Avis du vol entre Philadelphia et Montreal en classe Economique avec Air Wisconsin

Bonjour à tous.
La France s'est qualifiée et pour fêter ça je publie la suite de mon voyage vers Montréal (aucun rapport entre les deux, c'est juste parce que voilà).

Cleveland – Philadelphie ~ CRJ-200 / US Airways by Air Wisconsin Cliquez ici Philadelphie – Montréal ~ CRJ-200 / US Airways by Air Wisconsin Vous y êtes Montréal – Philadelphie ~ CRJ-200 / US Airways by Air Wisconsin Cliquez ici Philadelphie – Cleveland ~ ERJ-175 / US Airways by Republic Airlines Cliquez ici

Me voilà à Philadelphie et en sortant de l’avion j’ai moins de 10mn avant l’embarquement du vol pour Montréal. En arrivant dans le terminal, je cherche un écran pour trouver ma nouvelle porte d’embarquement. Pas le moment de perdre du temps. Rien à gauche, rien en face et un bien loin à ma droite, tout au fond du couloir. Par curiosité je me retourne et regarde où va aller l’avion qui m’a emmené de Cleveland.
« US3790 pour Montréal ». Bah voilà ! C’est plus simple que prévu ce transfert. Vu qu’il reste environ 5mn avant le début prévu de l’embarquement, je reste debout devant la porte. En plus il n’y a pas vraiment de place assise.
Je suis appelé au comptoir pour vérifier mes papiers. Heureusement pour la dame que je suis habitué à entendre mon nom dit de manières très différentes et bien écorché.
Elle m’a quand même demandé comment ça se prononçait et a ajouté des excuses. Tout est en ordre et je repars avec le formulaire d’entrée au Canada.

J’espère avoir le même équipage. Peut être qu’en me voyant revenir l’hôtesse deviendra plus sympa. Mais sur les 71 CRJ-200 d’Air Wisconsin volant pour US Express, il a fallu que je tombe sur la même immatriculation.
Donc revoilà le N456ZW.

L’embarquement débute dès que les derniers passagers du vol précédent ont débarqué. L’hôtesse accueil les passagers à l’entrée de l’avion : « Welcome back ! The service must have been very good ! »
La cabine n’a pas changé, toujours petite et renfermée. Seule différence par rapport au vol aller : J’ai avancé de 3 rangs.

L’embarquement est rapidement clos et coup de chance, je n’ai pas de voisin ! Personne à cote de moi et personne derrière moi.
Par contre, il y a quelqu’un qui se met à manger un sandwich et une odeur de fromage (de Boursin plus précisément) envahi la cabine.

L’hôtesse n’a pas d’annonce enregistrée pour les consignes de sécurité comme chez DL ou UA pour ce genre d’avion. Elle doit donc dire la consigne elle même, puis poser le microphone pour montrer comment faire, puis ensuite reprendre le microphone et recommencer pour la consigne suivante.
Il n’est même pas 6h et il fait nuit noire. Nous repoussons à l’heure et décollons rapidement.

L’aéroport de Philadelphie

Le service se limite toujours à une boisson mais cette fois-ci l’hôtesse essaie de se remémorer ce que j’avais pris au vol précédent. «Ginger Ale ? ». Raté !
« Hum…I didn’t pass the test ! »
Et je viens de remarquer que j’ai oublié de prendre une photo de mon verre de Sprite. Apres tout, ce n’est pas très important de voir un verre de soda avec pleins de glaçons dedans.
Vers Philadelphie

En vol

Juste après avoir quitté PHL, nous sous sommes retrouvés au-dessus des nuages. Nous les quitterons au début de la descente sur Montréal.
Downtown Montréal.

