Avis du vol easyJet Lyon London en classe Economique

Compagnie easyJet
Vol U22426
Classe Economique
Siege 05F
Avion Airbus A319
Temps de vol 01:40
Décollage 31 Mar 22, 13:55
Arrivée à 31 Mar 22, 14:35
U2   #15 sur 22 Compagnies low-cost Un minimum de 10 flights-reports sur les deux dernières années est nécessaire pour apparaitre dans le classement. 775 avis
Kethu
Par GOLD 479
Publié le 8 avril 2022

Bonjour à tous !

Après une petite remise en jambe sur mon FR précédent (LPA-ORY), on est repartis pour un routing un peu plus complet :)

Comme d'habitude, c'est maintenant le pavé où je raconte ma petite vie, vous pouvez sautez directement au routing si vous n'êtes pas passionnés par mes intenses réflexions, je ne vous en voudrais pas !


Pavé César !


C'est là l'histoire d'un voyage à Londres maintes fois reporté, à cause du Covid ou de soucis personnels, qui a finalement pris sa forme finale fin février 2022, quand j'ai enfin pu fixer une date pour ce voyage. Il va sans dire qu'après tant de modifications (je ne les ai pas comptées, mais sans doute 6 ou 7), chacune coûtant évidemment un peu plus cher que la précédente, le vol low-cost s'est transformé en un aller-retour me coûtant plus cher que le même trajet chez AF. Ainsi va la vie, que voulez-vous…

Bref, je suis donc parti sur l'idée d'un aller vers Luton le jeudi après-midi, et un retour depuis Gatwick le dimanche soir, histoire d'optimiser le peu de congés qu'il me restait et le temps sur place.

Restait à savoir comment agrémenter ces trois jours et demi dans la perfide Albion. Je me voyais en effet mal ne pas rajouter quelques couches de transport (aérien, ferroviaire, maritime, tout me convient, je suis amateur de voyages et non pas juste d'avions) dans tout cela.

C'est là qu'une publicité ciblée fit mouche : Et si j'allais rendre visite à nos amis Écossais à bord de ce train de nuit mythique qu'est le Caledonian Sleeper ? Je me lançais donc dans cette idée, d'autant plus qu'avec un départ le jeudi soir, j'avais de la marge en cas de retard de mon vol sans non plus devoir passer toute une journée avec toutes mes affaires sur le dos (ou payer une coûteuse consigne en gare).

Pour profiter du confort de ce train, il faut néanmoins prévoir une belle somme : Le trajet Londres - Glasgow coûte en effet pas moins de 300€ en cabine solo avec couchette, douche et WC, et près de 450€ pour voyager dans un somptueux lit double (toujours avec douche et WC dans la cabine). Le regard noir de Madame Kethu me convaincra de me contenter de la cabine solo, il est vrai que pour un prix similaire, on peut faire un aller-retour outre-Atlantique…
Notons qu'il y a aussi des cabines sans douche et WC, et des sièges inclinables, à des prix plus raisonnables, pour ceux qui sont moins regardant sur le confort. 

Bref. Ceci étant réservé, se pose maintenant la question du retour : Revenir en train de jour me tente, mais une autre solution me fait aussi fortement de l'œil : Qui dit Royaume-Uni dit… British Airways, oui, on va à nouveau parler avion dans ce Flight-Report ! La compagnie anglaise propose fort logiquement de nombreux vols quotidiens entre Glasgow et sa base d'Heathrow, ainsi que vers la base de sa filiale BA CityFlyer à London City.
Les vols vers LCY ont à mes yeux un double avantage : Déjà, le plus évident, l'approche très impressionnante que l'on peut avoir en atterrissant à cet aéroport, mais aussi… Un prix en cabine Business tout à fait raisonnable ! En effet, là où les vols de la maison-mère sont dans les 350-400€ en J contre 100€ en Y, CityFlyer propose elle un tarif nettement plus raisonnable de 170€ en Business (contre toujours 100€ en Éco).

Étant donné que :
1/ BA a une J domestique plutôt qualitative pour une compagnie européenne
2/ Les aéroports britanniques sont, d'après mon expérience, souvent peu agréables pour attendre et avec de l'attente aux contrôles
3/ Madame Kethu a le dos tourné
Je me laisse tenter et réserve un GLA-LCY en Affaires le vendredi soir pour me ramener en terre civilisée.

Et… Ben pour le reste, je visiterai quand même un peu Londres, donc c'est la fin du pavé (bravo à ceux qui m'auront lu jusque là).

Nous arrivons donc au routing suivant : 


Routing


Le premier vol de ce voyage en Grande-Bretagne me permettra d'ajouter à mon logbook un nouvel aéroport, celui de London Luton, que je n'ai jamais eu le plaisir de fréquenter ! C'est aussi la première fois que je volerai chez EasyJet UK depuis le Brexit, je n'ai en effet pris depuis 2017, chez la compagnie orange, que des vols opérés par EasyJet Europe…

Suite aux nouvelles règles de bagages cabine U2, si l'on veut emporter avec soit un grand bagage cabine, il est nécessaire d'avoir un siège "extra legroom" ou "upfront", je craquerai donc pour le 05F, qui me permettra, outre l'emport de ce bagage cabine, de bénéficier du Speedy Boarding.


