Avis du vol entre Lyon et Prague en classe Economique avec Volotea

Bonjour à tous et bienvenu à bord de ce nouvelle courte série de report sur un petit voyage effectué fin octobre 2021 afin de visiter Prague avec mes parents.

introduction

Depuis quelques années maintenant ma maman souhaitait visiter Prague après une tentative échouée pour un voyages de groupe cause covid, je lui proposerais de l'organiser pour eux pendant les vacances de toussaint où j'ai prévu une petite semaine de congés et où, surtout, les vols sur Prague étaient plutôt abordable ce qui est loin d'être régulièrement le cas y compris sur les low-cost.

Volotea a lancé sa base de Lyon l'été dernier avec une vingtaine de lignes au programme dont de très recherchés créneaux de vols vers l'Algérie (ex Aigle Azur) et le moins qu'on puisse dire c'est que les vols prévus lors de cette saison d'été 2021 (elle se termine début nov) ont rencontrés un succès certain avec plus de 100 000 passagers transportés et un taux de remplissage de 91%.
Pour le vol retour les parents rentreront sur Lyon avec Volotea, pour ma part je prendrais le vol du matin avec la même compagnie mais vers mon Occitanie d'adoption et la ville rose.

Au final mon billet A/R me reviendra à 75€, pour mes parents l'A/R sur Lyon sera un peu plus cher moins de 100€/personne. Plutôt un bon deal lors de cette période de vacances. J'arriverais quelques jours plus tôt sur Lyon via un habituel vol Easyjet afin de rendre visite au dernier né de la famille tout juste âgé de quelques jours… bref une petite semaine bien remplie au final

Cette ligne est connue sur FR on trouve pas moins de 4 reports entre Prague est Lyon, si Easyjet opérée la ligne il y a de cela quelques années on trouve principalement des reports sur HOP! qui a, depuis la crise du covid, jeté l'éponge sur cette liaison loisir. Ce sera donc une exclue pour cette ligne opérée à bord de la low-cost Espagnole.

LYS avant même les premières lueurs du jour

Nous prenons la route tôt le matin depuis Grenoble où habitent mes parents, nous aurions pu prendre la navette depuis la gare routière de Grenoble mais l'horaire était très matinale et le prix de parking éco plus intéressant que le montant demandé pour la navette.

Petite marche à la fraiche pour rejoindre le terminal 2 d'où opère Volotea, c'est encore tôt il n'y a que quelques passagers devant le terminal ce lundi matin.

Nous nous dirigeons vers les comptoirs d'enregistrements en effet il est nécessaire pour les passagers ayant des billets au tarifs mini comme nous d'enregistrer en soute nos trolleys cabines. Il est toutefois possible de conserver un petit accessoire de la taille d'un sac à dos. Une franchise bagage qui reste je trouve intéressante pour une low-cost et l'assurance d'avoir toujours de la place dans les coffres lors de l'installation à bord
Il y a un peu de queue mais avec 3 guichets ouverts pour 2 vols + une personne qui assure un pré-check de la documentation covid les opérations sont donc plutôt rapides de l'ordre d'une dizaine de minutes.

Une carte d'embarquement au format papier nous est fournie par la sympathique jeune femme se chargeant de notre embarquement.

Les contrôles de sécurités seront eux aussi rapidement passés avec des agents plutôt aimables eux aussi, on débouche devant une petite zone commerciale mais à cette heure matinale seul quelques commerces sont ouverts.

Il faut bien dire que nous sommes en avance et qu'il y a très peu de vols qui sont opérés dans cette zone avant l'heure de HUB de HOP à partir de 8h.

Pour nous ce sera direction les portes en passant devant cette œuvre d'art que je qualifierai d'Héri-lion et que l'on retrouve en photo dans beaucoup de reports au départ de la capitale des Gaules.

La zone des portes S est plutôt vouée à l'embarquement des vols domestique AF sur des modules beaucoup plus petits que les Airbus A319 de 150 sièges de V7… et ce n'est clairement pas adapté ! Heureusement à cet heure pas l'ombre d'un vol A5. Pour dire les agents d'embarquement utiliseront 2 portes pour accélérer l'embarquement !

Nous ne grimperons pas immédiatement à bord de notre appareil parqué au large il nous faudra faire un petit tour de bus, l'Airbus de Volotea que l'on voit au loin est un A320 qui assure une rotation depuis NTE.

Il s'agirait de ne pas trainer les premiers Crj-700 de HOP arrivent !

