Avis du vol entre Paris et Zurich en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous, 
Je vous retrouve aujourd’hui pour un classique Paris-Zurich, prélude à un non moins classique (du moins pour moi) week-end en Suisse, à nouveau dans le pittoresque canton des Grisons. 
Mais les paysages helvétiques se méritent. Le vol partant à 7h35 est synonyme de lever (très) matinal. En revanche, 30min de VTC suffisent pour rallier Roissy depuis le centre de la capitale. En semaine à 8h, cela aurait été une toute autre histoire…

En arrivant au terminal 2F, une visite de courtoisie auprès d’une BLS s’impose afin d’imprimer mon BP. 

C’est ensuite un passage du PIF au niveau de l’accès prioritaire ‘’Accès n°1’’, situé à l’une des extrémités du terminal. Aucune attente - malgré les vacances de la Toussaint, il n’y a pas grande affluence ce matin. 
Tel un jeu de piste, un panneau m’indique déjà l’étape suivante.

Y aurait-il un bouchon à l’entrée du salon?
Eh oui, et c’est la faute à deux c**s.

Désolé, même pour la rime, je m’efforce de rester poli :-)
Mais il y a en effet deux récalcitrants qui, bien que n’étant pas éligibles au salon, manifestent bruyamment leur irritation, bloquant également l’entrée. 
Quelques ‘’Pardon, pardon’’ plus tard, je parviens à contourner l’obstacle et à pénétrer dans le lounge.  

Allez, un peu de courage: je gravis ce magnifique escalier et satisfais ainsi à ma dose quotidienne d’exercice physique :-)

Direction mon petit coin (et non le petit coin!) habituel. 

Dehors, le tarmac se réveille doucement. Très doucement même; les préparatifs pour ce 319 à destination de BLQ n’ont pas encore débuté. 

A cette heure matinale, le buffet est encore bien achalandé. 

Je me compose mon plateau habituel dont le fromage-moutarde. 

Et si je me servais un petit…mais non, restons sobres et raisonnables!!

Il est bientôt temps d’embarquer. Comme souvent, c’est en porte F21 - synonyme d’un tour du domaine en bus.

Et un deuxième shot de l’escalier - cette fois-ci à la descente.

A gauche toute, pour accéder à la porte F21 située dans les entrailles du terminal 2F. 

« Paris vous aime », « Paris ne vous oubliera pas », que de slogans que je préfère pourtant oublier!

Tous les pax sont à l’heure, nous rejoignons rapidement l’E70 F-HBXH stationné au terminal 2G.
Mais pluie et vent forment un cocktail très désagréable qui me fait renoncer à l’instant porte et m’oblige à un fuselage shot très rapide. Allez, vite à l’abri dans la cabine!

Le CdB annonce un léger slot qui ne se concrétise finalement pas. Nous repoussons à 7h37, quasiment à l’horaire. Un long roulage s’ensuit, puis c’est un décollage toujours sous la pluie et face à l’est. 

Le vol se poursuit tranquillement, mais nous restons dans les nuages assez longtemps, pratiquement jusqu’aux Vosges. Il y a juste l’intermède galette et - geste sympathique - double boisson. 

La couche nuageuse se disloque ensuite et laisse apparaître le soleil, suscitant un vif intérêt du pax assis devant moi. 
Ai-je donc croisé un FRiste? 

Comme souvent en automne, le brouillard et les nuages bas s’invitent dans la région de Zurich. 
Joli paysage - cela m’évoque des rochers s’avançant dans la mer. 

Il y a un mot allemand Nebelmeer ou ‘’mer de brouillard’’. C’est tout à fait approprié. 

L’avion effectue un demi-tour au-dessus du lac de Zurich - invisible sous l’épaisse couche de stratus - afin de se positionner en finale pour la piste 34. 

Un village résiste encore et toujours au brouillard :-)

Le mont Üetliberg est l’une des visites incontournables de Zurich, offrant un magnifique panorama sur la ville. Mais ce matin, seul le sommet à 870m émerge distinctement. 

Hasards et merveilles de la nature! Comme quoi il faut toujours avoir un appareil photo à portée de main. 

Sous la couche de stratus, c’est un gris bien uniforme et désagréable qui m’accueille quelques minutes avant l’atterrissage. 

Arrivé à la porte B33, le dernier virage s’effectue à 8h48 avec deux minutes d’avance. 

Une dernière vue sur l’avion du jour, puis je me dirige illico presto vers la livraison bagages et la sortie. 

Vite, vite, j’ai un train à attraper. 
Direction le canton des Grisons, plus précisément la région de la Bündner Herrschaft célèbre pour ses villages viticoles - dont celui de Jenins. 

Et pour achever ce FR, je vous partage une palette de belles couleurs automnales, autour de Jenins. Juste pour le plaisir des yeux! 
A bientôt.