Bonjour à tous et bienvenue dans ce FR, troisième opus consacré au routing qui m'a emmené de LYS à IST, AYT et DSS en décembre dernier.
Rendez-vous en fin de FR pour un bonus consacré à la deuxième (et dernière) partie de notre roadtrip entre Istanbul et Antalya (avec au programme, après Ephèse et Pamukkale en bonus du FR précédent, notre parcours sur la côte lycienne).
Pour un rappel de la genèse du routing, c'est juste en-dessous. Sinon, n'hésitez pas à passer immédiatement au vif du sujet. Bonne lecture!
LE ROUTING ET SON CONTEXTE
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Fin août, je décide avec deux amis de profiter des quelques semaines de vacances dont nous avons tous trois la chance de bénéficier fin décembre - "entre deux stages" - pour partir en vacances 10 à 15 jours. Après avoir envisagé des destinations un peu plus lointaines (initialement le Mexique), nous nous orientons notre choix vers la Turquie: il s'agit d'un pays qu'aucun de nous ne connaît (contrairement au Mexique), dans lequel le risque de fermeture intempestive de frontières est faible, et dans lequel nous pouvons facilement louer une voiture pour un roadtrip. Pour ne rien gâcher, il s'agit d'une destination plutôt bon marché (d'autant plus que la livre turque ne fera que se déprécier face à l'euro entre septembre et décembre).
Va donc pour 15 jours en Turquie, avec au programme 3 jours et demi à Istanbul, suivis d'environ 10 jours de roadtrip dans l'ouest anatolien d'Istanbul à Antalya.
Je me mets donc en quête de vols pour IST au départ de LYS (les multidestinations LYS-IST-AYT-LYS sont beaucoup plus chers). Pegasus offre les tarifs les plus intéressants, mais les conditions d'annulation/remboursement ne sont pas très avantageuses. Du côté d'AF/KL, les tarifs sont bons, les conditions sont avantageuses, et je bénéficie grâce à mon statut d'un bagage en soute gratuit. J'écarterai cependant l'option, au vu des horaires particulièrement terribles des vols (redeye arrivant à 4h du matin avec AF, vols retour beaucoup trop tôt pour me permettre d'ajouter un AYT-IST le même jour). TK s'impose donc rapidement comme la meilleure option, avec des conditions de modification favorables (vous verrez d'ailleurs que j'en tirerai largement profit), une franchise bagages de 23kgs, des horaires parfaitement adaptés et un produit en vol bien meilleur que celui de la concurrence. Pour l'aller, je sélectionne le vol de 11h50, premier des 2 vols quotidiens de TK au départ de LYS, puisqu'il me permettra d'arriver à IST à peu près en même temps que mes amis qui arriveront de CDG. Le prix, même s'il est un peu plus élevé que sur Pegasus ou que sur AF/KL, est également excellent puisque je ne paierai l'aller-retour qu'un peu plus de 150€ (!)… auxquels il suffira d'ajouter quelque 25-30€ pour un AYT-IST que je réserverai plus tard (sur TK également, avec franchise bagages de 15kgs). Je me demande pourquoi TK facturait plus de 300€ les itinéraires multidestinations LYS-IST-AYT-LYS.
Peu après avoir réservé mon LYS-IST, j'apprends que le Sénégal rouvre ses frontières aux ressortissants de l'espace Schengen (pour peu bien sûr qu'ils soient vaccinés ou testés), après presque 2 ans de fermeture quasi-totale. N'ayant pas vu ma famille au Sénégal depuis presque 3 ans, je me décide à profiter de la deuxième partie du mois de décembre, entre mon voyage en Turquie et Noël, pour aller passer une petite dizaine de jours dans ma famille. Assez rapidement, je décide de mettre à profit mes miles Avianca (LifeMiles), achetés à des prix très avantageux lors de multiples promotions LifeMiles, pour un itinéraire IST-DSS (cela me fait gagner du temps en m'évitant de repasser en France, et je trouve des "redemptions" plus avantageuses depuis IST que depuis l'Europe). Je jette mon dévolu sur un IST-ADD-DSS sur Ethiopian, avec le segment IST-ADD en Y (sur 737) et le segment ADD-DSS en J (sur 787), le tout pour un tarif défiant toute concurrence de 40 000 LifeMiles… d'une valeur à l'achat d'environ 390€ (les promotions dont j'ai profité m'ont permis d'acquérir des LifeMiles pour un peu moins de 0,01€/mile en moyenne). A ces 40 000 miles viennent s'ajouter une quarantaine d'euros de taxes et frais de réservation: moins de 450€ au total, c'est vraiment intéressant pour un itinéraire qui comporte tout de même un LC en J (10h de vol entre ADD et DSS du fait d'une escale technique à BKO)… et sur une compagnie que j'ai bien envie d'emprunter.
Courant novembre, cependant, la détérioration de la situation sécuritaire en Éthiopie commence à faire la une des médias internationaux, avec une guerre civile dont les combats se rapprochent de la capitale. Un peu cynique, dans ces conditions, de penser à ses billets d'avions en priorité, mais il faut bien que je prenne une décision: je ne suis pas particulièrement inquiet pour ma sécurité (des milliers de passagers transitent quotidiennement par ADD sans problème et les rebelles sont encore loin de l'aéroport), mais je n'ai pas très envie de risquer une annulation de vol de dernière minute: ayant déjà une petite expérience du service client LifeMiles, je sais qu'il sera quasi impossible d'être reprotégé rapidement sur un autre vol, et je ne voudrais donc pas risquer de devoir amputer de plusieurs jours mon séjour au Sénégal, ou de me retrouver à devoir payer le prix fort pour réserver un IST-DSS en dernière minute. 2 possibilités: 1. faire basculer ma réservation d'ET à TK qui opère un IST-DSS direct le même jour, mais les frais de modification demandés par LifeMiles (environ 120€) et le tarif plus élevé du billet TK (disponible en J uniquement, pour 55 ou 60 000 miles) en font une option peu attractive. 2. annuler ma réservation et trouver un autre moyen d'aller à Dakar. Je retiendrai la 2ème option, d'autant plus que LifeMiles peut procéder à l'annulation d'un billet et au remboursement des miles et taxes (moyennant 150€ de frais) jusqu'à 1 an après la réservation du billet: cela me permet donc d'attendre jusqu'au départ du vol pour enclencher la procédure d'annulation, en espérant qu'ET annule ou modifie les vols d'ici-là et que je puisse donc me faire rembourser par LifeMiles sans avoir à m'acquitter des frais d'annulation - malheureusement, cela ne se produira pas.
En parallèle, je me mets donc à la recherche d'un billet IST-DSS-LYS - que je paierai en cash, cette fois-ci. Comme je dispose encore d'un retour IST-LYS sur TK, je cherche d'abord des a/r LYS-DSS. Les prix sont toutefois assez salés en cette période de fin d'année, avec un tarif minimum de 950€ sur AF (ou alors des horaires qui me feraient perdre 1 ou 2 jours au Sénégal). J'abandonne l'idée, et tente de modifier mon a/r LYS-IST sur TK pour un LYS-IST-DSS, sait-on jamais, peut-être les tarifs seront-ils plus intéressants. Lorsque je tente une première fois la modification de la réservation, le site TK m'annonce un ajustement tarifaire de… 1800€ (en Y)! C'est presque 3 fois plus que l'aller-simple IST-DSS que TK vend pour 800€. Un peu étonné, je retourne sur le site, retente le coup, et retombe sur un tarif de 1800€. Je décide cependant de sélectionner le tarif, et d'aller jusqu'à l'étape de paiement pour voir ce qu'il en est… et là, surprise, à la dernière étape, le prix passe de 1800 à… 118€ (!?). Sans demander mon reste, je paie les 118€ et me retrouve donc avec un multidestinations LYS-IST-DSS qui m'aura coûté moins de 275€ au total (300 en comptant le AYT-IST). Réservés séparément, les 2 billets me seraient revenus à prés de 1000€. Je ne sais pas s'il s'agissait d'une erreur de prix ou d'une erreur d'écriture (1800€ au lieu de 1800 TRY), mais c'est un tarif défiant toute concurrence (surtout en cette période de l'année) - si j'avais su, j'aurais fait ça dès le début et cela m'aurait évité des heures au téléphone avec le service client LifeMiles à San Salvador.