Après un tour de bus jusqu'au point de parking E17, où il aura fallu céder le passage à un Erj 170 en provenance de Lille nous arrivons enfin en vue de notre aéronef du jour, je vous présente EC-MTN plus connu sous le nom d'<i style="font-weight: bold;">Han Volo un Airbus A319 qui fêtera bientôt ses 18 années de service.
Il a volé une grande partie de sa carrière chez Air Malta avec quelques piges hivernales dans la compagnies charter canadienne Skyservice Airlines avant de rejoindre le portfolio du loueur Aercap et d'être le premier Airbus à rejoindre la flotte de Volotea début 2016 d'abord en immatriculation Irlandaise puis Espagnole.

Etant au rang 9 nous grimpons dans l'avion par la porte avant, avec une belle vue sur notre moteur gauche, un CFM-56.

A bord de l'A319 de volotea

L'accueil à bord par le chef de cabine sera dynamique et enjoué, il a intérêt d'être en forme une grande journée l'attends !

A bord, on trouve la cabine usuel des A319 de Volotea équipé du siège Acro gris clair avec les têtières colorés. Même s'ils font très "planche à repasser" ils sont loin d'être aussi inconfortable qu'ils en ont l'air. Un recline est même possible à l'aide de la petite tirette placée sous l'assise du siège.

Le pitch est vraiment bon pour une low-cost et bien meilleur que sur les cabines best & beyond d'AF sur MC.

Vue de l'arrière du siège vous noterais les consignes de sécurité collés à l'arrière de la tablette du siège de devant.

La vue depuis mon siège que ma généreusement offert l'OLCI, le hublot n'est pas très propre mais plutôt bien placé.

Pour finir le tour de la cabine, petite pensée pour mister F-OITN avec un plafonnier vintage pour les A320…

Les derniers passagers finissent d'embarquer le vols est pratiquement plein pour ce premier lundi des vacances scolaires.

Peu de temps après la fin d'embarquement nos pilotes mettent en route et nous commençons notre roulage sans même avoir besoin d'être repoussé le parking étant en nose out.

Cet A320 à la livrée Eurowings est en réalité un appareils de Brussels Airlines peint à l'époque ou LH souhaité inclure la compagnie Belge dans sa filiale low fares.

Les HOP viennent d'arriver de leurs destinations aux quatre coins de France et de Navarre, Erj 170 au premier plan et l'appareil que notre bus à du piler pour le laisser passer lors de notre transit vers l'avion.

Ce Crj 1000 devait sans doute être en réserve, parké au large il ne reprendra les vols que 2 jours plus tard pour une petite rotation vers Biarritz.

Après avoir remonté la piste sur une bonne partie de sa longueur nos pilotes s'alignent sur la grande 17R tandis que cet A319 d'Easy se pose sur la piste parallèle.

Alors que l'aube fait rougir le clocher du village de Sognieu horizon nos moteurs rugissent alors qu'ils sont poussés à leur puissance de décollage.

Envol et montée initiale sans encombre…

Puis nous traversons une mince couche de nuages.

Avant que le soleil levant ne daigne éclairer notre carlingue, nous prenons un cap plein Est, devant l'entrée d'air notre réacteur on distingue l'aéroport de Chambéry et l'extrémité Sud du Lac du Bourget.

Les pointes des sommets de la chaines des Aravis commencent à s'illuminer.

Puis sa majesté le Mont-Blanc apparait à l'horizon alors que nous sommes à la verticale de la Tarentaise. Moi qui ait l'habitude de le voir du coté de sa face Nord c'est étrange de le voir du coté "Italien" sa face Sud.

Nous laissons les Alpes françaises derrière nous avant de traverser le Val d'Aoste dans toute sa longueur, pas de chance ca se couvre et nous ne verrons pas le Cervin aujourd'hui. Ni les grands lacs Italiens d'ailleurs.

Nous retrouvons les montagnes entre Stelvio et Tyrol. Dommage que la vue du sol n'est pas était plus dégagé car la traversée des Alpes entre Italie/Suisse/Lichtenstein et Autriche jusqu'à une verticale Innsbruck doit être impressionnante par beau temps.

En cabine l'ambiance est très calme une poignée d'annonce concernant la vente à bord seront faite, le trolley fera un passage avant que les passagers ne retourne à leurs occupation de lecture ou de dodo. Coté divertissement l'application permettant de diffuser du contenu sur sa tablette/téléphone était fonctionnel.

Détail sur la nacelle de notre moteur titre d'une célèbre chanson Espagnole.

