introduction
Bonjour à tous,
En octobre 2020, AF proposa des billets prime à 50% de leur valeur pour diverses DROM, dont la Réunion. Le prix, l'envie de renouer avec des vols LC : j'achète à 65 000 miles A/R en J au départ de TLS. Rendez-vous est pris pour février 2021, mais le facétieux Covid, les motifs impérieux et un changement professionnel inattendu entraînèrent 3 reports. Rendez-vous est donc pris pour les vacances de Noël 2021.
10 jours plus tard, saoulés de soleil, de chaleur, déjà nostalgiques de rencontres amicales programmées ou à l'improviste, nous retrouvons RUN.

Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AF645 - Affaires - St Denis –> Paris - Boeing 777-200ER
- 4AF6144 - Economique - Paris –> Toulouse - Airbus A320
Roland garros landside et enregistrement
Notre amie ayant eu la curiosité de rendre visite au CHOR pour, en langage profane, une fracture du poignet, je dépose mes compagnons de voyage et nos bagages devant l'aérogare et m'en vais seul restituer le 3008 qui nous a accompagnés durant notre séjour.

Je stationne la voiture, rejoins le guichet Europcar : personne en vue. J'introduis clés et documents de la voiture dans la boîte aux lettres, non sans avoir documenté le moment avec mon téléphone. Prudence est mère…
Et je rejoins l'aérogare.
Dernier coup d'oeil aux Hauts qui, en dépit des nuages, ont un air de "revenez-y"

Je dois montrer patte blanche pour pénétrer dans l'aérogare.

Au moins deux destinations me font sauvagement de l'œil.

Et je rejoins mes compagnons de route qui attendent sagement devant l'entrée Sky Priority.

Les diverses formalités, vérification, prise en charge des bagages et remise des cartes d'embarquement sont réalisées très aimablement et fort efficacement par une agente insulaire.

Quelques victuailles solides et liquides, quelques objets commandés ont fait apparaître un nouveau bagage et augmenté la masse des existants.

Un coup d'œil à la file des sans grade prouve une nouvelle fois l'importance d'un statut.

Ce genre de déco sous les tropiques m'amuse toujours. J'ai jadis vu beaucoup plus ridicule sur la place principale de Mayotte.

PIF ! PAF ! SALON !
Le circuit Premium est efficace et d'autant plus apprécié que nous ne sommes pas le seul vol en partance.


Passage obligé par le centre commercial aux prix délirants : mieux vaut faire ses courses au Carrefour de Sainte-Marie, y compris pour les alcools importés.

Nous nous rendons directement au salon prendre notre petit déjeuner. C'est ma première visite.
Accueil aimable par deux agents.
Les lieux ne sont pas bondés mais il est délicat de prendre des photos d'ensemble. Il convient d'attendre son tour pour être servi.

Nos choix.

embarquement
"Time flies" et lorsque nous rejoignons la porte, l'embarquement prioritaire est terminé. Nous hésitons à nous manifester en criant : "Classe Affaires, faites place."

Contre-champ : pax SS et UU pour DZA.

Notre 777-200 dévoile d'abord son moteur gauche et sa queue.

Le nez et le moteur droit de l'A-330-900 Néo de SS/

Le voici dans son intégralité.

Nous empruntons la nourrice de gauche. Instants PS et Porte.

Le spécialiste du fouet étant peu partageux, instant porte à son intention.

Dans nos penates
Nous retrouvons la cabine Cirrus.

Mon espace pour les presque 12 prochaines heures.

Trousse de confort, kit sanitaire, menu et serviette rafraîchissante nous attendent.

Coussin et couverture (le porte-manteau a déjà été emporté.)

Vue avant.

En cas de problème, les analphabètes seront sauvés.


Sac à masque. Déchets personnels et masques usagés procurent donc du confort.^^

Un kit bienvenu.

J'aime bien cette trousse. Vous pourrez (re)découvrir son contenu en consultant le FR consacré à l'aller dont le lien se situe plus haut dans le routing.

AGAPES PREVISIONNELLES
Le Gouvernement ayant la veille décidé que se nourrir ou se désaltérer au cours d'un voyage sur le territoire national constituait un péril grave et imminent, des syndicats de PNC faisant pression depuis plusieurs semaines pour dégrader le service, nous nous sommes un instant demandés si nous aurions droit à un traitement normal ou altéré.
Ce n'est donc pas sans soulagement que je m'apprête à parcourir les pages qui suivent.

Le menu du déjeuner. Au moins deux plats sur 4 m'inspirent.

La seconde prestation qui ne mérite guère la dénomination pompeuse de "repas". Collation siérait davantage.

La carte des liquides est identique à celle de l'aller.


Pour ouvrir l'appétit.

