Bienvenue à bord de cette nouvelle série, le temps d’un week-end entre Catalogne et Baléares. A vocation av-geek ce voyage connaîtra de nombreuses péripéties.
introduction
Nous sommes fin Mars quand ma compagne m’informe qu’elle part faire un petit week-end entre fille mi-avril, me laissant solo à la maison. Mais je ne suis pas vraiment du genre casanier.
Je recherche donc quelques aventures av-geek à faire le temps d’un week-end. Le mois d’avril est plutôt une saison favorable pour ce type d’aventures on est encore « hors saison » mais la plus grosse partie du programme des vols été est déjà en service sans compter que les jours sont long.
Bref cette combinaison de facteurs favorables me permet de dénicher un A/R pour les Baléares à J-12 pour environ 60€ avec Ryanair, seul problème l’aller est sur Ibiza le retour sur Palma. J’avais 2 idées de vol avgeek, prendre les ATR de Swiftair sur un vol inter-île (Uepfly que vient de reporter Akivi) mais les prix étaient plutôt élevés (90 € pour 30 min en l’air ou faire un IBZ-LCY avec BA cityflyer en Erj-190 (tarif d’une quarantaine d’euros mais connexion courte à IBZ) en regardant les départs depuis IBZ je découvre que certaines traversés de la Méditerranée vers Valence sont effectués par d’antiques CRJ200, un appareil qui manque à mon flight log ! Les tarifs d’une quarantaine d’euros sont bon marché du fait de la forte concurrence sur cette ligne.
Pour rejoindre Palma depuis Valence l’offre est pléthorique et c’est Air Europa et son vol du matin qui aura mes faveurs pour moins de 20€
Je me retrouve donc avec 4 legs, 3 compagnies booké à J-12 pour moins de 120€ avec une nouvelle entrée dans mon flightlog, pratiquement que des vols de jours et une grosse demi-journée pour visiter Valencia. Bref cette escapade s’annonce bien !
Mais comme vous allez le voir tout ne va pas se passer comme prévu.
En effet j'ai beau avoir réservé mon vol 12 jours avant, Iberia me fera tout de même une mauvaise blague. Mon vol en Crj-200 est annulé et je suis reprotégé sur le vol partant une heure avant opéré en Crj-1000 au vue du court changement d'horaire je n'ais le droit à aucune compensation. Et je suis contraint et forcé d'accepter cette solution qui réduit mon temps de correspondance à IBZ et surtout me retire la partie av-geek de se périple. Je me consolerais en me disant que cela m'offre plus de temps pour visiter Valence.
Voici donc le routing original :
Enchainement de vols
- 1FR8124 - Economique - Toulouse => Ibiza - Boeing 737-800
- 2IB8431 - Economique - Ibiza => Valence - Crj-1000
- 3UX4008 - Economique - Valence => Palma de Majorque - Boeing 737-800
- 4FR4240 - Economique - Palma de Majorque => Toulouse - Boeing 737-800
Cette liaison entre Toulouse et Ibiza fait partie des liaisons très saisonnières ouvertes par différents opérateurs aériens chaque année et habituellement proposé uniquement durant les vacances d'été.
Il y a quelques années HOP le proposait sur juillet/aout en ATR72 de mémoire, Easyjet et Vueling avaient tenté l'expériences quelques mois durant la très haute saison.
Il faudra compter sur l'arrivée de Ryanair afin de proposer cette ligne de façon un peu plus régulière sur la saison été. La low-cost Irlandaise propose donc 2 vols par jour les mardis et samedis d'avril à juillet avant de réduire la fréquence à un vol tout les mardis elle est rejointe sur juillet/aout par Easyjet les mercredis et samedis mais aussi Iberia qui devait opérer les dimanches (pour le moment les vols sont tous annulés 14j avant)
Concernant la BDD je pensais naïvement être le premier à reporter cette ligne c'est sans compté sur un report de 2012 (oui il y a 10 ans !) d'un membre qui n'a réalisé que 2 reports un A/R IBZ sur Vueling… bon c'était très court et la majorité des photos à disparu mais il y avait un des vols en MD-82 loué à Meridiana aux pleines couleurs Vueling (du lourd pour un av-geek).
Départ a l'aube, enfin…
Nous sommes donc samedi matin et beaucoup trop tôt pour se lever, toutefois pour être à l’heure pour ce départ matinal le réveil aura sonné à 4h45, pour rejoindre l'aéroport ce sera marche à pied depuis l'endroit où je stationne mon véhicule situé à 15min de marche.
Je voyage léger pour moins de 48h avec uniquement le sac de mon appareil photo (on peut y mettre quelques vêtements et une brosse à dent ^^). La façade de l'aéroport est éclairée avec le nouveau logo de l'aéroport Dominique Baudis.


