Avis du vol entre Zurich et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous, 
je vous retrouve aujourd’hui pour un classique vol retour ZRH-CDG. Oui, je parle bien d’un ZRH-CDG et non d’un EAP-CDG, car c’est l’une des rares fois où j’ai réussi à dégoter un A/R CDG-ZRH à un prix raisonnable. Je n’aurai donc pas le plaisir de passer par l’aéroport situé dans la pampa au carrefour de trois pays.

Ayant logé près de l’aéroport, j’ai succombé non au chant des sirènes, mais à celui des réacteurs au-dessus de moi.

L’A380 est à nouveau de sortie post-Covid. 

Le 343 HB-JMH s’envole pour ORD.

Destination IBZ pour le 320 D-AICF - l’un de ceux que Condor a basé à Zurich.

Après une journée alternant éclaircies (peu) et averses (beaucoup), c’est en bus que je rejoins l’aéroport de Zurich-Kloten vers 17h.

En face s’élève le nouveau centre d’affaires “The Circle”, ouvert en novembre 2020. 

En entrant dans le terminal il faut d’abord traverser la zone commerciale.

Je fais un bref arrêt à une BLS afin d’imprimer mon BP. 
Il y a du monde - on sent que les gens voyagent à nouveau - mais c’est loin d’être la cohue telle qu’on a pu la voir à AMS ou au UK. 

D’ailleurs certaines zones d’enregistrement sont vides à cette heure-ci.

En ce dimanche après-midi, de violents orages éclatent à travers toute l’Europe. Il n’y a donc pas de miracle: tous les vols affichent du retard!

Au-dehors, une copieuse averse arrose généreusement l’E90-E2 HB-AZG.

Il est temps de passer airside.

Temps d’attente affiché au PIF: quatre minutes…Ça va, cela reste supportable :-)

Dans l’ensemble, j’apprécie beaucoup l’aéroport de Zurich - à l’exception de sa température! Quelle que soit la saison, il y fait toujours trop chaud à mon goût.

Vision habituelle après le PIF de chaque aéroport: les boutiques hors-taxes.
Sur la droite, les pralinés Sprüngli semblent n’attendre que moi (je réussis à résister), le caviar Prunier aussi (là, c’est mon portemonnaie qui m’impose de résister). 

Parmi la foultitude de vols retardés, je m’étais réjoui à l’idée que mon vol soit affiché à l’heure. Mais ça, c’était avant…
En regardant par hasard le FIDS, je constate désormais la mention ‘’New info at 18:40’’ sur mon vol AF 1815. Cela ne présage rien de bon, cela veut dire que l’avion n’a toujours pas quitté CDG. 

Le commun des mortels aurait alors déjà paniqué. Mais le FRiste n’étant pas le commun des mortels (et hop, un peu de pommade pour toute la communauté!), il reste serein et consulte FlightRadar.
Le vol aller est ainsi prévu arriver à 19h30 au lieu de 17h55. Bon, ça va me faire du 1h30min de retard tout ça. 
…Et là, le commun des mortels qui a préféré prendre le TGV Lyria pourra bien rigoler…

Je monte donc patienter au salon Aspire, que je n’aime pas particulièrement - exigu, chaud et souvent bondé. Par chance, l’affluence reste raisonnable ce soir. 

L’offre culinaire est loin d’être mirobolante. Taboulé et salade en entrée, fruits et cheesecake en dessert.

En plat chaud, le salon propose une spécialité suisse: les Älplermagronen ou macaronis des alpages - un gratin de pâtes et de pommes de terre. 
Je m’en sers une portion que j’accompagne (comme le veut la tradition) de compote de pomme. Cela cale d’estomac à défaut d’être une merveille culinaire. En revanche, et à ma grande surprise, le cheesecake se révèle très bon.

Sur le FIDS, l’heure de départ s’affiche enfin: ce sera 20h au lieu de 18h40.
Vers 19h30 le 318 AF se pose en provenance de Roissy, et je quitte le salon afin de me diriger tranquillement vers la jetée A et la porte A63.
Au-dehors l’orage est passé, le ciel se dégage progressivement.

738 EC-LXV arborant l’ancienne livrée UX.

Le maître de cabine des lieux: LX et son 320 HB-IJQ arrivé de ARN.

Cela faisait un certain temps que je n’avais pas aperçu de B737-900. 
Retard enfin rattrapé - contrairement au PH-BXR qui est sur le point de repousser 2h après l’horaire. 

Avec tant de vols retardés, il n’est pas étonnant que beaucoup de pax aient loupé leur correspondance. La queue aux comptoirs client est impressionnante.

Au terminal E au loin, j’aperçois le 773 A7-BOC. Tiens, je ne connaissais pas cette livrée blanche de Qatar Airways. 

Triple Sept, et je dirais même plus: Triple Sept. 
Celui de LX HB-JNI arrive tout juste de BKK. 

De taille plus modeste, le Dash 2 en 1,…pardon: le Dash8-400 9A-CQB vient de se poser en provenance de ZAG.

J’adore la livrée florale de WK - en plus sur un 343, un appareil devenant rare.

Bon, ce n’est pas tout de spotter, j’aimerais quand même embarquer!
Vers 19h45 le 318 F-GUGI accueille enfin ses pax impatients. 

On ne se refait pas, je fais un dernier spotting avant d’embarquer: 320Neo EI-SII à destination de CPH.

L’embarquement se déroule rapidement, pax et bagages sont tous à bord quelques minutes avant 20h. C’est alors que le CdB nous informe malheureusement d’un slot de décollage à 20h30. Bon, je n’en suis plus à une demi-heure près :-)
Finalement c’est à 20h22 que nous pouvons (enfin) quitter la porte. Quelques minutes plus tard, c’est un décollage plein ouest, sur la piste 28.

La belle ville de Zurich et son non moins beau lac

Les méandres de la Reuss

Les lacs de Hallwil et de Baldegg

Des nuages orageux agrémentent le trajet.

CertaIns seraient même presque artistiques.

A force de prendre des EAP-CDG, j’avais oublié ce qu’offrait AF sur ZRH-CDG en terme de catering.
Au lieu de la madeleine, j’ai droit à un sandwich “emmental au beurre salé” qui est bon. En revanche, je dois malheureusement renoncer à ma dose de caféine: en effet aucune boisson chaude n’est servie sur ce vol considéré comme ultra-court. Je me rabats donc sur la boisson de l’oncle Sam. 
A noter que j’ai trouvé la bouteille d’eau dans la pochette de mon siège en embarquant - une sympathique attention de la CC. 

En approchant de l’Île-de-France, nous contournons des formations orageuses que je trouve toujours bien impressionnantes.

Heureusement le soleil n’est jamais bien loin.

En atterrissant à Roissy, le ciel se fait un peu moins menaçant.

La piste est libérée, et nous nous dirigeons vers le terminal 2F.

Et nous nous garons à côté du 319 F-GRHN terminant ses préparatifs pour BES.
Un coup d’oeil à ma montre indique 21h31, ce qui fait un retard de 1h31min. Effectivement prendre le TGV Lyria aurait été plus judicieux… 

Un dernier coup d’oeil sur F-GUGI.

Et je vous quitte au niveau de la livraison bagages. Pas de doute, c’est bien l’affluence d’un pont de Pentecôte!
A bientôt!

Informations de vol:
Air France AF1815 ZRH-CDG  
Airbus A318 F-GUGI
Prévu: 18:40-20:00 (1h20min) / Réel: 20:22-21:31 (1h09min) - Retard 91min