Avis du vol Malta Air (Ryanair) Toulouse → Bergamo en classe Economique

Bonjour et bienvenue à bord de cette courte série le temps d'un week-end dans la capitale de la mode et du design Italien, j'ai nommé Milan.

introduction

Nous sommes à la mi-décembre quand je décide de faire la surprise à Madame d’un petit week-end début 2022 direction l’Italie du Nord et Milan. Cela fait un petit moment que nous souhaitions remettre les pieds en Italie et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’y a pas pléthore d’offre de vols directs depuis Toulouse vers le pays en forme de botte.
Alitalia devait ré-ouvrir Rome avant de faire faillite, cette réouverture n’aura pas survécu au passage à ITA amenant toutefois une nouvelle entrante sur la capitale Italienne à savoir Vueling qui dispose d’une base conséquente à FCO, malheuresement la ligne sera abandonnée lors de la saison été 2022.
Easyjet desservait elle aussi la capitale Italienne il y a quelques années ainsi que Milan Malpensa mais depuis le Covid ils semblent avoir jeté l’éponge entre la botte et Toulouse.
Reste Ryanair acteur majeur des vols loisirs vers l’Italie et qui propose des vols directs vers Naples, Palerme et Bergamo y compris l’hiver, Venise s’ajoutera au printemps puis Trapani et Rome pour l'été. Volotea assure aussi quelques liaisons en saison vers Cagliari et Venise auxquels on peut ajouter la poignée de vols Easyjet vers la Sardaigne proposé en Juillet/Aout.

Je choisirais Milan (enfin Bergamo) pour 3 aspects:
> Nous n’avons jamais visité la principale ville du Nord et on nous a vanté la beauté de cette ville.
> Les horaires des 2 vols de la semaine sont très bon (départ le vendredi soir, retour le lundi soir) ce qui permet de maximiser le temps sur place sans trop griller le stock de congés.
> Les tarifs sont canons comme souvent avec FR nous ne payerons que 75€ A/R pour 2 incluant un grand bagage cabine en supplément de quoi laisser du budget pour se trouver un sympathique hôtel et faire de beaux restaurants.

Ce qui nous donne le routing suivant: 

Comme dit plus haut dans l’introduction Ryanair et le seul acteur sur cette ligne (on va généraliser un peu) entre Toulouse et Milan, Easyjet qui opérée depuis Malpensa a abandonnée la ligne à la faveur de la crise sanitaire, tandis que FR à lancé cette « nouvelle » liaison au début de la saison été 2021 et le moins que l’on puisse dire c’est que cela semble réussi. Sans surprise, il s’agit du premier report entre Toulouse et Bergamo.

Départ en fin d'après midi de l'aéroport Toulousain

Une nouvelle fois c'est en début de soirée que nous rejoignons l'aéroport de Toulouse, accès assez rapide depuis mon domicile ou mon lieu de travail du fait de sa proximité avec le centre ville et plutôt bien connecté avec le tramway le tout pour un cout modique.

Nous montons à l'étage pour rejoindre le niveau des départs, ici les comptoirs d'enregistrements de la zone C, les plus proches de l'arrêt du tramway. On note au passage que les passagers semblent de retour en se début de printemps ce qui est globalement une bonne nouvelle pour les acteurs du transport aérien Toulousain.

Le FIDS annonce notre vol à l'heure il est lui aussi bien plus garnie qu'il y a quelques mois  avec beaucoup de vols domestiques ce vendredi soir ainsi que le retour en force des vols vers le Maroc.

Passage devant les comptoirs du hall D où se trouvent le check-in de Ryanair avec un peu de monde en attente.

Nul besoin d'y faire un stop, pour ce court week-end nous n'avons que des bagages à mains, nous nous dirigeons donc vers le PIF.

L'obstacle sera passé en quelques petites minutes avec des agents plutôt sympathique comme souvent à TLS. Il faut dire que le poste de filtrage est plutôt bien équipé avec ses multiples lignes grande capacité et de nombreux postes ouverts en ce vendredi soir. On notera que le stand de vente des bouteilles d'eau à un euro en self service à survécu à la crise sanitaire. 