Pour se préparer à la sieste.

en route pour la metropole
Nous repoussons à l'heure. Notre voisin, soute ouverte, aura du mal à en faire de même dans 10 minutes comme programmé.


Nous passons le deuxième appareil AF.

Transport de troupe.

Dernier regard sur la Réunion depuis le plancher des vaches.

Seuil de piste 12.

Selon la géovision, il nous reste 0 heure, 0 minute pour parcourir 9515 km. Parés pour la 4° dimension.

Décollage puissant et quart de tour gauche.
Littoral avec en arrière plan la route la plus chère et la plus inutile de France à l'intention de StPiev.

Les nuages ne me permettent pas d'apercevoir Madagascar.

PREMIER SERVICE
Les chariots sont de sortie un peu précocement car il est environ 10h30 locales. Dommage car rien ne presse sur un vol de jour de 11h40.

Qu'à cela ne tienne, je vais faire durer le plaisir.
Je précise dès à présent que la PNC réunionnaise en charge de notre allée jouera parfaitement le jeu. Dommage que son masque FFP2 ne facilite pas la communication.
Je demande un apéritif : champagne ; je le sirote tranquillement, la tête dans les nuages. L'entrée froide ne risque pas de refroidir et mon choix de plat principal a été réservé avant le décollage.

Le plateau dans son intégralité.

Parfait de crevettes au mascarpone citronné, magret de canard séché et salade de wakamé. C'est rafraîchissant. Ma préférence va pour le parfait de crevettes.

J'accompagne l'entrée avec le Pouilly Fuissé.

Touche festive.

Je décide de faire confiance au chef réunionnais Benoît Vantaux : j'opte donc pour le suprême de volaille rôti en croûte de masala, carottes confites au lait de coco.
La présentation ne rend pas hommage au chef Vantaux. Pourtant, la combinaison des saveurs et parfums fonctionne très bien et la volaille n'est pas trop sèche.
J'accompagne avec le Saint-Estèphe.

Existe-t-il plus agréable restaurant sur Terre ?

Le plateau de fromage apparaît ensuite.

Suivi d'une salade de fruit et de la pâtisserie du jour.
L'expresso arrive en même temps.

Difficile d'y voir une mousse de noix de coco sur un biscuit rouroute, gelée de goyavier.

Les fruits sont quelconques. J'ai trouvé, sans chercher, beaucoup mieux au cours de notre séjour.

Il n'est toujours pas midi heure locale, 9h en métropole lorsque les agapes prennent fin.
Je mets le siège en position repos et écoute divers albums musicaux, aucun film ne suscitant grand intérêt à mes yeux.
AU NORD DE MOGADISCIO
C'est au nord-est de Mogadiscio que je soulève le hublot.
Le paysage est d'une grande beauté. Il procure du rêve sans pour autant oublier les populations victime de la guerre civile et du djihadisme depuis 1991.

Des villages le long de la piste.

Peu à peu le désert s'impose.

Je dédie ces images à Lucas330, qui photographie, décrit et met en musique si bien le désert.


Alors que nous nous rapprochons de l'Ethiopie, les nuages moutonnent.

Le relief devient plus montagneux où serpente le lit asséché d'une rivière.

en longeant la mer rouge
Nous quittons les hauts plateaux éthiopiens dont la vue resta cachée par les nuages pour suivre les rivages de la mer Rouge.

Quelques images de reg, ces déserts de pierre parcourus par quelques pistes.


Le modelé devient plus sablonneux.


cache cache avec le nil
Nous suivons un cap nord-nord-ouest et nous approchons du Nil.

Îles et îlots sont comme des crocodiles sommeillant sur le cours du fleuve.

On aperçoit les zones vertes cultivées.

Je ne saurais identifier cette ville, mais nous ne sommes pas loin de Louxor.

Le Nil est un véritable cordon ombilical de vie.

Quelques champs, plus vastes, gagnés sur le désert.

Le Sahara reprend vite ses droits.

Les nuages sont de retour au-dessus de la Méditerranée.

Enfin, le soleil se couche.

collation
Deux heures environ avant l'arrivée, le second service se met en place. Point de risotto crémeux aux champignons, mais un choix donné à l'oral par la PNC de saumon ou de pâtes. J'opte pour le premier.

Salade de dés de légumes croquants au basilic.

Saumon, crumble de légumes et boulgour. Le saumon n'est pas sec contrairement au boulgour mais la portion est congrue. Le crumble de légumes est bon.

Salade de fruits frais.

La descente commence, nous sommes à 20 minutes d'Orly.
Descente vers ory et arrivée

le soleil poursuit sa chute à l'horizon.

Les éclairages urbains du sud parisien apparaissent.
C'est le moment choisi par mon APN pour se mettre en congés.

