures bien diverses.

Me voilà devant mon salon. Ceux d’entre vous qui se souviennent de mon FR BKK-NBO en mai doivent deviner mon agacement. Je pensais benoîtement que DL utilisait le salon AF-KLM ou un tout autre salon Skyteam. Mais peut-être sont-ils fermés à 3 heures et demie du matin ?

N’ayant ni soif ni faim, je décide d’aller faire un tour du côté du salon AF tout proche pour en avoir le cœur net.

En chemin, je remarque que mon ex-vol habituel KQ pour NBO est sévèrement en retard ! J’espère que les PAX ont été non seulement prévenus mais logés.

Le salon est ouvert. J’entre, la cerbérine demande à voir mon BP et me refuse poliment l’entrée. En effet, mal gré la présence des pictogrammes des différentes compagnies skyteam, la dame m’explique aimablement que le salon est réservé aux PAX J KL et AF et aux Gold et Platinum de l’alliance. Être J sur un vol DL ne me donne pas accès à ce salon.
La cerbérine me laisse toutefois emprunter un journal français. Pour le reste, comme j’ai dérogé et ne suis plus que silver… je vais pouvoir, 6 mois après, inspecter Louis’ Tavern.

M’y voici.

Les accortes cerbérines saluées, le salon s’ouvre sur l’espace restauration.

L’offre y est plus abondante que lors de mon dernier passage mais tout aussi médiocre. Mais je n’ai pas faim comme je l’ai déjà signalé.

Quelques détails dans la partie « salés » :

Côté « sucrés » :

L’offre alcoolisée n’a pas changé. Toujours aussi médiocre.

Jus de fruits qui paraissent issus de la chimie moderne.

Glaces, vin blanc, lait.

Boissons hygiéniques comme on dit à Mada. 1° partie :

2° partie :

Bières. J’avoue une faiblesse pour la Chang, mais je m’abstiens.

De quoi faire passer tout ceci.

Coin PC. Le débit internet est correct.

Photo corporate.

Les deux premiers segments de ma route vers BKK sont encore là.

Offre de presse, thaïe et moyen-orientale.

Je visite la zone de douches. Sommaire, on remarque le chauffage à eau typique des guesthouses les plus basiques, mais propre.

Des progrès aussi quant à la tenue des toilettes. Bien mieux qu’à GVA ;)

Vue générale de la partie repos –travail. L’étage est fermé à cette heure.

Nous partons de la porte G1.

Notre avion nous attend.

Un premier filtre de sécurité -fouille bagages à main- avant l’accès en porte. On se croirait à TNR !!! Je suppose que cela a à voir avec le fait que Delta est une compagnie US et que la destination finale du vol est LAX.

Zone wifi. On peut obtenir un mot de passe gratuitement contre présentation de son passeport.

Deux files pour l’embarquement. Les Sky Priority embarquent les premiers.

La passerelle est aveugle, sponsorisée par une banque siamoise bien connue.

Arrivée à la porte de notre 767. La passerelle étant unique, tous les PAX Y auront une visite de la cabine J ce qui ne facilite pas en soi l’installation.

Vue de notre appareil dans la nuit de Bangkok.

Vue générale de la cabine J.

Mon siège pour les 7 prochaines heures.

Prises diverses et eau d’Evian, généreusement distribuée au cours du vol. Serait-on chez AF ?

Sur le siège sont disposées : couette, oreiller (et non un vulgaire coussin) trousse de courtoisie, casque audio (qui s’avère à l’usage de fort bonne qualité) et pantoufles. J’engagerais certains membres de Skyteam à prendre modèle.
Ces divers objets étant tous sous plastique, l’espace vital se révèle exigu une fois tout déballé et le plastique pas encore récupéré par les PNC. D’autant plus que les PAX Y poursuivent leur embarquement.

Têtière de ce siège qui s’incline à 180°.

Ecran d’IFE.
A ce stade je suis favorablement impressionné par le produit Delta et me félicite d’avoir suivi les conseils éclairs de KévinDC. ?

Les PNCettes chargées de la cabine J sont deux adorable “mamies” : elles font preuve d’humour, de gentillesse et de cette familiarité courtoise qu’il m’a souvent été donné d’apprécier chez les Américains. Distributions des formulaires d’entrée au Japon.

Et du menu.

Deux collations sont proposées au cours de ce vol.

Le « Main event » n’est pas plus élaboré que la seconde prestation à quelques encablures de l’arrivée.

On peut regretter qu’une véritable carte des vins ne soit pas présentée. Cela aura d’ailleurs son importance lors du vol retour.

Commandes du siège.

Safety card.

Verre d’accueil : il s’agit de Duval Leroy.

Sachet vomitoire qui peut avoir de multiples usages, comme celui de marquer son territoire.

La météo du monde vu par USA Today.

La trousse de confort.

Et son contenu.

Nous repoussons à l’heure.

Mais restons immobilisés pendant vingt minutes environ pour des vérifications techniques.
Plus de temps qu’il n’en faut pour spotter ce 738 de Malaysian.

Ou les commandes du siège version nuit.

Et c’est parti !

Lumières de Bangkok alors que le levant rougeoie.

Inspection des toilettes. Propres tout au long du vol, mais que des produits basiques.

Ici, papa change bébé.

De retour à mon siège, le petit-déjeuner est rapidement servi.

Simple et bon. L’omelette et les pommes de terre ne sont absolument pas sèches. Un bon point.

