Avis du vol entre Nantes et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa CityLine

Bonjour à tous,

Bienvenue dans mon tout premier report. Cela fait des mois que je lis vos aventures en rêvant d'un jour reprendre l'avion. J'ai découvert le site pendant la pandémie et cela me permettait au moins de m'évader un peu en lisant les récits de voyages.

Cette fois-ci, ça y'est. L'envie de bouger était forte et surtout le manque d'avion était énorme. Il fallait que je vole. Ca devenait vital et c'est le cas je pense pour tout Avgeek. J'ai donc décidé de faire un tout petit week-end spotting à Francfort pour essayer de capturer de magnifiques oiseaux qui finiront par disparaitre rapidement de nos cieux.

Ce premier report me permet aussi de vous donner mon impression sur une compagnie que je n'avais jamais prise : Lufthansa. Un vol direct entre Nantes et Francfort étant proposé plusieurs fois par semaine à un prix abordable. J'ai donc choisi la facilité et fait une infidélité à ma compagnie préférée, Air France. Tant pis pour les miles Flying blue. Mais j'ai cédé à la tentation de prendre la carte chez Lufthansa, ça peut toujours être utile.

Soyez indulgents à propos de mon premier report, je n'ai pas encore le reflexe de prendre beaucoup de photos et je suis encore timide, peur de déranger ou encore de me prendre une réflexion à tout prendre en photo. Mais ça viendra peut être à force. J'ai tout de même pensé à prendre en photo quelques "fondamentaux".

Routing

Arrivée à l'aéroport

Je comptais à la base arriver un poil plus tôt à l'aéroport, mais ayant pris ma demi-journée pour me préparer tranquillement, j'ai finalement tout fait trop tranquillement chez moi. Madame, qui aurait tout de même préféré que je ne laisse pas femme et enfant pendant presque 3 jours, me poussait tout de même aux fesses en me répétant que j'allais rater mon avion :-).
Il est vrai que nous habitons en bout de piste et donc, ce n'est pas les bouchons qui vont nous ralentir sur la route, mais ne sachant pas comment était organisé l'aéroport pour la vérification des pass sanitaires et pour le passage de la sécurité en mode "peu être" manque d'effectif ajouté à un vendredi, je voulais être en avance.

C'est à 15h35 que nous arrivons et que je suis déposé. Après un au revoir à madame et à ma fille (non sans émotions. La pauvre, pas encore 3 mois et je la laisse déjà), je me dirige vers l'aérogare.
 

Arrivé dans le hall des départs, je constate que pour un vendredi après midi, il n'y a finalement pas foule.

En tant que bon avgeek qui se respecte, je ne peux pas embarquer sans réclamer mon boarding pass format papier. Même si j'était enregistré sur l'application Lufthansa et ayant la carte d'embarquement au format numérique, je ne peux pas passer à côté de cet "objet de collection".

N'ayant pas à disposition de borne, je me dirige au comptoir pour obtenir le sésame. J'explique à l'agente que je suis déjà enregistré, que je n'ai pas de bagage, mais que je souhaite avoir le boarding pass en papier. Elle est sûrement habituée car c'est sans sourciller qu'elle accepte. J'ai tout de même au droit à la vérification de mon passeport et surtout de mon pass sanitaire, indispensable pour rentrer en Allemagne, pour avoir l'impression de mon bout de papier.

Et voilà, un ticket de plus qui rejoindra ma boite à souvenirs de voyages. 

Avant de passer la sécurité, je ressort pour patienter un peu en profitant du temps magnifique. C'est surtout pour moi le moment de prendre une dernière dose de nicotine, Nantes Atlantique ne possédant aucune salle fumeurs.

Je passe ensuite la sécurité. Il y avait un peu de monde, mais j'ai déjà vu pire. Les agents étaient plutôt bien organisés et accueillants. Malgré un déclenchement de portique et donc une obligation d'enlever mes chaussures, j'ai passé la sécurité en à peine 10 minutes.

Juste après, vous avez évidement droit au passage par le duty free. Aucun achat pour moi à l'aller. Car ça serait impossible à ramener, ayant juste un bagage à main.

Une petite vérification du FIDS pour constater que ma porte n'a pas changé.

C'est à ce moment précis que je prend conscience d'avoir oublié une chose importante. On pourrait même dire que c'est comme un grigri. A chaque voyage en avion, j'ai mon petit paquet de petits beurre. Ne riez pas, chacun ses travers. Et surtout, ce fameux paquet m'a déjà sauvé la vie. Ayant une faim de loup et aucune boutique d'ouverte, ça permet de caler un creux.

Je me dirige donc vers le Relay de la zone pour corriger cet oubli et prendre au passage une bouteille d'eau, vendue évidemment au prix d'un pack complet. Et là, c'est le drame. Pas de petits beurre. Je me dis : "quoi, je rêve, on est à Nantes et ils ne vendent même pas de petits beurre. Ils sont fous ou quoi ?" :-) Bon tant pis, on fera sans.

Une fois mon achat fait, je me dirige vers ma porte d'embarquement. Après un long cheminement, en mode chantier, car je constate que je prend un escalier provisoire à l'extérieur. Et là, je comprend que je me dirige vers le hall 4.

Arrivé au hall 4, je suis accueilli par les oiseaux de la compagnie Nantaise Royal de luxe. 