Si vous suivez mes reports les photos suivantes doivent vous parler … avec l'habituelle traversée du duty free où l'on trouve quelques productions locales ainsi que des articles siglés aux couleurs des clubs de sports du secteur ou de l'industrie aéronautique.

Pour une fois nous ferons un court arrêt dans la galerie marchande en grande partie réouverte afin d'acheter un sandwich pour le vol à la boutique "Prêt à manger". Les tarifs ne sont pas donnés mais la qualité et bien supérieur à ce que vends FR à bord de ses appareils et avec un départ à 19h nous n'aurions pas eu le temps de nous restaurer à l'arrivée.

Il y a du monde ce vendredi soir dans le hall C avec notamment de nombreux vols intérieurs en cours d'embarquement.

La vue sur le tarmac est toujours bonne à Toulouse me permettant de spotter quelques peu comme cet Airbus A319 de BA qui assure une des 3 ou 4 rotations quotidiennes vers Londres Heathrow. Vous pouvez retrouver un excellent report très récent de Cliper31 sur cette liaison ici.

Au loin on aperçoit les Belugas, ici 2 d'ancienne génération A300-600ST, qui alimentent en pièce les lignes d'assemblages d'Airbus.

Les compagnies low-costs assurent le gros du trafic sur la plateforme Toulousaine avec ce Boeing 737-800 de Ryanair (Malta Air) qui s'apprête à assurer sa fin de rotation vers Palerme.

Autre compagnie low-cost qui reprends quelques couleurs au départ de Toulouse, Easyjet avec cet Airbus A319 arrivant depuis Rennes et cet A320 au départ vers Paris Orly

On trouve aussi quelques vols effectués par des compagnies plus confidentielles comme Twin Jet qui s'envole vers Metz-Nancy et qui a bien renforcé sa présence au départ de TLS.

On trouve aussi quelques majors comme la TAP qui opère la ligne vers Lisbonne à l'aide d'ERJ195 ou ce Boeing 737-800 de la RAM aux nouvelles couleurs qui arrive depuis son HUB de Casablanca.

AF a elle réduit sa présence Toulousaine à peau de chagrin avec uniquement les lignes vers Paris desservies par les Airbus de la compagnie au code barre, ici cet antique Airbus A321-100 assure son premier vol commerciale depuis près de 6 mois en direction d'Orly.

Mais ce sont bien les compagnies low-cost qui assurent une grosse partie des mouvements ce soir avec cet Airbus A320 d'Easyjet Suisse qui s'apprête à repartir vers sa base de Genève. L'Airbus A319 de Volotea décolle lui pour Lille.

C'est bien beau de passer le temps le nez collé contre la vitre mais l'heure d'embarquement approche et il nous faut rejoindre notre porte situé dans le hall D.

Et les passagers sont au rendez-vous ! La plupart font déjà le pied de grue devant la porte alors que l'embarquement ne fait que débuter. Les agents d'embarquements remonteront la file afin de vérifier les documents des passagers (le passe sanitaire était alors obligatoire en France comme en Italie), la taille des bagages cabines ainsi que le port du masque FFP2 obligatoires dans les transports en commun en Italie en Mars 2022.

Ce sera un départ depuis la porte 51, nous sommes à l'heure. On notera le nom "Milan Orio" qui vient du nom de l'aéroport Orio al Serio (village au bord des pistes) et aucune mansion du Bergame… C'est un peu comme si l'on appelé l'aéroport de Beauvais:  "Paris Tillé"…
Même Ryanair annonce un Milan-Bergame sur son site de réservation.

Notre appareil est visible au loin et les passagers en provenance de Bergame finissent à peine de débarquer.

Quelques minutes d'attentes et notre BP est scanné, la technique RYRthebest aura de nouveau fonctionné et je piquerais lâchement le hublot à madame.

Oui les fauves se sont vite retrouvés stoppés dans la passerelle. L'attente ne dépassera la paire de minutes et la meute pourra se diriger vers notre oiseau de métal du soir.

