Voici le dernier tronçon de ce week-end varois en passant par les chemins de traverse…
Rappel du routing via la Suisse et le Luxembourg, les explications sur celui-ci sont détaillées en intro des FR précédents.
Enchainement de vols
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- 5LG8031 - Affaires - Luxembourg > Paris CDG - DashQ400
Je vous avais laissé à la sortie de mon vol depuis TLN. Pour rejoindre le salon qui m'accueillera pendant cette correspondance, il faut rejoindre la sortie du PIF. Celle-ci est assez éloignée, c'est étonnant pour un si petit aéroport.

La vue sur les pistes me permet de spotter le seul et unique Embraer LG, qui a rejoint la flotte Luxair très récemment en mai dernier.

Voici l'entrée du lounge Luxair, cachée dans un recoin après le PIF.

La cerbérine m'accueille et je lui demande si elle peut éditer mon BP, que je n'ai que sous format numérique.

Je retrouve donc le salon LG. Celui-ci est assez grand et a le mérite d'être très lumineux avec cette grande baie vitrée donnant sur les pistes.

Le salon n'est pas encore très rempli, mais la fréquentation augmentera dans l'après-midi.



Je trouve sans peine un espace pour m'installer près de la baie.

En revanche, les tables sont sales et le resteront durant tout mon séjour pendant presque 3 heures. En effet le personnel passe débarrasser mais ne nettoie pas les tables.

Voyons voir le coin restauration.

Du froid avec légumes et viandes.

Des desserts.

Pour le chaud, il faudra repasser plus tard.

Choix de pains, ce n'est pas si fréquent pour être noté.

L'endroit est plutôt bien pourvu en terme de breuvages, avec des crus luxembourgeois pour les blancs.


Exit le crémant Luxair, place à un crémant de Luxembourg, cela apaisera sans doute les tensions sur le sujet…

Un Saint-Emilion vient compléter une offre plutôt honnête.

Du côté des alcools forts, notons la présence d'un gin luxembourgeois, qui ne manquera sans doute pas d'intriguer les amateurs, nombreux sur ce site.

Les amateurs de binouzes n'ont pas été oubliés.

Cafés et thés (d'une marque quelconque), avec une offre de presse qui commence à revenir un peu partout.

Je me demande ce que peut bien vouloir dire Vakanz en luxembourgeois…

Ma sélection, légère après le repas en vol. Le riesling est très bien.

Mon BP qui a été édité au salon.

Je profite de la vue pour voir le ballet des avions. Le défilé des 747 de Cargolux est vraiment impressionnant.

Un B737 LG en livrée spéciale.

Je migre ensuite vers les tables pour travailler un peu. L'occasion de goûter le crémant luxembourgeois (qui n'est pas le même que celui servi en vol).

Le FIDS est très monospécifique, pratiquement tous les vols au départ de LUX sont opérés par LG. Un aéroport que les low cost n'ont pas encore réussi à coloniser…

Il est temps de rejoindre ma porte d'embarquement. A la sortie du salon, je constate qu'il y a du monde au PIF.

Il faut refaire tout le cheminement inverse, en repassant par le dutyfree.

Puis emprunter la longue coursive qui mène aux portes B.

Et descendre au niveau des départs.

Il n'y a encore personne en porte.

Mais cela ne tarde pas : dès que les premiers pax s'engagent dans la file, tout le monde se met en branle. L'instinct grégaire…

Une PMR embarque en premier, mais il n'y a pas de file prioritaire.

Tant pis, je préfère rester en retrait et me dis que j'embarquerai le dernier, ça me va très bien. Sauf qu'après l'annonce d'embarquement, l'agente au sol me demande "Business class ?". Elle me fait donc passer devant tout le monde.
Voici l'oiseau qui nous ramènera à Paris, il s'agit de LX-LQB, un Dash Q400 livré neuf à Luxair en 2015.


Fuselage shot.

