Penn-AR-BED, le bout de la Terre
Bonjour à tous,
Après un bien trop court séjour en terres bretonnes ralliées en train, c’est par la voie des airs que je reviendrai vers mon port d’attache Lyon.
J’ai un peu de temps devant moi ce qui me permet de visiter la cité brestoise, où je n’avais pas remis les pieds depuis une bonne vingtaine d’années. Comme bien souvent, l’arrivée du tramway dans une ville est synonyme de rénovation urbaine. Et même dans cette cité bretonne copieusement bombardée lors de la deuxième guerre mondiale et donc abondamment bétonnée lors de sa reconstruction, cette modernisation des transports urbains a donné l'occasion de "verdir" les quartiers irrigués par les rails…
Merci de vous reporter au bonus touristique pour voir quelques clichés de cette ville du bout de la France.


Après avoir vaqué à mes occupations, il est temps de se rapprocher de la plateforme aéroportuaire de Guipavas. Pour cela, rien de plus simple, une combinaison tram + bus permet de d'assurer aisément la liaison pour 1,60 euro. Ceci dit, si le tram a une fréquence relativement soutenue, la ligne 20 du bus, qui ne dessert que l’aéroport, a une desserte bien plus légère. Il convient donc de bien préparer son voyage.

Après quelques kilomètres sur la nationale 12, le bus vous dépose droit devant le terminal.


Guipavas internationAl airport
Cette plateforme qui a parfois vu de beaux oiseaux s’y poser eu égard à sa position stratégique avant/après la traversée de l’Atlantique se contente en temps normal de mono couloirs. Malgré tout, vu la taille de l’agglomération, BES bénéficie d’un bon réseau. Son isolement géographique plaide pour un recours plus prononcé vers les airs que vers le rail.

Voici le programme de l’après-midi au départ de BES.

Je ne traîne pas ni me ruine à la boutique de souvenirs bretons. Je préfère regarder les mouvements sur le tarmac…

… comme ce vol TO4478 en provenance de ORY qui repartira en TO4374 vers MRS avec l’appareil 737-800 F-GZHQ.
Je décide de passer rapidement airside. On doit préalablement présenter une carte d’embarquement à une personne qui n’a ni tenue, ni badge et pas spécialement aimable. Celle-ci nous remet un ticket après contrôle du passe sanitaire. L’escalator est remis en route pour l’occasion. Je passe le PIF en une douzaine de minutes. Là aussi, ça ne rigole pas, les explications données aux passagers peu habitués aux procédures sont distillées de manière froide voire peu aimable. On fait enlever les chaussures à certains sans raisons apparentes.
Une fois en haut, la vue est un peu meilleure pour spotter. Voici le TO4476 en provenance de MPL et qui retournera un peu plus tard à son point de départ.

On peut observer également ces deux Emb-135/45 de VallJet F-HFKF ainsi que F-HFCN qui porte encore la livrée Eastern Airways,

Pour meubler l’attente, je surfe…

… sans omettre de suivre attentivement de suivre l’approche du vol U2 en provenance de Lyon.


Il est un peu en retard mais n’ayant pas de correspondance à LYS, cela ne m’inquiète pas le moindre du monde.


La propreté des lieux laisse un peu à désirer. Mais c’est plutôt la conséquence du comportement de certains, qui choisissent la moquette de cet aéroport pour se décrotter les chaussures. Ça donne un petit côté agricole du coup.

Et voilà que se pointe le vol en provenance de Lyon. Voici le pedigree de l'A319 du jour, selon "Planespotters".

Nous somme appelés à nous approcher de la porte d'embarquement. Après vérification de la carte d'embarquement et de l'identité, on peut accéder au dernier sas. Il faut remettre le ticket fourni lors du premier filtrage, évitant ainsi un deuxième contrôle du passe sanitaire. Le personnel est très attentif à la taille des bagages à main. Un sac à dos est dans le collimateur mais son propriétaire arrive tant bien que mal à le faire entrer dans le gabarit.
Une famille avec un bébé pensait naïvement que la compagnie serait indulgente quant à la taille de leurs bagages à main. Mal leur en a pris, ça ne passe pas. Je ne sais pas comment s'est finie l'histoire, mais ça semblait mal engagé sauf à payer un supplément.
Puis les fauves sont lâchés. Notez que l'embarquement s'effectue sur les deux portes. Vu que le vol est complet, qu'il est en retard, c'est plutôt une sage décision.



Les traditionnels instants que l'on n'oublie pas.


