Avis du vol entre Kilimanjaro et Amsterdam en classe Economique avec KLM

Retour d'automne

Bonsoir tout le monde !

J'espère que vous allez bien. On retrouve le grand Lucas330, pour son retour de Tanzanie. J'ai mis un peu de temps pour sortir le retour, mais je vous avais prévenu. Entre mes recherches de stage (point mort), mes dossiers/oraux pour mon M2 plus une petite surprise, pas simple de sortir un fr.
Quelle surprise Lucas330 ? Euh non Lucas, on s'en tape les steaks de ta surprise…
Bon, la surprise c'était le covid, vous connaissez ?
Bon bah voilà, 15 jours après être revenu de Tanzanie, une personne d'une gentillesse incroyable m'a partagé son covid. Savoyard junior a donc attrapé ce covid et voilà. Bon rassurez vous (même ceux qui s'en foute de moi), je n'ai pas eu grand chose, car mes anticorps savoyards sont exceptionnels. Par contre, la pire chose que l'on puisse faire à un savoyard, lui enlever le goût et l'odorat. J'ai perdu 100% de tout cela. Comment manger du Beaufort, de la raclette, de la fondue, boire du génépi ? Le savoyard est en dépression.  Bon par contre j'ai battu le covid en 7 jours, y'a mieux mais je suis fier de moi eheh.
Bon, passons au fr.

Après 13 jours en Tanzanie, il est l'heure de repartir. Sachez une chose, la Tanzanie, est, le, plus, beau, pays, que, je, n'ai, jamais, visité. Incroyable. Donc restez jusqu'au bout du fr, car à la fin y'aura un bonus.

Bon nous voilà sur le retour après un beau séjour. Comme nous sommes vaccinés, pas besoin de faire un test pcr. Le retour se passe en deux étapes. En effet, on fait une escale à Dar-es-Salaam puis direction Amsterdam.
Le retour était prévu en B787-10 comme à l'aller, mais au dernier moment, changement d'avion. Ça sera un B777-200ER. Franchement, ça me va, je préfère.

Je suis triste de quitter la Tanzanie, mais je m'écoute un peu de Supertramp pour retrouver la pêche. Ce groupe est pour moi l'un des plus grands et l'un des meilleurs.

Le dernier jour est calme, nous nous réveillons un peu plus tard que d'habitude. En effet, nous sommes revenus à Arusha depuis le lac Natron la veille au soir. On a pris la piste pour découvrir une autre route et d'autres paysages. Du coup entre le Lac Natron et Arusha, on a eu plus de 6h de route/piste. La Tanzanie étant grande, nous avons eu beaucoup de route et nous sommes donc un peu fatigués. Le dernier dodo à Arusha nous a fait du bien. On retrouve la ville après avoir été dans une parenthèse suspendue sur la lune du lac Natron. Vous verrez, c'est un endroit hors du temps et splendide.
Après un bon petit-déjeuner, nous partons visiter un peu Arusha. En début d'après-midi nous retournons à l'hôtel. Notre prof a eu la bonne idée de réserver une chambre pur nous tous pour le soir du vol, qu'on puisse tous prendre une douche dans l'après-midi avant le vol.
L'ambiance est spéciale pendant l'après-midi, ça me rappelle les journées à Bamako où il y a vol le soir. C'est-à-dire on fait des choses, mais pas grand chose non plus, on erre un peu.
On se pose tranquillement dans le jardin de l'hôtel, chacun va se doucher, on en profite pour discuter, pour parler de ce splendide voyage. Nous sommes déjà nostalgiques. Nous voulons juste une chose, ne pas partir. Surtout quand l'on sait qu'on va revenir en novembre, à Bordeaux, aïe aïe aïe, ça va être difficile.
L'heure tant redoutée du départ approche. Direction l'aéroport de Kilimandjaro.
Nous quittons la route principale, puis nous prenons cette longue ligne droite en direction de l'aéroport.

aéroport

J'aime bien ce petit aéroport, avec ses arbres, ses fleurs et son vent chaud.

