Avis du vol entre Zurich et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous, 
C'est à l'issue d'un week-end helvétique (encore!) que je vous retrouve aujourd'hui pour le voyage retour vers Paris. Un retour qui débute d'ailleurs plus tôt que d'habitude. En effet, en ce premier dimanche d'octobre, mon vol favori AF1393 BSL-CDG n'est pas proposé! Au lieu d'un départ à 19h45, je me suis donc rabattu sur un ZRH-CDG à 14h50 - le dernier de la journée…

Pas de bonus touristique dans ce FR, mais je commence néanmoins par un mini-bonus météorologique :-)
Je visitais le canton de St-Gallen, dans les environs de Sargans - une région propice aux épisodes de foehn, un vent violent soufflant en automne et surtout au printemps. Tandis que la météo reste très maussade et pluvieuse sur le versant sud des Alpes, certaines vallées du versant nord bénéficient de températures plus douces et d'un ciel (presque) bien dégagé. 

Typique d'un épisode de foehn: ces longues traînées nuageuses entre lesquelles s'intercalent un ciel tout bleu.

Et c'est sous ce ciel très photogénique que je monte à bord d'un train InterCity, entamant ainsi mon voyage retour. 

Après une brève correspondance à Zurich HB (gare centrale), j’arrive à l’aéroport qui dispose de sa propre gare. C’est bien pratique. 

Le check-in AF se situe au terminal 2. Mais pour l’atteindre depuis la gare souterraine, c’est un vrai festival d’escalators: il faut en prendre quatre! 
Il y a bien peu de monde cet après-midi, j’obtiens immédiatement mon BP en utilisant la BLS. 

Le vol partira de la porte A66 située dans le terminal A trusté par Swiss. Je m’y dirige donc afin de franchir le PIF, moins fréquenté qu’au terminal B. 

Passé airside, je constate que c’est calme également sur le tarmac: seulement deux LX qui se battent en duel. 

Au loin, un appareil à la livrée sobre mais inconnue attire mon attention. C’est le 772 VP-CAL.
Sûrement un appareil VIP; malheureusement je n’en suis ni le propriétaire, ni le passager. 

Revenons à des choses moins bling-bling et moins coûteuses. 
Fidèle à ce principe, il me faut passer mon tour sur la doudoune Moncler et les accessoires Gucci.  

Côté timing, je suis un peu juste. Je passe donc aussi mon tour sur le salon Aspire - dommage mais ce sera pour une autre fois. 
En me dirigeant vers la jetée A, force est de constater que ce n'est pas l'heure de pointe. 

A la porte A66, mon vol - assuré par un E90 F-HBLI - vient d’arriver avec un léger retard. Le débarquement des bagages est en cours. 

A la porte voisine, le 737 Max TF-ICO retourne à KEF. 
Très bel avion, même si en évoquant FI je pense inévitablement à des 752.  

FI termine son repoussage et se dirige vers la piste 28.

Bien sympathiques ces winglets!

Le FIDS affiche 5min de retard pour mon vol. L’embarquement n’ayant pas encore débuté, je poursuis tranquillement le planespotting. 

AnadoluJet?! Une compagnie que je découvre et qui enrichit ma collection de spotter: ce 738 s’apprête à décoller pour AYT.
Je n’ai plus vingt ans depuis longtemps mais c’est toujours avec la même passion que je contemple ces jolis oiseaux. On ne se refait pas…

Un DH8-400, appareil devenu rare sous nos latitudes. En Europe, actuellement, seul LG me vient à l’esprit quand on parle de Dash. Mais il y a peut-être encore d'autres opérateurs?

Mais à qui appartient donc ce joli nez?

Ah, c’est un 320 D-AICH arborant une livrée (très) vintage de la compagnie allemande Condor. 
Entre nous, je préfère nettement les versions plus contemporaines!

Mais en tant que spotter, je suis ravi . Tellement ravi que je vous ressers une double portion!

Mon vol commence enfin à embarquer. Mais vu la queue, j’ai encore un peu de temps devant moi.

Un 320 LX assurant une rotation Edelweiss sur PMI. 
Notez à nouveau les formations nuageuses caractéristiques du foehn (les jours de ‘’tempête de foehn’’, ce vent parvient à atteindre la région de Zurich).

A bientôt Zurich!

C, D, E…puis X ?! Tout mon apprentissage de l’alphabet est à revoir :-)

Allez, il est temps d’embarquer. Je suis d’ailleurs l’avant-dernier. 

Un instant porte réussi.

Mais un fuselage shot qui l’est moins.

Malheureusement pas de siège libre en voisin car à ma grande surprise, le vol est complet cet après-midi.
 A la porte voisine, un 320 charge ses derniers bagages pour VIE.

Ayant repoussé juste avant nous, le même autrichien nous grille la politesse pour le décollage en piste 28. 

Nous serons donc n°2…mais non, n°3! Nous devons également céder la place au 321 TC-JSI. 

C’est enfin à nous - alignement et décollage plein ouest. 

Un virage à gauche me permet ensuite d’admirer Zurich et son lac. Dans le ciel, il y a toujours ces nuages typiques d'un épisode de foehn. 

Trio de lacs: celui de Hallwil au premier plan, celui de Baldegg derrière, et enfin celui de Sempach à droite.

Jeu d’ombres et de lumières.

Puis l’IFE naturel laisse place à un programme bien plus monochrome et monotone.

La galette est servie. 
Non, le catering n’a pas été amélioré. C’est juste moi qui applique le BoB - ou ‘’Bring on Board’’ :-)
 Je m’accorde donc un supplément ‘’Biberli’’ - un pain d’épices fourré à la noisette. Un goût de Noël avant l'heure!

Pendant la descente sur Roissy, j'aperçois un sérieux concurrent à l'avion :-)

Enfin c'est sous un ciel bien encombré (et sans trouées de foehn) que nous nous posons face à l'ouest. 

Good news, car c’est rare, ce sera un débarquement au contact du terminal 2F. En y arrivant, j'aperçois un duo de 789. 
En premier, un appareil de Saudia sur lequel je n'ai tout d'abord pas compris la livrée. Ce n'est qu'en recherchant sur Internet que j'ai appris que deux 789 arborent ce logo coloré célébrant ''2021 - Année de la calligraphie arabe". 
On se cultive tous les jours…et c'est tant mieux! 

Puis en second, un appareil AF à la livrée plus classique mais tout aussi jolie. 

Au départ, ZRH était bien dépeuplée. A l'arrivée, CDG l'est tout autant. 
Et c’est donc sur cette vue un peu surréaliste d'une livraison bagages complètement déserte que s'achève ce FR. 

Merci de m'avoir lu et à bientôt!