En effet ne comptez pas prendre un tramway avant 6h pour rejoindre l’aéroport il n’y en a pas… seul la navette qui relie le centre ville semble pouvoir assurer le transfert pour les départs matinaux.

Dès que je rentre dans l’aéroport je vois du monde devant le FIDS, je continue un peu plus loin pour voir le grand écran qui affiche les vols et là c’est la douche froide le vol initialement prévu à 6h50 n’est prévu de partir qu’à 15h20 soit plus de 8 heures de retard !


Je me dirige vers les comptoirs Ryanair où quelques passagers enregistrent ou attendent des informations. Le personnel d’accueil sera poli compréhensif et donnera les informations à l’ensemble des passagers de manière très pro en annonçant un retard due à l’absence de membres d’équipage pour maladie.
Pour les passagers devant enregistrer des bagages ils doivent le faire tout de suite pour les autres ils peuvent rentrer chez eux et revenir pour la nouvelle heure de décollage soit 15h20. Indiquant que pour les passagers qui restent des vouchers seront distribués.

Petit cours de scheduling Ryanair pour comprendre comment FR à plutôt bien géré l’incident:
Il y a un unique Boeing 737-800 basé à TLS par FR, il assure les rotations suivantes tous les week-ends et je doute qu’il y ait beaucoup d’équipages basés dans la ville rose en tout cas peu ou pas de réserve.
- Équipage du matin fait un TLS-IBZ (Ibiza)-TLS-DUB (Dublin)-TLS 4 legs
- Équipage de l’après midi fait TLS-FSC (Figari)-TLS-LIS (Lisbonne)-TLS 4 legs aussi.
Pour limiter l’impact en cascade Ryanair a plutôt déclenché une réserve complète avion + équipage depuis Ibiza permettant d’assurer la rotation suivante : IBZ-TLS-DUB-TLS-IBZ ne mettant en retard que les passagers de mon vol, tous les autres vols prévus initialement sur la rotation du matin de l’avion Toulousain ont été à l’heure et ce même appareil a pu réaliser les vols prévus pour lui dans l’après-midi.
Bref c’est donc un peu dépité que je prends le chemin de la maison faisant une croix sur mon week-end.
Puis après une petite sieste et quelques recherches j’essaye de faire annuler mon vol Iberia (sans succès) que je n'aurais aucune chance d'attraper étant prévu de décoller à 11h10. Je n'ais à ce moment la pas vraiment de solution de replis.
Surtout qu’autre aspect important si vous ne prenez pas le vol retardé, Ryanair vous considère en no-show donc impossible de faire une demande d’indemnisation EU261/2004. Je suis donc obligé de prendre le vol sous peine de tout perdre car si je fais annuler le billet Ryanair ne me remboursera que 9€ et je perdrais mes 2 autres vols non encore manqués ainsi que ma nuit d'hôtel. Quel sera la suite de ce routing ? … Il faudra lire au moins jusqu'au prochain opus ^^.
cette fois c'est la bonne
C’est donc un peu avant 13h que je reprends le chemin de l’aéroport, il fait plutôt beau je décide donc de rejoindre l’aéroport à pied comme le matin.


A cette heure creuse il n’y a pas grand monde dans les couloirs de l’aéroport Toulousain. Il n’y a plus personne non plus aux comptoirs Ryanair qui devait ouvrir une demi-heure plus tard pour enregistrer le vol vers Figari, j’abandonnerais l’idée d’obtenir un voucher pour me restaurer.

Je repasse devant le FIDS, notre vol affiche toujours le même retard. Petit pensée pour les passagers de la TAP qui auront eux subi de plein fouet la grève des navigants.

Je me dirige donc en direction de la zone airside en rejoignant les contrôles de sécurités du hall D où il n’y aura aucune attente et des préposés efficaces et souriants ce qui permet de rendre cette étape moins désagréable.

Passage par le septentrionel Duty-Free où malgré les efforts de mise en rayon je ne délierais pas ma bourse.