EasyJet, ou l'apprentissage de la patience


Avant de me coucher la veille au soir, un petit coup d'œil à l'application U2 m'informait d'un léger retard déjà prévu. Bon, curieux, mais rien d'inquiétant jusque là…


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Au fil de la matinée, ce retard n’a cessé d’évoluer, passant des 20 minutes de la veille au soir à 50, puis 60, puis 100 minutes, deux heures avant l'heure de départ initiale de mon vol… Tout ceci ne présageait rien de bon pour la ponctualité de mon vol, mais ça m'arrangeait en un sens puisque j'avais une matinée remplie de réunions en visio que j'aurais du réaliser dans le bus puis le tram.


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Bref, commençons donc notre voyage à bord de mon (trop) cher ami, le Rhônexpress. Depuis le Covid, l’embarquement se fait par une porte, le débarquement par l’autre, avec contrôle des billets à la montée, en cas d’affluence mieux vaut donc attendre devant la bonne porte (celle à l’avant) !


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Après un trajet sans encombre, nous arrivons à l’aéroport, et sommes accueillis par une soudaine et violente averse de grêle. C’est dans ces moments-là que l’on se demande pourquoi diable le quai du tram à LYS est en extérieur (certes, un peu protégé, mais pas totalement)…


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Courrons donc vite nous réchauffer à l’intérieur de la gare TGV !


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Elle est moins vide qu’à l’accoutumée, un Ouigo part en effet dans une heure…


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Plutôt que de suivre le cheminement indiqué vers le Terminal 1, qui fait passer par l’extérieur (ce n’est pas que je n’aime pas les grêlons, mais il y a un peu de ça quand même), je pars vers le Terminal 2 via l’escalator…


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Au passage, petit coup d'œil sur le tableau des départs : Le vol est indiqué à l'heure… L'appli U2 n'est pas d'accord ! (Peut-être est-ce pour pousser les passagers à passer les contrôles au lieu d'attendre landside ?)


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Pour le Terminal 1, c'est tout droit ! A droite on notera la fontaine à gel hydroalcoolique, qui ressemble un peu trop à une fontaine à eau, j'ai déjà vu plusieurs personnes se faire avoir à LYS…


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Ici, les commerces n'ont pas encore réouvert, malgré la reprise du trafic aérien…


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Idem pour les comptoirs d'enregistrement de l'ancien Terminal 1, qui sont déserts.


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Dans l'extension de l'ancien T1, construite pour relier le bâtiment initial à la "Rotonde" constituant le nouveau T1, se trouvent les comptoirs Easyjet, qui ne sont pas très fréquentés.


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Et nous voilà finalement arrivés dans le "nouveau" bâtiment, avec son architecture que j'aime toujours autant. Outre le fait d'éviter la grêle, le cheminement par l'intérieur permet aussi d'arriver directement à l'étage du terminal, au niveau du contrôle sécurité, au lieu d'arriver au RDC (où se trouve l'essentiel des comptoirs d'enregistrement).


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Voilà d'ailleurs les portiques d'accès au PIF, avec à gauche le coupe-file.


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Coupe-file qui, comme bien souvent à LYS, n'a pas d'utilité vu qu'il n'y a pas du tout la queue.


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Je passerai quand même une dizaine de minutes pour passer l'obstacle, mais principalement parce que la file où je suis envoyé est monopolisée par un couple de personnes âgées ayant du mal à comprendre les consignes, et par un autre couple avec bébé qui tentera de plier sa poussette directement sur le tapis (sans le bébé dedans, c'est toujours ça), bloquant de ce fait l'avancée de tout le monde. Bref…


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A la sortie du PIF, ma porte est indiquée : On partira en C04, en zone non-Schengen donc, que je découvrirai pour la première fois, vu que je n'avais fait auparavant que des vols Schengen depuis le T1 !
Notons la petite pub pour l'AMEX AF/KLM, qui cible mal sa clientèle, vu qu'elle part du T2 :) 


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Comme dans tout aéroport moderne digne de ce nom, le passage du PIF est obligatoirement suivi du duty-free, où je profiterai du Brexit pour acheter des produits nicotineux détaxés.


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Une fois ces emplettes réalisées, rejoignons la magnifique rotonde du T1 !


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Les portes D sont les portes "low-cost" situées dans le hangar amélioré, auquel on accède par un long couloir souterrain. Grâce au Covid, Easyjet ne l'utilise actuellement pas et c'est donc vers les portes C, situées à l'étage, que je me dirige.


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Une fois l'escalier gravi, on tombe directement sur le contrôle de la PAF, où il y a une petite queue.


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Comme d'habitude à Lyon, les sas PARAFE font office d'œuvres d'art contemporain qu'il ne faut surtout pas toucher…


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Contrairement à tous les autres voyageurs, qui passent la frontière en quelques secondes, j'aurais droit à un petit interrogatoire sur les raisons de mon voyage de la part du policier, qui cherchait vraisemblablement à me déstabiliser en mettant en doute toutes mes réponses… Je suis enfin libéré après ces quelques minutes assez désagréables, tout cela pour me rendre compte que la vue depuis l'étage du T1 est gâchée par ces hideuses grilles. Damned !


