Avis du vol entre Zurich et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous, 
Afin d’écluser plusieurs RTT, je me suis octroyé quelques jours de vacances en Suisse, plus précisément à Bâle et dans le canton du Jura. “Ecluser” est d’ailleurs le mot, puisque la météo a souvent été pluvieuse, voire un peu neigeuse jusqu’en plaine!
Il est désormais temps de rentrer à Paris, mais cette fois-ci je repars de ZRH. Combiner BSL à l’aller avec ZRH au retour s’est avéré être l’option la plus économique.

Je quitte Bâle avec ses décorations festives et son marché de Noël.

A la gare de Basel SBB, je monte à bord d’un train InterRegio direct pour l’aéroport de Zurich.
C’est un peu plus long qu’un train InterCity mais il n’y a ainsi aucun changement à Zurich gare centrale. 

Après un trajet d’1h20, me voici arrivé à l’aéroport qui dispose de sa propre gare souterraine. 
Et c’est parti pour une série d’escalators afin de rejoindre le check-in.

Il n’y a pas grand monde en ce dernier jour de novembre.

Et encore un escalator!

Obtenir le BP en ligne n’a pas été possible, il faut passer le récupérer au comptoir, où le pass sanitaire sera vérifié. Heureusement l’attente - tout du moins dans la file SkyPriority - reste minime. 

J’effectue ensuite une pause technique et découvre, choqué, l’état des toilettes. 
Il n’y a pas d’autre mot: certains pax se comportent véritablement comme des porcs! Et quel mépris envers le travail des équipes de nettoyage. 

Un peu de spotting va me calmer :-), alors que la neige recommence à tomber.

Le 320 HB-JLS effectuera un saut de puce vers GVA.

Les préparatifs vont bientôt commencer sur le 320Neo HB-JDB à destination de ARN.

Le CS1 HB-JBE vient de se poser en provenance de BUD, sous un temps toujours neigeux.

Plus avgeek tu meurs :-)

Je franchis ensuite rapidement le PIF, après avoir traversé un hall de départ festif…et vide à la fois.

Passé airside, c’est également loin d’être l’heure de pointe.

Je m’accorde une pause au salon Aspire, ouvert jusqu’à 19h en semaine. 
Le panneau est un véritable florilège de logos aériens. 

Celui d’AF est mēme particulièrement vintage.

Je comprends pourquoi il y a si peu de monde dans le terminal…puisque tout le monde semble s’être donné rendez-vous au salon!
De plus, les deux premières pax semblent avoir une liste infinie de questions. Restons zen… 

Tiens, je remarque une nouveauté: pour AF et KL, c’est désormais le salon Aspire situé à droite. 

Sa fréquentation est loin d’être une référence en matière d’égalité homme-femme.

Le salon se révèle finalement très décevant. 

Déjà, les instructions de distanciation sociale sont scrupuleusement peu respectées. 

Ensuite, l’offre de nourriture est bien spartiate - tant en qualité qu’en quantité. 

L’”offre” de plats chauds :-) 
Et la meilleure, c’est qu’il n’y en aura pas - alors qu’il reste tout de même 1h30 jusqu’à la fermeture! 

Côté boissons, c’est mieux achalandé. Je me sers un verre de Pinot Grigio.

Et voici ma collation qui ne reflète absolument pas la qualité helvétique - c’est dommage.

Pour couronner le tout, il fait vraiment (trop) chaud dans le salon, à tel point que cela en devient inconfortable. 
Et enfin, un boulet se permet d’animer en direct sa visioconférence - “Hi everyone, do you hear me? I am sorry for the noise but I am sitting in the lounge at Zurich airport” -. Tant de sans-gêne, je n’avais encore jamais vu ça!

J’avale rapidement mes mini-sandwiches et je quitte le salon, afin de m’installer au calme et au frais dans le terminal.
Et pour être tranquille, c’est tranquille :-)

Il reste une vingtaine de minutes avant l’embarquement. 

Je passe à ZRH pour la énième fois, mais c’est une première de voir ce restaurant fermé.

Après une courte pause bouquinage, il est temps de rejoindre la porte A72 où attend le 318 F-GUGK. 

Quelques instants de spotting avant d’embarquer, avec ce 319 CS-TTS portugais. 

CS100 (ou CS300?) à destination de…je ne m’en souviens plus :-)

Retour à la porte A72 où l’embarquement se termine.

Les derniers pax se présentent en porte. 

Dans la passerelle, je jette un coup d’oeil à la porte voisine, où le 320 EC-MDK se prépare pour son retour à MAD.

- - oubli de l’instant porte et du fuselage shot, sorry - - 

C’est normalement l’heure de départ, les pax sont installés, la porte avant gauche est fermée, la passerelle se retire…mais nous ne repoussons point!
C’est alors que le CdB annonce un slot de décollage à 19h15, un repoussage autour de 19h, avec au préalable un dégivrage de l’avion. Les camions de dégivrage sont d’ailleurs déjà arrivés. 
Faisons contre mauvaise fortune bon coeur, je me replonge dans mon bouquin.

Vers 18h50, le dégivrage commence; cela reste toujours une curiosité pour beaucoup de pax, moi y compris.

Et c’est finalement avec 35min de retard que le pushback démarre à 19h05. 
Malheureusement, après leur douche au glycol, les hublots sont devenus réfractaires à toute photo, comme en témoigne ce cliché :-) Il vous faut donc imaginer l’alignement et décollage en poste 28. 

Le vol se poursuit, ponctué par l’apparition du chariot. Suspense…Café ou pas café? Galette ou pas galette?

Eh bien je dois renoncer à mon café habituel. En raison d’une “évolution du concept” (!), le choix de boissons se limite à eau plate, eau gazeuse (adieu Perrier!), jus d’orange, Coca zéro, Coca normal, bière. 
En revanche, au lieu de la galette, j’ai la surprise de voir réapparaître le sandwich (modèle fromage aux fines herbes, passable). Hasard d’un jour ou offre pérenne? J’ai renoncé à comprendre…

Puis c’est la descente et l’atterrissage à Roissy, suivi d’une mauvaise surprise: ce soir, ce sera un parking au large - et donc un débarquement par bus. 
En revanche, la bonne surprise est que nous avons pu rattraper une partie du retard initial. Les moteurs sont coupés à 20h15 - soit seulement 20min après l’horaire prévu. 

L’escalier est rapidement mis en place, et nous pouvons débarquer. 
Bye-bye F-GUGK! 

Et bye-bye à vous alors que le bus se met en route vers le terminal 2F. 
Merci de m’avoir lu et à bientôt.