Avis du vol entre Amsterdam et Reykjavík en classe Economique avec Icelandair

vol 326 - 2022/08
1er vol en B757 et avec Icelandair.

Challenge "1 nuit en Islande, aller retour en 757 + 767". Lors de l'élaboration de ce routing j'ignorais bien quelle chaleur il ferai en France mi-juin !  Cela n'a donc pas été si évident de quitter Toulouse avec une polaire sous le bras, 7° au maximum à Keflavik. Mes autres projets envolés pour les raisons que j'ai déjà abordé, je préparais donc un plan B que je ne vais faire qu'en partie. Le but de ce routing était de voler sur des avions bientôt à la retraite avec comme fil rouge voler en Europe sur 757 et 767 que je n'avais jamais utilisé. Et plus on attend plus c'est difficile. Les premières ébauches me faisait passer par les Canaries ou Alicante puis Manchester avec Jet2 et Tui, Manchester/Rhodes puis retour Toulouse via Athenes, ouah super, mais impossible de faire matcher avec une mise en place depuis Blagnac avec les dates imposées. Puis à force de chercher les routes de ces types d'appareils j'en ai conclu que le mieux était de se tourner vers Icelandair et tout s'est mit en place rapidement. Des E190 / 757 / 767 étaient au programme et cerise sur le gâteau je réussissais à ajouter un dernier vol en A318, même si à force de modifications des types d'appareils, je fus contraint d'ajouter un changement d'aeroport CDG/ORY pour faire du 318, temps disponible entre les 2 vols, 3h. Je commence les FR par le vol 2.

Après 2h passées sur la terrasse de Schiphol, je réserve 2 autres heures aux procédures filtre, trouver la porte, s'y rendre et acheter de quoi se restaurer. Je ne sais pas à quoi m'attendre à bord. Enregistrement effectué la veille, j'ai donc mon boarding pass et j'ai choisi in siège coté droit tout à l'arriere. Depuis quelques jours Icelandair me fais parvenir des emails afin de faire une proposition de surclassement, il faut faire une offre à partir de 179eur minimum. On peut proposer plus et j'image que les plus hautes offres sont acceptées. Vu le prix du billet eco avoisinant les 300eur je n'ai pas sélectionné la classe J à cause du prix et de la cabine vieillotte des 757 et 767 d'Icelandair, donc pas de proposition, je reste en Y.

D'autres mails proposent de commander un repas, je n'ai pas tilté, pensant que pour plus de 3h de vol sur une compagnie nationale régulière il y aurait un petit quelque chose. J'étais bien naif ! surtout 2 semaines après mon dernier vol avec Turkish Airlines. En arrivant le matin j'avais jeté un oeil sur les files d'attente au PIF et pas de file à n'en pas finir. Il en sera de même le midi, un panneau affiche entre 15 et 20 minutes pour franchir le filtre. Pour passer le temps, il faut marcher et revenir en arrière en suivant le cheminement, bref piétiner, mais c'est mieux que 4 ou 5h et louper son vol. Le filtre parlons en, nous sommes réglés dans les aéroports à bien devoir tout sortir la moindre batterie sous peine de contrarier l'agent qui ne manque pas d'abboyer alors la fermeture éclair du sac n'est pas encore ouverte, là c'est tout le contraire. Si tu commences à sortir le moindre objet de ton sac c'est l'esclandre ;-) A Amsterdam le sac passe dans la machine avec tout dedans. Bon la moitié est rejetée et il faut ouvrir ;-)

Le moment le plus pénible du voyage étant passé il faut trouver son chemin et faire un point "temps restant"

Il faut monter, descendre, à droite à gauche et tout droit comme partout et c'est bien indiqué, jusque la porte.

Dans le cas de mon vol il fallait également trouver un escalier menant à la porte au niveau inférieur, et là c'est moins évident.

La salle est un peu comme les autres ou comme un bus, pour 200 passagers, 30 places assises et le reste debout.

Un énorme écran d'information trône au milieu et il y a une jolie vue sur le 757 en escale.

Ce sera donc mon 1er envol sur Boeing 757

Ce 757-200 est âgé de 22 ans et a fait toute sa carrière chez Icelandair (TF-FIP)

C'est bien mieux que je sois dans cette salle bien avant l'embarquement car une annonce est fait pour une poignée de passagers dont je fais partie. Un pressentiment de changement de siège qui peut remettre en question mon choix que d'etre coté droit à l'arrière. Sans autre explication, un agent me demande mon BP est m'annonce que le numéro de mon siège a changé (nous sommes une bonne dizaine dans ce cas!), Au final j'avance juste ce qu'il faut au rang 15 qui offre une très belle vue sur l'aile, ce que je vérifie rapidement sur seat guru.

L'embarquement se fera dans l'ordre, les prio, J , enfants, puis rangée par rangée de l'arriere vers l'avant, je monte donc au début du dernier segment. Je triche un peu avec une photo du débarquement. Voilà que je prends ce réflexe de descendre à la fin pour une cabine dégagée.

Accueil basique et je prends place sur mon 15F.

