Avis du vol entre Kraków et Amsterdam en classe Economique avec KLM Cityhopper

Après un petit week-end à la découverte de Cracovie, voici le retour sur Paris via Amsterdam avec KLM. Nous avions eu la chance de passer devant le rideau à l'aller, mais je ne cherche pas spécialement l'upgrade pour ce vol retour de fin d'après-midi. La configuration en 2+2 nous convient largement et nous aurons d'ailleurs la chance de découvrir une cabine toute neuve, que je ne crois pas avoir vue déjà reportée.

Pour rejoindre l'aéroport, le moyen de transport le plus simple autant qu'économique est le train. En moins de 20 minutes, nous arrivons à KRK. Il faut tout  de même faire attention car le nom de la station n'est pas très explicite. 

 La gare est connectée directement à l'aéroport, l'accès est direct et rapide.

Je n'en verrai guère plus de l'architecture extérieure, mais KRK est moderne et propre.

Nous arrivons directement au niveau du PIF.

Mais il faut d'abord descendre pour récupérer nos BP, qui ne sont pas disponibles dans l'application (pas de ready2fly sur ce vol). Etrange cheminement, d'ordinaire les départs sont à l'étage.

Le FIDS de cette fin d'après-midi, plutôt bien fourni, sans doute parce que nous sommes dimanche.

Nous trouvons sans peine le comptoir KLM. Il y a foule dans la file générale, mais fort heureusement peu de monde côté SP.

Sauf que le comptoir est occupé par une famille avec bagages (mais pas encore suffisamment pour faire pâlir Nico83et13) qui mettra une plombe à s'enregistrer. Entre les recherches de papiers dans la pochette, les bagages cabine que finalement ils voulaient garder avec eux, les justificatifs de vaccination qu'ils ne retrouvent plus…

Bref, ça avançait presque plus vite dans la file Eco. BP enfin récupérés !

Direction l'étage par où nous sommes arrivés. Une fast lane est disponible. Nous y retrouvons la famille de boulets devant nous…

C'est malgré tout une formalité rapidement effectuée grâce à l'absence d'affluence et à des PIFmen peu pointilleux. Le salon est indiqué directement à la sortie du PIF.

Nous y voilà.

La maison est généreuse et accueille je pense toutes les compagnies avec des pax éligibles aux joies d'un lounge.

La cerbérine est accueillante, mais sans plus. 

Un gros point fort de ce salon, c'est la grande baie vitrée donnant sur les pistes. 

La décoration est simple mais agréable. Je crois que c'est la première fois que je vois un parquet posé en point de Hongrie dans un salon.

Les meilleures places sont déjà prises, mais il nous reste ce petit canapé qui sera parfait pour l'heure que nous avons à attendre ici.

Hormis un DashQ400 de la LOT qui ne fait pas le poids, il n'y a que du low cost.

Ce que confirme le FIDS, avec un Ryanair qui règne ici en maître.

A tel point que la compagnie irlandaise y a ses propres bus. OMG comme diraient certains.

Voyons voir l'offre de restauration.

Celle-ci n'est pas ridicule, même si le contexte covid impose des portions individuelles sous cellophane.

L'offre de boisson, avec bières, vin blanc ou rouge, gin et whisky. Notons la note locale pour le gin (pas essayé, mon ami Opoman eût été plus curieux et alerte que moi). Quant au whisky, pas de la meilleure marque, notre boulet du check-in et du PIF, tout bon père de famille soit-il, s'en sera servi deux verres si pleins qu'on aurait cru qu'il buvait de l'ice-tea.

Notre première sélection est très sage.

La seconde me permet tout autant de l'être moins que de masquer ce vilain 737 Transavia (du genre de ceux qui vont à TLN, ça c'est fait).

Mais voilà que notre oiseau batave pointe le bout de son nez, guidé par une pace car jaune comme un citron.

Il est donc temps pour nous de quitter cet agréable salon. Direction notre porte d'embarquement. En chemin, nous trouvons plusieurs boutiques de souvenirs typiquement polonais, dont les bijoux en ambre de la Baltique.

A l'instant même où nous arrivons en porte, l'annonce d'embarquement débute et nous nous engouffrons bons premiers (ou presque) dans la file dédiée.
Tout le monde aura noté que nous embarquons en gate7. 

Pas de bus comme à l'aller, cette fois ci nous serons au contact.

