Avis du vol entre Paris et Nápoli en classe Economique avec easyJet

Un voucher a utiliser

Bonjour à tous,
Me voici de retour sur un lowcost pour un aller-retour express (journée) à Naples.
A l'origine, j'avais pris mon billet (au tarif de 88 € A/R) avant la pandémie pour aller à un mariage. Mariage qui a été reporté et où je suis allé finalement avec Air France. Du coup c'est mon voucher Easyjet que j'ai fini par reporter pour le mois de septembre prochain, devant aller à un autre mariage, mais compte tenu de la nouvelle politique voyage j'aurai dû rajouter le prix d'un bagage et ce vol me serait revenu trop cher (j'irai avec AF). Il est vrai qu'au départ j'avais reçu un mail d'Easyjet me disant que comme j'avais acheté mon billet avant la nouvelle politique bagage cabine, j'avais le droit à un bagage cabine gratuit. Mais de 1, j'ai perdu le mail, et de 2, compte tenu de mes multiples reports, je ne suis pas sur que j'aurai pu bénéficier de mon bagage cabine gratuit.
L'idée est donc d'utiliser mon billet pour un A/R journée où je n'aurai pas besoin de bagage cabine.
Je regarde un peu les tarifs, voir si ma femme et une partie des mes enfants pourraient m'accompagner. Je vois que le 2 avril, il y a des vols qui permettent de faire l'aller-retour en profitant de la journée sur place sans rester 1/4 d'heure à l'aéroport comme récemment à Kardla ! Et en plus au tarif de 46 € l'aller-retour.
Ma femme, une de mes filles et un de mes fils m'accompagneront. Entre temps, 2 de mes sœurs et une nièce se grefferont également au voyage. Nous partons donc à 7.

Le jour J, c'est réveil à 4h45 pour un départ à 5h30 ; le vol étant à 7h20 à Paris-Orly.
La différence de prix et le court aller-retour ne m'incitent pas à aller au parking réduit. C'est donc au Parking Orly 2 que j'ai réservé et que je laisse mon véhicule.

Nous nous garons à proximité des escalators qui nous emmèneront à l'étage des départs.

Quelle surprise en arrivant : c'est blindé de monde au PIF !

La file déborde largement dans le terminal !

Un coup d’œil au FIDS où le vol est annoncé à l'heure, ce qui ne veut rien dire puisque c'est un affichage par défaut…on ne va pas tarder à s'en rendre compte.

Bon ben, nous prenons place dans la file.

On va bientôt arriver aux portiques d'entrée. Jusque là ça n'avance pas trop mal.

Ensuite une agent ADP nous oriente vers la file n° 2. Je ne vous explique pas les regards, propos que prennent les pax arrivant dans la file n° 1 qui sont pris pour des resquilleurs !
A CDG, l'accès n° 1 est bien séparé et au moins il n'y a pas de mauvais regards.
Malheureusement, la file n° 2 n'avance pas du tout, car c'est la première des files non prioritaires, et l'agent qui gère le flux, fait systématiquement passer les pax ayant un avion en partance, en file 2, devant les pax qui attendent.

Finalement nous finissons par passer le PIF.

Pas de passage obligé par le temple de la consommation.

La porte est tout de suite sur la gauche peu après la sortie du PIF. La file s'est déjà formée.

Nous y prenons place. Devant nous, il y a deux jeunes femmes dont une à moitié en pleurs et en panique. Elle me dit que c'est le première fois qu'elle prend l'avion et qu'elle n'a pas dormi de la nuit et qu'elle a vomi tellement elle a peur !
Elle en a déjà parlé à l'équipage qui est sur le coté et dont une hôtesse essaye de la rassurer.
De mon coté j'essaye de la rassurer comme je peux. Elle me demande à quel siège je suis, le 15A. "Ah super, je suis au 16F me dit-elle donc je suis rassuré !" Aller savoir pourquoi !

Le vol est toujours annoncé à l'heure.

Mince, le vol est retardé de 3/4 d'heure ! C'est pas bon pour mon aller-retour !
On nous annonce qu'il manque un membre d'équipage !!

L'équipage présent attend sur le coté.

Il se fait faim alors voyons voir ce qu'il y a à manger : Ce distributeur ? bof bof.

Des macarons ?

Il y a ce kiosque qui vend des viennoiseries, cafés…. mais c'est blindé aussi. Néanmoins, nous faisons la queue qui n'avance pas non plus. Arrivés à mi-chemin, un monsieur vient dire à sa femme qui est devant nous, qu'il y a un kiosque "Paul", à 150 mètres dans le hall d'à coté et qu'il n'y a personne…
Du coup, nous y allons d'un pas alerte !

C'est par là.

Tout au bout à droite.

Au passage, il y a un espace enfant.

Et ados, où se précipite mon fils !

Un piano qui n'a pas de succès de bon matin.

