Avis du vol entre Kraków et Amsterdam en classe Economique avec KLM Cityhopper

Bonjour à toutes et tous.

Si vous avez lu le premier FR de cette mini série, le vol retour était intitulé : boire ou conduire, il faut choisir.

Une petite phrase, fort connue de tous, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

Bon pour prendre la voiture cela se comprend, mais pour prendre un avion, ce n’est pas un problème pour tous, nous voyons assez souvent des passagers faire un sort à certaines bouteilles au salon avant leur vol.
Certains en ayant même des aigreurs d’estomacs depuis, l’abus comme toute chose n’est pas forcément signe d’une bonne santé.

Mais ce n’est pas la question du jour.

Avons-nous eu un souci de chauffeur de taxi éméché ?

Avons-nous fait un sort aux bouteilles du salon ?

Que nenni, mais pour connaître la réponse à cette petite phrase, il va vous falloir lire la suite.

La Suisse a annoncé durant le week-end l’obligation d’un test PCR pour rentrer en Suisse, je suis donc inondée de messages de la part d’AF et de KLM pour m’en informer.

Cependant ma destination n’est pas la Suisse mais la France, j’attends donc de voir comment va se passer mon enregistrement à l’aéroport.

Aéroport de Kraków-Jean-Paul II

Mes amis et moi-même avons opté pour le cousin Uber pour nous transporter à moindre coût vers l’aéroport. Surtout qu’il a commencé à pleuvoir des cordes, et à 3 l’addition est on ne peut plus légère.

D’ailleurs à titre de comparaison voici le tarif des taxis : pour le centre-ville il en coûte 89 PLN , contre 41 PLN avec Uber, perso c’est le prix qui m’importe.

Des photos vite fait sous la pluie du terminal, c’est neuf et plutôt esthétique.

Pas d’abus d’alcool du chauffeur, nous sommes bien au bon endroit, cette hypothèse est donc écartée.

A l’intérieur, il fait bon être au sec, il nous faut maintenant trouver les comptoirs pour AF/KLM.

Le FIDS, on constate une forte présence de Ryanair.
Et très peu de vols avec la compagnie nationale.

Après un petit détour nous trouvons enfin ce que nous cherchons.

Direction la file sky priority.

Mes amis me laissent la priorité leur cas étant plus simple pour un retour sur Paris.

L’agente me demande mon certificat de vaccination, et c’est tout. Elle ne me demande même pas si je vais en Suisse, alors que sur l’ensemble de mes vols ultérieurs, je dois à chaque fois expliquer que : Non je ne vais pas en Suisse mais en France, compulser votre documentation, merci (pour faire court au long dialogue qui est mon quotidien ou presque).

Bon cette fois ci je ne demande pas mon reste et récupère ma carte d’embarquement sans perdre une seconde.

Ce sera également rapide pour mes amis.

Maintenant direction le Gold fast track qui nous est acquis avec nos statuts.

N’ayant pu faire ma pause déjeuner en raison d’une visite à la cathédrale, j’ai quelque peu faim, alors direction le salon.

Pour le temple de la consommation on repassera un autre jour, nous n’avons même pas cherché les stands de Vodka, donc non, nous n’avons pas dépensé nos derniers zlotis pour une caisse de Vodka frelatée.

Ni même pour de l’ambre, c’est tellement plus simple de l’acheter tranquillement en ville.

Et pour mon vice d’acheteuse compulsive de magnet, mon frigo est déjà pourvu de celui de Cracovie.

Après ce parcours semé d’embuches nous trouvons vaillamment le salon.

Alors oui la photo est floue, mais pas par un abus d’alcool, mais par une photo volée à la va vite entre deux passagers sortant du salon.

Cela pourrait intéresser Lefrid, le luxembourgeois du site puisque Luxair semble venir à KRK.

Nous faisons vérifier notre éligibilité, à savoir que ce n’est pas ici que vous pourrez faire un mogoyage digne de DXB en règle : l’accès ne peut être fait plus de 2 heures avant le vol.

Si le mot mogoyage ne vous est pas familier je ne peux que vous recommander de lire les 450FR de sieur Mogoy, qui relèvent d’un haut niveau tant culturel que littéraire, et également salonesque.
Et sachons être utile : voici en même temps le code du WIFI.

l experience salonesque

Le placement n’est pas libre mais une table pour 4 avec des fauteuils est disponible, c’est juste parfait pour nous.

Photo de l’entrée.

Le salon n’est pas très grand, mais il y a un buffet qui n’est pas ridicule.
Cependant pas de chaud, mais les produits seront frais et assez qualitatifs.

Dans le frigo il y a des salades, et de la charcuterie, du fromage et des cornichons.
C’est en libre service.

Vin et bière, ainsi que des jus de fruits.

Des gâteaux seront également disponibles.

Santé à tous les lecteurs et commentateurs.

Faisons ripaille ! (l'assiette à gauche c'est la mienne)

Le BP de ce vol.

Je vais vite voir ce qu’il se passe sur le tarmac.

Un dash8 LOT.

Et Buzz la filiale polonaise de Ryanair. (anciennement Ryanair Sun)

Après avoir calé nos estomacs, nous allons rejoindre notre porte.

Il y a du monde et la salle est petite.

Il nous faut donc slalomer entre les passagers pour atteindre la porte où les passagers SP sont en train d’embarquer.

Nous sommes bloqués dans la passerelle.

Le service d’assistance nous double avec une personne qui n’est pas en chaise roulante mais qui a besoin de se tenir à son accompagnant.

La game boy.