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Entre ça et le fait que je n'ai pas pris de zoom pour faire du spotting (n'étant pas un grand fan de cette activité), il faudra me croire sur parole si je vous dis que l'on peut voir ici sur la gauche un A300 de DHL (EI-DGU), et au centre, en train de repousser, un 737-800 d'AnadoluJet, qui effectue pour le compte de sa maison-mère le vol Turkish Airlines pour Istanbul.


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Ma porte d'embarquement est située juste à côté, elle reprend la même architecture que les portes de l'étage inférieur, avec les piliers en béton brut, et un assortiment de fauteuils individuels et de banquettes.


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Une annonce résonne dans l'aérogare pour prévenir d'un retard "d'une heure environ" pour mon vol Easyjet pour Luton. D'après l'application on est plutôt sur 1h40, mais on n'est pas à 40 minutes près.
La porte n'est pas encore occupée par le personnel, les passagers ne peuvent donc que soupirer et n'ont personne sur qui passer leurs nerfs. Triste vie. 


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Pendant ce temps, je vérifie les installations électriques : Les prises fonctionnent !


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Une demi-heure plus tard, alors que nous devrions être partis depuis dix minutes, un A320 British Airways arrive en porte. Ce dernier a une heure de retard, le vol est prévu au départ à la même heure que le vol pour Luton d'ailleurs. Si l'on se fie à ce simple échantillon de deux vols, on pourrait presque en conclure que le grand-breton n'est pas très ponctuel…
A droite, Pegasus Airlines en A320neo est elle bien à l'heure pour son vol vers Istanbul ! 


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C'est à peu près à ce moment que des portables se mettent à sonner dans la salle d'embarquement : Easyjet nous informe que nous allons recevoir un avoir pour nous acheter un rafraîchissement en raison du retard du vol.


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Ce n'est pas un geste de bonté de la part de la low-cost britannique, juste la stricte application de la réglementation européenne en cas de retard de 2 heures ou plus : En effet, notre vol est désormais annoncé avec 2h01 de retard à l'arrivée !


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Comme, curieusement, personne n'ose se lever pour aller voir l'hôtesse au sol qui vient d'arriver en porte, je m'y rends pour savoir ce qu'il en est : Je suis immédiatement suivi par une dizaine de personnes. La pauvre employée n'était pas au courant de l'envoi de ce SMS, et contacte son supérieur pour obtenir les vouchers. Ce dernier semble réticent puisqu'elle doit insister en disant "Mais tous les passagers ont reçu le SMS, je peux pas leur dire non moi !"

Pendant ce temps, un A320 de notre compagnie préférée du moment arrive, en provenance de Majorque (à l'heure, lui !). Il repartira pour Marrakech peu après.


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Je pars visiter les sanitaires, qui sont plutôt propres (contrairement aux passagers qui en sortent sans se laver les mains… Et après on se demande comment les épidémies se répandent…). Au passage, une vue grillagée sur Pegasus et British Airways.


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Une dizaine de minutes plus tard, l'hôtesse au sol, après avoir sorti la liste des passagers, fait une annonce demandant aux passagers du vol pour Luton de se rendre en porte "pour information".
Elle y donne les fameux avoirs, en nous demandant de patienter jusqu'à ce qu'elle ai distribué tous les bons pour qu'elle nous accompagne vers la boutique, avec escorte de la PAF. En effet, il n'y a aucun magasins à l'étage du T1, ce qui est assez dommage… 

Voilà donc les documents du voyage, le passeport et l'avoir ! La carte d'embarquement est quant à elle sur mon téléphone… 


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Longtemps seule pour gérer tous les passagers du vol, l'hôtesse est finalement rejointe par un collègue pour accélérer la distribution des avoirs… Cela prendra tout de même un certain temps, d'autant plus que chaque passager ou presque pose la question cruciale, pour laquelle aucune annonce n'a encore été faite : "Quand est-ce qu'on va partir ?"
Le retard "officiel" affiché à l'aéroport est en effet toujours d'une heure, le vol a même été supprimé de l'affichage pendant un temps…
Face à cette question, le personnel noie le poisson systématiquement en répondant en boucle "L'avion va arriver, l'avion va arriver !". 


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Pour nous faire patienter, Aer Lingus nous offre une splendide vue (toujours grillagée) sur son A320 en livrée Retro !
A gauche, un 737-300 d'ASL Airlines en provenance d'Alger. L'appareil est en configuration "Quick Change", pour permettre de transporter aussi bien des passagers que du cargo. Il a d'ailleurs effectué ses 9 premières années sous les couleurs… D'Easyjet.


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Enfin, à 15h10, notre appareil arrive ! Il s'agit de G-EZBA, un A319 livré en 2006 à Easyjet, et qui n'a depuis pas quitté la compagnie orange. Pendant que le débarquement des passagers commence, l'hôtesse au sol nous annonce que, finalement, nous pourrons utiliser nos avoirs à bord de l'avion, car nous n'avons pas le temps de sortir de la zone contrôlée par la PAF. Je m'en doutais un peu à vrai dire…

Sur la gauche, c'est l'A319 OE-LKK, qui est arrivé peu avant depuis Rennes, et qui repartira pour Barcelone ensuite. 


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Un petit détail intéressant sur l'appareil du jour : Il n'a repris du service que depuis une semaine environ, auparavant, pendant plus d'un an, il était en stockage, ne volant que d'un point de stockage à l'autre, ou bien pour des vols de "décrassage" de quelques dizaines de minutes.


