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Bonjour et une belle année 2022 pleine d’heures de vol à vous tous.
Alors que la flotte MC d’Air France est en pleine mutation avec l’arrivée de l’arrivée de l’A220-300 (déjà six appareils à l’effectif) et que les appareils plus anciens sont poussés vers la porte de sortie par cette nouvelle génération (cinq A318 ont déjà vu leur sort scellé ainsi qu’un A319), je me devais de d’ajouter à la famille MC d’AF le dernier membre qui manquait à mon tableau de chasse : l’A319.
Après maintes observations sur Flightradar24 pour cibler les routes en trafic intérieur couvertes par l’A319 aux couleurs nationales, je finis par jeter mon dévolu sur la ligne TLS - ORY. Ça me permet de faire le « triangle » dans la journée, c’est-à-dire de partir de mon port d’attache (Lyon) et d’y revenir dans la soirée, avec parcours amont et aval du vol en train.
Nous sommes le 28 novembre, je choisis donc le vol AF6131, départ à 15h00 de Ville rose. Je prends un peu au hasard la date de départ, le 12 janvier. Il ne m’en coûtera pas plus de 41 euros. C’est plus que raisonnable. Et depuis cette fin de mois de novembre, je croisais les doigts pour que ce maudît virus ne vienne pas contrarier mes plans : annulation du train, allègement de la grille de desserte AF entre TLS et PAR, modification du type d’appareil, etc.
À mesure que les semaines passent, le variant Omicron excelle dans sa croissance et contrecarre les prévisions des compagnies aéronautiques après une embellie de quelques mois. Je suis toujours un peu angoissé quant à mes plans. Même si je n’ai guère de doutes quant à ma possibilité de rallier Toulouse à Paris par les airs, je me dis que ça ne sera sûrement pas comme je l’envisageais.
Entre temps, notre compagnie nationale me propose l’adhésion au programme « Flying Blue » que j’accepte illico. J’ai pu créditer mes trois derniers vols (CPH - AMS - CDG - LYS) de novembre dernier. Je réserve une place hublot, derrière l’aile (la 23 F) des fois que la météo soit de la partie… même si j’ai peu d’espoirs de côté-là.
Puis le « grand jour » approche sans que finalement rien n’ait changé. Les mails d’AF confirment le vol. Les choses se présentent bien.
Après un départ très matinal de Lyon-Part-Dieu (06h36), j’arrive parfaitement à l’heure en gare de Toulouse-Matabiau (11h01) après un voyage sans histoire.
J’ai un peu de temps devant moi ce qui me permettra d’aller faire un tour à mon magasin local préféré, la Boutique Aéro à Blagnac.
Je prends donc le métro jusqu’à Arènes puis le tram. Notons que cette solution, qui permet de rejoindre l’aéroport pour le prix d’un simple ticket unité de Tisséo (1,70 €), disparaîtra courant 2023 puisque la ligne T2 sera suspendue pour trois ans et transformée en Aéroport Express, une ligne de tram dédiée connectée à la future troisième ligne de métro. Il y aura donc toujours un changement et le service sera plus coûteux. Il paraît que cela constituera une amélioration…
Je surveille régulièrement Flightradar24 sur l’affectation de l’appareil à cette rotation. Bingo ! C’est bien un A319. Ce sera le F-GRHQ qui après un aller-retour vers MRS viendra faire de même vers la capitale de la Région Occitanie.
Après mon passage dans la boutique des avgeeks toulousains, je rejoins l’aéroport, histoire de me mettre un peu dans le bain, de humer les effluves de kérosène.
J’avale rapidement la formule proposée par Relay avec sandwich, cookie et eau pour 6,90 €. Bien que j’aie déjà impression ma carte d’embarquement, je réitère cet acte sur une borne.
Les couloirs sont largement désertés et j’accèderais donc très rapidement au PIF dont le passage sera bien fluide en ce début d’après-midi (2 minutes annoncées qui s’avèrent être proches de la réalité).
Passage par le duty-free qui bien sûr ne déborde pas d’activité.
La configuration du vitrage et le fait que je sois complètement à contre-jour ne facilite pas la prise de photos. La plus réussie sera finalement ce 738 de FR pour Budapest.