Je retrouve sans surprise la même cabine que pour mon vol précédent. Les têtières sont toutefois normales.

Lors du check-in, tous les sièges étaient réservables, donc sans siège neutralisé. Je serai seul en J sur ce vol, mais je me demande si en cas de forte demande LG ne commercialise pas les 6 sièges.

Le vol sera complet, et je regrette déjà d'avoir embarqué le premier, voyant défiler 70 passagers, avec les commentaires qui peuvent aller avec sur la business…
Tiens, nous reculons avec un crabe : les Dash Q400 ne peuvent pas faire marche arrière tout seul comme les ATR ?

Fort heureusement pour nous, le monsieur en orange validera bien notre possibilité de partir (n'est-ce pas Esteban ? ^^). Les immeubles de bureau en construction derrière l'aéroport sont impressionnants.

Nous décollons au-dessus de la campagne luxembourgeoise, avec le vacarme habituel des turbopropulseurs.



Le vol est très court (à peine 40 minutes en l'air) et le service ne traîne pas. La cheffe de cabine me demande si je souhaite me restaurer, j'acquiesce et demande un verre d'Alice Hartmann (genre le gars qui est habitué ;-) ainsi qu'un verre d'eau gazeuse.

Forcément, après le catering du vol TLN-LUX, c'est moins bien.

Sans les couvercles, c'est un poil mieux.

Ce n'est pas mauvais du tout !

Le verre de crémant me fera tout le vol. Santé à tous les FRistes !

N'oublions pas le duo de chocolats.

Puis distribution de bonbons.

Le beau temps permet de profiter du paysage, avec la mosaïque des champs.

Le vol sera rendu un peu pénible par un groupe de jeunes qui voyageront à l'avant de la Y et se croiront tous seuls dans l'avion. S'il n'y avait que le fait qu'ils parlaient bien haut et fort, mais le niveau était du genre "Oh mais qui c'est qu'a pété là ?" suivi de pouffements de rires aussi niais que benêts…
Durant la descente nous échangerons des regards complices mais consternés avec la chef de cabine assise en face de moi.
Descente qui est rapidement engagée. J'imagine que le service n'a pas dû lambiné derrière.

Touché de roues à 19h15.

Le roulage jusqu'au 2G sera l'occasion de voir les gros porteurs du T2. Ici le dock K avec JL et KE.

Pas grand monde de ce côté-ci des portes L.

C'est plus animé de l'autre côté, avec Air Mauritius et Aeromexico au premier plan. En arrière-plan, vous devrez me croire sur parole si je vous dis que c'est Latam et Asiana.

Aux portes M, c'est 100% Air France.

Tiens, un A220 au 2G ?

Nous arrivons à la ferme à Embraer à 19h30. Nos deux voisins arborent encore l'ancienne livrée Hop.

Lors du débarquement, me voyant voulant faire une photo, un agent me dit que c'est interdit. Je m'en étonne et lui dis que c'est nouveau. Sa réponse m'a laissé les bras ballants : "Oui, parce qu'il y a des réservoirs d'essence là-bas [il me désigne un truc à 300 mètres de là qui ressemble à tout sauf à un réservoir] et c'est comme dans les stations service, les téléphones sont interdits". C'est l'excuse la plus naze que j'aie entendue pour un no photo…
On retrouve les couleurs du 2G. Cela me rappelle quand il y avait encore des TLN-CDG avec Hop (instant larme à l'oeil).

Par ici la sortie.

La salle de livraison des bagages est déserte.

J'arrive à attraper le bus juste avant qu'il ne parte.

J'aurai droit à un transfert privé jusqu'au 2F.