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Let's (finally) Fly !


L'embarquement est finalement lancé tout juste avec deux heures de retard. Des policiers sont présents en porte, pour je ne sais quelle raison, mais ils seront particulièrement désagréables.
Le couple de personnes âgées devant moi, ayant du mal à se déplacer, leur demandera s'il n'est pas possible d'emprunter l'ascenseur, qui est marqué "En maintenance". Ce à quoi le policier répondra "Bah non, vous prenez les escaliers, comme tout le monde.", puis se tournera vers son collègue en ricanant et en ajoutant particulièrement fort "Les gens ont des questions cons quand même", alors que le couple est encore à leur niveau…

Je suis resté scotché, tout comme le couple, mais dur de remettre en place un policier… Et c'est d'autant plus de l'insulte gratuite qu'en fait, l'ascenseur n'était pas en maintenance, puisqu'une passagère avec assistance l'empruntera…


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Depuis la passerelle, une vue non grillagée sur l'appareil vers Marrakech, qui est aussi en train d'embarquer.


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Petit instant porte pas trop flou, pour une fois.


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L'accueil par l'équipage anglais est très sympathique et dynamique (le vol est effectué par Easyjet UK, avec un équipage basé à Luton, contrairement à la plupart des autres vols à LYS qui sont opérés par le personnel basé à Lyon).
L'intérieur de notre appareil est toujours la cabine "ancienne version" d'Easyjet. 


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Manque de bol, le siège que j'ai choisi, le 05F, dispose d'un hublot pas tout à fait bien aligné, le premier hublot est un peu trop proche du siège, le deuxième un peu loin.


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Le pas est assez étroit, quand je me recule au maximum dans mon siège, je ne dispose que de quelques centimètres de marge…


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La ceinture de sécurité attendra un peu, puisque les pleins sont en cours :)


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Le plafonnier est lui tout à fait classique pour un A319.


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Sur chaque siège, une pub Europcar est accrochée à la têtière.


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L'embarquement continue tranquillement, l'appareil ne sera pas plein, à la louche je dirai un remplissage à 70%. J'aurais malgré tout deux voisines, pas de place supplémentaire pour loger ma grande carcasse donc.


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Ca y est, le camion de refueling est parti !


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Je peux donc désormais me plaindre que la ceinture n'est pas siglée :)


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La porte est fermée à 15h45, le cockpit prend la parole juste après pour nous expliquer en détail le retard du vol. Il est du à une accumulation de soucis sur chacun des vols de la journée.
Au départ à 7h du matin de Luton, vers Belfast, les appareils ont du être dégivrés, avec un certain temps d'attente. Le vol retour au départ de Belfast a été encore plus retardé car des passagers récalcitrants ont du être débarqués.
Et finalement, le vol de Luton vers Lyon a du attendre plusieurs dizaines de minutes son catering, en vain.
Le pilote s'excusera plusieurs fois pendant son annonce, puis nous décrira la trajectoire que nous suivrons pendant ce vol (désolé, je n'ai pas tout noté…), et qu'il fait 3° à Luton, avec beaucoup de vent et… de la neige.

Dans la foulée, le chef de cabine prend aussi la parole, pour se présenter, s'excuser à son tour du retard, et préciser le temps de vol prévu de 1h25. Ces deux communications très claires et détaillées sur les raisons du retard rattraperont l'absence quasi totale d'information à l'aéroport…


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On repousse finalement à 15h53, avec 1h58 de retard. Les démonstrations de sécurité sont réalisées dans la foulée, en anglais uniquement. L'occasion de jeter un œil à la safety card !


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On coupera la route au petit vert, qui arrive en provenance de Marrakech.


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On longe le hangar des low-cost, où Transavia opère visiblement, avec un appareil arrivé avec 2h30 de retard en provenance de Tunis, et un autre qui est au parking depuis la veille.


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En route vers la piste, on voit un CRJ1000 Hop! devant le hangar de maintenance, au fond un A330-900 de Corsair, qui est arrivé le matin, et qui repartira le soir pour son trajet aux multiples escales : Lyon > Marseille > La Réunion > Île Maurice, et retour avec les mêmes escales.
Derrière le hangar de maintenance, on aperçoit enfin la dérive du Lockheed 1011 Tristar qui squatte le tarmac lyonnais depuis maintenant 21 ans, après avoir traversé un violent orage de grêle.


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On s'aligne sur la 35L…


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Et plein gaz à 16h, avec l'inévitable église de Saugnieu en fond !


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On grille la priorité à droite à cet ERJ190 Hop! en provenance de Nantes !


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And we have Liftoff !


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Le village de Janneyrias…


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On approche déjà du plafond nuageux. On aperçoit la D517, et si vous êtes très attentif, le panache de fumée du CNPE de Bugey.


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Les nuages nous offrent un peu de répit, pour apercevoir la Villette-d'Anthon. 


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De moins en moins visible, mais on peut apercevoir La Valbonne, et son camp militaire qui abrite notamment le 68e régiment d'artillerie d'Afrique (là où il y a le grand bâtiment blanc). 


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Et on traverse finalement les nuages pour retrouver le ciel bleu !