Je surveille avec attention l’approche du vol AF6122 ORY – TLS puisque c’est lui qui « rejoue » sur le 6131.
Aux alentours de la porte d’embarquement 51, ce n’est pas la bousculade. M’est d’avis que l’A319 ne devrait pas trop peiner pour atteindre le cruise level. Nous serons finalement une cinquantaine de PAX à bord.
Qu'y a-t-il à la une aujourd'hui ?
En attendant, mon appareil du jour est arrivé. L'état des vitres conjugué au contre-jour ne permet pas un résultat autre que celui-là.
Les hostilités sont lancées en temps et en heure et très rapidement, l’ensemble des PAX se retrouve à bord ce qui devrait permettre un départ bien à l’heure. Cela me permettra de tirer le portrait de cet Emb 195-E2 qui va retourner à son port d’attache sous le numéro KL1304.
Instant fuselage.
L’accueil à bord est chaleureux malgré la morosité ambiante. Je rejoins rapidement ma place 23F ; je serais le passager le plus à l’arrière de l’appareil. J’engage la discussion avec un steward en lui demandant s’il s’agissait de sa dernière rotation de la journée. Il me répond par la négative puisqu’il continue vers Nice après notre arrivée à Orly.
Ces premiers mots échangés ont été l’occasion d’échanges bien plus longs sur Air France, la situation actuelle, son passé professionnel du temps où il était au long courrier, etc. Vraiment de la chance de tomber sur du personnel aussi sympathique et disponible par la force des choses puisque le contexte sanitaire n’autorise plus la distribution de boissons et de nourriture sur les vols intérieurs.
La vue de l'extérieur.
Repoussage bien à l’heure, taxiing puis alignement sur la 32R. L’opacité du hublot n’a pas permis de tirer un portrait bien net de la nouvelle livrée « croate » de Brussels Airlines. Vraiment pas terribles ces nouvelles couleurs alors que les précédentes étaient bien mieux à mon goût.
Avoir une telle météo un 12 janvier, c’était assez inespéré. Les choses se présentaient bien dès ce matin puisque dès la sortie de Sète, depuis le train, on pouvait observer très nettement le Canigou ainsi qu’une partie de la chaine pyrénéenne. C’est vraiment pas tous les jours que l’on peut rencontrer un tel panorama depuis le plancher des vaches. Le vol s’annonce donc sous les meilleurs auspices.
Et c’est parti ! Adieu la cité de Nougaro. La Garonne est bien boueuse puisque la neige a bien fondu ces derniers jours avec son cortège d’inondations.
Le service étant suspendu pour raisons sanitaires, je ne vois pas trop quoi commenter ou photographier à bord. L'aménagement intérieur est largement connu des contributeur. L'espace est plus que correct pour mon mètre quatre-vingt-cinq. La lecture à bord se résume à la safety card.
Et c’est parti pour un petit cours de géographie, vue du ciel.
La préfecture du Tarn-et-Garonne (82), Montauban, à la confluence du Tarn et de l’Aveyron.
La préfecture du Lot (46), Cahors, qui se love dans un méandre de la rivière éponyme.
Souillac, au nord du département du Lot, et ses viaducs.
Au loin, les sommets auvergnats enneigés.
Brive-la-Gaillarde, une des sous-préfectures de la Corrèze (19).
Limoges, préfecture de la Haute-Vienne (87), mais frôlée de trop près.
La CNPE de Saint-Laurent-des-Eaux est ses tours aéroréfrigérantes particulières.
Orléans, préfecture du Loiret (45) au loin. On passe la base aérienne 123 puis les nuages viennent contrarier cette belle vue sur les provinces françaises du Quercy, du Limousin, du Berry, etc.
La descente commence déjà. C’est passé bien trop vite.
Nous retrouvons la vue du sol à hauteur de l’échangeur A10/N104 de Marcoussis.
Le lac de Saulx-les-Chartreux (91).
Champlan (91).
Atterrissage ferme et freinage marqué sur la piste 06 pour une sortie W44.
Quelques vues des oiseaux de la basse-cour.