Ne me reste plus qu'à réserver un retour depuis DSS. J'ai bien envie de tester l'A330neo d'Air Senegal avec un retour sur CDG auquel j'ajouterais un CDG-Valence en TGV, mais les conditions de modification/remboursement un peu floues (et, surtout, des doutes sur l'efficacité et la disponibilité du service client Air Sénégal s'il fallait annuler/rembourser/modifier quoi que ce soit) m'y feront renoncer. Les tarifs sur AF sont plutôt élevés (550€ l'aller-simple pour arriver le 24 décembre au matin). Réflexe que je n'ai habituellement pas avec AF, je décide donc de regarder les tarifs en miles: ils sont bien plus raisonnables que les tarifs cash, et je paierai donc 16 500 miles + environ 200€ de taxes et autres surcharges pour un billet air + rail combinant un DSS-CDG en 77W (mon avion préféré!) avec un CDG-Valence en TGV.
En tout, ce routing LYS-IST-AYT-DSS-XHK (le petit nom de Valence TGV) du 3 au 24 décembre me sera revenu à un peu moins de 500€ et 16 500 miles, ce qui n'est vraiment pas cher payé (même si l'on ajoute les frais d'annulation que risque de me facturer LifeMiles pour me recréditer mes 40 000 Miles; j'ai sollicité à tout hasard un geste commercial de leur part mais, 2 mois plus tard, ils sont toujours en train d'étudier la question).
Voici donc le routing, beaucoup moins compliqué que les explications qui l'ont précédé^^.
Je vous retrouve où je vous avais laissés à la fin du FR de mon vol en provenance d'Antalya, à savoir devant le FIDS juste après les contrôles de la PAF.
Mon vol pour DSS (et Nouakchott) est toujours annoncé à l'heure. Je n'ai donc plus qu'à me diriger vers l'étage supérieur…
…Qui est l'étage où tout se passe. Cela commence par une zone commerciale vivante et chaleureuse…
…Aux allées jalonnées de cafés accueillants.
Pas étonnant que TUMI ait choisi ce charmant endroit pour installer sa boutique de valises, vitrine suprême de son savoir-faire exquis. La sélection est large et la présentation est superbe.
Ce n'est que 50 ou 100 mètres plus loin que l'on arrive dans la partie plus présentable du terminal. Je me demande si le (relatif) glauque de cette première partie du duty-free doit être imputé au Covid… ou tout simplement au fait que toutes les boutiques ne soeint pas encore ouvertes (2 ans après l'ouverture de l'aéroport tout de même).
En tous cas, ce qui a été fait ne l'a pas été à moitié.
Ce serait presque un pêché de ne pas passer au moins 1 de mes 4 heures d'escale à farfouiller dans les inépuisables stocks de baklava de ce magnifique magasin…
…Surtout avec 1 boîte offerte pour 3 achetées: Noël approchant, j'aurais tort de me priver d'une telle aubaine!
Une fois mes achats faits et emballés dans un petit sac en plastique, détail qui aura son importance plus tard (désolé de vous infliger un tel suspense), je retourne dans l'agora…
…Puis décide de me rendre au food-court tout proche; il me faudra monter d'un étage pour accéder à ce Nirvana.
Nirvana qui pâlit en comparaison de celui d'en face, où les happy few sont certainement en train de s'emplir la panse de caviar et de se rincer l’œsophage au Dom Pérignon '56 (j'ai nommé: le salon Skyteam).
Je parcours le food-court jusqu'à y trouver un café, où je resterai le temps de prendre un thé et de charger un peu mon téléphone.
Depuis le siège où je me suis installé, je dispose d'une vue imprenable sur une (toute petite) partie de ce monumental terminal.
Je finis par redescendre, pour découvrir au pied de l'escalator que mon vol aura 30mn de retard. Rien de catastrophique, surtout en comparaison aux pauvres passagers du vol TK256 qui risquent de devoir attendre longtemps avant d'arriver à Turkestan (ville dont je découvre d'ailleurs l'existence).
Je décide d'aller faire un tour vers les portes. Après avoir traversé un nouveau foodcourt sur le chemin (dommage que la photo soit si floue, car c'est plutôt joli!)…
…Je finis par arriver du côté des (immenses) baies vitrées donnant sur le tarmac. Il semblerait qu'il y ait même une terrasse…
…Qui se trouve en fait être un bocal à fumeurs. Qu'à cela ne tienne, dévoué que je suis à mes lecteurs, je m'y aventure le temps de prendre une photo. Voici le chef-d’œuvre, dont j'espère qu'il vous plaira autant que mon passage sur la terrasse aura déplu à mon système respiratoire.
En sortant de ce cloaque, on aurait presque l'impression de retrouver le grand air sous ces hauts plafonds!
N'ayant rien de mieux à faire, je vais me promener dans l'immensité de l'une des jetées du terminal.
Celle-ci accueille (entre autres), à son extrémité, un A333 similaire à celui qui m'emmènera à Dakar ce soir.
En commençant doucement à revenir sur mes pas, je jette un œil à un FIDS et vois que ma porte d'embarquement vient d'être affichée.
Il s'agit de la B13, qui se trouve à l'extrémité de la jetée B. Pour la rejoindre, il me faut remonter entièrement la jetée dans laquelle je me suis aventuré (la jetée D)…
…Retrouver la "salle" principale, marcher jusqu'à l'embranchement de la jetée B, descendre dans la jetée…
…Puis marcher…
…Marcher (les travellators ont visiblement été empruntés à AMS)…
…Arriver au bout de la jetée…
…Pour, enfin, découvrir la porte. Le tout m'aura pris une quinzaine de minutes, et je n'imagine pas ce que ça aurait été si j'étais venu d'une jetée plus lointaine ou si je marchais plus lentement. Pas de people mover; je trouve cela un peu surprenant mais il faut dire que la configuration du bâtiment, avec ses nombreuses jetées, ne s'y prête peut-être pas.
L'embarquement pour mon vol ne doit commencer que dans une trentaine de minutes.
Je m’assois donc pour lire un moment, avec vue sur cette splendide forêt, à laquelle il ne manque que quelques gazouillis d'oiseaux pour faire parfaite illusion.
Voici justement, aperçu à l'occasion de la petite promenade que je me suis accordée entre deux chapitres (ou entre deux pages^^) de mon livre, un oiseau dont les GE90 s'apprêtent à gazouiller joyeusement jusqu'à Kuala Lumpur.
Je me rassieds en attendant l'embarquement, qui sera lancé aux alentours d'1h30. Je laisse avancer la file un moment…
…Au mépris des appels désespérés du FIDS qui, dès 1h38, se met à clignoter en last call.
Je finis par rejoindre la file lorsqu'elle ne compte plus qu'une dizaine de passagers–le vol sera presque plein ce soir.
A noter d'ailleurs que, si la destination indiquée sur mon BP est Thiès (en lieu et place de Dakar, ce qui n'a guère de sens, comme je le disais dans mon FR précédent), tous les affichages à l'aéroport annoncent bien le vol comme étant à destination de Dakar (et Nouakchott bien sûr). Je comprends désormais mieux comment une pauvre petite famille qui avait eu le malheur de transiter par Ataturk avait pu, il y a quelques années, se retrouver à Dacca en pensant s'être envolée pour Dakar…
Bref, après un contrôle méticuleux de mes documents de voyage et de mon certificat de vaccination (voilà qui a au moins le mérite de réduire mes chances d'embarquer dans un vol pour Dacca), je serai admis à entrer dans le jetbridge… ou du moins dans son antichambre, dont les vitres me laissent apercevoir l'appareil qui m'emmènera à DSS.
Il s'agit de TC-JOJ, fier A330-303 livré à Turkish Airlines en 2015.
Une fois ces présentations faites, plus rien ne me retient de m'engouffrer dans le jetbridge (aveugle).
Me voici bientôt au pas de la traditionnelle (et fort utile) porte…
TK584: le report
…Que je franchis sans attendre, pour trouver 2 PNC dont l'accueil ne me laissera pas un souvenir ému. En tournant à droite, je découvre une cabine relativement récente et dont j'aime bien la couleur turquoise (elle est toutefois bien remplie, et je me contente donc d'une photo de l'un des seuls sièges vides que j'aperçois).
Me voici bientôt à mon siège, le 31K, où je m'installe et pose à ma droite, entre le siège et la paroi, le petit sac rempli des baklava achetés plus tôt à IST (le suspense reste entier).