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Les PNC sont libérés, et réalisent les annonces habituelles. Pour compléter l'annonce du service à bord, ils précisent que suite à l'absence de chargement de catering à Luton, ils ne disposent que de boissons et de snacks à servir, mais plus aucun sandwichs ou plats…

L'occasion de regarder la carte pour voir ce que l'on pourra s'offrir avec le voucher de 4€50 ! Les prix ne sont pas convertis en euros. Ca ne sera pas cette page si j'en crois l'annonce du PNC.


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Ca ne sera pas non plus cette page, puisque je n'ai guère envie de boire du parfum.


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Ca sera donc plutôt par ici !


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Finalement, une vingtaine de minutes après le décollage, le service commence. Et l'absence de communication du personnel au sol de LYS fait encore des siennes : L'équipage n'était pas du tout au courant que des vouchers seraient utilisés à bord, et ils ne savent pas trop quoi en faire. Au final, le chef de cabine, très professionnel, prend la décision de faire avec le peu de stock qu'ils ont, et d'offrir à tous les passagers (qu'ils aient ou non réclamés l'avoir) une boisson chaude ou fraîche et un snack sucré ou salé. Ca me rappelle le service d'une certaine compagnie à la crevette tout ça…

Pour moi, ça sera donc eau plate et KitKat ! Notons que l'équipage commercial insistera auprès des passagers qui refuse sans avoir écouté ou compris l'annonce, pour bien leur expliquer que c'est offert. C'est vraiment un geste commercial, certes obligatoire selon la réglementation, mais effectué par l'équipage avec un vrai professionnalisme.


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La couverture nuageuse se découvre un peu alors que l'on survole les environs de Creil, mais cela ne durera pas bien longtemps…


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A 15h47 (heure locale), le cockpit reprend la parole pour annoncer le début de la descente, précisant qu'il espère obtenir un "shortcut" lors de l'approche, et que sinon, l'arrivée au bloc se fera vers 16h30. Il annonce beaucoup de vent à Luton, et toujours un peu de neige qui tombe ! Peu après, la descente commence. La couverture nuageuse se perce à nouveau dans le sud de l'Angleterre…


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On approche du sud de l'agglomération londonienne, au niveau de Purley, au sud de Croydon.


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Quelques instants plus tard, le taux de descente semble plus prononcé, peut-être est-ce là le début du "shortcut" espéré par les pilotes ?
Nous survolons alors les boucles de la Tamise. En bas, le vaste domaine et un bout du château de Hampton Court, construit au XVIe siècle, sous le règne de ce bon roi Henri VIII (celui qui fit exécuter deux de ses épouses).


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On continue notre survol de la banlieue londonienne, avec ici au premier plan Houslow, et derrière au centre de l'image l'Osterley Park. 


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Juste après, on survole l'un des aéroports les plus fréquentés au monde, j'ai nommé London Heathrow (en bas au centre de l'image) !


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Juste au nord d'Heathrow, le vaste Black Park, et derrière le borough de Hillingdon, avec l'ombre de notre appareil sur les nuages que nous survolons…


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Le ciel se couvre à nouveau par la suite, la traversée des nuages sera particulièrement turbulente… On en ressort quelques instants pour apercevoir le village de Longwick, longé par la Chiltern Main Line, ligne ferroviaire reliant London Marylebone à Birmingham.


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… Mais l'accalmie n'est que de courte durée, et on retourne aux turbulences et aux nuages !


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On en ressort au niveau de la base de la Royal Air Force d'Halton.


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La brume est encore bien présente, mais on peut admirer l'étonnante formation nuageuse au fond, avec les nuages plongeant vers le sol.


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Le sol se rapproche, espérons que la piste aussi ! Au fond on aperçoit la zone industrielle de Hemel Hempstead…


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Le village de Slip End (insérez ici le jeu de mots de votre choix), où quasiment la moitié de la surface est occupée par un parking privé pour l'aéroport.


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On traverse la Motorway M1, qui relie Londres à Leeds depuis les années 60…


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La zone d'activités de la ville de Luton…


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La charmante rivière Lea, coincée ici entre la ligne ferroviaire, l'aéroport, et une voie rapide… Moins pittoresque que sur la photo !


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La piste est finalement là ! On se pose en douceur malgré les turbulences, à 16h20 heure locale.


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On patiente quelques instants, le temps de laisser un appareil Wizzair se diriger vers la piste. Sur la gauche, la zone dédiée au de-icing, avec les camions encore parqués à côté. C'est là où notre appareil a pris son premier retard de la journée…


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On reprend notre roulage, Luton sert visiblement de stockage à de nombreux jet privés.


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Y compris du 737 ! Assez amusant de voir ces jets côtoyer la fine fleur des low-cost européennes.


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On arrrive finalement à notre point de parking à 16h27, soit avec un sympathique retard de 1h53. Au fond, un 737 Ryanair part vers Kerry, en Irlande.


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Posons le pied sur le sol anglais !


Et nous voilà dehors, avec comme prévu un certain vent, une température pour le moins revigorante, et malgré le ciel bleu, quelques tout petits flocons tombent en effet ! L'occasion de tirer le portrait (sans grillages !) de l'appareil du jour ! Cet A319 a une bonne tête, non ?
Notons que le débarquement se fait par l'avant et par l'arrière. 


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Heureusement pour nous, un passage couvert et fermé nous amènera jusqu'à l'aérogare à l'abri du vent glacial.