La fin du vol se déroule sans encombre, l'équipage prend aimablement congé et présente ses vœux pour l'année sur le point de commencer.
Le retour à la réalité est brutal. Paris vous aime et le prouve. Accueil PAF -la République a-t-elle été chassée de la Réunion au cours de ce vol? Des passagers clandestins ont-ils embarqué en vol puis pour les pax en correspondance, soit la plupart d'entre nous, PIF. Autant l'agent de police fut aimable, autant l'instant PIF fut chaotique. Les équipes en charge des contrôles n'étaient pas prêtes et le personnel en nombre insuffisant. Pas d'accès Numéro 1 évidemment. On s'échauffe, ça n'avance pas, le personnel du PIF demande du renfort pour ouvrir une deuxième station… A vous faire regretter les arrivés à minuit à TNR !
Nous tournerons assez longtemps avant de trouver le salon où nous attendrons l'embarquement pour TLS. Un vol comme tant d'autre, de nuit, sans intérêt à rapporter.
Bonus : le piton de la fournaise
Afin d'adoucir cette fin quelque peu abrupte, je vous invite à vous promener sur les flancs du piton de la Fournaise qui a eu la bonne idée de nous gratifier d'une petite éruption.
Le ballet incessant des hélicoptères témoigne de l'importance de l'événement.
Halte pour profiter du panorama de la plaine des sables.

Pour nous, ce sera visite rando à destination du Piton de Bert. Sentier large, sans aucune difficulté et aucun risque de se perdre tant il y a du monde : ceux qui viennent en journée, ceux qui viennent en soirée, parfois même bivouaquer.

Le spectacle vaut pleinement les 3h de marche aller-retour.
Je vous propose quelques clichés qui ne rendent que très imparfaitement compte de la magie et de la force de la nature.
Vue générale du site.

On se rapproche.

Les entrailles de la Terre.


Le petit cratère et la coulée de lave.