L'IFE, d'aspect moderne, confirme que cette cabine est bien plus récente que celle dans laquelle j'avais voyagé sur mon précédent IST-DSS (ou plutôt ISL-DSS), en A330-200, il y a 3 ans.
J'ai en revanche la désagréable surprise de découvrir un pitch beaucoup plus serré que dans mon souvenir. Cette fois, ce n'est pas en subtilisant la carte de sécurité (vous ai-je déjà précisé que ces larcins répétés étaient commis sur ordre de mes terribles commanditaires?) que je gagnerai beaucoup d'espace.
Ce repose-pieds, que TK a probablement fait installer avec la louable intention d'améliorer le confort du siège, est en fait un cadeau empoisonné puisqu'il empêche de glisser ses pieds sous le siège de devant. Sur un vol de nuit, je trouve cela particulièrement désagréable.
A noter également que TK ne propose ni coussins ni couverture sur ce redeye; c'est un peu mesquin (du moins pourla couverture; je ne trouve personnellement pas beaucoup d'utilité aux coussins.
Dehors, pas grand-chose à voir mis à part l'oie sauvage en plein envol qui orne notre winglet (et les dérives de nos 3 voisins).
L'embarquement se termine assez vite. Le pushback commence alors que le CdB prend la parole pour annoncer à la cabine un vol de 7h jusqu'à DSS, où nous devrions donc arriver à l'heure prévue malgré notre retard d'une demie-heure au départ.
Je re-découvre ensuite, après un premier visionnage sur mon LYS-IST deux semaines plus tôt, les nouvelles consignes de sécurité TK (dont le fun factor pourrait rivaliser avec une version longue de Titanic en noir et blanc et sans le son).
Une fois la démonstration diffusée, la cabine restera d'ailleurs d'un silence religieux pendant les 5 ou 10 minutes que durera le roulage…
…Qui nous amène au seuil de la piste 35R, d'où nous prendrons notre envol.
15 ou 20 minutes plus tard, alors que nous nous approchons doucement de notre altitude de croisière, l'équipage effectue un premier passage pour distribuer une trousse de confort.
La trousse est jolie, et contient quelques aménités appréciables sur un vol de nuit (boules quiès, chaussettes et masque). La brosse a dents et le dentifrice ont toutefois disparu depuis décembre 2018 et mon dernier (et premier) IST-DSS sur TK. Si cela reste un marqueur plutôt bienvenu de la Y TK sur LC, je trouve un peu incongru le fait de proposer des trousses de confort mais pas de coussins ni de couvertures.
Le temps d'entamer un film (et d'en regarder les quarante premières minutes), les trolleys font leur apparition pour le service de la prestation principale.
Pas de choix de plat chaud; le plateau m'est remis d'office et je n'aurai mon mot à dire que sur la boisson qui l'accompagnera (je demande un jus de pomme). Toute l'opération sera menée tambour battant par des PNCs certes plutôt polis mais dont la chaleur humaine ne risquerait pas de faire fondre un loukoum.
Les PNCs ne donneront d'ailleurs aucune indication sur la nature du plat principal (qui répond toutefois, à en croire le papier d'aluminium qui le recouvre, à l'alléchante dénomination d'HBR ALT 1).
Voilà donc le chef d’œuvre qui se cache derrière ce poétique intitulé (qui conviendrait à merveille à un insecticide en cours de développement): des œufs brouillés, deux tranches de tomate et deux demi-tranches de pain vaguement grillées entourant un morceau de fromage fondu.
Autant d'indices concordants qui me permettent de déduire qu'il s'agit d'un plateau de petit-déjeuner alors que, dans mon souvenir, la prestation principale sur ce vol était un dîner. Vu l'heure (3h du matin à IST) et le fait que la plupart des passagers avaient probablement déjà dîné (soit avant de se rendre à l'aéroport, soit dans le vol précédent s'ils étaient en correspondance sur TK), je trouve qu'il serait plus judicieux de servir ce plateau avant l'arrivée à DSS (et de proposer la collation en lieu et place de cette première prestation).
Do&Co nous a également mitonné, en entrée, ce qui ressemble à une salade de concombre au fromage (même si la proportion de concombre, particulièrement parcimonieuse, pourrait laisser se demander s'il ne s'agit pas d'une salade de fromage au concombre).
En dessert, Do&Co continue de surprendre le gourmet qui s'invite à sa table avec une crème non identifiée dans laquelle trempe un morceau de fruit tout aussi mystérieux.
Armé de mes couverts en métal…
…Je m'attaque au plateau qui, honnêtement, ne casse pas trois pattes à un canard (ce serait le comble pour un plateau végétarien). Le plat principal n'est ni bon ni mauvais, de même que l'entrée, mais en ce qui concerne le dessert l'aiguille penche dangereusement du côté du mauvais.
Une fois ces agapes terminées, je prends une jolie photo de ma main pour illustrer la (faible) taille du plateau–et surtout celle du plat principal. Sur un vol MC entre LYS et IST, c'était très bien, mais je trouve qu'en prestation principale pour un LC, c'est un peu juste (surtout qu'un œuf brouillé, c'est tout de même moyennement nourrissant).
Ne me sentant pas une faim gargantuesque à cette heure de la nuit (et guère enthousiasmé par la perspective d'un second œuf brouillé), je résisterai à la tentation de réclamer un deuxième plateau.
Le débarrassage des plateaux repas prend fin 1h15 après le décollage (mon film, en revanche, est bien loin d'avoir pris fin).
Pour mon (quasi) voisin de devant, il est l'heure de faire dodo. Voyant l'inclinaison du dossier, je me mets à espérer ardemment que mon (vrai) voisin de devant ne prenne pas inspiration sur son copax de gauche–je crains qu'avec des genoux brisés, le vol ne perde de son peu d'agrément.
Dans l'attente de connaître sort qui sera fait à mes pauvres genoux, je m'astreins à regarder encore 45mn de mon film. A 4h32 du matin, n'y tenant plus, je décide de poursuivre ce "dream-like flight" dans les bras de Morphée…
…Alors que nous débutons notre survol de l'Afrique.
Malgré la pleine coopération de mon voisin de devant, qui se retiendra d'abaisser son dossier, je ne parviendrai (comme d'habitude) qu'à somnoler vaguement.
Quelque part au-dessus du Sahara Occidental…
…Je profiterai de ce que mon voisin de gauche se lève pour en faire de même…
…Et aller faire un tour aux communs, plutôt propres.
De retour à mon siège, je passe le reste de la nuit à un visionnage du film entamé en début de vol, entrecoupé de quelques épisodes de somnolence. Finalement, ce que je trouverai le plus dérangeant pendant les 4 heures durant lesquelles j'aurai tenté de me reposer sera cet affreux repose-pieds qui, combiné au faible espace aux jambes, m'obligera à rester peu ou prou sans bouger pendant tout le vol.
Lorsque je me réveille définitivement, nous nous approchons de Dakar à la vitesse honorable de 782km/h.
1h30 avant l'atterrissage, les trolleys sont ressortis des galleys, les PNCs remis en ordre de marche et la cabine réveillée à grands coups de néons en préparation de la prochaine (et dernière) réjouissance du vol: le service de la seconde prestation.
Prestation que voici: un sandwich, que je choisirai de faire accompagner d'un thé et d'un jus d'orange. Vu l'étendue du festin, heureusement que tout cela nous est servi 1h30 avant l'atterrissage–et encore, je crains de devoir me faire violence pour pouvoir terminer à temps.
Heureusement, TK et ses compères de Do&Co ont pensé à tout pour accélérer le déroulement du banquet: grand soin a été pris d'optimiser la taille et le contenu du sandwich pour en réduire le temps de mastication et d'ingurgitation (il est plus petit et moins bien garni que celui auquel j'avais eu droit sur mon AYT-IST de la veille), et une attention toute particulière a été portée à la suppression de tout accompagnement superflu (le sandwich du AYT-IST était accompagné d'une petite salade).
Les restes de la prestation seront débarrassés 1h10 avant l'atterrissage–une feuille de salade de plus dans le sandwich que notre arrivée à l'heure eût été compromise. Il va sans dire que, sous la pression de l'urgence, l'équipage ne se risquera pas à proposer d'éventuels refills de boissons à ceux qui en seraient demandeurs.