Et nous voici chez "Paul" où…..ils ne vendent pas de viennoiserie !!! Grrrrr

Hors de question de retourner faire la queue qui n'avance pas plus que tout à l'heure. On achètera à bord : j'ai souvenir que Easyjet propose de bons chocolats chauds et des muffins.
Retour dans la file d'embarquement où on nous annonce encore du retard ; on en est à pratiquement 1h30 !
Ma sœur me dit que ce n'est peut être pas bon signe car je lui ai dit que cette nuit même, j'ai rêvé que j'étais dans un avion et que peu après le décollage, les moteurs s'étaient arrêtés et que l'avion avait commencé à descendre et qu'il tentait de faire demi-tour. Or, plus en descendait et plus on s'approchait des collines pleines d'immeubles et qu'à un moment je voyais les immeubles à mon hauteur et que l'impact n'allait pas tarder. Et c'est là que je me suis réveillé. Je ne suis pas plus superstitieux que cela mais ça fait drôle quand même !
Rêve prémonitoire ? Bon il n'y a pas de collines près de Paris, donc ça devrait aller !
On verra bien !

Sans attendre une heure et demi, on nous annonce que le membre d'équipage qui a été rappelé en renfort est parti de chez lui tout de suite et qu'il va arriver. L'embarquement peut débuter plus tôt que prévu.

Il y a deux files et évidemment je n'ai pas pris la bonne. Ça bip pour le pax devant moi. En fait il a scanné son BP du vol retour sur son portable ! Ensuite, son téléphone se verrouille, etc…

On patientera une dizaine de minutes dans la passerelle. Puis j'entends quelqu'un dire "excusez-moi" et qui double tout le monde. C'est un PNC ; sans doute le PNC en renfort qui vient d'arriver et qui rejoint ses collègues. On le laisse passer avec plaisir.

Voici mon destrier.

Mon fils a repéré une balançoire !

Fuselage shot

Instant porte.

Nous voici à bord.

Mon espace pour les 2 prochaines heures. Ma femme et mes enfants seront 9 rangées derrières, faute à 2 résa différentes.

Le pas (smoi l'éponge) est très bon.

Les coffres ne se remplissent pas beaucoup pour le moment. J'ai mon sac à dos avec moi, mais après je le mettrai dans le coffre.

A gauche, la vue n'est pas terrible et pour cause, l'avion arrive du dégivrage : l'aile est toute verte et le hublot tout gluant !

Revenons à bord avec le safety card.

Et le BoB réduit à sa plus simple expression : une page recto-verso et peu de choix. En tout cas, plus de muffins. Grrr.

Au milieu c'est pour les ventes à bord.

Au sol, le test Marathon n'est pas des plus concluant pour un avion qui fait sa première rotation.

Les sièges "planches à repasser".

Roulage. Le glycol s'accroche au hublot !

Je crois qu'on arrive au seuil de piste !

Et je crois que c'est parti !

Ah oui, on est vraiment parti.

Ça commence à s'améliorer tout doucement et c'est vraiment dommage car j'aurai eu une belle vue sur Paris.

C'est quand il n'y a plus rien à voir que mon hublot retrouve un aspect plus normal !

Passage du BoB qui ne rencontre que très peu de succès. Du coup le chariot arrive très vite à mon niveau. Je commande un chocolat mais….ils n'en ont pas. Donc ce sera un thé avec une sorte de brioche à la confiture à défaut de muffins.
L'hôtesse a du mal à m'éditer mon reçu de carte bancaire ; elle me dit que c'est tout nouveau la procédure avec ces machines.
C'est beau le progrès !

Voici ma sélection.

Nous traversons les Alpes. Je dois me contorsionner pour prendre des photos plutôt derrière l'aile que devant.

Ensuite on devine les orages qu'il doit y avoir en-dessous.

La descente à commencé au milieu de gros cumulonimbus. Et ça secoue pas mal.

D'autant qu'il y a des collines en dessous avec des habitations !!
Et avec de la neige en prime dans la région de Benevento.

J'ai connu mieux comme météo.

Finalement on aperçoit le Vésuve.

Et même Capri.

Il semble faire meilleur en bas qu'en haut !

Débarquement par escalier et à pied.

Les pax mettent un temps fou à descendre, bien qu'on puisse débarquer par l'avant et l'arrière. Comme je suis à peu près au milieu, je n'ai plus qu'à attendre.

Ma femme et mes enfants sont déjà descendus, par l'arrière.

Ils regardent vers l'avant si je descends, mais je suis encore à bord.

Enfin, c'est mon tour, avec un fuselage shot de descente.

Celui-ci est notre voisin.

Et voilà le notre.

Il manque une de mes sœurs, encore à bord : le pilote a accepté de faire visiter le cockpit à ma nièce.

On rejoint le terminal.

Livraison bagage au tapis 5, le cas échéant.

Merci de m'avoir lu et à bientôt pour le retour.