On passe tous nos bagages aux rayons x à l'entrée de l'aéroport. Il y a donc une petite queue dehors. C'est comme à Bamako. Si vous n'avez pas de billet, nous n'entrez pas. Puis direction l'enregistrement.

Passage de la PAF, petit tampon, puis un nouveau rayon x et nous sommes de l'autre côté. Quelques boutiques et un bar. A votre avis où termine le savoyard ? Quelle question, direction le bar directement !
Je prends ma dernière Safari avec deux potes et les autres restent à l'eau.
Puis on prend une 2ème safari eheh. Bon, par contre la bière n'est vraiment pas forte ici, 4° environ. Moi qui suis habitué aux bières entre 7° et 10°, ici je ne sens aucun effet de l'alcool.
J'adore les aéroports africains, car alors que l'on rigole tous bien, je check FR24, et je vois notre B777 en finale. Puis là, le bruit assourdissant que j'aime tant de ses reverses font trembler tout le terminal et plus personne ne s'entend parler. J'adore ces petits aéroports avec les portes et fenêtres ouvertes où on entend les avions. Des potes me demandent ce qu'est ce bruit, je leur dit que notre triple 7 est en train de se poser et de freiner. Le bruit est splendide.

embarquement

Nous avons réussi à tous nous regrouper. Comme à l'aller, on occupera 3 rangées de 3 sièges sur le côté droit de l'appareil.
L'embarquement commence, je me dépêche pour être devant le groupe. Ayant déjà été au hublot à l'aller, une de mes potes qui est à côté de moi veut absolument me voler le hublot. Non mais oh, personne ne touche à la place de l'Empereur de Savoie, encore moins au hublot.

Notre splendide B777-200ER. J'en profite pour prendre ce 200, les 787/350 j'ai déjà pris mais j'ai encore le temps d'en prendre. Le 200 commence à partir petit à petit, donc faut en profiter. C'est la 4ème fois que je prends un 200ER et la première fois sur KLM. Il est moins impressionnant que son grand frère, surtout au démarrage des moteurs mais je le trouve splendide. Plus beau que le 300.

Qu'est ce que j'aime embarquer par l'extérieur et marcher vers l'avion. C'est tellement de plus en plus rare. Je milite pour qu'au moins deux fois par an, on puisse embarquer par l'extérieur. Je ferai une manifestation devant l’Élysée, vendredi 24 décembre à 09h00 si certains veulent venir.

J'embarque par l'arrière.
Je fais mon instant porte à cet instant. Oui je sais, je suis loin agent E., mais j'oublie toujours ahah, donc l'instant porte est là !

Magnifique GE90, splendide avion. Notre appareil a 18 ans. Il est majeur, c'est beau.

J'entre dans mon carrosse.

J'arrive à ma place et je récupère vite le hublot. Ma pote est énervée ahah.

Pas correct pour ce vol.

kilimandjaro - dar-es-salaam

Moins de 50 minutes pour rejoindre la plus grande ville.

L'embarquement se termine très vite. Pas besoin de push, l'avion allume rapidement ses moteurs. Flaps 5. Ça va presque trop vite pour le savoyard.
Pas simple les photos avec le reflet.

Direction la piste avec un décollage face à l'est.

Consignes de sécurité.

décollage

Strobes. KLM 569, cleared for takeoff, runway 09, wind 090 degrees ten knots.

Nous nous envolons rapidement dans la nuit noire. Le décollage est rapide, certes l'avion est plein, mais pas en fuel.

C'est alors que voyant ma pote faire la tête, je lui cède ma place. Quoiiii ? Qu'arrive-t-il à l'empereur, il a fait ça ?!
Oui, je lui offre ma place avec l'approche et l'arrivée à Dar-es-Salaam. Une fois au parking, je récupère ma place eheh. Faut pas abuser non plus. Le vol ne durant que 45 minutes, et étant de nuit, cela ne me dérange pas.
Je me retrouve donc à sa place côté couloir.
J'en profite pour aller aux toilettes et le vol étant court, j'attaque un jeu, Angry Birds.