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Au passage, un petit coup d'œil à cet A321 Wizzair qui est arrivé avec un bon retard en provenance de Suceava, en Roumanie, sans doute pour les mêmes raisons que notre vol. Il repartira en fin d'après-midi pour Kosice.


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Une fois à l'intérieur, un petit escalier à grimper, et on arrive directement au contrôle des passeports…


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C'est au fond de ce couloir : A droite pour les passeports britanniques, américains, européens, etc… qui peuvent être contrôlés par les sas automatisés, et à gauche pour tous les autres, ainsi que les familles avec enfants. Il est clairement marqué, sur le panneau au fond "No photo beyond this point", je m'y plierai donc.


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Contrairement à Lyon, ici, les sas sont tous en fonctionnement, et trois minutes après la photo précédente, me voilà officiellement accepté sur le territoire britannique !


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Après un rapide passage aux sanitaires, propres mais petits, je me dirige vers la sortie, n'ayant pas de bagages à récupérer. Tout au long du cheminement, des panneaux accueillent les réfugiés ukrainiens en anglais, ukrainien et russe.


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Une dernière épreuve avant d'enfin quitter la zone airside : Le duty-free d'arrivée, qui est heureusement plutôt court.


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Et me voilà enfin libre ! Un Burger King nous accueille. Je suis la direction des bus…


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L'aéroport dispose d'une vaste gare routière, avec des lignes le reliant à de nombreuses villes de la région et du pays, ainsi qu'aux autres aéroports londoniens.


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Tout à droite de la gare routière se trouve le quai T, qui est celui que je cherche, d'où part le bus reliant l'aéroport à la gare située à deux kilomètres de là. Pour l'emprunter, il faut avoir un billet de train partant de l'aéroport de Luton, sinon on peut payer à bord du bus, la somme de 2£40. Le trajet pour Londres coûte une vingtaine de livres en dernière minute, mais il est possible d'avoir des billets à 3£ si l'on s'y prend un peu à l'avance…


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Après 15 minutes d'attente dans le froid, et dix minutes de trajet en bus, me voici arrivé à la gare de Luton Airport Parkway ! Le FIDS arbore des destinations un peu moins exotiques que dans un aéroport. Mon train est celui de 17h30 pour St Pancras International, j'ai une vingtaine de minutes à attendre…


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… Et en bon ferrovipathe, je braverai le froid pour aller à la rencontre des trains britanniques ! Ici, une rame Class 700 de Thameslink pour Sutton, via Londres ! Notons qu'il y a des trains directs (toujours via Londres) pour Gatwick, depuis Luton !

Notons, sur le bâtiment de verre tout récent derrière le quai, le nom "Luton DART Parkway" : Il s'agit de la future gare d'arrivée de la liaison directe en métro automatique entre l'aéroport et la gare, qui devrait ouvrir très prochainement (en 2022) ! 


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Finalement, à 18 heures, j'arriverai à la gare de Londres St Pancras, avec sa splendide verrière et ses murs de briques rouges !


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Et c'est ici que je vous laisse, après un rude voyage ! Pour ceux qui aiment les traces radar, voici celle de mon vol !


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Pour ceux que ça intéresse, un petit bonus ferroviaire sur le Caledonian Sleeper, de London Euston à Glasgow Central !

Pour les autres, merci de votre lecture, et à bientôt ! 


Bonus : Cliquez pour afficher
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Verdict

easyJet

6.8/10
Cabine6.0
Equipage10.0
Divertissements5.0
Carte payante6.0

Lyon - LYS

6.4/10
Fluidité8.0
Accès7.0
Services2.5
Propreté8.0

London - LTN

8.8/10
Fluidité9.0
Accès9.0
Services9.0
Propreté8.0

Conclusion

Un vol Easyjet qui aurait pu s'avérer plutôt agréable s'il avait été plus ponctuel, et surtout, si le personnel à l'aéroport avait été moins avare en informations... Ca va que j'avais l'application pour me tenir informé, mais la moindre des choses est de faire des annonces en cas de retard aussi important.

Heureusement, que la low-cost orange a pu compter sur son équipage à bord pour remonter le niveau, avec une excellente communication et beaucoup de professionnalisme et de patience (surtout pour un équipage ayant commencé sa journée à 7h du matin) !

Pour le reste du détail de la notation :

La cabine de cet A319 est un peu resserrée, mais au moins le siège est confortable... Par contre, ça manque cruellement de divertissements quand l'IFE naturel n'est pas de la partie.

Le BoB n'était pas très varié suite au chargement manquant, mais le snack et la boisson étaient offerts, mais c'était grâce à la réglementation européenne... Un peu dur de noter donc.

L'aéroport de Lyon est toujours assez fluide, malgré les sas PARAFE en panne, à peu près propre, mais entre l'absence totale de magasin en zone hors-Schengen, et l'irrespect des fonctionnaires de police qui y officient, on ne peut pas dire que le service au client soit très bon.

Luton s'en tire mieux (et pourtant c'est un aéroport dédié aux low-cost !), avec du personnel d'aide présent un peu partout pendant le cheminement d'arrivée, de la sortie de l'appareil jusqu'aux quais de la gare routière en passant par la PAF.