Vue sur les voisins, je prefere ceux de ma droite que de ma gauche !

La cabine est en très bon état, chaque siège équipé d'un IFE et d'un prise USB

Au dessus de vieux boutons et nombreuses salissures

Un coup d'oeil sur la lecture à disposition et la safety Card qui va rejoindre une collection privée. Comme vous pouvez le voir, elle est bien particulière cette safety Card, amputée de son coin droit et donc il n'y a pas mention du type d'appareil !Et elles sont toutes ainsi.

L'avion semble complet et peuvent suivre le repoussage et la mise en route. Pour le départ ce sera la…36L c'est donc parti pour un long roulage et à grande vitesse.

Très vite après le décollage, la côte se détache et ce sera parti pour 3h de survol maritime.

Pour s'occuper à bord un IFE sous mes yeux, de taille acceptable il comporte 1 prise USB à laquelle je connecte mon téléphone. 1h plus tard j'ai déjà augmenté de 2%, bref ça ne marche pas, retour vers le powerbank. Autre déconvenue, si le programme offert dans cet IFE est correct, le suivi de vol est minimum et surtout il n'y pas eu de mise à disposition ou distribution de casque, enfin écouteurs, ce qui lui retire beaucoup d'utilité. Alors ce sera le repas pour se consoler. Pour 3h15 de vol, soit l'équivalent de Toulouse/Istanbul d'ou je reviens, même tarif également, je ne m'attends pas à des fantaisies mais un petit quelque chose. Bref je ne devais pas penser à si petit que le simple gobelet généreusement offert lors du passage du Bob ! A ce moment j'ai compris tous le sens des multiples mails d'Icelandair incitant à pré-commander son repas :-) Heureusement je ne débute pas dans le métier et comme bon baroudeur j'ai des ressources dans mon sac, je ne ferais donc pas honneur au Bob payant. La descente enfin mais beaucoup de nuages qui me privent d'une jolie vue sur l'Islande qui doit être sur la droite de l'appareil. Il est temps d'arriver j'ai regardé tout ce qui pouvait se regarder sans son dans ce pauvre IFE.

Le vent souffle fort du sud et ce sera une approche pour la piste 19

Vent fort égal turbulences, ça bouge donc pas mal en finale. Ce n'est pas pour rien si Airbus vient faire quelques essais d'atterrissage.

Je distingue enfin le terminal et quelques avions dont j'aimerai tirer le portrait qui sont au sol, genre A319 de Niceair, nouvelle venue dans les cieux européens.

Un A321Neo de Play au point d'arret, Sur la gauche de la piste des avions de chasse, F22 il me semble, des Poseidons et 1 Antonov 124.

Dernier virage pour le parking, je distingue les baies vitrées d'ou il est possible de faire des photos, pour cela il ne faudra pas que je prenne la direction de la sortie tout de suite mais que je reste bien au niveau de la zone d'embarquement. J'ai déjà fais cela à la fin des années 80 à Francfort mais il y avait un contrôle de tous les passagers sortant et j'avais fini au poste car le policier ne comprenais pas que je sortais plusieurs heures après mon arrivée ;-) Cette fois ce sera sans aucun contrôle

Au revoir Snaefell

J'ai donc décidé de naviguer entre les salles, le bar et les banquettes à faire du lèche vitrine, ou plutôt rester derrière les vitres. Quelques appareils intéressants et locaux attirent mon attention, voir bonus dans video suivante ;-)

En Islande mi juin, il fait jour toute la nuit, je me fixe donc 20h comme limite et déguste un excellent sandwich local avant de poursuivre l'exploration du terminal en rejoignant la sortie

Les couleurs de l'Islande bien en évidence

C'est sûr je suis arrivé à mi chemin de ce routing

Mon BP périmé m'a permit d'acheter mon diner mais il sera refusé au duty free car ils ne prennent que les BP des passagers au départ. Par contre le Duty Free après la porte de sortie dispose d'une caisse en libre service qui n'a pas de yeux pour vérifier mon BP ;) Beaucoup d'élements aux couleurs islandaises tronent de ci de là, je visite et je me décide à passe enfin en zone publique. Mais avant tout, une dernière aventure, mon vol suivant étant à 8h40 le lendemain, je voulais gagner du temps en décidant de réaliser enregistrement et impression BP à une borne avant de quitter l'aéroport. Essai manqué à une première borne et rebelote à une seconde, chaque fois en me demandant d'aller au guichet. Le point de vente Icelandair étant fermé j'ai du me rabattre sur des agents réglant les problèmes d'un vol annulé. Apres beaucoup d'insistance j'ai obtenu mon sezame, avec comme explication qu'il fallait vérifier le pass sanitaire., Ouf je craignais que Icelandair avait encore joué les chaises musicales avec mon siège

Enfin j'ai peux profiter pleinement des 7° à l'exterieur en quête d'un taxi pour me rendre à mon hôtel. Le vol en vidéo avec le lien plus bas et la suite du routing bientôt, en bonus les photos depuis la terrasse de AMS.