Un petit oshibori et une bouteille d'eau seront distribués. A peine arrivé à son altitude de croisière, que le Boeing attaque sa descente.

Je me couche à moitié sur mes deux potes pour essayer de prendre une photo inutile et moche de l'extérieur.

Belle vue..

Nous approchons déjà de Dar-es-Salaam.

Bon par contre KLM, c'est quand que vous éteignez les lumières lors des décollages et atterrissages de nuit ? Vous le faîtes sur les 787 mais pas sur les autres avions. C'est insupportable, j'avais eu le même problème avec British. De 1, c'est pas hyper top pour la sécurité, de 2, ça met de reflets et on ne voit rien dehors et de 3, les décollages et atterrissages de nuit avec une cabine dans le noir, c'est toujours une ambiance particulière, un charme différent. Tout est calme dans la cabine sombre en attendant de décoller et d'atterrir, j'adore. Air France éteint bien ses lumières sur tous les avions alors pourquoi pas vous ?!

atterrissage

Je demande à ma pote de prendre en photo l'extérieur.
Finale.

On se pose tranquillement et on arrive rapidement au parking. Les passagers débarquent et nous on attend tranquillement.

Je pars aux toilettes et là j'aperçois le catering qui charge l'avion en repas. Je dis bonjour au gars qui s'en occupe. En penchant un peu la tête, je regarde l'extérieur. Je me mets quelques secondes à côté de la porte ouverte pour prendre une dernière fois le vent chaud tanzanien.
Bon je retourne à ma place, on arrête les conneries Lucas.

dar-es-salaam - Amsterdam

8h32 de vol.

L'équipe de ménage nettoie les sièges vides, le catering est chargé, le plein de fuel est fait, l'équipage s'en va, le nouvel équipage arrive, les nouveaux passagers embarquent, les bagages aussi et voilà, on y va. Ciao la Tanzanie.

Les consignes sont diffusées une nouvelle fois.

décollage

Strobes on, et on décolle.
Je suis le seul à être un grand fan des strobes ? J'aime tellement le moment où elles sont allumées, on sait que l'on est proche de rejoindre l'immensité du ciel.

Décollage dans le ciel de Tanzanie.
A cet instant, je mets une chanson, qui m'a bercé pendant tout mon périple en Tanzanie. C'est de Ayub Ogada, un kényan.
Cette musique est calme, me rappelle le voyage et va parfaitement avec le décollage calme dans la nuit de Dar-es-Salaam.

Il est tard, la cabine est calme et on monte tranquillement.

Direction le nord pour quitter ce splendide continent..

repas

Le repas est vite servi. J'ai le choix entre pâtes ou poulet. J'ai choisi les pâtes, et finalement j'aurais poulet car il n'y avait plus de pâtes. Heureusement car j'ai goûté les pâtes de ma voisine et c'était pas top du tout.
L'entrée n'est pas mauvaise mais pas assez assaisonnée, le plat passe mais trop petit pour moi, par contre le dessert industriel, pas bon.
J'accompagne le tout avec un vin rouge sud-africain.
Euh et sinon, le pain ? Le sel ? Le poivre ? Pas top tout cela !

A peine de temps de terminer de manger, que la cabine est éteinte et débarrassée. La lune éclaire un peu le ciel.

Une photo artistique comme dans chaque fr.

J'attaque BlacKkKlansman mais je ne suis pas et je m'endors un peu devant. Je suis très fatigué. En effet, le voyage était fatigant entre les distances en voiture, on bougeait tous les jours, réveillés tôt donc on arrive un peu fatigués. Mais ce voyage était exceptionnel.
D'habitude, je ne dors jamais en avion, mais après le passage de l’Égypte, je m'accorde une sieste de 15 min pour me redonner un coup de boost.
J'ai commencé 3 films pendant ce vol, et j'en ai terminé 0.

Photo loupée.

Il fait nuit partout.

vol de nuit

On traverse le Soudan. Un pays qui m'intéresse particulièrement. Oui je sais, en général les pays qui n'intéressent pas trop, et bah moi, ils m'intéressent. Rebelle à trois balles.