Il n'y a rien de plus insupportable que les pré-boarding, surtout sur une legacy, et à plus forte raison lorsqu'il fait un froid de gueux ou une chaleur étouffante dans le jetbridge.

Fort heureusement l'attente est courte. Voici notre Brésilien du jour, en l'occurrence PH-EXV, un E190 de seulement 4 ans.

Accueil en porte.

Et là, ô heureuse surprise, une cabine toute neuve.

La première impression est très bonne, les tonalités sont agréables et l'ensemble apparaît moderne et qualitatif.

Notre duo de sièges, à la configuration confortable quand on voyage à deux. Cela dit, les sièges étant assez étroits, l'espace entre les 2 sièges est large et on voit bien son voisin de derrière.

Grâce aux sièges Eco+ (merci KLM), le pas est très bon sur ce 3e rang.

Les têtières sont réglables en hauteur.

L'espace pour rangée la paperasse, comme sur les ZIM de Swiss.

Signe que la cabine répond aux besoins de notre temps (même si ce n'est pas mon usage), cette mini tablette pour disposer son smartphone et regarder son écran.

KL a réintroduit son magazine et c'est un très bon signe.

Consigne et vomitobag permettent de montrer une grande tablette.

Très pratique : le duo de prises USB pour recharger nos appareils énergivores.

Nous repoussons à l'heure. KRK semble en grand chantier. Un agrandissement ?

La faune locale, très monospécifique, n'est guère réjouissante.

Nous décollons alors que le soleil commence à décliner sur la campagne polonais.

Côté gauche de l'appareil, on aperçoit les Carpates.

La lumière est vraiment belle, même si les photos ne lui rendent pas justice.

Dès la montée achevée, les PNC viennent tirer les rideaux, dont on remarquera le bariolage, plus gai que sur les modèles précédents.

Une dizaine de minutes plus tard, le service en vol démarre. Il n'est que 17h et je n'ai pas faim, mais mon devoir de FRiste s'impose. Le sandwich, sans choix, n'est pas mauvais mais pas inoubliable non plus.

Filant vers l'ouest, la nuit ne tarde pas à tomber.

Enchantés par notre découverte de Cracovie, nous mettons à profit le vol pour imaginer le prochain voyage en Pologne : Gdansk, Wroclaw ou même Cracovie à nouveau…

Je vous épargne les photos de l'atterrissage de nuit, peu potables.

L'arrivée se fait en faux contact, avec 10 bonnes minutes d'avance. L'occasion de shooter une dernière fois notre oiseau. 

Comme dirait Madame "les portes B c'est bien mais c'est un peu loin"… Nous avons donc une longue marche pour rejoindre le coeur du terminal et le salon, avant de rentrer sur Paris avec un vol AF bondé.

Merci de m'avoir lu !

Bonus touristique

Second bonus touristique sur Cracovie, avec cette fois-ci une balade à Kazimierz, l'ancien quartier juif de la ville. La ville comptait une importante communauté juive, qui a été décimée pendant l'occupation allemande. Le film de Spielberg "La liste de Schindler" rappelle ce douloureux épisode de l'histoire de la ville. La communauté juive de Cracovie actuelle ne compte plus que quelques centaines de personnes, mais le quartier est très vivant et dynamique, et entretient son identité.

Commençons par la synagogue Tempel, pas la plus ancienne, mais l'une des deux seuls en activité. Construite dans les années 1860, elle adopte une étonnante architecture de style mauresque.

L'intérieur est entièrement décoré de peintures et dorures. Le bâtiment est hélas en assez mauvais état, et ce ne seront pas les quelques zloty demandés à l'entrée qui permettront d'entretenir le bâtiment.

Sur la place Szeroka, la synagogue Remu est plus petite mais intéressante. Datant du 16e siècle, c'est l'une des plus anciennes de la ville.

La visite vaut surtout pour la promenade dans le cimetière attenant (que le gardien ne vous montrera pas spontanément). Détruit par les Allemands, il a été en partie remis en état. Il me fait penser au cimetière juif de Prague, mais en moins touristique.

Pour terminer sur un bonus culinaire, nous avons déjeuné au restaurant Dawno Temu, situé à 2 pas de la synagogue Remu. Le lieu est forcément touristique, mais la déco est sympa et l'on y découvre une cuisine juive traditionnelle d'Europe de l'est, comme le "caviar juif" (à base de foie de volaille).

Les plats sont relevés, avec un mélange d'influences européennes et orientales. Intéressant !