Les privilèges se limiteront d'ailleurs à cela : arrivée sur le quai du RER B et la magie de Paris peut commencer :
- les escalators ne fonctionnent pas, sympa pour ceux qui ont des valises
- aucune indication sur l'arrivée du prochain train sur les écrans
- un train finit par arriver, mais sans climatisation, il fera une fournaise infernale
- les annonces du chef de train seront totalement inaudibles (et en français uniquement, bien sûr, les Ricains autour de moi s'affolaient de savoir ce qu'il disait)
- "en raison d'un d'incident, le trafic est fortement perturbé entre Châtelet et Gare du Nord" voilà voilà, 1 heure pour arriver à Gare du Nord.
Mais Paris nous aime alors tout va bien ^^

Cette série de FR est terminée, je vous retrouve très vite pour des FR avec une destination un peu plus lointaine ;-)
Salut Stéphane,
Je suis plus rapide pour commenter que pour reporter (et toc!) ^^
Merci pour ce dernier FR dont j'ai suivi la réservation de bout en bout!
J'avais bien aimé mon passage par LUX il y a quelques temps, et cette bonne impression se confirme malgré les années qui passent.
Le salon me semble particulièrement adapté et propose des services de qualité, y compris son catering.
L'offre de presse (qui revient partout ca reste à voir ^^) propose en fait plus de pub que de presse si j'en crois ta photo.
Le cheminement dans l'aéroport et le boarding semblent plus complexes en revanche.
Effectivement, le catering présente moins bien que sur le vol précédent, mais ça semble plutôt quali, bien plus que le boite bleue des Bataves!
Tu aurais pu te dénoncer hein!
Quelle idée que de continuer à s'escrimer à prendre le RER pour rentrer sur Paris ^^
Merci encore pour le récit et à très vite pour d'autres choses!
Merci Mathieu pour le commentaire.
Salon LG sympa, mais le catering reste moyen (plats chauds notamment).
L'offre de presse est effectivement plus orientée sur la pub et le mag de la compagnie, mais c'est un bon début ^^
Clââsse...
Faut amortir son pass Navigo mon bon môsieur...
A+++
Merci pour le récit de ce vol direct (enfin entre LUX et CDG) . Vol court avec une boite de mini encas adaptés. Le salon est sympa et son offre ad hoc pour des vols moyen courriers.
Je partage ton avis sur le RER que je prends aussi en l'absence d'indications claires en gare ( alors qu'un panneau clignant indiquant next train pour paris ferait l'affaire ) et l'absence de climatisation ( pas avant 2025 ! ) c'est un moment dur à passer surtout si tu compare à beaucoup d'autres aéroports et au prix demandé si tu n'a pas de Navigo.
Merci Christophe !
L'accès à CDG (pour y aller ou en revenir) est vraiment problématique, quel que soit le mode de transport. Espérons que les choses s'amélioreront !
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce FR !
Je ne savais pas que Luxair avait maintenant un Embraer… et qu’il y avait du vin au Luxembourg.
Dommage pour l’absence de plat chaud au buffet du salon.
Lors de mon dernier passage à LUX il y avait pas mal de vols assurés par des compagnies low-cost.
Un service plus léger que sur le TLN-LUX mais suffisant pour ce vol court.
A bientôt.
Merci Stéphane.
Le Luxembourg étant dans la vallée de la Moselle, on y produit de très bons vins ;-)
J'ai découvert l'Embraer LG en passant devant, bizarre, ce n'est pas très rationnel avec leur flotte de 737 et DashQ.
A bientôt !
Merci Stéphane pour le partage !
Tu en as eu de la chance, toi ^^
En fait le Dash peut aussi reculer en autonome mais ce n'est pas une pratique que les compagnies encouragent, pas de caméra de recul sur un avion, il faut du monde au sol pour guider mais aussi et surtout, beaucoup de place !
A bientôt !
Merci Stephan pour ces précisions sur le "reculage" (?) des Dash.
J'ai vu des ATR repousser en autonome sans état d'âme, mais c'est vrai que c'était en Polynésie ^^
A bientôt.
Reculage me va très bien :) :)
??...
Merci pour ce FR. Prestation adaptée pour ce vol court.
Merci pour le commentaire !