Fuselage shot

a bord du vol kl1996 direction amsterdam

Nous accédons à bord et je me sépare de mes amis qui sont un peu plus loin dans l’avion.

Le pas est plus que bon puisque ce sont des places éco plus.

Bon c’était un siège en J sur un autre vol, le passager à laissé le menu dans la pochette.

La carte de sécurité.

L’embarquement se poursuit et un homme arrive pour s’installer au rang 4F.
La passagère auquel je n’avais pas fait attention jusque-là ne comprend pas ce que le passager lui demande.
Je me rappelle que c’est la personne qui a été amenée à bord avec l’assistance.

Il lui reparle (visiblement en polonais) et elle commence à hurler en anglais qu’elle est bien à sa place et qu’il est hors de question qu’elle aille ailleurs. Le passager derrière moi lui tape sur l’épaule et lui explique en anglais que non, ce passager ne veut pas prendre sa place mais il a le siège hublot.

Elle s’excuse se lève et le passager s’installe. (lui ce jour là ce n’était pas la peine de jouer au loto, car il n’est pas près d’oublier ce vol).

Embarquement terminé, je n’aurai pas de voisin.

La passagère commence à parler fort et toute seule.
J’envoie un whatsapp à mes amis plus au fond, en leur disant que visiblement ma voisine de rang à soit une case en moins, soit elle est bourrée.
Première image.

La réponse ne va pas tarder, elle est en image.

Eh oui cher lecteur la bouteille ce n’est pas de l’eau et elle en a bu à coup de grosses rasades.

Dans son sac en papier, il y a trois bouteilles.

Et là son voisin, on aurait dit comme dans les dessins animés, que les yeux lui sortaient des orbites.

Mon voisin de devant se tourne vers moi et m’interroge sur ce que l’on peut faire.

Ce sera assez rapide, le passager du 4F appelle le PNC et lui montre son téléphone, ne parlant pas anglais il a traduit un message à son attention.

Le PNC lui répond que oui il est au courant que la passagère n’est pas en forme et qu’il maitrise la situation.

Certes mais lui il va devoir la supporter.

Durant les consignes de sécurité le PNC va occuper la passagère en la faisant souffler dans le masque, elle semble très joyeuse et s’exclame haut et fort.

Il faudra à plusieurs reprises lui dire de remonter son masque.

Nous décollons, et là elle se met à hurler et à se pencher en avant, la tête entre les jambes.

Aussitôt mon voisin de devant utilise la torche de son téléphone pour voir ce qu’il se passe, nous pensons tous à la même chose, elle doit vomir.
Et bien non, elle a la tête dans son sac de bouteille.

Dès que les PNC peuvent se lever, ils accourent, la détachent de son siège et l’amènent aux toilettes.

Tel un ressort, son voisin quitte son siège avec ses affaires pour s’installer derrière moi.
Le PNC revient et lui fait un pouce levé.

Juste avant le service les pnc viennent la réinstaller sur son siège. Ce qu’ils ne voient pas c’est que dès qu’ils ont le dos tourné, elle boit en cachette.

Le service commence et pour lui faire plaisir, le PNC lui offre une bière sans alcool, el lui faisant croire que c’est avec de l’alcool ; Elle le trouve formidable, et n’arrête pas de le complimenter.
Il lui explique qu’il doit faire le service mais qu’après il revient.

La voici en train de ranger la canette de bière dans son sac à dos dans le coffre. (merci à mes amis pour la photo)

Ma petite collation, je n’ai pas pris le sandwich n’ayant pas faim.

Son état va rapidement empirer et elle commence à parler à chaque passager.

Elle explique à tout le monde qu’aujourd’hui elle est « crazy » mais que demain tout ira bien.
Promis, demain elle sera parfaite. Mais pas aujourd’hui.

Elle me voit travailler sur mon PC, et demande au PNC qui revient à ce moment-là si elle peut aussi avoir un ordinateur.

Il lui répond que ce n’est pas possible.

Elle chante à tue-tête, les PNC reviennent la chercher pour la remettre aux toilettes.

le fameux sac avec les bouteilles.

Les PNC ramassent vite fait les déchets.

Lorsque la descente est amorcée ils reviennent l’installer à son siège.

Puis dès qu’ils sont repartis elle recommence à boire au goulot.
Sauf que là le PNC était dans son dos, et direct il va lui prendre les bouteilles qu’il n’avait pas vues.

Pour l’atterrissage la cabine est éteinte.

Mais nous le feront sous les chants de notre chère voisine qui hurle maintenant qu’elle est totalement folle.

ça on l’avait quand même un peu remarqué.

Durant le roulage, elle explique à tout le monde qu’elle doit rester sur son siège on va venir la chercher.

Nous préparons tous nos affaires en vitesse et je n’ai jamais vu une cabine se vider aussi vite.

Nous ne sommes pas au contact.

Aéroport d'Amsterdam-Schiphol

Un petit fuselage shot.

Et direction le bus.

Arrivée à l’intérieur d’AMS, nous nous séparons avec mes amis, car ils n’ont pas le temps de passer au salon et préfèrent se rendre à leur porte pour leur vol vers Paris.

Pour moi mon vol est bien plus tard, j’irai donc passer le temps au crown lounge.
Retour sur BSL non reporté.

Voilà, maintenant vous connaissez la raison de mon titre, on peut être joyeux avec un peu trop d’alcool, mais être à ce point-là « minable » c’est franchement moche.
La question que l’on s’est posée c’est pourquoi a-t-elle embarqué, car l’équipage était au courant de son état, elle n’était pas dangereuse en soi, mais c’était quand même étonnant.

Un petit bonus, pour vous divertir.

Merci pour la lecture et les commentaires.