J'aime cette ambiance du vol de nuit. Tout le monde dort. Mes potes aussi. Moi, je regarde les étoiles.
Par contre il fait très froid pendant ce vol.

Les villes de nuit, depuis un avion, rien de plus beau. Il n'y a pas un bruit dans l'avion, seulement celui des moteurs qui me berce. Tout le monde est avec Morphée. J'observe ces villes, ces rues, ces habitations de loin. J'imagine la vie des gens à cet endroit. J'imagine ce qu'il se passe à cet instant, au moment où nous les survolons. Parfois on observe un point d'or perdu au milieu de nulle part.

Nous sommes pas loin du Caire et donc pas loin de quitter ce splendide continent.

Le soleil se rapproche de nous. Allons avoir un lever de soleil à une heure si matinale en plein novembre ?

Pas grand chose dehors. Les étoiles se succèdent. On a l'impression de pouvoir les toucher alors qu'elles sont à des années-lumière. Le ciel est un endroit magique. On s'en rend compte lors des vols de jours maison devrait prendre plus de temps à l'observer la nuit. Car voir ces étoiles, scintiller, alors qu'elles sont si loin, c'est juste la plus belle chose. Le vol de nuit est la chose la plus magique en avion. On ne peut pas faire plus beau, plus mystérieux avec cette atmosphère à part.
Un vol de nuit amène quelque chose de plus à un vol. C'est lors d'un vol de nuit, que l'on a vraiment l'impression de voyager, entre la fatigue, le décalage, l'atmosphère, les vols de nuit sont souvent difficiles, mais sans eux, l'Aviation perdrait du charme.

2h58 de vol et le jour nous rattrape.

lever de soleil

Le spectacle peut commencer.

Tout le monde dort, excepté l'Empereur de Savoie qui admire le spectacle venu du ciel.

Nous sommes bien en Europe.

Regardez moi cette pure beauté. Cette tache de couleur au milieu d'une nappe noire.

Je suis émerveillé.

Un autre avion passe non loin de nous.

La cabine est rallumée.

Le petit-déjeuner arrive.
Un café, un jus d'orange très industriel et un sandwich chaud très bizarre. C'était pas top franchement. Pour un petit-déjeuner, ça serait bien d'avoir autre chose que ce genre de sandwich chaud qui n'a rien à faire au petit-déjeuner.

Le ciel est toujours splendide dehors.

L'aile de notre Boeing commence à réapparaître.

J'ai juste une envie, rester ici des heures et contempler toute cette beauté.

Alors que le ciel s'illumine de plus en plus, ce vol de nuit magique prend fin et nous commençons la descente.

Nous avons quitté ce merveilleux continent, le retour à la réalité commence. Il est temps de redescendre sur terre.

Je décide de casser un peu de portance et d'augmenter la trainée.

Nous rentrons dans la couche nuageuse.

atterrissage

Les lumières ne sont pas éteintes.
Le temps est splendide, ça donne envie.

Atterrissage en douceur, freinage tranquille.

Un beau 359 de Cathay.

Un beau dreamliner de KLM.

United et Singapore au loin.

Nous nous parquons. Il est temps de descendre de ce Boeing 777-200ER.

Je sors dans le froid glacial et je dis au-revoir à mon bel oiseau.

C'est sur cette vue d'un splendide A333 de Delta que je vous laisse.
Je vous laisse en compagnie du bonus qui vous donnera envie d'aller en Tanzanie.

Sinon, je ne sais pas quand on se retrouve. Normalement entre Janvier et mars avec mon fr pour aller en stage. Pour l'instant j'en n'ai pas encore. J'ai quelques pistes à Madagascar ou encore en Tanzanie, mais rien de sûr. Donc on se reverra peut-être avec un fr sur Tana ou Kilimandjaro à nouveau ou je ne sais où. Une chose est sûre, j'espère que le covid ne viendra pas tout gâcher. 

Pour ceux qui ne veulent pas regarder le bonus, je vous dis au-revoir maintenant.

Merci d'avoir lu ce fr et à bientôt.

Arvi !