Au moins ces 70 minutes de vol restantes seront-elles l'occasion de papoter avec mon voisin et de terminer (enfin) l'interminable film commencé en début de vol (dont le visionnage aura, certes, été assez intermittent).
Tout cela fera passer le temps assez rapidement, et nous finissons par nous rapprocher sérieusement de DSS. Le début de descente est annoncé 25 minutes avant l'arrivée.
10 minutes plus tard, nous sommes à 3500 mètres.
Arrivant par le Nord au-dessus des terres, nous dépassons la petite-côte pour aller effectuer un virage à 180° au-dessus de l'Atlantique afin d'atterrir face au Nord. Après cette manœuvre, nous voici à la verticale de la Somone, à proximité de Saly…
…Puis en finale pour la piste 01.
Quelques instants plus tard, c'est un kiss landing sur le goudron de DSS…
…Suivi d'un roulage rapide…
…Jusqu'à notre point de stationnement, à l'extrémité de l'aérogare.
Une fois la passerelle apprêtée, le débarquement commence (non sans que les passagers pour NKC n'aient été priés de bien rester à bord).
Je serai parmi les derniers à débarquer, ce qui aurait pu me permettre de mener une dernière inspection visuelle de mon siège et de son proche environnement et de me rendre compte que le sachet plastique contenant les boîtes de baklava se trouvait toujours quelque part entre le siège et la paroi. Vous avez deviné le dénouement de l'affaire (et la retombée imminente du suspense): je quitte mon siège sans avoir rien fait de tout cela, condamnant mes baklava à une triste fin; certainement au fond d'un sac poubelle dans un quelconque sous-sol de l'aéroport de Nouakchott… à moins que les autorités mauritaniennes ne fassent intervenir une équipe de démineurs pour détruire le tout (sait-on jamais, les loukoums pourraient faire boum).
Bref, je ne manquerai en revanche pas de photographier ledit siège sous toutes ses coutures avant de le quitter définitivement (et sans grande hâte de le retrouver)…
Il ne reste plus grand monde pour aller à NKC (même si d'autres passagers, pour IST, s'apprêtent à embarquer à Dakar). TK utilise DSS comme une sorte de mini-hub dans la sous-région, avec un à deux vols quotidiens continuant alternativement sur NKC ou BJL, mais ne commercialise pas ses vols entre DSS et NKC/BJL, ces segments n'étant effectués que dans un sens. Les équipages, eux, restent à Dakar…
…Ce qui ne semble pas être source d'une joie ineffable chez les PNC de mon vol, puisque la prise de congé relèvera toujours de la même froideur que le reste des interactions.
Le temps de remarquer (et d'immortaliser) le superbe logo qui orne l'un des côtés du galley…
…Et je m'engouffre dans le jetbridge, où m'accueille la douceur du matin dakarois.
Un dernier regard à TC-JOJ…
DSS: le parcours des arrivées
…Avant d'entrer dans le terminal, où je me retrouve à l'arrière d'une longue file. Il ne s'agit pas (encore) de la file des contrôles de police aux frontières, mais de celle du contrôle des certificats de vaccination.
L'attente n'est pas trop longue, avec des contrôles plutôt bien organisés. On ne pourra pas en dire autant des contrôles de la PAF, qu'il me faudra une heure pour passer: deux postes sont ouverts malgré l'affluence (un vol en provenance de Lagos est arrivé peu avant le nôtre), et l'organisation des contrôles fait obstacle à la fluidité. Plusieurs renseignements sont en effet demandés par les agents (adresse à Dakar…), alors qu'ils auraient très bien pu être renseignés sur une fiche au préalable. Au moins le PAFman est-il très sympathique et me souhaite-t-il la bienvenue au Sénégal.
A 7h44 (nous sommes arrivés au stationnement à 6h30 et non 7h20 comme tente de le faire croire l'écran), me voici devant le tapis de livraison des bagages. Les bagages n'ont pas encore tous été livrés (!), alors que l'appareil est en train de repartir pour Nouakchott.
…Mais je n'aurai, heureusement, pas à attendre ma valise très longtemps.
Je retrouve ensuite mon cousin, venu me chercher à l'aéroport, qui m'emmènera chez mon oncle en centre-ville de Dakar, où nous arriverons après 1h de trajet. 2h30 après l'atterrissage, me voici donc enfin à bon port (et à la table du petit-déjeuner!).
C'est ainsi que se termine ce FR, merci de m'avoir lu et à très bientôt pour le récit du dernier vol de ce routing! Pour ceux que cela intéresse, le dernier des trois bonus de cette série turque (avec au programme cette fois notre parcours sur la côte lycienne) est disponible juste en-dessous!
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Prienne
Après notre séjour de deux nuits à Selçuk, à l'occasion duquel nous aurons visité Ephèse et Pamukkale, nous reprenons notre route vers le Sud. Notre première étape de la journée sera le site de Prienne, où se dressent les restes d'un temple grec…
…Face à une plaine qui fut un jour un golfe de la côte méditerranéenne de l'Anatolie (j'espère qu'il faisait meilleur à l'époque).
LAC DE BAFA et monastère de yediler
Nous poursuivons notre route une ou deux heures jusqu'au lac de Bafa, à proximité duquel nous nous avons prévu une randonnée d'une ou deux heures jusqu'à un monastère abandonné (sans oublier, bien évidemment, le picnic).
La promenade, parmi les oliviers, est très belle.
Le temps, qui oscille entre bruine et éclaircies, nous donnera droit à un arc-en-ciel.
Nous finissons, après quelques erreurs d'orientation (aucun guide ne donne d'indication ni même n'évoque la balade, qu'un de mes amis a trouvée sur une application dédiée à la randonnée) par arriver au monastère de Yediler, érigé au VIIème siècle–qui se fond parfaitement dans son environnement rocheux.
Une bonne partie de l'édifice est en ruines.
En explorant un peu les alentours, nous tombons sur un grand rocher qui forme une sorte de demi-arc au-dessus de nos têtes. En levant la tête, quelle ne sera pas notre surprise de découvrir que l'intérieur du rocher est entièrement peint d'une fresque représentant plusieurs scènes de la vie de Jésus-Christ. Selon le peu d'informations que nous avons réussi à trouver par la suite, la fresque daterait du Xème siècle et aurait été peinte par des Chrétiens réfugiés (pour quelle raison, je ne sais plus) dans ce qui devait à l'époque encore être une sorte de grotte.
C'est assez fascinant car le lieu est assez peu connu (pas de mention dans les guides, pas de page Wikipédia, peu de sites Internet qui l'évoquent et nous aurons été seuls tout au long de notre balade, à l'exception d'un couple de français) et que nous ne nous attendions absolument pas à tomber sur cette fresque. Nous apprendrons plus tard qu'il y avait également des peintures préhistoriques à proximité, dommage que nous ne l'ayons pas su plus tôt).
Après cette jolie "découverte", il est temps de prendre le chemin de la descente…
Plus d'informations ici pour ceux qui seraient tentés par cette randonnée.
…Puis de reprendre le volant pour repartir en direction de Bodrum, où nous ferons étape pour la soirée et la nuit. Le vent souffre d'ailleurs particulièrement fort depuis quelques jours, à tel point qu'il nous faut rester attentif à des chutes d'objets divers qui pourraient faire obstacle à la bonne progression du véhicule.
bodrum
Nous arriverons sans encombre à Bodrum (une fois engagés sur les bons conseils de Google Maps dans une rue piétonne un demi-pouce plus large que la voiture, ce fut une autre histoire). Nous garons la voiture aussitôt que cela est possible, et terminons à pieds le chemin vers la jolie pension où nous passerons la nuit.
Direction ensuite le front de mer (plus proche de la mer, on ne fait pas)…
…Et le centre-ville, complètement mort en cette saison.
Une fois sur le port…
…Nous arriverons tout de même à trover un bar relativement animé pour l'apéritif. Un Gin Tonic (ou sa variante au concombre) plus tard…
…Nous nous mettons en quête d'un restaurant pour dîner. Nous trouverons un bon restaurant de poisson et fruits de mer (le contenu de nos assiettes était bien meilleur qu'il n'en avait l'air)…
…Après quoi nous parviendrons à trouver un bar relativement animé (l'un des seuls de la ville) pour y passer la soirée. Le lendemain, c'est à nouveau un réveil bien trop tôt pour petit-déjeuner et quitter la pension aux alentours de 8h.
dalian et caunos
Nous avions prévu de prendre le ferry (avec la voiture) jusqu'à Datca pour continuer ensuite notre trajet en empruntant la (apparemment) belle route côtière reliant Datca et Marmaris, mais le vent et les vagues ont conduit à l'annulation du départ du ferry un peu plus tôt ce matin. Nous prendrons donc une voie rapide sans intérêt, mais qui aura l'avantage de nous permettre une halte à Dalian, d'où peuvent s'observer les tombeaux lyciens de Caunos, taillés dans la roche qui surplombe la rivière Dalian entre le 4ème et le 2ème siècle avant J-C.