Passage ensuite par la galerie marchande, à cette heure creuse certaines boutiques sont fermées. J’en profite pour retirer un peu de cash aux distributeurs en me disant que vu la poisse qui me suis dans ce report il vaut mieux être prévoyant.

Puis direction le hall C lui aussi bien vide d’ailleurs les commerçants ne si trompe pas et la plupart des restaurants ont tirés le rideau avant de le ré-ouvrir en milieu d’après-midi.

Vu le peu d’animation je me dirige vers mon point de spot du hall B afin d’immortaliser les rares appareils en mouvement en ce début d’après-midi, on commence avec cet Airbus A320 qui arrive depuis Porto avec lui aussi pas mal de retard.

Au loin on aperçoit les usines de l’avionneur européen Airbus avec notamment les premiers A350-900 aux couleurs de la nouvelle compagnie italienne ITA. Il n’y a pas à redire cette livrée est vraiment très belle le deuxième appareil est lui aussi visible sur la photo avec uniquement les capots moteurs de peints.
On notera aussi sur cette seconde photo la présence d'un A350 non livré à la compagnie Russe Aeroflot ainsi qu'un A350 pour la confidentielle compagnie loisir Espagnole W2fly.


On peut aussi voir au niveau des usines Airbus une belle brochette de Beluga avec 3 A300-600ST et 2 A330-700XL.

Ce Babybus arrive toutes reverses dehors en provenance d'Orly


Modèle légèrement plus grand pour Lufthansa qui s'apprête lui à repartir vers Munich en Airbus A319.

Arrivée après un vol plutôt long depuis Lanzarote dans les iles Canaries pour cet Airbus A319 de Volotea.

Tandis que cet autre Airbus A319 aux couleurs d'Easyjet arrive lui depuis l'un des aéroports phares de FR j'ai nommé l'EAP de Mulhouse-Bale.

Après cette petite séance spotting il est temps de rejoindre le terminal D où se trouve la porte d'où partira mon vol. Il serait dommage de rater mon vol alors qu'il a 8 heures de retard ^^.

J'aperçois le Boeing 737-800 qui aurait du assurer mon vol se matin là si l'un des membres d'équipage n'avait pas été malade. Du coup le pépère Boeing aura eu le droit à une grasse matinée à se dorer la pilule sur le tarmac Toulousain.

Les opérations d'embarquements ont déjà débuté alors que notre appareil est encore en approche depuis Dublin.

Je patienterais tranquillement sur ces confortables fauteuils rouge plutôt que de m'entasser dans le parc à pax.

Bon il faut quand même que j'embarque car les agents d'embarquements appels les derniers passagers. Il ne faut pas trainer … on a déjà un retard plus que conséquent… non plus sérieusement je pense que nos 2 agents en porte devaient aussi assurer l'embarquement du Figari prévu peu de temps après notre vol.

C'est un peu avant le nouvelle horaire prévu que nous nous dirigeons vers notre Boeing 737-800 du jour.

Laissez moi vous présenter notre Boeing du jour. Il s'agit d'un 737-800 de génération NG affichant moins de 4 années de service lors de ce vol. Livré neuf à la low-cost Irlandaise, il a rejoint la filiale Polonaise Buzz en novembre 2019 lors de la création de cette dernière. Nous avons le droit à l'embarquement classique chez FR avec petite marche sur le tarmac et utilisation de l'escalier intégré avant et de la porte arrière à l'aide d'un escalier mobile.



Notre voisin est l'unique Boeing 737-800 de FR basé à TLS qui aurait du me conduire a IBZ ce matin, ne vous inquiétez pas on le retrouve plus tard dans cette série.

Pour moi ce sera direction l'arrière de l'appareil avec mon siège au rang 23. On notera au passage l'immatriculation Polonaise un des seul éléments visibles de l'appartenance à la filiale Buzz.


A bord du 737NG de Buzz
Je suis accueilli à bord par un jeune gaillard des pays de l'Est ce sera le cas de l'ensemble de l'équipage cabine ils seront souriant et compréhensifs avec des passagers pas forcément très disciplinés. Les pauvres ne sont pas gâtés avec leurs vestes d'uniformes imperméable aux couleurs grise et mauve avec l'abeille Buzz. Si certain trouve le jaune des cabines Ryanair de mauvais gout c'est qu'ils n'ont pas vu les uniformes de Buzz. Si l'on revient à la cabine on retrouve l'habituelle cabine Ryanair nouvelle génération et objectivement pour des vols courts je la trouve plus que correct.