L'accès est très aisé vu le nombre de lignes de bus ou de cars qui desservent l'aéroport. Ne manque qu'une liaison un peu plus efficace vers la gare, mais ça ne saurait tarder, puisqu'un métro automatique devrait remplacer le bus courant 2022 !

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14 Commentaires

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  • Comment 600110 by
    Chevelan BRONZE 16578 Commentaires
    Merci Robin pour ce nouvel opus, comme toujours très documenté et précis !

    Gros retard en perspective, mais tu as eu droit à un dédomagement alimentaire...
    A bord, le legroom est très serré, pas le choix il faut faire avec.
    Ce n'est pas la joie au niveau du catering !
    La route reste longue pour atteindre la belle gare de Saint Pancras.
    Les trains de nuits reviennent à la mode, c'est très sympa et original pour rejoindre l'Ecosse.
    Ta barbe à bien poussée depuisque je t'ai vu à Lyon :))

    A bientôt.
    • Comment 600490 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Merci pour ton commentaire Hervé ! J'ai un peu repris la main dans l'écriture j'ai l'impression, je me remet à faire des pavés comme auparavant ^^

      Heureusement qu'il restait des snacks et des boissons à bord pour le dédommagement alimentaire, malgré l'absence de charge de catering !
      Il me semble que les nouvelles cabines U2 offrent un peu plus d'espace pour les jambes, mais là, c'est vraiment étroit... Je ne m'imagine pas vraiment faire un vol de 4h à bord.
      En effet, Saint-Pancras n'est pas toute proche, si on a de la chance avec les correspondances, c'est minimum 45 minutes... Mais au moins le trajet est assez agréable !
      Et oui, le retour en force des trains de nuit me plait bien, personnellement ! Et je n'y vois pas forcément une compétition par rapport à l'aérien ^^
      En effet, j'ai mûri, et ma barbe aussi ^^ (Je viens même tout juste de fêter mes 30 ans !)

      A bientôt :)
  • Comment 600133 by
    AirBretzel GOLD 11255 Commentaires
    Merci Robin pour ce FR.
    Eh bien que d'aventure avec ce vol, du retard à profusion.
    A bord le voucher n'est évidement pas reconnu, et je trouve que l'équipage à fait le bon choix, au moins c'est simple et chacun a eu quelque chose.
    Le bonus est alléchant avec ce train de nuit, c'est plus attrayant qu'un voyage sur EasyJet.^^
    A bientôt
    • Comment 600491 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Hello Valérie !
      Pour un de mes premiers vols de "reprise" de voyage, j'ai en effet été bien gâté niveau péripéties. Et le retour s'avèrera tout aussi amusant, sans vouloir spoiler :)
      Oui, l'équipage était un peu perdu au début (forcément, avec des clients ne parlant pas anglais, et un équipage ne parlant pas français...), mais le chef de cabine a vite réagit, réunit son équipe pour annoncer sa décision, et ça a satisfait tout le monde !
      J'aurais bien aimé tester la cabine avec le lit double pour le trajet en train de nuit, mais même en couchette "normale", c'est en effet autrement plus confortable qu'U2 et son pitch trop serré ^^

      Merci pour ton commentaire et à bientôt !
  • Comment 600149 by
    Esteban GOLD 19855 Commentaires
    Merci Robin pour le partage !

    Incroyable quand même ce retard qui n'en finit pas et la gestion du voucher. Je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas été possible de l'utiliser dans l'avion, c'était la moindre des choses quand même.

    A bientôt !
    • Comment 600492 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Merci Stephan pour ton com' !
      Le retard qui s'accumule m'a un peu fait peur, j'ai commencé à avoir peur de subir une annulation de vol pure et dure... Et le personnel au sol était totalement perdu.
      Oui, heureusement que l'équipage à bord a réglé la situation du voucher, après le passage du chariot gratuit, les sourires étaient présents en cabine :)

      A bientôt !
  • Comment 600224 by
    scorph GOLD 2124 Commentaires
    Hello Robin et merci pour ce report plein de bonnes infos comme d'habitude.
    Nous nous sommes croisé à LYS ce 31 mais je suis, malgré ton retard, arrivé bien après ton départ. Le prestataire d'Easyjet qui a moins d'information que les passagers, aucune boutique une fois passé la PAF pas terrible tout cela. L'équipage Easy arrive à rattraper beaucoup de défaillance du système on sent que la machine orange c'est bien grippée avec le covid...
    L'intérieur de notre appareil est toujours la cabine "ancienne version" d'Easyjet.

    Les cabines des A319 sont vraiment datés.

    Y compris du 737 ! Assez amusant de voir ces jets côtoyer la fine fleur des low-cost européennes.

    On trouve le même contraste à Stansted

    Bonus intéressant, bon vols !
    • Comment 600493 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Salut Hugo, merci pour ton commentaire qui fait plaisir à lire :D

      Ah bah, on se croisera peut-être une autre fois, j'ai de nouveau pas mal de vols prévus au départ de LYS !
      Le prestataire laissait vraiment à désirer oui... Pas forcément la pauvre agente seule pour gérer tout ça, mais surtout sa hiérarchie... Son supérieur est d'ailleurs passer "superviser" la distribution des vouchers, se gardant bien de mettre la main à la pâte, se contentant de regarder son employée galérer.
      Et j'ai du mal à comprendre l'absence de boutiques en zone après PAF, il y avait pourtant bien du trafic.