Quelques infos sur notre Boeing 737-800, immatriculé 9H-QBR, âgé d'a peine 6 ans il a été livré neuf à la maison mère de la low-cost Irlandaise avant de rejoindre la filiale Maltaise lors de sa création au début de l'année 2020.

Comme très souvent chez FR, ou ses filiales, l'embarquement s'effectue en faux contact à l'aide de l'escalier intégré sous la porte 1L. Esteban cette photo fera office d'instant porte ^^.

L'embarquement est aussi possible par la porte arrière avec un escalier plus conventionnel.

Notre voisin est l'Airbus A319 de BA vu un peu plus tôt dans le report.

L'embarquement via cet étroit et pentue escalier mets tout de même un peu de temps de quoi faire un petit cliché de nos moteurs CFM56.

Un des seuls petits indices qui indique que le vol n'est pas tout a fait un vol Ryanair, le sticker "operated by MALTA AIR" collé à droite de la porte avant.

Fuselage shoot, où l'on voit bien que l'entrée d'air de notre moteur n'est pas parfaitement circulaire afin de conserver de la garde au sol.

A bord du Boeing 737 de Malta AIr

L'accueil à bord par notre équipage de cabine à majorité féminin sera sympathique et poli, on retrouve à bord la cabine la plus récente de FR sur B737NG combinant nouveaux sièges ainsi que Sky-interior. Pas de fioritures mais c'est au finale plutôt fonctionnel.

Le pas reste correct malgré une configuration de cabine prévu pour accueillir le maximum de 189 passagers (maximum certifié sur B737-800). Cela est principalement due à la finesse des sièges, mais pour moins de 2 heures cela reste acceptable.

Pas de pochette sur le siège précédent, les consignes de sécurités sont donc intégrés au dossier du siège de devant.

Le plafonnier est lui aussi issue de la refonte du design lors de l'intégration du sky-interior. On notera que, contrairement à beaucoup de compagnie, les gilets de sauvetage se trouvent au dessus de nos têtes.

Madame m'ayant une nouvelle fois donné sa place au hublot, merci a elle,  j'en profite pour immortaliser nos voisins de droite. Deux Airbus A319 l'un d'Easyjet, l'autre volant pour tante Lufthi en assurant la rotation sur Francfort du soir.

Pendant ce temps les portes sont fermés et les démonstrations de sécurités présentés par notre équipage commerciale.

Le roulage sera court depuis le hall D pour rejoindre la piste 14L. L'autre Boeing 737-800 de FR en cours de repoussage s'envolera lui pour Bruxelles Charleroi.

Aucune attente avant de faire notre entrée sur la piste, nous sommes alors autorisés à décoller alors que l'on peut entrevoir un Erj-170 de HOP! qui se pose sur la piste parallèle.

Nous quittons le plancher des vaches avec une facilité déconcertante, de l'autre coté des pistes brillent les lumières des usines Airbus.

Le soleil dispense ses derniers rayons sur l'agglomération Toulousaine pendant que nous survolons le quartier de Lardenne, on aperçoit aussi le lac de la base de loisir de la Ramée.

Nous prenons rapidement de la hauteur au dessus de la proche banlieue dont les tours du quartier de la Reynerie.

Avant de couper l'autoroute A64 qui mène vers les Pyrénées et le Pays Basque.

Nous continuons à prendre de la hauteur alors que les habitations, ici au Sud de Toulouse, commencent à se faire plus clairsemés.  

L'observation du sol en restera là pour ce soir, après la traversée d'une faible couche de nuages le sol restera invisible jusqu'à notre descente.

En cabine la couleur du mood-light a virée au rose pour le passage du trolley qui connaitra un joli succès ce soir.

Pour une fois nous céderons aux sirènes de la vente à bord en choisissant un combo 2 Boissons + 2 Pringles pour 8€ (prix équivalent au terminal) malheureusement seul les sodas sont compris dans cette offre combo et pas les bouteilles d'eau.
Je ferais une blague à l'hôtesse me servant en lui indiquant que c'est de sa faute si je suis si dodu. Elle me répondra avec une petite touche d'humour elle aussi, en me disant que la boisson que j'ai choisi à la place de l'eau est "sugar free" donc pas de risque !