En effet l'espace passager et le pitch sont bon.

Encore plus quand la rangée reste vide ^^

Pas de changement coté safety card, chez Buzz aussi elle est collée au siège de devant. #avgeek_proof !

Heureusement pour la low-cost Irlandaise le remplissage est meilleurs aux autres rangées je dirais un 70% sans compter que certains passagers ont peut être abandonné leur idée de week-end devant le retard. On notera au passage la cabine de type skyinterior

Qui offre un PSU plutôt moderne.

Le rang 23 offre en plus un hublot plutôt bien aligné avec le siège ce qui me permet facilement que le plein touche à sa fin le pétrolier rangeant le tuyau d'alimentation dans la camion.

Nous repoussons un peu avant l'heure prévue enfin la nouvelle hein ! Pendant ce temps notre équipage effectue les démonstrations de sécurité sur la bande son automatique.

Le roulage pour la piste 32 nous fait passé devant la ferme à Beluga.

Et ce sera un départ en 32R pour cet après-midi, voila qui devrait rallonger notre vol de quelques minutes. Comme souvent à Blagnac et particulièrement le samedi il n'y strictement aucune attente pour le décollage.

Décollage qui s'effectue sans encombre et sur une longueur de piste plutôt réduite du fait de la faible masse au décollage. La faible quantité fuel pour ce vol d'environ une heure et une cabine loin d'être remplie nous offrirons de belles vues sur les terminaux de l'aéroport Toulousain.


Puis sur le site Airbus de Jean-Luc Lagardère désormais vide de tout A380 mais colonisé depuis par de nombreux Airbus A350.

Notre montée initiale se poursuit au dessus de ce qui était autrefois les villages du nord Toulousain, l'attrait grandissant du pole aéronautique à transformer ces petits villages en villes de plusieurs milliers d'habitants avec une urbanisation galopante et des prix de terrain qui s'approche des cours de l'or. Le gros bâtiment visible à droite de la photo est le nouveau palais des congrès de l'agglomération nommé MEET.

Nous effectuons peu de temps après notre décollage un virage par la droite qui nous fait traverser la Garonne. Au bout de notre winglet on voit bien les contours de l'aéroport d'où nous venons de décoller.

Mais notre montée nous fait rapidement traverser une couche de cumulus plutôt dense nous coupant immédiatement la vue du sol.

Seul quelques petites trouées sont encore visible dans le Sud Toulousain au moment ou nous prenons notre cap vers le Sud.

En cabine les PNC s'attaquerons à leurs différents passages de vente à bord que cela soit de la nourriture, des articles de duty-free ou même des cartes à gratter tout est bon pour faire rentrer un peux d'argent dans les caisses de MOL.

Très peu de divertissement jusqu'à ce moment avec une superbe traversée des Pyrénées fraichement repoudré de neige le week-end d'avant


Comme souvent la chaine de montagne marquant la frontière entre la France et l'Espagne joue son role de barrière météorologique, la crasse et la pluie en France et le ciel bleu et le soleil en Espagne! Nous effectuerons notre traversée au niveau d'Andorre et il me semble que la vallée que l'on aperçoit sur la photo mène au Seu d'Urgell. Petite particularité de cette bourgade elle abrite l'aéroport d'Andorre et Iberia y propose des vols en saison hivernale.

Sous nos ailes on voit même les pistes de ski de la station catalane de Port del Comte.

Pour l'avoir fait à quelques reprises par beau temps la traversée des Pyrénées peut être extrêmement spectaculaire surtout au printemps quand les sommets sont encore bien enneigés.

Le relief s'estompe petit à petit, le changement de paysage est toutefois un peu moins abrupte qu'à l'Ouest de la chaine de montagne.

Petit détail sur notre winglet du jour

Les paysages survolés commencent à être bien plus urbanisés signe que nous approchons d'une grande ville. Et la grande ville en question sera Barcelone qui ne sera pas visible de mon coté de l'appareil.

Nous quittons les cotes Catalanes après avoir pratiquement survoler l'aéroport de Barcelone. C'est parti pour une courte traversée de la méditerranée.

La route suivie selon Flightradar24

Que de bleu à travers ce hublot !

Petit virage alors que notre descente est annoncée.

Ce qui est plutôt rigolo quand on survole une grande étendue d'eau sans repère terrestre c'est que l'on a parfois du mal à évaluer la hauteur de survol. A moins que l'on croise un bateau comme ce porte conteneur de taille plus que respectable. Vous noterez le joli panache de fumée ^^.