Accueil sympathique à bord. Tout le monde prend place et les 156 sièges seront occupés. À écouter les conversations, beaucoup de passagers sont des locaux rejoignant les Alpes pour profiter des sports d'hiver.
On refuel ce qui ne va pas arranger notre retard.

À bord

C'est donc un peu juste au niveau du legroom pour moi (1,85 m à la toise). Mais je trouve l'assise d'un meilleur niveau que celle du 737-800 de FR emprunté récemment.
Le commandant de bord (britanique) annonce un vol d'une heure et vingt minutes.
Le plein effectué, nous pouvons rejoindre le seuil de la piste 25 L.



Et c'est parti ! Décollage sous une belle lumière, caractéristique de ces contrées verdoyantes, qui permet d'apprécier les environs de Brest dont Gouesnou et son bocage.




Brest et sa rade.

Les ponts Albert-Louppe (aval) et de l'Iroise (amont) sur l'embouchure de l'Élorn.

Puis le plafond nuageux devient de plus en plus nuageux. Rares sont les percées. Ici l'agglomération lorientaise, l'Île de Groix et la plateforme de Lann-Bihoué.

Ici c'est la Vendée, les îles de Noirmoutier et d'Yeu.

Puis plus rien.

Le service commence à bord. J'opte pour de l'eau minérale gazeuse britannique pour 2,50 euros. Je trouve ce montant correct ; c'est moins cher que dans le TGV !
Ce n'est qu'à l'approche de LYS que les nuages disparaissent. Les Alpes sont malheureusement voilées alors que ça aurait pu être un bien joli spectacle.
1 - Moidieu-La Détourbe (38) et les viaducs de la LGV de Savas-Mépin et de Meyssiez.
2 - Les étangs du Barroz.
3 - L'étang et le château de Fallavier.
4 - L'immense zone logistique et la barrière de péage de Saint-Quentin-Fallavier.




On pose les roues
Avec une vingtaine de minutes de retard nous nous posons à Saint-Exupéry, piste 35 R, le long du village de Satolas-et-Bonce qui avait donné initialement son nom à l'aéroport lyonnais.





Nous stationnons à côté de ce 738 marocain qui va bientôt repartir vers Casablanca ; la passerelle vitrée permet de le voir, même si ce n'est pas bien net.

Le programme de la soirée lyonnaise.

Il y a beaucoup de monde au terminal 1. Ça fait bien longtemps que je n'avais pas vu tant de passagers.
L'arrivée au T1 impose normalement de prendre une navette pour le T2 pour prendre le tram. Je préfère le faire à pied, pour gagner du temps et essayer de "choper" le 18h40. À une minute près, ça le fait. Je suis le dernier voyageur à embarquer à bord de la rame "Tango".
À bord du Rhônexpress.

Et enfin le diagramme du vol.

Et lui peut rejoindre la vitrine des modèles au 1/400e !

Merci pour ce FR !
Pas mal de trafic au départ de Brest, le départ de Ryanair va tout de même laisser un trou. Espérons que TO, EZY et V7 en profite pour multiplier les fréquences de vol.
A bientôt
Le départ de RYR peut être une opportunité pour TO ou U2. V7, je ne sais pas trop. L’avenir nous le dira.
Merci beaucoup pour le partage Greg !
Je viens d'apprendre l'existence de Valljet, comme quoi ! Ils proposent des sièges sur leurs vols à vide, mais les tarifs sont juste ... délirants. En fait ils proposent pas de siège à proprement dit, ils te proposent de payer l'avion, carrément. HRG - CDG 23'900€ Concept un peu nul, si c'est un vol à vide, autant vendre les 13 sièges à l'unité, le tarif devient un peu plus raisonnable :)
Sinon un vol utilitaire qui fait le job !
Tiens, y'a des jours de grand vent à Brest ? :p
A bientôt !
Merci pour la réponse.
Je n’avais même pas approfondi la question VallJet. Ce n’est pas vraiment dans mes cordes financières. Tant pis.
Merci pour ce FR.
Easyjet permet d'avoir un vol direct ce qui est un gros plus.
Pour meubler l’attente, je surfe…=> en plus sur un site intéressant.^^
2,50€ le bouteille d'eau, c'est un bon prix.
Le téléphérique urbain c'est bien mais pas forcément dans des zones venteuses..
A bientôt
C’est sûr que par rapport au train, l’option aérienne m’a fait gagner beaucoup de temps. Il faut compter 6h30 de train avec un changement.
Merci pour ce FR.
Easyjet semble en effet être la meilleure alternative.
À bientôt !