Bonjour à tous,
Toujours afin d’éviter d’éventuelles restrictions sanitaires de dernière minute, j’ai pour l’instant mis entre parenthèses mes fréquents week-ends en Suisse. L’occasion pour moi de (re-)découvrir les jolis coins de France - après le Sud-Est récemment, ce sera le Sud-Ouest cette fois-ci: cap sur Toulouse!
Pour obtenir un tarif très correct, il me faut combiner CDG à l’aller et ORY au retour:
Enchainement de vols
- 1AF7516 - Economique - Paris —> Toulouse - Airbus A321
- 2AF6137 - Economique - Toulouse —> Paris - Airbus A320
Avec un vol prévu à 7h15, c’est un lever aux aurores pour moi et j’arrive vers 5h40 au terminal 2F de Roissy.

En ce premier week-end de vacances scolaires, le terminal est plus peuplé qu’à l’accoutumée. Le PIF central étant assez chargé, je me dirige vers l’Accès n°1 où l’attente sera raisonnable.

Les pax sont réveillés…contrairement aux boutiques.
Direction le salon pour un petit en-cas et surtout, ma dose de caféine. #vitemadose

L’entrée du Graal qu’il n’est plus besoin de présenter.

Fidèle à mes habitudes, je file m’installer à l’étage. Mais je n’oublie évidemment pas l’instant escalier.

A l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, les places libres sont encore légion.


Je fais un tour au buffet, qui est bien achalandé.

Ah non, j’ai parlé trop vite :-)
Les viennoiseries manquent encore à l’appel.

Les oeufs brouillés sont bien là, mais je fais l’impasse dessus.

Ayant réservé un bon petit restaurant pour le déjeuner, je reste raisonnable le matin avec une collation légère.

On ne se refait pas, je ne résiste pas à un peu de spotting avec ce 319 F-GRXD.

Et je repère même mon appareil du jour: le 321 F-GTAD.

Sur le chemin des toilettes, une affiche exhibe fièrement son orthographe douteuse.
Impardonnable pour la compagnie nationale!

Il est temps de quitter le salon afin de rejoindre la porte d’embarquement; ce sera F49 ce matin.

A l’entrée de la péninsule 2F2, il y a un stand (éphémère?) Chanel.


F49? Ah non c’est une porte plus tôt!

On n’en est qu’à la zone 2, et cela semble traîner en longueur.
Comme j’ai l’habitude d’embarquer en dernier, je continue à bouquiner encore quelques minutes.


Les derniers pax se présentent en F49, je fais donc de même.
En passerelle, une mauvaise nouvelle: un coup d’oeil au dehors m’informe d’un retard prévu de 15min.

Un bel instant porte.

Je me dirige vers mon siège situé peu avant la deuxième porte. Mais en entrant dans ma rangée, une hôtesse m’aborde: “pouvez-vous me suivre monsieur?”. Je dois avouer que, bien qu’ayant l’esprit tranquille, on a toujours un instant d’inquiétude en imaginant deux policiers à la porte de l’avion :-)
Mais la raison se révèle heureusement moins dramatique. L’hôtesse m’indique en effet un siège dans la dernière rangée de la Business: “Vous pouvez vous installer ici monsieur, vous serez plus à l’aise”.
J’apprécie cette délicate attention. Mais ce que l’hôtesse n’a pas remarqué, c’est que j’étais déjà seul dans ma rangée initiale! Je passe ainsi d’une rangée vide en Eco…à une rangée vide en Business. Le gain de confort n’est pas flagrant :-)
Par pur snobisme, j’accepte de m’asseoir devant le rideau plutôt que derrière.

Le Wi-Fi à bord fonctionne.
Il est 7h24; si je me rappelle bien, le retard prévu était de 15min. Nous devrions donc partir bientôt.

Les derniers bagages finissent d’ailleurs d’être chargés.

7h40 et bizarrement nous sommes toujours à quai. Pourtant les soutes sont fermées et tout semble prêt au départ?
Ah non, la porte avant gauche est encore ouverte.
C’est alors que le CdB prend le micro pour annoncer que tous les passagers et bagages sont à bord, qu’il n’y a pas de créneau de décollage, mais qu’il y a malheureusement…une fuite d’eau dans l’une des toilettes arrière :-) Les mécaniciens sont prévenus mais le CdB n’a pas encore d’estimation sur la durée des réparations.
Il n’y a plus qu’à prendre son mal en patience.
A la porte voisine, un autre 321 vient se garer.