Pas grand chose à voir par le hublot, pour la route suivie merci de se référer à l'enregistrement flightradar24 ! Altitude de croisière plutôt haute avec 34 000ft. On regrettera la présence des nuages ainsi qu'un vol un peu trop de nuit car la traversée des Alpes aurait pu être spectaculaire à observer.

Lorsque le sol est de nouveau visible notre descente au dessus du territoire Italien est déjà bien entamée. Il me semble que les lumières de la ville que l'on devine au fond son celles de Brescia juste avant que nous entamions un virage cap à l'Est pour intercepter l'approche.

Il y a parfois quelques petits nuages bas mais l'approche est très tranquille, je suis surpris de voir qu'au nord de Bergame le relief à l'air d'être rapidement accidenté. Là aussi par beau temps l'approche doit être sympathique.

Les lumières du sol se rapprochent rapidement alors que nous sommes en finale pour la piste 28.

Posé sans encombre sur le tarmac de BGY, certains appareils sont parqués au large. Les plus observateurs auront deviné la silhouette d'un B737max 8200 de Ryanair ainsi qu'un Boeing 737-800 de la défunte Blue Panorama.

posé de nuit a bgy

Freinage plutôt tranquille mais nous ne tardons pas à libérer l'unique piste de l'aéroport.

Nous remontons le taxiway parallèle au terminal en revenant sur nos pas, pas de doute nous sommes bien à l'aéroport international Il Caravaggio. Sans surprise l'aéroport est truffé de Boeing 737 aux couleurs de la low-cost Irlandaise. Il faut aussi dire qu'il s'agit de la principale base de Malta Air avec plus de 20 avions basés !

Heureusement certaine livrées du groupe Ryanair amènent un peu de couleurs comme cet autre Boeing 737 max 8200 aux pleines couleurs Malta Air.

Pas de chance ce sera un parking bien au large pour ce soir, pourtant à ce moment là il y avait pas foule devant le terminal !

Comme souvent il y a peu d'attente entre la coupure des moteurs et le début des opérations de débarquements (chaque seconde compte chez Ryanair !). Etant à la rangée #3 je serais très rapidement dehors après des salutations de la part des hôtesses en porte.

Dernière aperçu un peu tronqué de notre oiseau du jour pris depuis le paxbus. Bye bye Bravo Romeo !

Un petit tour de cobus plus tard et nous voila devant la zone des arrivés.

Bon je ne vais pas mentir on a déjà connu des cheminements d'arrivée paxbus bien plus court. Il nous faudra suivre la meute et remonter un bon nombre de tapis à bagages avant de rejoindre la porte donnant sur la sortie.

Pour Toulouse les bagages sont au tapis 5 ce soir.

Un peu de pub pour vous dire que si vous pensiez arriver à Milan par erreur pourquoi ne pas plutôt aller visiter Bergame ? Et en effet les 2 photos, sans doute bien choisis, sont aguichantes.

Pas le temps de trop trainer car j'ai booké un bus pour Milan dans un peu moins de 10 minutes. A la sortie attendent chauffeurs de taxi (je n'ose imaginer la douille pour le passagers qui demande à rejoindre Milan en taxi depuis BGY) et bus navettes pour Milan.

Nous prendrons le bus du groupe Terravision pour 16€ A/R par passager comptez environ 1h de trajet (hors bouchon) pour rejoindre la gare de Milan Centrale. Il y a d'autres opérateurs pratiquement dans les mêmes prix sur cette liaison. La place est réservable à l'avance avec une certaine flexibilité horaire. Nous avions bien fait de réservé à l'avance car de nombreux passagers sans réservation ont du attendre des bus plus tardifs car le notre était plein.

C'est ici que ce termine ce report, j'espère qu'il vous aura plus. On se retrouve très bientôt pour la suite de cette courte série qui sera sans doute accompagnée d'un petit bonus touristique.

Bon vols à tous !