La route du jour est plutôt loin de l'orthodromique, sans doute lié à des vents plus favorables ou des espaces aériens restreints. Le vol de la semaine d'avant avait pris la même route c'est donc plutôt courant. Altitude de croisière 38000ft.

Alors que nous survolons les coteaux embrumés de l'Est de la Bavière notre descente est annoncée par l'équipage.

Nous approchons rapidement de la frontière Tchèque et le sol devient visible plutôt une bonne nouvelle en vue de notre arrivée prochaine.

Nous arrivons dans la banlieue de Prague, on aperçoit même au loin l'aéroport de Vaclav Havel et sa piste 12/30 qui n'est pas en service ce matin.

L'approche par le Sud nous fera réalisé un virage presque à 180° au dessus de la vielle ville permettant quelques photos sympathiques des ponts enjambant la Vltava (dont le célèbre pont Charles); de la Cathédral St Vitus, du château et plus généralement le quartier touristique de Mala Strana.

Nous ne tournerons pas à la verticale de la ville il faudra s'en éloigner un peu, immédiatement on retrouve des ensembles des grandes barres d'immeubles typique de l'est de l'Europe. On aperçoit même au loin briller l'Elbe j'ignorais que ce fleuve qui se jette dans la mer du nord prenait sa source en Bohème et passait aussi prêt de capitale Tchèque.

La vue sur la ville lors du virage, je n'aurais pratiquement aucune photo exploitable de l'approche du fait d'un parfait contre-jour et d'un hublot qui se couvrira de buée …

Arrivée sous le soleil de prague

Nous arrivons en vue des installations de l'Aéroport de Vaclav Havel pour un posé sur la 24.

Posé doux et sans encombre nous ne tardons pas à dégager la piste un A319 d'AF se posera peu de temps après nous.

Au roulage on aperçoit ce Boeing 737-800 de la compagnie locale loisir/charter Smartwings qui partira le matin même pour la Roumanie et Bacau pour 2 semaines en maintenance chez Aerostar, ainsi qu'un ATR72-200 de FedEx qui est arrivé la veille depuis la base européenne du spécialiste de la logistique à CDG.

On passe ensuite devant ce Boeing 737-800 de la confidentiel compagnie Greco israélienne Bluebird airways arrivé la veille depuis Tel Aviv il repartira dans la soirée vers TLV.

Nous nous parquons au larges au coté d'un Dash-8 de la compagnie polonaise LOT. Les bus et le personnel au sol est déjà prêt pour nous accueillir

La tondeuse Polonaise allume ses moteurs afin de compléter sa rotation depuis Varsovie.

De notre coté il est temps de quitter la cabine de notre A319 pour rejoindre la fraicheur de cette matinée Pragoise. L'équipage nous souhaitera un bon séjour. Un dernier regard sur notre appareil du jour le temps que le bus fasse le plein see you Tango Novembre !

La balade en bus ne sera pas très longue sur le tarmac de l'aéroport qui sonne plutôt en creux en ce milieu de matinée. Il y avait plus d'appareils lorsqu'ils avaient tourné les scènes du James Bond "Casino Royal".

En chemin on passe tout de même devant cet A220-300 de Swiss.

Sans surprise le bus nous dépose au rez-de-chaussé, il suffit de monter d'un étage pour tomber dans un long couloir qui nous permet de rejoindre la zone de récupération des bagages.

Que voici nous arrivons dans la zone avant nos valises, le temps de faire un passage au petit coin que le tapis se mets à tourner et nos valises apparaissent plutôt rapidement. Les affiches nous souhaitent la bienvenue à Prague. Au fond on distingue de multiples bureaux de change et distributeurs automatiques, attention ce sont de vrais arnaques !

Nous débouchons groundside quelques mètres plus loin, nous n'aurons pas vu l'ombre d'un contrôle sanitaire ou d'identité alors que la République Tchèque exigeait elle aussi le remplissage d'un passenger locator form.

Pour rejoindre le centre ville nous prendrons la combinaison Bus 119 + Métro A qui est très pratique, bien indiqué, les cadences sont bonnes et le tarif n'est vraiment pas cher 32czk (soit 1,5€) imbattable ! Pas besoin d'avoir de couronnes dans son porte monnaie il y a des distributeurs sur le quai qui accepte les cartes de crédits. Et 30 minutes plus tard vous êtes en centre ville.

C'est içi que ce vol aller se termine, je vous retrouve très bientôt pour le retour avec un petit bonus touristique sur Prague. D'ici là bon vols à tous !