Merci de votre lecture et à bientôt pour d'autres aventures.
Merci Franck pour le report.
La route la plus cher et la plus inutile : Saintpiev hésite toujours s'il faut prendre un hublot pour la voir où rester avec Madame au milieu !
10h30 le début des agapes pour un vol parti à 9h15 : c'est déjà très très tôt, alors moi mon vol est prévu à 8h15, donc je devrais festoyer vers 9h30 ???
La présentation des plats (et, après avoir visionné les FR d'Esteban sur LH, LX..., le contenu), ne font pas du tout honneur à la gastronomie française.
Si les PNC te laissent prendre le temps de déjeuner, c'est déjà ça.
Effectivement, la possession d'un statut, t'aura permis d'éviter les longues attentes à l’enregistrement et PIF à RUN, mais visiblement pas à Paris.
Pour le retour, un hublot s'impose avec les superbes vues de l'Afrique.
Combien de temps es-tu arriver à l'aéroport avant le départ ?
Merci Franck et à bientôt.
Merci Sainteté d'ouvrir le bal des commentaires.
Il faut expliquer à Madame que la vue à l'arrivée à partir du dernier virage ouvre véritablement le début des vacances.
Effectivement c'est très tôt et je me demande dans quelle mesure cela n'a pas pour but de laisser un looooong temps libre aux PNC que l'on n'a quasiment pas vu de tout le vol (le Covid, je sais.)
Peut-être qu'à ton horaire ils servent un petit-déjeuner, ce qui serait chronologiquement mieux adapté mais qui sentirait l'arnaque vu ce qu'est un pdj aérien et le moment du service de la 2ème prestation et sa nature. (En Y ils se ruent chez McDo à l'arrivée.^^)
Absolument. Je ne comprends pas pourquoi AF n'y parvient pas alors que UU y parvient. Une source locale bien informée m'a confié que le chef Vantaux arrêtait sa collaboration avec Servair vu le massacre visuel dont ses recettes sont l'objet.
Paris vous aime. Et qui aime bien châtie bien.^^
On a débuté l'enregistrement deux heures avant. Rajouter le temps de restitution de la voiture et le plein en chemin.
A bientôt !
Pour le catering, peut-être aurai-je un "brunch" comme sur le AF 022 (CDG-JFK) qui part vers 8h30. Mais ce n'est pas terrible non plus. Verdict : dans 4 mois !
Merci beaucoup Franck pour le partage !
Désolé pour le passage à l'hôpital et le poignet de Juliette :(
Le vol fait son job, pas grand chose à lui reprocher avec même un catering très appétissant, simplement dommage que la carte ne soit pas en accord avec ce qui est servi. Au final tu y as gagné au change avec deux plats chauds au lieu d'un sur le second service :)
L'arrivée à Paris est navrante, on dirait à chaque fois que les équipes sol, Police, filtrage ou tout le monde en même temps, découvre l'arrivée d'un avion.
A bientôt !!
Merci Steph pour le commentaire.
Cela permet de découvrir le maillage sanitaire de la Réunion.
Peut-être a-t-on eu les restes?^^ Sérieusement, cela fait amateur. Mais le pire reste le dressage du plat principal. Et d'une certaine façon, les agapes auraient été décalées d'une heure et demie, cela aurait été parfait.
Ils étaient tous partis acheter les cotillons.
A bientôt !
Merci pour ce FR et le bonus réunionnais !
Un bon vol en J avec des plats qui font bien envie au final :)
Dommage pour cette arrivée chaotique mais bon Paris Vous Aime quand même :P
Merci Sebooye pour le commentaire.
Un vol agréable en effet.
Le retour à la réalité fut rude à ORY.
A bientôt !
Un vol assez classique mais avec le confort en plus, Voyager devant est reposant sur les longues distances.
Comment magnifier le récit d'un vol classique ?
En y intégrant de somptueuses prises de vue durant le vol ainsi qu'un superbe bonus.
Arrivée à Paris désorganisée comme trop souvent le cas.
Merci pour le partage Frank et à bientôt.
Merci Michel pour le commentaire.
C'est d'une part reposant car on a la possibilité de s'allonger, quoique cet aspect est moins important sur un vol de jour, mais surtout le passager bénéficie d'une intimité et d'un calme propice à la méditation.
Cela en devient honteux eu égard aux taxes acquittées.
A bientôt !
Merci pour ce FR. Un bon vol de retour vers la capitale. Le catering est plutôt plaisant et l'appareil propose une cabine confortable pour se reposer.
Quid du vol de jour plutôt que le vol de nuit ? Je me dis que privilégier un vol de nuit sur cette durée est un plus... Je me trompe peut-être.
Un très beau bonus, en plus des vues depuis le hublot.
Merci Ben pour le commentaire.
Le catering m'a parfaitement convenu. Seul l'horaire du premier service est déroutant.
Nous n'avons pas eu le choix : voyageant avec des billets primes plusieurs fois modifiés, il ne restait de la place que sur le vol de jour du 31. Nous aurions bien sûr préféré soit le vol de nuit du 31 soit celui du 1/1. Mais ils étaient hors de prix à l'achat, donc plus de place pour les primes.
On se console en profitant du désert.
A bientôt !
Merci pour ce fr Franck.
"Existe-t-il plus agréable restaurant sur Terre ?" --> ahhh non, il n'y a pas plus agréable comme restaurant.
Une cabine confortable. Le catering est pas mal, par contre je ne suis vraiment pas fan du boulgour pour la 2ème presta. Ça me rend fou ces plats à base de boulgour, ebly...
Merci pour la dédicace. Splendide tes photos du désert. C'est tellement beau le désert, cet endroit qui me fait le plus rêver.
L'avantage du vol de jour, c'est tous ces paysages.
A bientôt.
Merci Lucas pour le commentaire.
Je n'ai d'ailleurs pas mangé ce boulgour par ailleurs extrêmement sec. Un peu plus de crumble et c'eut été parfait.
Absolument. Les immensités africaines sont magiques, invitent à la méditation.
Il faut bien sûr ne pas oublier de bloquer le siège hublot.
A bientôt !
Merci pour ce report, papoumada
La Covid a bien ébranlé nos habitudes ainsi que les règlements des compagnies et si on est très content que les restrictions d'entrée dans les pays s'assouplissent, il faut bien admettre que les conditions de modification/annulation des billets vont aller dans le sens contraire.
Vous devriez voir la même file durant la haute saison
Pour avoir volé à bord de la nouvelle COI, je confirme que les sièges Best sont plus confortables, surtout en position allongée. Si on n'est pas isolé de l'allée, les jambes ne s'en retrouvent que plus à l'aise.
Je suis ravi que vous ayez aimé le plat chaud du chef Vantaux car il tient les fourneaux de mon restaurant préféré de l'île.
Certains préfèrent les vols de jour car parfois moins chers et parce qu'ils permettent de mieux dormir dans un vrai lit une fois à destination.
Mais comme je dors bien, je préfère les vols de nuit, en classe avant bien sûr ;-)
Merci Avionic pour le commentaire.
Obligatoirement, et les surcharges carburant augmenter.
Cela m'est arrivé lorsque je fréquentais plus assidûment la zone sud de l'Océan Indien.
Il conviendra de passer le saluer lors d'une prochaine visite.
En l'espèce, c'est la raison de notre affectation sur ce vol avec nos billets prime. Si l'horaire de départ correspond au dîner (vers 21h), un vol de nuit en classe avant est préférable. Mais on y perd les magnifiques vues africaines.
A bientôt !