Nous traversons la rivière (au moyen d'une barque menée par un intrépide capitaine d'un âge respectable) pour nous approcher un peu.
Ces tombeaux sont tout de même impressionnants.
Nous ne parviendrons malheureusement pas à nous approcher autant que nous ne l'aurions voulu, et une sérieuse averse coupe court à notre séance d'observation (nous nous réfugierons sous un toit de tôle avec le capitaine de la barque et quelques autres de ses passagers, dont un poulet enfermé dans un sac mais néanmoins fort remuant).
Bref, nous parvenons à regagner l'autre rive et à reprendre la voiture pour aller déjeuner dans un restaurant plutôt sympathique, construit sur pilotis au-dessus d'une sorte de marécage.
Après un bon repas de köfte…
…Nous repartons vers notre ville-étape du jour, Fethiye.
Fethiye et route cotière
Une fois arirvés, nous commençons par une balade sur la plage. Une fois n'est pas coutume, il fait moche et il y a un vent à décorner les bœufs.
C'est assez drôle car c'est davantage l'idée que l'on se fait d'une plage de l'Atlantique que d'une plage de la mer Égée.
Une fois lassés de la plage (et surtout du vent), nous visitons (juste au moment où il commence à faire beau) le site archéologique qui jouxte la plage. Franchement, nous trouvons le site sans grand intérêt (il faut dire qu'après Éphèse…), et en faisons assez rapidement le tour.
Nous rejoignons notre pension du jour (avec vue sur la mer) just au moment où le soleil se couche.
Nous passerons la soirée dans un Fethiye presque complètement mort (tout est fermé, toutes les lumières sont éteintes), à l'exception d'un bar où se retrouvent tous les retraités européens (belges, britanniques…) qui vivent à l'année dans le coin. C'est donc là que nous passerons la soirée (pas le choix), et nous aurons un mal fou à trouver de quoi manger (il faudra que la propriétaire du bar, qui ne propose pas de restauration, appelle un ami kébabier dont le restaurant est fermé mais qui viendra très gentiment nous livrer un excellent kebab sur place).
Le lendemain matin, nous faisons halte dans la ville voisine de Patara dans l'espoir d'y trouver de quoi petit-déjeuner. Comme à Fethiye, tout est fermé (saison morte + dimanche) et le ville ne présente pas grand intérêt.
Nous achèterons donc un petit-déjeuner dans un supermarché, et irons le manger sur une plage que nous repérons en contrebas de la superbe route côtière sur laquelle nous circulons.
Après une petite heure de "plaisir de conduire" (notre Clio de 100ch) sur cette très belle route (pas sûr néanmoins que mes passagers aient autant apprécié les successions de virages que moi), nous arrivons à Kas, vile de la côté égéenne qui se trouve à 3 ou 4km de l'île grecque de Kastellorizo.
La ville n'a rien d'extraordinaire, mais avec le soleil une promenade n'est pas désagréable…
…Et nous permettra de voir (encore) un théâtre (je ne sais même plus s'il est grec ou romain).
Nous reprenons la route, et nous ne résistons pas à nous arrêter pour immortaliser une de ces fausses voitures de police grandeur nature, découpées dans des feuilles de métal et qui jalonnent les routes turques (en tous cas celles que nous avons prises). Seuls les gyrophares sont vrais et clignotent vraiment (effet garanti de nuit). Lorsque l'on arrive vite, il faut souvent quelques secondes pour déterminer s'il s'agit d'une vraie ou d'une fausse (il y en a aussi beaucoup de vraies; nous aurons eu droit à 2 ou 3 contrôles de routine sur notre parcours) et, même au bout de 10 jours sur ces routes, cela fait toujours son petit effet.
Bref, nous continuons sans nous attarder davantage notre route vers le village côtier de Kaleköy.
kalekoy et kekova
Ce village a pour particularité de se trouver à proximité de Kekova, île sur laquelle se trouvent les vestiges de l'ancienne cité d'Apollonia, en partie détruite par un tremblement de terre au IIe siècle, vestige qui ont eux-mêmes la particularité d'être partiellement immegrés dans la mer Égée (du fait de ce même tremblement de terre, qui n'a pas dû être une partie de plaisir).
Nous croisons, en garant dans le village, un guide qui se propose de nous emmener en bateau voir les vestiges immergés de Kekova. Nous refusons d'abord puis, à force de négocier, nous arrivons à un prix d'une quinzaine d'euros (pour trois) pour une heure de promenade. Nous nous dirigeons donc vers l'embarcadère pour prendre place sur notre yacht…
…Duquel notre guide prendra la barre (entre 2 descentes dans la cabine pour surveiller le café (turc) qui bout sur une gazinière là-bas dessous).
En approchant de Kekova, quelques rochers émergés laissent deviner les murs et fondations de maisons qui devaient y être bâties.
Arrivés à proximité de l'île de Kekova, ont voit effectivement assez clairement où se situaient les maisons…
…Et on voit bien, sous l'eau, les restes de murs et autres pans de bâtiments, colonnes etc (même si, en photo, cela ne rend pas grand-chose).
Après cette sympathique sortie, nous retrouvons notre amie la route (encore une route qui doit être très agréable en été et avec moins de camions, même si les quelques kilomètres que nous parcourrons derrière un semi-remorque à 30km/h seront l'occasion de prendre quelques photos)…
demre
…Et arrivons à Demre, où nous faisons étape pour la mi-journée. C'est ici que se trouve l'église Saint-Nicolas de Myre…
…Du Saint-Nicolas (de Myre, donc) qui a inspiré le Père Noël (qui figure désormais sur le logo de la ville).
Nous visitons l'église, que nous découvrons être un lieu de pèlerinage pour de nombreux orthodoxes.
Nous allons ensuite manger un délicieux repas dans un restaurant tout proche…
…Et repartons sur des routes de montagne pour notre prochaine étape, le site d'Arykanda, chaudement recommandé par le guide du Routard.
ARYKANDA
Le site se trouve en altitude, surplombant une vallée.
Il s'agit de l'une des plus anciennes villes de Lycie, fondée au 2ème millénaire avant J-C.
Il faut gravir un peu le flanc de la montagne pour accéder à la partie haute du site, où se trouve le théâtre romain, plus récent. La perspective sur la vallée, qui est quand même relativement profonde, est très belle; avec cette lumière je trouve le lieu très agréable et il y règne effectivement une atmosphère assez particulière.
Si je n'irais pas jusqu'à dire, comme le Routard, qu'Arykanda est un "must-see" absolu qui vous coupera le souffle et changera à jamais votre perception de la Turquie et du monde et de l'univers et de la vie (je caricature à peine), je trouve que c'est effectivement, du fait de sa localisation, un très beau site dans lequel il est agréable de se balader à flanc de montagne et qui vaut le détour malgré son éloignement par rapport aux axes principaux.
cirali et le mont chimère
Il nous faudra une bonne heure de route pour arriver à Cirali, notre halte de ce soir. Nous arriverons peu après la tombée de la nuit, moment idéal s'il en est pour aller voir le mont chimère et ses "feux éternels", phénomènes naturels de combustion de gaz ininterrompus (sauf intervention humaine) depuis plusieurs millénaires. On y accède après une quinzaine de minutes de marche, et c'est effectivement assez curieux à voir avec plusieurs feux comme celui-ci dans des anfractuosités rocheuses sur le flanc de la colline (il faut d'ailleurs faire attention à ne pas mettre le pied dans une flamme, certaines étant toutes petites et/ou enfouies dans des trous du rocher).
Le lendemain, après une soirée à Cirali (ville qui réussit l'exploit d'être encore plus morte que Fethiye en cette saison), nous prenons la route pour le site hellénique de Termessos, cité antique qui se trouve dans les montagnes à quelques dizaines de kilomètres d'Antalya.
termessos
C'est via une route de montagne (pour changer) puis un sentier sur lequel il faut marcher une demie-heure que l'on accède au site (qui est à un peu plus de 1000m d'altitude).