Il est à noter que le steward avec qui j’ai pas mal discuté est venu me voir en fin de vol pour me proposer d’activer mon Flying Blue, vu que je ne l’avais pas fait, et que je risquais de perdre mes quelques miles et XP disponibles avec ce (court) vol.
Sortie rapide de l’A319 et la prise de congé de l’équipage est chaleureuse.
Le voisin corse (F-HBEV), un faux A320 neo qui repartira vers Ajaccio en XK775.
Salut à toi grand avion vert et je te dis à la semaine prochaine !
C’est ensuite le dédale des couloirs d’Orly qui m’attend, d’autant plus que j’ai choisi de prendre le T7, plus le RER C pour rejoindre Paris.
Je n’ai pas de bagage, ça va vite. Je prends l’Orlyval jusqu’au terminal 4 puis c’est le cheminement tortueux jusqu’au T7.
Ma collection de modèles au 1/400e s'agrandit et cet A319 AF peut donc rejoindre la vitrine.
C’est encore un vol bien trop court pour porter un jugement, d’autant plus que les mesures gouvernementales réduisent à quasi-néant le service à bord. Je donnerai la même note par défaut que lors de mes derniers vols avec AF. Mais pour moi, ce vol fut une très bonne expérience entre la vue depuis le balcon et les échanges avec le personnel de bord et ses attentions. Donc je suis très satisfait de cette prestation, surtout à ce prix-là.
Merci de m’avoir lu.
Les contributeurs de Flight-Report ont posté 61 avis concernant 4 compagnies sur la ligne Toulouse (TLS) → Paris (ORY).
La compagnie qui obtient la meilleure moyenne est Air France avec 7,5/10.
La durée moyenne des vols est de 1 heures et 19 minutes.
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11 Commentaires
Les équipages pro et sympas sur ce vol pas forcément glorieux où l'on pourrait croiser des moniques est un plus!
Sympa que tu aies une livrée crevette pour l'occasion!
Quel beau bonus de maquettes, est-ce que tu as une maquette de chaque avion que tu as pris?
Et question bête, tu as le droit de faire un tour en "cockpit" du train puisque tu es de la maison?
Enfin, entre gônes avec Nollaig, on peut peut-être s'organiser un verre un de ces 4?
Oui et non. Que celles qui existent. Il n’y a pas (encore) d’An24 Cubana, l’Emb170 d’EgytAir, le 733 de la Llyod Aereo Boliviano, etc. Pour les autres, j’ai tout.
Y a pas de questions bêtes. Mais vu que je suis conducteur, disons que j’ai un accès privilégié, voire même quasi quotidien.
Mais carrément ! Je suis partant pour ce genre d’activité.
C’est toujours agréable de tomber sur un équipage sympa.
Impressionnante la collection de maquettes!
Merci pour ce Fr
J’en ai 65. C’est sans doute peu par rapport à certains.
50 pax, c’est peu. Est-ce conjoncturel ? Ou structurel, avec la baisse du trafic affaire qui va être durable et les considérations écologiques, il est possible que ce genre de ligne ne retrouve jamais son niveau d’affluence pré-pandémie. Nous verrons dans les prochaines années !
A bientôt !
Je pense que c’est conjoncturel - ou du moins je l’espère. Cette période de l’année est assez calme sur les déplacements après le rush de fin d’année. Et la pandémie ne fait qu’accentuer significativement le phénomène.
Très très jolie collection de maquettes !
A bientôt.
On n'en voit qu'une petite partie.
On ressent la joie du contributeur d'avoir logé cet appareil dans son récit, c'est top.
Jolie collection de maquette.
A bientôt
En ces temps troublés, on se contente de peu… y compris d’un simple 319 d’AF sur un vol national. En attendant bien mieux ! Et le plus tôt sera le mieux.
A priori les A319 ont encore quelques mois voire années devant eux avant de quitter la flotte d'AF, les A318 semblent prioritaires pour quitter la flotte :)
50 PAX c'est vraiment peu... AF semble avoir fait le ménage sur son programme en Février, presque 50% de mes vols ont été supprimés et reportés sur un autre.
A bientôt !
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