Puis l'on arrive en vue des cotes de l'ile d'Ibiza par le nord-est ce qui, "spoiler", va nous donner une superbe approche !

La première ville d'importance que nous croisons sur notre route est la citée balnéaire de Santa Eulària des Riu.

S'en suit un superbe enchainement de criques qui font un peu penser aux calanques. On notera au passages quelques grosses villas perdus dans le maquis.


Puis l'on survol la Cap Martinet située en périphérie d'Eivissa principale ville de l'ile, la couleur de l'eau de cette baie n'a rien a envier à celle d'un lagon Tahitien !

Puis on survol le port d'Eivissa principale port de l'ile.

Il est surplombé par le Castell de Eivissa, qui est une petite ville fortifiée assez charmante (bonus dans le prochain Fr si vous êtes sages)

Puis l'on longe la ville nouvelle aux immeubles bétonnés les pieds dans l'eau. Ca a un peu moins de charme il faut bien l'avouer mais bon l'eau donne encore l'envie d'y tremper les petons.


Posé enfin a ibz
Puis la terre apparait sous nos ailes et notre train d'atterrissage pour nous permettre de nous poser "enfin" sur l'ile d'Ibiza. Le touché sera bien ferme dans les standards de la low-cost la lyre.


Freinage toute ferraille dehors alors que le terminal est déjà visible au loin.

Nous quittons la piste et comme vous pouvez le deviner à l'aide de cette photo le roulage ne sera pas bien long ^^.

On aperçoit au loin quelques jets garés, certain VIP doivent être en villégiature. J'imagine que le parking est bien plus rempli en saison. On remarquera aussi le Bell 412 qui s'occupe des évacuations sanitaires sur l'ile.

Les passagers resteront calmement assis à leur place jusqu'à ce que le débarquement commence.

Sans surprise avec FR nous sommes stationné au large alors même qu'Easyjet dispose d'une passerelle… #jealous !

Je quitterais l'appareil par la porte où je suis entré et c'est à l'arrière que cela se passe. Salutation à nos PNC du jour qui finissent une journée longue et pas vraiment prévu. Plutôt bien joué de leur part ils ont assuré la rotation complète au pied levé en assurant 3 des 4 vols de la matinée à l'heure.

Descente par l'escalier arrière bien moins casse gueul.. que l'escalier intégré situé à l'avant. Et nous voila déjà sous le doux soleil d'avril qui règne aux Baléares. Les bus sont déjà là pour accueillir les passagers en bas des différents escaliers.



En chemin on croise cet ATR72 cargo de la Swiftair qui ne repartira que le lundi pour Palma de Majorque (spoiler #2 j'y serais avant lui !)

Un petit tour en bus plus tard et nous voila déjà devant le terminal dès notre entrée on tombe sur les tapis de livraison bagage. Une nouvelle fois je n'ais rien à récupérer et je rejoins donc rapidement la sortie.

La sortie du terminal est située à quelques mètres de la zone de récupération des bagages tant est si bien que je me retrouve dehors sans avoir pris le temps de faire une photo ^^ (il y en aura dans le prochain FR). Je rejoindrais la ville d'Eivissa à l'aide du bus L10 dont je vous mets la fiche horaire.


C'est ici que se termine ce récit qu'elle sera la suite de ce périple étant donné que mon vol suivant est déjà arrivé à destination depuis plusieurs heures ^^? Vous le saurez en suivant le prochain récit !
Epilogue
Voici le screenshot de l'appli FR avec ce joli petit retard. Je ferais ma demande le soir même via le formulaire de Ryanair (pas hyper évident à trouver) surtout que Ryanair conseil de gérer le litige avec les assurances de voyages des passagers pour obtenir réparation (ben voyons). Un lien est bien fourni pour la réglementation EU261/2004 mais de mémoire le texte est en anglais et aucune mention n'est faite d'un éventuel dédommagement
Cela dit une fois cliqué sur le bon lien le process est plutôt simple et il m'aura fallu qu'une unique relance via le chat Ryanair pour obtenir mes 250€ en un peu moins d'un mois. Pas mal pour un vol à 8,99€ ^^.