Et là, en tournant la tête sur la droite, je m'interroge. Pourquoi nous faire monter à l'étage de l'autre terminal pour passer la sécurité, pour ensuite cheminer par des couloirs, des escaliers en extérieur afin de redescendre, pour ensuite arriver dans un hall… qui possède son propre filtrage de sécurité. J'avoue ne pas comprendre, surtout qu'il était en fonction.

Bon, en attendant, petit posage de fesses pour s'hydrater et céder à la tentation du sucre.

La vue de notre oiseau depuis la salle d'attente.

Pas tant de monde que ça dans cette salle, il est très facile de trouver une place assise.

Depuis la salle j'aperçois un A319 Volotea. Je profite donc de cette attente pour envoyer un SMS à un pote qui est copilote à la base nantaise de Volotea pour savoir s'il vole ce jour et si on à des chances de se croiser sur le tarmac. Malheureusement, je verrai sa réponse arrivé à Francfort. C'était bien son avion et il était dans le cockpit à préparer le prochain vol. Dommage, j'ai raté une visite.

Embarquement

C'est à l'heure que nous embarquons. Tout se fait en ordre. Pas de cohue, pas de tentative de passer alors que son groupe n'est pas appelé. Franchement, bien.

Une meilleure vue de l'Embraer 190 qui nous emmènera à Francfort. Il s'agit du D-AECB qui à 12 ans.

Etant placé dans le dernier tiers de la cabine, ça sera un embarquement à l'arrière.

J'ai pensé à immortaliser l'un des fondamentaux du site, "l'instant porte".

J'arrive au niveau de ma rangée lorsque que ma voisine de siège, voyageant avec ses parents, leur dise "tiens, je préfère le hublot, je vais me mettre là". C'est à ce moment que j'intervient en brisant son rêve, lui répondant "ah non, le hublot, il est pour moi". Grosse déception. C'est dans ces moments là que j'ai envie de sortir la vrai raison d'une réservation de siège et non pas d'un placement libre. Ca en refroidirait plus d'un, surtout les peureux en avion :-).
Voici l'espace que j'aurai pour mes jambes pour ce vol d'1h20. Je trouve que c'est correct. 

La vue au sol depuis mon hublot.

Je profite de l'embarquement pour vérifier les "documents" de bord.

La cabine se remplit rapidement.

Repoussage et décollage

L'avion est presque plein mais l'embarquement a été relativement rapide. C'est donc avec 5 minutes d'avances que les portes sont fermées. Nous repoussons ensuite pour nous diriger vers la piste 03.

C'est parti pour le roulage.

Et décollage. Enfin, nous sommes plaqués aux sièges. Ca faisait longtemps que j'attendais ce moment.

Vue sur l'aérogare.

Et sur l'usine Airbus.

Un aperçu de la Loire à travers la brume au niveau d'Ancenis.

Le ciel sera comme cela pendant tout le vol.

Déroulement du vol

Arrive le moment de la distribution de la bouteille d'eau gratuite. Le reste est payant chez Lufthansa. J'en profite pour dévorer l'article qui se révèlera très intéressant sur le conflit qui oppose Airbus à Quatar Airways.

Le vol sera calme jusqu'à ce qu'une passagère décide d'écouter de la musique sur son téléphone en mode haut parleur. Je pensais avoir tout vu, il faut croire que non. Cela n'a pas duré longtemps, 2 minutes. Les regards pesants et outrés sur elle de la part de plusieurs passagers ont mis fin à cet instant "je suis seule dans mon salon".

Au bout d'un moment, l'appel de la nature m'oblige à me lever et à me diriger vers l'arrière de l'appareil. Ma voisine, à qui je fais comprendre que je dois me lever, me semble rancunière pour le hublot qu'elle n'a pas eu. Elle ne se lèvera même pas pour me laisser passer, se contentant de bouger ses pieds de quelques centimètres.

Je profite de cette ballade pour prendre en photo furtivement le galey arrière. 

Petite inspection des toilettes avant utilisation. Elles sont propres.

Il est temps de retourner à mon siège pour terminer ce vol. Je vais avoir la même aide que tout à l'heure de la part de ma voisine de siège pour me réinstaller, c'est à dire rien. Un regard de travers c'est tout.

Arrivée à Francfort

Nous entamons la descente vers Francfort. 

Passage au dessus du Rhin.

Et ensuite le Main.

Nous approchons du sol.

Piste en vue.

Et posé en douceur.

La descente de l'avion se fera aussi en ordre pour ensuite prendre un paxbus jusqu'au terminal 1.
Celui-ci est relativement calme je trouve. Remarquez, nous sommes en fin de journée, les vols les plus importants étant le matin. 

Direction la sortie et la gare qui m'amènera à l'hôtel situé à côté de l'aéroport.

Passage par la salle de récupération des bagages. Je n'ai rien à prendre mais je m'arrête pour immortaliser ce tapis décoré pour une publicité pour un casino. L'idée est assez originale je trouve.

Voici notre route.

Je finis mon périple en train pour rejoindre l'hôtel et ensuite me lever aux aurores pour entamer ma journée de spotting.

Merci à tous de m'avoir lu, en espérant n'avoir perdu personne pour ce premier report qui est déjà long :-)