Atterrissage en avance
Un B777 de BA

Et me voilà au Canada…enfin pas tout à fait parce que j’ai du surmonter l’immigration canadienne.
Il n’y a quasiment personne alors au début ça va vite. Je me retrouve devant une jeune femme qui me pose pleins de questions :
- Donc vous avez 17 ans ?
- Et vous êtes Français ?
- Pourquoi vous avez mis une adresse en Allemagne sur le formulaire ?
- Vous arrivez d’où ?
- Qu’est-ce que vous faisiez là-bas ?
- Ah vous étudiez, vous étudiez quoi ?
- Vous vivez avec qui aux Etats Unis ?
- Pourquoi vous venez au Canada ?
- C’est votre première fois au Canada ?
- Vous ne restez que deux jours au Canada ? Ce n’est pas beaucoup !
- Vos parents sont où ?
- Ah, ils sont séparés. Alors vous vivez avec lequel ?
- Ils sont au courant de votre visite au Canada ?
- Vous avez quelqu’un pour vous héberger ici ?
- Votre cousine ? D’accord, qu’est-ce qu’elle fait ici ?
- Elle vit au Canada depuis combien de temps ?
- Vous lui amener un cadeau ?
- Bon, allez dans cette salle pour faire tamponner votre passeport.
Je vais donc dans une salle où on me donne un numéro à l’entrée. Mais pas tout le monde y va, seulement une poignée d’élus dont beaucoup d’Amérique du Sud/Centrale et du Moyen-Orient. La plupart attendent leur tour et une femme en pleurs essaye de collecter quelques dollars canadiens pour pouvoir appeler quelqu’un. Bonne ambiance !
L’agente a du se dire qu’un français de 17 ans qui vit avec sa tante à Cleveland jusqu’en décembre, qui vient pour un weekend au Canada, dont le père vit au Brésil et la mère en Allemagne, ça devait être louche.
Je prends un numéro et remarque qu’il n'y a que 20 personnes devant moi. Ouf, ça devrait être assez rapide.
Quand j’arrive il y a seulement 3 agents et un seul qui travaille. Finalement ça risque de prendre un peu de temps puisque l’agent prend plusieurs minutes par personnes et fait une pause après chaque personne. En plus de ça il n’est pas très doué en anglais et galère à discuter avec les non francophones (quasiment tout le monde en fait). Heureusement j’ai emmené mon livre avec moi pour faire passer le temps.
Le temps passe et voilà qu’il y a 8 agents maintenant. Mais attention, celui qui travaillait s’est arrêté pour discuter avec ses 6 autres collègues et c’est une femme qui se met à travailler. Toute seule alors que ses collègues discutent de musculation et d’autres sujets inintéressants. Au moins elle se débrouille très bien en anglais.
Apres environ 1h30 d’attente, voilà mon tour ! J’ai rapidement mon tampon et je vais récupérer ma valise qui a été gentiment installé devant les bureaux de réclamation (vides) de US Airways. Au final, c’est pire que l’immigration américaine. 1h30, c’est ce qu’il m’a fallu pour passer l’immigration à MSP avec devant moi deux A330 entiers.
Mais ce n’est pas fini ! Maintenant je vais prendre mon ticket pour le bus 747 vers le centre ville. Ma tante m’avait passé des dollars canadiens qui lui restaient d’un ancien voyage. Bizarrement la machine ne les prend pas. Alors je demande à une québécoise qui passe si elle peut m’aider. Ok, alors en fait j’ai des billets qui sont encore valables mais vieux et certainement plus vieux que la machine elle-même. Donc la machine ne les reconnait pas. Je vais voir au bureau d’information, l’agents est sympa et m’indique d’aller les échanger au bureau de change tandis que son collègue préfère se moquer de moi : « Nan mais t’arrives de l’antiquité ou quoi ? hahaha »
Ha-ha-ha ! Qu’est-ce que je me marre !
J’arrive devant le bureau de change où se trouve un petit papier indiquant que la personne est en pause et revient dans 1h. La j’en peux plus ! Ma cousine m’attend à la gare centrale déjà depuis 15mn et impossible de la joindre parce que mon téléphone ne fonctionne pas a l’étranger (forfait limité américain) et que tout le monde se défile dès que je demande si je peux appeler un numéro français.
Je retourne au comptoir d’informations pour leur demander si ce n’est pas possible de faire un échange. Le monsieur rigole encore et la dame trouve un billet de 20$ à échanger. OUF ! Enfin je peux sortir de cet aéroport !
Je début avec une bonne impression du Canada !