F-GTAQ rend hommage à la capitale auvergnate.

Chic! Je réussis enfin à le prendre en photo: un CS300 AF termine son repoussage.

L’attente commence à devenir longue, dehors le jour commence à se lever.

Vers 8h05 le CdB reprend la parole pour une bonne nouvelle: le raccord des toilettes a été changé, tout a été épongé (!), et le départ aura lieu d’ici 10min.
Nous repoussons enfin - avec exactement 59min de retard!

Profitons du Babybus car ses jours sont comptés.

Les camions de dégivrage sont au chômage technique. Quant à moi cela m’a donné envie de jouer au Loto :-)

C’est une configuration face à l’est ce matin. Nous sommes n°2 derrière un 738 tchèque.

Puis c’est alignement et décollage sur la piste 08L.

Le soleil se lève sur la campagne francilienne.

Nous tournons vers le sud-ouest au niveau de Meaux.

Quelques instants plus tard, j’arrive à apercevoir Paris et la Seine.

Une vue sur l’hippocampe…à défaut malheureusement de posséder la carte homonyme.

Arrive le moment du “snack premium”. Qu’ai-je donc gagné en avançant de deux rangées? 25cl d’eau minérale et des sarments du Médoc! C’est bien maigre…

Je me console avec l’IFE naturel qui débute à l’extérieur, avec le survol de plusieurs vallées partiellement sous le brouillard.

D’abord la vallée de la Dordogne.

Nous poursuivons vers le sud et c’est ensuite la vallée du Lot.


La descente commence alors; j’aperçois la préfecture du Lot: Cahors.

L’aérodrome de Cahors-Lalbenque.

Nous approchons de Toulouse.
Montauban, les plaines du Tarn et la vallée de la Garonne sont encore dans le brouillard.


Puis nous tournons à gauche, vers le sud-est, pour l’approche finale en 14R.

Le brouillard se dissipe peu à peu malgré quelques nappes récalcitrantes.



Et c’est un atterrissage en douceur, en passant devant quelques Beluga au repos.


Roulage très court, et nous arrivons à 9h33 au parking - à côté d’un 320 en provenance d’Orly.
59min de retard au départ…mais seulement 58min à l’arrivée. Merci pour ce gain d’une minute :-)

En débarquant, je ne m’attends pas à marcher autant! Dans une zone de livraison bagages totalement déserte, je passe devant moultes tapis, puis un douanier esseulé, avant d’atteindre enfin la sortie.

Et c’est au niveau de l’”Arrivée 4” que prend fin ce FR.
A bientôt!


Merci pour ce FR.
une collation légère. => pas de fromage moutarde ?
Agréable surclassement en porte , mais pour des sarments du médoc on ne gagne pas grand chose.
Bonne année !
Merci de me lire régulièrement et meilleurs voeux!
Un surclassement, c’est toujours sympa. Mais cette fois je n’ai pas trop compris pourquoi, puisque j’avais déjà une rangée Eco à moi seul. Il y avait probablement un gros stock de sarments du Medoc à écouler :-)
Haha, en effet pas de fromage moutarde, car un cassoulet prévu au déjeuner ce jour-là m’a obligé à quelques privations le matin.
Merci Paul pour le partage !
Un surclassement toujours agréable :)
A bientôt !
Merci d’être un fidèle lecteur.
Surclassement toujours sympathique mais à l’heure où j’écris ces lignes, c’est devenu régime sec à bord pour tout le monde :-)
Merci Paul pour ce FR
C'est toujours très sympa d'être surclassé, même sur un vol domestique...
Fuite d'eau dans les toilettes, le plombier n'avait pas vu la fuite de la chasse d'eau ! ^^
Vol agréable avec quelques bricoles à grignoter, c'est toujours ça de gagné... :))
A bientôt.
Merci de m’avoir lu!
Les petits soucis techniques des avions (pneu à plat, fuite dans les toilettes, etc), ça ressemble aux soucis de tous les jours, mais la réparation prend quand même plus de temps que dans la vie de tous les jours :-)