Suite des rattrapages 2021, avec ce vol retour vers Paris.
le routing
Néanmoins, je fais face à un hic : mon abonnement TGV max périme fin mai (je suis trop vieux désormais !). Il va donc falloir que je tienne un mois entier en payant plein pot.
Après plus de 200 trajets en train sur cette relation, je regarde toutes les options qui me permettraient :
- d'éviter le TGV Paris-Poitiers dont je suis en totale indigestion.
- privilégier n'importe quel trajet en avion.
- économiser le budget.
Une promo à 40€ proposée en amont par Air France m'invite à étudier un transit via Bordeaux, en sachant que les TGV/Ouigo entre Bordeaux et Poitiers restent toujours abordables (15-30€), contrairement aux directs Paris-Poitiers avoisinant les 90 à 120€ sur la même période.
Quitte à payer, autant voler ! Cependant, le détour par Bordeaux prends beaucoup de temps et mon emploi du temps ne m'autorise pas ces facéties aéronautiques chaque semaine.
Voici donc ce que j'arrive à bloquer, tout en incluant une rotation finale en bonne compagnie avgeek vers Le Puy, histoire de fêter un début de vacances bien méritées !
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 315/06/21 | AF 7637 | BOD → CDG | Air France | A320 | Économie
- 4
- 5
- 6
de poitiers à bordeaux
Pour rejoindre Bordeaux depuis Poitiers, ce sera cette fois-ci en Ouigo. Et par chance, celui-ci roule bien.

Le ciel est toujours CAVOK, mais toutefois un peu plus laiteux que l'avant-veille. J'espère que le paysage vu d'en haut n'en sera pas trop brouillé. En tout cas, depuis le plancher des vaches, c'est beau !

aéroport de bordeaux
Une fois à Bordeaux, je profite de ma marge généreuse pour me rendre à l'aéroport en bus. Ce dernier climatisé et presque vide sur la fin rend le trajet bien agréable.

Jusqu'ici, c'est un sans fautes.

Personne au comptoir. Ce sera rapide !

Petit tour du propriétaire…

Les départs du jour, avec une armée d'horaires à 18h25. Pas très lisible mais qui a le mérite de montrer tous les codeshare du vol.

Le PIF s'expédie très rapidement. Je n'ai encore jamais embarqué depuis BOD et je découvre donc cette partie de terminal. Les places assises sont peu nombreuses, les prises électriques quasi inexistantes et surtout il y règne une moiteur et une chaleur peu agréables.

En porte, les équipes préparent l'embarquement.

le vol
Le début de l'embarquement sonnera comme un libération, tellement l'atmosphère devient suffocante avec la centaine de passagers présents.

La minute playstation vous est offerte…

…avec l'instant porte.

Le vol sera assuré par le F-HBNK. Ce sera la première fois que je monte dans un avion AF doté de la livrée "crevette" et d'un nom de baptème. Celui-ci est baptisé Tarbes.

La crevette, qui n'est autre qu'un hippocampe ailé victime d'une odieuse méprise anatomique, est bien mise en valeur.

L'accueil en porte est très souriant, ce qui augure un bon vol !
A bord, on retrouve la bonne vieille cabine navette.

La safety card pour les amateurs ;)

Notre voisin de gauche est un pot de confiture bien connu :p

Le vol est complet, mais malgré tout nous parvenons à repousser à l'heure.

Après un court roulage, il est temps de passer aux choses sérieuses !


Après un virage à droite, nous prenons la direction de Paris. Très vite, nous survolons la Gironde.

Le contre-jour permet des contrastes vifs entre l'eau et la terre. La visibilité n'étant pas optimale, cela permet de mieux distinguer le contour côtier.

Ainsi, je puis aisément photographier le plateau de Cordouan et son Phare, la Pointe de Grave et Royan.

Par ici, on distingue bien l'embouchure de la Seudre et l'Île d'Oléron.

L'altitude aidant, on distingue de mieux en mieux l'Île d'Oléron, avec la Charente qui serpente au-dessous de nous.

Avec sa forme si particulière, on reconnaît sans hésitation l'Île de ré, terre de mes aïeux paternels. Sa forme en crochet est liée aux digues qui relièrent ensemble il y a quelques siècles les îles de Loix, d'Ars et de Ré.
Le pont de Ré, mince cordon ombilical au-dessus du bras de mer argenté, assure vaillamment le lien avec le continent.

Tandis que nous atteignons déjà notre niveau de croisière au FL300, la côte s'éloigne inexorablement de notre route.


Du côté service, là encore, on retrouve l'offre dégradée liée à la pandémie (juin 2021), à savoir une unique boisson.

Heureusement, le wifi fonctionne correctement, me permettant de suivre la progression du vol grâce à la géovision.

La carte n'est pas avare en indications géographiques et touristiques.

Et le mode "cockpit" est toujours sympa pour avoir quelques données techniques.

Petit focus spécial wingtip.
Ça faisait au moins 15 ans que j'attendais d''AF autre chose que des wingtip systématiquement blancs. Cette nouvelle version est vraiment superbe !

Nous franchirons la Loire en même temps que notre descente débutera.

Les reflets ne sont pas très photogéniques, mais j'adore le contre-jour pour les contrastes qu'il offre sur les nuages et la réverbération dans l'eau.

La couche d'inversion thermique (qui plaque les impuretés, la vapeur d'eau et la pollution proche du sol) est bien visible au milieu des cumulus.

Nous approchons bientôt de notre but !

Jeux de réverbérations dans la Seine

On distingue bien "l'Axe Majeur" de Cergy, qui relie les monuments sur un axe en direction de Paris.

Du côté de St-Ouen et Pontoise.

Et nous voici directement en courte finale piste 27 gauche. J'ai beaucoup plus l'habitude des pistes du doublet Sud que celles du Nord. Cette approche n'est donc pas pour me déplaire ;)

paris roissy
Et chblouf ! Nous y sommes !

Malgré la distance, un roulage à près de 25kn permet de regagner rapidement le T2F.

Le Hall M est en vue.

On viendra se parquer aux côtés d'un 318.

Notre équipage aura été fort efficace puisque nous débarquerons à 19h37, soit 13min d'avance.

Bye bye "Tarbes" !

Une petite dernière pour la route.

Direction la sortie, avec un bien connu que je vous épargnerai.

Il me reste encore un petit coup de CDGval…

…avant de récupérer la voiture à 20h00 pile, soit 10min après l'heure d'arrivée théorique. Difficile de faire mieux !

Merci pour votre lecture et à très bientôt !
Merci Cyrille pour le partage !
Le WiFi et en plus sur tablette c'est vraiment chouette et une vraie valeur ajoutée sur ce vol.
A bientôt !
Merci Stephan :)
Dès que je suis sur un vol AF, je prends ma tablette pour pouvoir suivre aisément le vol. Mais encore faut-il que la wifi marche, car cette dernière plante facilement.
A bientôt !