Le vestige le plus remarquable du site est son théâtre, dont la localisation lui apporte un cachet particulier.
Après cette agréable visite, nous retrouvons la voiture pour parcourir les quelques dizaines de minutes de route qui nous séparent d'Antalya, destination finale de notre voyage.
antalya
Après avoir posé nos affaires dans notre hôtel, nous sortons nous promener dans le centre "ancien" d'Antalya.
Nous déjeunons, puis nous offrons une séance hammam…
…Dont nous ressortons à la fin de l'après-midi, alors que la nuit commence à tomber.
Vient donc bientôt l'heure de se mettre en quête d'un restaurant pour dîner. Ce sera bientôt chose faite, avec cet excellent restaurant de poisson…
…Dans lequel nous ferons un très bon repas, avant de trouver un bar pour le reste de la soirée.
aspendos
Le lendemain, nous terminons notre séjour en Turquie avec une (encore une!) visite de site antique. Il s'agit du site d'Aspendos, à quelques encâblures d'Antalya, dont le principal vecteur d'attrait est le théâtre romain superbement conservé (le mieux conservé d'Asie mineure) qui s'y trouve. L'acoustique y est d'ailleurs encore impressionnante. Voilà donc qui convient parfaitement pour conclure le marathon de théâtres romains auquel nous nous livrons (presque malgré nous) depuis 10 jours.
Le reste du site n'a en revanche pas beaucoup d'intérêt, et nous repartons donc vers Sidé, où nous avons prévu de déjeuner. La ville se distingue surtout, en front de mer, par les restes de son temple d'Apollon.
Après le repas, nous partons pour l'aéroport, où nous rendrons la voiture en fin d'après-midi. Nous nous arrêterons en chemin pour visiter le site de Pergé, tout proche d'AYT. Je n'ai pas uploadé de photo du site, dont je me souviens surtout du stade assez impressionnant. Nous en repartons vers 17h pour honorer le rendez-vous que nous avons avec Europcar–et celui que j'ai, un peu plus tard, avec TK.
Au global, nous aurons donc fait un excellent voyage sur les routes turques (et bien sûr dans les rues d'Istanbul). Le fait d'être venus en décembre a eu ses avantages (pas un chat dans les sites, y compris les plus connus comme Ephèse ou Pamukkale; jamais d'attente nulle part; tarifs plus faibles…) mais aussi certains inconvénients qui me feraient probablement privilégier une autre saison pour un prochain voyage en Turquie (un jour sur trois, voire un jour sur deux, de pluie; villes côtières de la région d'Antalya complètement sinistres, voire carrément glauques…). Mais bien sûr, dans ce type de voyage entre amis, c'est la bonne compagnie qui fait la qualité du séjour: de ce côté-là, aucun souci.
J'espère que vous aurez apprécié cette petite série de bonus turcs; merci de m'avoir lu jusqu'ici!
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Verdict
Turkish Airlines
6.6/10
Cabine6.0
Equipage5.0
Divertissements9.0
Restauration6.5
Istanbul - IST
8.1/10
Fluidité6.5
Accès6.5
Services10.0
Propreté9.5
Dakar - DSS
6.1/10
Fluidité2.5
Accès5.0
Services8.0
Propreté9.0
Conclusion
Une cabine dont les sièges sont plutôt confortables, mais dont le pitch est un peu juste (du moins pour mes grandes jambes). Sur un vol de 7h30 et avec un voisin, cela commence à être pénalisant. Concernant l'armement, la trousse est une touche agréable, mais qui rend d'autant plus criante l'absence de couverture et de coussin (même si personnellement, je n'en aurais pas eu l'usage sur ce vol). 6. Un équipage qui, sans être foncièrement désagréable, se sera montré plutôt froid et se sera contenté du strict minimum (je n'ai, par exemple, jamais vu passer les PNC en cabine en-dehors du service des prestations). 5. Un IFE de qualité offrant un écran relativement moderne, une sélection riche en matière de films, séries et musique, une interface intuitive et une carte interactive très complète. Par ailleurs, l'appareil était équipé de WiFi. 9. Le catering était gustativement sans intérêt, mais ce n'est pas vraiment un reproche que l'on peut faire à un plateau Y. J'ai surtout trouvé les portions justes, surtout sur la prestation principale, regretté l'absence de choix de plat chaud pour cette même prestation principale, et trouvé le protocole un peu inadapté (surtout le fait de servir le dîner/pdj en première prestation et la collation en seconde prestation, mais je pense aussi que la cabine aurait pu être réveillée plus tard pour servir le sandwich). 6,5.
Au global, un vol sur lequel TK ne présente aucune valeur ajoutée par rapport à la concurrence européenne--c'est même plutôt l'inverse: mis à part des éléments assez anecdotiques du type trousse de confort et couverts en métal, la prestation est plutôt en-dessous de ce que pourrait proposer AF et probablement aussi AT, HC, SN ou IB (qui desservent tous DSS en gros-porteur). Même par rapport à des offres plus bas-de-gamme type TP, les avantages que propose TK (gros-porteur, siège plus confortable, IFE) sont largement contrebalancés par l'inconvénient du détour par IST, qui rajoute considérablement au temps de trajet. En somme, je ne reprendrais TK sur cette ligne que si un très bon prix ou l'origine géographique (si l'on souhaite se rendre à DSS à partir d'Asie ou du Proche/Moyen-Orient) le justifiaient. En l'occurrence, c'était le cas puisque je venais de Turquie et que j'ai payé un tarif dérisoire pour ajouter ce vol à ma réservation initiale: pour à peine plus de 100€, le contrat était plus que rempli.
Après avoir testé TK sur CC, MC et LC, je trouve que c'est sur MC que TK se différencie véritablement et laisse la concurrence européenne loin derrière. Le problème, c'est que ce qui est excellent sur un LYS-IST ne l'est plus autant sur un IST-DSS.
IST est un aéroport impressionnant; je n'ai pas trouvé désagréable d'y faire escale 4 heures--ce serait même presque tout le contraire. Dommage que la fluidité soit pénalisée par les distances à parcourir à pieds: en l'occurrence, cela ne me dérangeait pas mais avec une famille et/ou une correspondance courte, c'eût été autre chose...
A DSS, je ne comprends pas comment les contrôles d'immigration peuvent prendre autant de temps: qu'est-ce que cela doit être quand le vol AF déverse ses 382 passagers (et le fait à peu près en même temps que le vol SN). Que dire des bagages qui n'avaient pas encore tous été livrés plus d'1h après l'arrivée de l'avion en porte... Quant à l’accessibilité, elle est forcément pénalisée par la distance entre DSS et le centre de Dakar (si l'on se rend à Dakar, puisque la localisation de l'aéroport est au contraire avantageuse pour qui veut se rendre dans le reste du pays), mais il existe désormais des bus publics reliant ville et aéroport (et, un jour peut-être, le TER qui doit être prolongé jusqu'à DSS).
14 LIKESLIKER POUR REMERCIER L’AUTEURMERCI ! FLIGHT-REPORT LIKÉ
Sympa d'avoir volé sur A330, de mémoire Turkish fait aussi voler pas mal de 737MAX sur des vols vers l'Afrique durant 6/7h.
Je trouve aussi dommage de servir un plat chaud juste après le décollage... L'horaire du vol invite plutôt au contraire à laisser dormir au plus vite les passagers.
Effectivement TK utilise beaucoup ses 737 sur des vols vers l'Afrique (jusqu'à récemment certains IST-DSS étaient assurés en 737). Mais finalement vu le confort des 73M TK, qui est je trouve meilleur que celui de cet A330, ça n'est pas forcément un problème.
Merci pour ce report! Si la prestation MC donne envie, cette prestation LC (à moins que DSS soit considéré comme du moyen-courrier) n'est clairement pas adaptée et de bien piètre qualité. Dommage. Encore une fois, magnifique bonus!!!! LYSflyer
Je ne pense pas que DSS soit considéré comme du MC par TK (car cela fait tout de même 7h30)... mais la prestation n'est guère meilleure que sur MC en effet!
Merci Tiedel pour le joli FR d'IST également,les grands esprits se rencontrent!!