Merci pour ce FR avec un départ mouvementé^^
Le retour sur investissement de ce vol est digne des meilleurs placements financiers^^ La somme reçue permettra au moins de couvrir les frais engagés sur tout le routing et je suppose de réserver un vol supplémentaire^^
A bientôt
Bonjour Nico et merci pour ce retour,
Là on approche la rentabilité actuelle d'un gisement de gaz naturel.
Tu suppose plutôt bien ^^
Bon vols !
Merci Hugo pour le partage !
Par contre Ryanair est dans l'illégalité en t'obligeant à prendre ton vol car en cas de retard de plus de 5 heures annoncé le jour même, tu as le droit au remboursement du billet ET à la compensation :
https://www.claimcompass.eu/fr/droits-passagers-aeriens/ec-261/
Encore une des raisons qui me pousse à ne pas prendre cette compagnie de filous :)
Mais grace à toi je vole avec eux par procuration, il ne te reste plus que Lauda à prendre je crois et tu les auras toutes faites ^^
A bientôt !
Bonjour Stéphane et merci pour ce commentaire,
Good to know je le serais pour la prochaine fois.
En parallèle je vole en J par procuration on change quand tu veux :-p
Pas fais Lauda, pas fait Ryanair UK non plus ... Ryanair c'est une peu comme le groupe LH tu peux collectionner les différentes compagnies sans avoir l'impression de changer de produit ^^.
Bon vols !
quelle aventure, vite la suite.
Hello mister Cliper.
Ca avance mais je remplissais le stock de Fr ce wkd je peux pas tout faire ^^
Bon vols !
Merci pour le FR, je n'avais encore jamais pris Buzz.
C'est vrai qu'autant de legs à ce prix là c'est très alléchant!
Pas de chance.
Ahhhhhhhh le célèbre service client de Ryanair!
très beau spotting à toulouse
Belle photo fuselage à l'embaquemeent
Le coup des jeux de grattage ça fait cheap quand même!
Ryanair te les a déjà remboursés?
Bonjour Chris et merci pour ce sympathique retour.
Je te confirme Ryanair m'a bien versé les 250€ sur mon compte un peu moins d'un mois après le vol
-Demande faite le soir même
-Relance via le chat au bout de 15 jours sans nouvelles ... réponse le jour d'acceptation via le chat + confirmation via mail
- Versement 7 jours ouvrés plus tard (soit environ 10j) comme ils s'étaient engagés dans le mail.
Mais je pense que si tu ne relance pas tu peux attendre looooooongtemps
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR.
Quand un routing est mal engagé, c’est la cascade par la suite, et c’est le jeu des avgeek et des legs séparés (j’en ai aussi dans la catégorie perte et profit).
Ryanair vous considère en no-show => le vol n’étant pas annulé…
On notera au passage l'immatriculation Polonaise un des seul éléments visibles de l'appartenance à la filiale Buzz. => j’étais justement en train de me poser la question, car les appareils « Buzz » que j’ai croisé en Pologne avait la livrée Buzz, et là pour un néophyte c’est compliqué de s’y retrouver.
J’imagine bien la tête des ignobles uniformes.
Bon tu as eu l'indemnité sans trop de forcing, les pires que j'ai eu c'est OS avec 6 semaines d'attente.
A bientôt
Merci Hugo pour le FR !
Se réveiller à 4h et quelques pour voir un vol retardé de 8h doit être particulièrement rageant, je pris pour que ça ne m'arrive pas ^^
Mais avec le détail de la gestion de l'incident (merci pour ça), Ryanair apparait de suite beaucoup plus efficace, il aurait été difficile de faire mieux. Engager une réserve complète comme ça sur une journée de vol montre que la compagnie à la lyre ne rogne pas sur tous les coûts non plus !
Par contre je plains les membres de l'équipage non malades, qui ont sans doute du s'asseoir sur une journée de salaire, vu les contrats assez "borderline" de la compagnie :)
Il n'y a par contre pas de petits profits pour la compagnie, avec ces petits filous qui tentent de ne pas appliquer la règlementation européenne (pour changer...) :)
Du coup, deux questions me viennent à l'embarquement :
- Est-ce que comme pour Malta Air il y a une petite mention de Buzz à côté de la porte avant, malgré la livrée Ryanair ? (si tu as pu voir)
- J'ai très envie de voir à quoi ressemble ces uniformes en vrai :P
Sinon, vol sympathique, j'aime beaucoup les prises de vues, notamment à l'arrivée !
J'imagine qu'en été IBZ doit être bien plus invivable (toute l'île, en fait)...
A bientôt :)