Fruits.

Les liquides : notons que grâce à la « mamie » en charge de ma rangée, la source de tarit pas, quelle que soit la boisson considérée.

Image volée en soulevant le hublot.

Puis je marmotte un petit peu. Le siège en version lit s’avère confortable en dépit d’un espace de rangement pour les pieds qui ne sied pas aux pointures supérieures à 42.
A mon réveil.

Nous sommes environ à mi-chemin.

Un petit tour pour se dégourdir les jambes.

Direction le galley.

J’en profite pour discuter avec ma sympathique PNCette qui est aussi la chef de cabine.
Je relève que le reste de la bouteille de champagne s’évente… Un mauvais point.

Après cette courte escapade, retour à mon siège pour constater que nous quittons l’espace aérien anciennement marathonien.

Puis il est temps d’alterner écoute de musique et marmottage. Jusqu’à ce moment du vol.

Nous sommes entre Kyushu et Shikoku.

L’édredon de nuages d’augure rien de bon quant à la météo sur le plancher des vaches. 2 typhons croisent au large des côtes nippones en cette fin octobre et toucheront sévèrement quelques îles.

A moins d’une heure de l’atterrissage la deuxième collation est servie. Ma mamie vient me proposer le choix en français : « poulet » or pork for you Mr Papoumada ? Let’s go for the « poulet » please ! Une attention sympa, pleine de gentillesse. Le plateau est directement amené du galley, sans passer par la case chariot.

Le goût de l’ensemble est excellent et le poulet est très moelleux. Aucun ingrédient de prix, mais c’est bon, ce qui est l’essentiel.

Salade, fraîche et craquante.

Le gâteau est très bon aussi.
Vu les horaires de ce vol, je trouve pertinent de proposer deux collations de valeur équivalentes

Quelques trouées entre les nuages.

Winglet.

Le commandant sait-il qu’il doit tourner à gauche ;)

Les motifs et les tons proposés par le ciel sont beaux.

La ligne droite ne semble pas le plus court chemin ! Erreur de la géovision ou avons-nous vraiment slalomé ?

Sous les nuages, la grisaille et la pluie.

787 d’ANA. La compagnie vient de publier aujourd’hui de mauvais résultats financiers dus en partie à ses déboires avec le 787.

Un Boeing JAL, on est encore sûr de ne pas se tromper.

Un A330 Sri Lankan.

Une flottille Jetstar.

777 ANA je dirais…
Pendant le roulage, la chef de cabine prend congé avec un mot gentil de tous les passagers J qu’elle appelle par leur nom. Du top service !

Les Aussies sont là.

Le roulage est particulièrement long : 25 minutes au total. Jetstar de plus près.

Nous sommes bien rendus à destination.

Passage à proximité des freighters.

Maintenance JAL.

Nous voilà enfin à notre point de stationnement. Précaution est là pour nous aider à récupérer nos bagages à main. (ok, je sors…)

Voici notre B767 dont il est temps de prendre congé.

De nombreux appareils Delta sont là. J’ignorais que NRT fut un hub régional pour DL. Les 747 sont présents en force.

Beaucoup de monde dans les couloirs laissant craindre une longue attente à l’immigration. Il n’en sera rien. La plupart des PAX sont-ils en transit ?

Cela va mieux en le disant.

Je n’attendrai pas du tout à la PAF.

Direction le tapis de livraison des bagages.

Les douanes ne veulent pas être en reste question courtoisie.

Vue d’ensemble.

Mon bagage arrive quasi-instantanément. Je devrai répondre à quelques questions du douanier concernant mon itinéraire. Avec mon passeport français, il est curieux de savoir pourquoi je viens au Japon en passant par BKK. Je lui explique donc mon routing torturé, avec le sourire. Je ne sais si je suis le premier à lui parler de lieux exotiques comme la Réunion et Madagascar. Il me souhaite un bon séjour au Japon.

Renseignement pris à la représentation de l’office du tourisme où l’on vous distribue toute la documentation que vous souhaitez dans de très nombreuses langues, le plus simple pour rejoindre Asakusa est l’Accès Express de 14h04.

L’espace menant à la gare est vaste mais bas de plafond.

Double guichet : un côté pour le métro de Tokyo, un autre pour la Keisei Line. Il faut préciser que les transports en commun japonais dépendent de plusieurs opérateurs.

Il ne me reste plus qu’à suivre les pictogrammes orange.
Comme presque partout à Tokyo, une bande jaune permettant aux mal voyants et aveugles de se diriger avec leur canne est présente.

Le chemin est bien balisé.

Les usagers du RER B, dont je ne suis pas, goûteront avec envie la disposition des bornes de compostage des tickets conçues pour des passagers encombrés de bagages. Il ne semble pas dans la « culture » japonaise de chercher à resquiller. Par ailleurs, les agents des compagnies de transport sont très présents.

Pour ceux qui ne sont pas tête en l’air, la voie à suivre est indiquée sur le pilier.

Le doute n’est pas permis.

La ligne relie les deux aéroports tokyoïtes et devient omnibus le long de la Asakusa line.

Encore un virage à droite et un escalator.

Le train arrive à l’heure.
Un peu moins d’une heure plus tard je suis à Asakusa. Il m’en a coûté 1240 yens.
Remonter à la surface sera une épreuve. Très peu d’escalators, il faut se coltiner les 19.5 kg de son bagage dans les escaliers. Pas top !