1 boîte offerte pour 3 achetées
Effectivement ça aurait été bête de ne pas remplir un peu plus tes valises à ce prix!
fier A330-303 livré à Turkish Airlines en 2015.
je crois que TK est l'un des principaux clients de l'A330 donc il peut être fier! J'aime bien ces couleurs du siège c'est assez agréable.
vous ai-je déjà précisé que ces larcins répétés étaient commis sur ordre de mes terribles commanditaires?
on veut des noms XD Je ne savais pas que TK avait le même traiteur qu'IB, autant ce type de plateau fonctionne en MC autant en LC ça fait juste effectivement comparé à la taille de ta main. Un petit dej avec un dessert inconnu au bataillon bof bof
l'atterrissage–une feuille de salade de plus dans le sandwich que notre arrivée à l'heure eût été compromise.
Heureusement ahaha! Je ne comprends pas non plus la présence de la trousse de confort en Y (très bon point) mais au détriment d'une couverture et d'un coussin..
je crois que TK est l'un des principaux clients de l'A330 donc il peut être fier!
Absolument, je crois même que c'est le client n°1
Je ne savais pas que TK avait le même traiteur qu'IB,
Je crois même aue c'est IB qui a imité TK :) Il faut reconnaître que sur TK le catering est globalement au-dessus du lot niveau qualité, mais si c'est pour avoir des portions de colibri...
Je parcours le food-court jusqu'à y trouver un café, où je resterai le temps de prendre un thé et de charger un peu mon téléphone.
Ma déception en lisant "thé" et en voyant un bec pression d'Efes sur le comptoir du café...
Cette fois, ce n'est pas en subtilisant la carte de sécurité (vous ai-je déjà précisé que ces larcins répétés étaient commis sur ordre de mes terribles commanditaires?) que je gagnerai beaucoup d'espace.
Nous te remercions encore pour ton sacrifice !
Ce repose-pieds, que TK a probablement fait installer avec la louable intention d'améliorer le confort du siège, est en fait un cadeau empoisonné puisqu'il empêche de glisser ses pieds sous le siège de devant. Sur un vol de nuit, je trouve cela particulièrement désagréable.
Je constate que tu as troqué tes mocassins pour des NB. Notre tatie du 19ème sera déçue d'apprendre que tu n'as pas trainé tes mocassins dans l'arrière-pays sénégalais ;)
je demande un jus de pomme
Déception #2
Vraiment pas enchanté par cette prestation TK, mais à leur décharge, ces vols red-eye sont vraiment difficiles.
Merci Tiédel pour ce FR narré avec brio. j'aurais tort de me priver d'une telle aubaine! => ce serait dommage de s’en priver. Au bout de l’espace commercial il y a une formidable zone de restauration de spécialités turques. Ah je constate que tu es passé devant, un peu après dans ma lecture. l y ait même une terrasse…=> pour les fumeurs. et pose à ma droite, entre le siège et la paroi, le petit sac rempli des baklava => tu va faire la même chose que moi en revenant de Rio ? le laisser à bord ? de mes terribles commanditaires? => Tellement terrible que nous avons reçu une boîte de chocolat de celui-ci en remerciement, ce n’est pas le cas de tout les commanditaires. ni couverture sur ce redeye => mauvais point. je trouve qu'il serait plus judicieux de servir ce plateau avant l'arrivée à DSS => entièrement d’accord. Superbe bonus, comme à ton habitude, cette « découverte » aurait fait mon bonheur également. Ces tombeaux sont tout de même impressionnants. => c’est MAGNIFIQUE. A bientôt
IST est gigantesque, autant prévoir à l'avance son transfert. Tu parles de Baklava en boite, ce ne sont pas les meilleurs, j'adore cette pâtisserie ! Mais la douceur phare du pays est le loukoum... Peu de place à bord pour s'étendre, dommage parce que ce vol de la muerte nécessite un minimum de confort ! Bizarre d'avoir proposé le plateau chaud après le décollage et le sandwich en fin de voyage, le contraire eu été plus judicieux. Bonus captivant, avez vous visité le fabuleux site sauvage de Termessos ?
Quel dommage pour ces loukoums restés à bord, je ne pense pas qu'ils aient été explosés par la police en Mauritanie, mais qu'ils ont plutôt servi à faire exploser quelques panses :)
A bord, j'aurais aussi inversé l'ordre du service avec le sandwich en premier et le petit déjeuner (pas terrible du tout d'ailleurs).
Cet aéroport est vraiment immense. Au moins on est sûr de pouvoir se dégourdir les jambes entre deux vols. La cabine moderne a l’air bien confortable mais une fois assis, ce legroom est serré! Au contraire, pour moi le coussin est plus important que la couverture. Le catering est bien décevant, surtout ce plateau distribué après le décollage. Merci pour ce Fr et le très beau bonus
Merci Tiédel pour ce récit super bien narré (tu as un réel talent et en plus tu prends le temps de mettre tout ça en forme) et comme d'habitude sans fautes d'orthographe.
de se rincer l’œsophage au Dom Pérignon '56 (j'ai nommé: le salon Skyteam).
Je ne sais pas avec quoi le rinçage a été fait mais pas avec du 56 qui n'a pas été produit cette année-là :-) Du Freixenet 2021 à la place? Tu rends très bien l'atmosphère de IST que je ne connais mais qui a l'air immense mais moderne et joli. > Ce repose-pieds, que TK a probablement fait installer avec la louable intention d'améliorer le confort du siège, est en fait un cadeau empoisonné C'est fait pour les culs-de-jatte ces ferrailles ou les courtes pattes. Ceux qui ont des grandes Cannes vivent un enfer.
dont le fun factor pourrait rivaliser avec une version longue de Titanic en noir et blanc et sans le son).
Qui doivent rivaliser avec les annonces glauquissimes de l'aéroport dans les années 90. Comme s'ils avaient pris au hasard un sergent dans l'armée régulière :-)
le papier d'aluminium qui le recouvre, à l'alléchante dénomination d'HBR ALT 1).
Cela ressemble à du surplus d'un vol TLV-IST :-) Il faudrait des jours et des jours pour tout commenter tellement les points d'accroches sont nombreux. Pour les louboums, j'aurais bien mis quelques livres turques sur un piétinage en règle La prestation à bord est très limite et inhabituelle pour TK. Est-ce que ce serait possible que TK se dise: de toute façon, on a 0 concurrence sur la ligne et les d'acariens ne sont pas exigeants, donc on gratte? Le bonus est somptueux aussi et donne envie de retourner la bas, surtout pour voir les tombeaux dans la falaise. Encore merci pour ce super FR qui est un véritable régal à lire. Note: j'ai aussi une anecdote sur une plage près d Aspendos... :-) qui date de 1997
En 1997, je suis en Turquie avec ma femme et après les visites réglementaires des vestiges de l'époque gréco-latrine, on se balade sur une plage du coin qui n'avait rien d'extra et ma femme qui a un odorat très développé contrairement à moi me dit que ça sent un peu bizarre par ici et c'est vrai que Virgule n'aurait pas trouvé la plage très bucolique et en regardant autour de nous on trouve un cadavre d'un homme qui commence à nous remuer les naseaux. Puis d'autres personnes sont arrivées de même que la police et nous discretos on a mis les voiles. Pas envie de tester les commissariats du coin même du bon côté des barreaux... :-)
IST que je ne connais mais qui a l'air immense mais moderne et joli.
Cela rappelle un peu HKG en plus grand mais sur le même principe d'un unique bâtiment et des portes situées sur des jetées tout en longueur.
Qui doivent rivaliser avec les annonces glauquissimes de l'aéroport dans les années 90.
Un plaisir auditif d'un millénaire que je n'ai pas connu :( Mais ceci étant il me semble que maintenant IST ne diffuse plus d'annonces du tout (sauf des annonces localisées en porte).
Pour les louboums, j'aurais bien mis quelques livres turques sur un piétinage en règle
Vu la valeur de la livre turque, le pari n'est pas risqué^^
Est-ce que ce serait possible que TK se dise: de toute façon, on a 0 concurrence sur la ligne et les d'acariens ne sont pas exigeants, donc on gratte?
C'est fort possible, mais je pense aussi que ce doit être assez aléatoire (du moins pour la nourriture), car dans mon souvenir le plateau était meilleur la dernière fois.
on trouve un cadavre d'un homme
Charmante découverte! Et même pas dans un tombeau lycien?
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29 Commentaires
Sympa d'avoir volé sur A330, de mémoire Turkish fait aussi voler pas mal de 737MAX sur des vols vers l'Afrique durant 6/7h.