      U2 a en effet un peu de mal avec le Covid, cf. les centaines d'annulations de vols pendant les dernières semaines d'ailleurs...

      Oui, à vrai dire je pensais d'ailleurs que toutes les cabines EasyJet avaient été rétrofittées.

      Je n'ai pas encore eu le plaisir de mettre les pieds à Stansted, ça sera pour mon prochain séjour à Londres !

      A bientôt ! (Et merci pour ton dernier FR sur Air Europa, il m'a convaincu de faire le même vol que toi, j'essaie de le lire en entier et de commenter dès que je pourrais ^^ )
  • Comment 600226 by
    BESMRS 2403 Commentaires
    Merci pour ce FR 😊

    Le policier n’a pas le droit de poser des questions en sortie du territoire sur les motifs du voyage… même vers un État hors UE !! Visiblement la police de Satolas a besoin de quelques remises à niveau.
    Que d’aventures, on voit ce que donne un service low cost… en termes de manque de communication et d’anticipation. Ce qui ne veut pas dire que cela ne peut pas arriver sur des légacies… nous avons d’ailleurs quelques chats noirs sur le site (qui dit LYS, AF, chat-noir… dit 😊 )…


    Tiens une loco française pour l’Ecosse…
    Et oui la class 92 028 est l’ancienne CC 92028 de la SNCF « Saint-Saëns » du dépôt SNCF de Crewe (oui je sais dit comme cela… cela fait bizarre mais c’est une sous-traitance pour centraliser la maintenance des quelques locos SNCF aptes tunnel en un unique atelier… britannique, un peu comme les PBA et les PBKA SNCF du dépôt SNCF de Forest… en Belgique ! ou les MI-79 SNCF du dépôt de Massy RATP…).

    Revendue en 2011 à Europorte … puis revendue ?
    C’est une idée ou la rame est une rame block avec des Scharfenberg ????

    On notera les quais hauts so british !!!

    HST ??? Hum hum c’est 125 mph ou … 201 km/h (ils tiennent au 201 car c’était plus que les BB 9200, CC 6500, les DB 103 … ou que l’ETR 401…
    A noter qu’il existe un dérivé australien (XPT) limité à 160 km/h….
    C’est une idée ou cela ne sont pas des mark III derrière ? J’ai un peu du mal à voir…
    • Comment 600494 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Hello !

      J'étais en effet surpris de cet "interrogatoire", merci de me confirmer qu'il n'y avait pas trop de raisons à cela...
      Oui, les soucis de communication ne sont pas réservés aux low-cost, mais je me sens moins "abandonné" quand je vole sur une legacy... Il y a beaucoup plus de possibilités de rebooking notamment.

      Merci pour l'historique de la loco ! Je n'avais pas du tout fait le lien avec les locos aptes au tunnel sous la Manche, voilà qui est d'autant plus unique :D
      Les attelages des Mark 5 qui composent la rame sont en effet du Scharfenberg !
      J'espère ne pas avoir heurté la sensibilité des grands-bretons en enlevant un petit km/h à ces splendides HST !
      En effet, la photo n'est pas très nette, mais il s'agit bien de Mark 3 (bon, je ne suis pas expert en matériel anglais donc je peux me tromper, mais je suis quasiment sûr que c'en est).
      Et je ne connaissais pas cette version australienne tiens :)

      Merci pour ton commentaire et tes précisions, que j'apprécie toujours autant !
  • Comment 600239 by
    jules67500 GOLD 6118 Commentaires
    Merci Robin pour ce FR !

    Pas glop la gestion de ce retard au sol par Easyjet. Heureusement, une fois en vol, les PNC ont fait du bon boulot et le geste commercial est appréciable !

    Sympa ce voyage vers l'Ecosse en train de nuit, le mythique Caledonian Sleeper n'est néanmoins pas donné.
    • Comment 600495 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Salut Jules !
      Oui, le prestataire au sol d'Easyjet était bien à la ramasse... Et l'employée seule aurait mérité d'avoir un peu de renfort, d'autant plus que cette dernière parlait à peine quelques mots d'anglais...
      Les PNC paraissaient à côté nettement plus pro-actifs face aux difficultés, et ils n'ont pas perdu leur sourire pendant tout le vol.
      Pour le coup, le Caledonian est une expérience top, mais en effet, bien onéreuse... La clientèle ciblée n'est clairement pas celle d'Easyjet ^^

      A bientôt, et merci pour ton commentaire !
  • Comment 600259 by
    AK 1085 Commentaires
    Et ben, le récit de ce voyage est intéressant ! Le moins que l'on puisse dire, c'est que la communication interne à Easyjet est pour le moins défaillante. Heureusement que l'équipage a géré la situation avec professionnalisme, sinon le voyage aurait été encore plus pénible.
    • Comment 600496 by
      Kethu GOLD AUTEUR 2664 Commentaires
      Merci pour le commentaire !
      J'ai l'impression qu'Alyzia, le prestataire d'Easyjet, est très loin d'avoir une bonne communication avec son donneur d'ordres... Je ne sais pas si le soucis vient du prestataire ou de U2, mais il faudrait revoir ça. Surtout que LYS est quand même une grosse base pour la compagnie orange...
      L'équipage a bien réhaussé l'impression des passagers je pense en effet...

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