Je trouve aussi dommage de servir un plat chaud juste après le décollage... L'horaire du vol invite plutôt au contraire à laisser dormir au plus vite les passagers.
Superbe bonus !
A bientôt !
Effectivement TK utilise beaucoup ses 737 sur des vols vers l'Afrique (jusqu'à récemment certains IST-DSS étaient assurés en 737). Mais finalement vu le confort des 73M TK, qui est je trouve meilleur que celui de cet A330, ça n'est pas forcément un problème.
À bientôt!
Encore une fois, magnifique bonus!!!!
LYSflyer
Je ne pense pas que DSS soit considéré comme du MC par TK (car cela fait tout de même 7h30)... mais la prestation n'est guère meilleure que sur MC en effet!
A bientôt
Effectivement ça aurait été bête de ne pas remplir un peu plus tes valises à ce prix!
je crois que TK est l'un des principaux clients de l'A330 donc il peut être fier!
J'aime bien ces couleurs du siège c'est assez agréable.
on veut des noms XD
Je ne savais pas que TK avait le même traiteur qu'IB, autant ce type de plateau fonctionne en MC autant en LC ça fait juste effectivement comparé à la taille de ta main.
Un petit dej avec un dessert inconnu au bataillon bof bof
Heureusement ahaha!
Je ne comprends pas non plus la présence de la trousse de confort en Y (très bon point) mais au détriment d'une couverture et d'un coussin..
Absolument, je crois même que c'est le client n°1
Je crois même aue c'est IB qui a imité TK :)
Il faut reconnaître que sur TK le catering est globalement au-dessus du lot niveau qualité, mais si c'est pour avoir des portions de colibri...
À bientôt!
Ma déception en lisant "thé" et en voyant un bec pression d'Efes sur le comptoir du café...
Nous te remercions encore pour ton sacrifice !
Je constate que tu as troqué tes mocassins pour des NB. Notre tatie du 19ème sera déçue d'apprendre que tu n'as pas trainé tes mocassins dans l'arrière-pays sénégalais ;)
Déception #2
Vraiment pas enchanté par cette prestation TK, mais à leur décharge, ces vols red-eye sont vraiment difficiles.
Ma mère dirait : quand on a pas de tête...
C'est vrai, je n'avais même pas fait attention... il va falloir que j'aiguise mon œil pour repérer ce genre de choses sympathiques.
Je te rassure (et je rassure Tatie 19ème), ils étaient dans ma valise et je les ai sortis dès que je suis arrivé à destination^^
Aïe aïe aïe... il va falloir que je sauve l'honneur à BUC!
À bientôt!
j'aurais tort de me priver d'une telle aubaine! => ce serait dommage de s’en priver.
Au bout de l’espace commercial il y a une formidable zone de restauration de spécialités turques.
Ah je constate que tu es passé devant, un peu après dans ma lecture.
l y ait même une terrasse…=> pour les fumeurs.
et pose à ma droite, entre le siège et la paroi, le petit sac rempli des baklava => tu va faire la même chose que moi en revenant de Rio ? le laisser à bord ?
de mes terribles commanditaires? => Tellement terrible que nous avons reçu une boîte de chocolat de celui-ci en remerciement, ce n’est pas le cas de tout les commanditaires.
ni couverture sur ce redeye => mauvais point.
je trouve qu'il serait plus judicieux de servir ce plateau avant l'arrivée à DSS => entièrement d’accord.
Superbe bonus, comme à ton habitude, cette « découverte » aurait fait mon bonheur également.
Ces tombeaux sont tout de même impressionnants. => c’est MAGNIFIQUE.
A bientôt
Surtout vu le nombre de commandes rien qu'en ce début d'année, ça risque de lui coûter très cher à Noël !!! ;-)
Au passage, merci Cousin Tiédel pour ce FR ! ;-)))
Ah ce sont les risques quand on est dans le grand banditisme ;-)
Merci pour ton commentaire cher Ben!
Et vu ce qui a été servi à bord, j'aurais bien fait de m'y arrêter pour dîner^^
J'en ai bien peur :(
C'est vrai; nous sommes des Racailles, mais pas n'importe lesquelles^^
Pour les tombeaux dans la roche, je ne sais pas si cela se visite en été mais si c'est le cas ce doit être vraiment top!
À bientôt
IST est gigantesque, autant prévoir à l'avance son transfert.
Tu parles de Baklava en boite, ce ne sont pas les meilleurs, j'adore cette pâtisserie ! Mais la douceur phare du pays est le loukoum...
Peu de place à bord pour s'étendre, dommage parce que ce vol de la muerte nécessite un minimum de confort !
Bizarre d'avoir proposé le plateau chaud après le décollage et le sandwich en fin de voyage, le contraire eu été plus judicieux.
Bonus captivant, avez vous visité le fabuleux site sauvage de Termessos ?
A bientôt.
Je t'accorde tout a fait que ces baklava ne devaient pas être les meilleurs: probablement aucune comparaison possible avec ceux d'Hafiz Mustafa!
Comme tu le dis, la prestation est effectivement globalement décevante :(
Oui absolument, juste avant d'arriver à Antalya!
À bientôt
Quel dommage pour ces loukoums restés à bord, je ne pense pas qu'ils aient été explosés par la police en Mauritanie, mais qu'ils ont plutôt servi à faire exploser quelques panses :)
A bord, j'aurais aussi inversé l'ordre du service avec le sandwich en premier et le petit déjeuner (pas terrible du tout d'ailleurs).
Merci pour ce superbe bonus !
A bientôt !
C'est aussi une issue fort plausible^^ (et tant mieux d'ailleurs si ça a pu faire des heureux)
À bientôt!
La cabine moderne a l’air bien confortable mais une fois assis, ce legroom est serré!
Au contraire, pour moi le coussin est plus important que la couverture.
Le catering est bien décevant, surtout ce plateau distribué après le décollage.
Merci pour ce Fr et le très beau bonus
C'est vrai, et particulièrement intéressant si l'on arrive de 12h de vol dans un A330 comme celui-ci :)
Exactement, le legroom serré est d'autant moins agréable que les attentes sont élevées en entrant dans cette cabine.
À bientôt!
Je ne sais pas avec quoi le rinçage a été fait mais pas avec du 56 qui n'a pas été produit cette année-là :-) Du Freixenet 2021 à la place?
Tu rends très bien l'atmosphère de IST que je ne connais mais qui a l'air immense mais moderne et joli.
> Ce repose-pieds, que TK a probablement fait installer avec la louable intention d'améliorer le confort du siège, est en fait un cadeau empoisonné
C'est fait pour les culs-de-jatte ces ferrailles ou les courtes pattes. Ceux qui ont des grandes Cannes vivent un enfer.
Qui doivent rivaliser avec les annonces glauquissimes de l'aéroport dans les années 90. Comme s'ils avaient pris au hasard un sergent dans l'armée régulière :-)
Cela ressemble à du surplus d'un vol TLV-IST :-)
Il faudrait des jours et des jours pour tout commenter tellement les points d'accroches sont nombreux.
Pour les louboums, j'aurais bien mis quelques livres turques sur un piétinage en règle
La prestation à bord est très limite et inhabituelle pour TK. Est-ce que ce serait possible que TK se dise: de toute façon, on a 0 concurrence sur la ligne et les d'acariens ne sont pas exigeants, donc on gratte?
Le bonus est somptueux aussi et donne envie de retourner la bas, surtout pour voir les tombeaux dans la falaise.
Encore merci pour ce super FR qui est un véritable régal à lire.
Note: j'ai aussi une anecdote sur une plage près d Aspendos... :-) qui date de 1997
Voilà en effet une valeur sûre^^
Cela rappelle un peu HKG en plus grand mais sur le même principe d'un unique bâtiment et des portes situées sur des jetées tout en longueur.
Un plaisir auditif d'un millénaire que je n'ai pas connu :(
Mais ceci étant il me semble que maintenant IST ne diffuse plus d'annonces du tout (sauf des annonces localisées en porte).
Vu la valeur de la livre turque, le pari n'est pas risqué^^
C'est fort possible, mais je pense aussi que ce doit être assez aléatoire (du moins pour la nourriture), car dans mon souvenir le plateau était meilleur la dernière fois.
Charmante découverte! Et même pas dans un tombeau lycien?
À bientôt!
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