Bonjour à tous et toutes et bienvenue à bord de ce report, récit de mon vol retour depuis Dubrovnik où nous avons passé d’excellentes vacances sur les rivages ensoleillés de l’Adriatique.
introduction
Nous sommes au début de l’année 2022 quand nous planifions nos vacances de printemps, madame à une dizaine de jours en stock à passer avant fin juin et de mon côté mon nouveau travail est beaucoup plus flexible au niveau de la validation des congés. Cela nous permet donc de valider plutôt rapidement nos dates et de nous mettre en quête des billets les moins chers. En navigant sur Google flight je tombe sur des billets pour Dubrovnik à partir de 37€ A/R un tarif très alléchant.
Nous ne sommes pas spécialement attirés par la Croatie qui à du bien changer depuis mon dernier passage en 2004. Par contre un petit pays juste à côté nous fait de l’œil à savoir le Monténégro dont la frontière se situe a quelques dizaines de kilomètres à peine de l’aéroport de DBV.
Les dates des vols tombent plutôt bien et en faisant une réservation séparée (afin de réduire le prix du bagage en soute) nous tomberons à un tarif de 120€ A/R pour deux personnes ce qui reste plutôt bon marché. Même si je garde toujours à l’esprit le coup de Trafalgar que la low-cost Espagnole m’avait fait en 2021 avec l’annulation de mes vols vers Split 15 jours avant notre départ.
Vous vous en doutez si vous lisez ce récit c’est que cette fois ci Volotea à honorée le contrat.
Enchainement de vols
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- 2V72079 - Economique - Dubrovnik => Toulouse - Airbus A320
Une nouvelle fois cette liaison est une exclusivité sur notre site, Volotea est la seule compagnie à proposer cette liaison de manière régulière (quelques charters opérés par Smartwings ou Enter Air sont proposés de manière occasionnelle vers la Croatie lors de la saison été). Un temps proposé l’été par Easyjet c’est désormais Volotea qui occupe le créneau avec 2 vols hebdomadaires les mercredis et samedis.
Nous sommes le premier samedi de juin lorsque nous rejoignons aux alentours de 6h30 l’aéroport de Dubrovnik, la météo est agréable et la circulation fluide à cet heure très matinale. Nous déposons les clefs dans la guerite du loueur pour rendre notre « bolide » qui nous a conduit sur les routes Monténégrines.
Toujours un peu inquiétant de laisser les clefs sans avoir fait le tour du véhicule avec l'agent mais heureusement pas de mauvaise surprise.

Puis nous rejoignons l’unique terminal, désert à cet heure trop matinale. Il faut dire qu’à part Croatian, aucune compagnie ne fait de nightstop à DBV ce qui fait que notre vol prévu à 8h30 ne sera que le troisième à décoller depuis la plateforme, bien après l’A319 du matin vers Zagreb.
Le personnel arrive donc au compte goutte sur leur lieu de travail tandis qu’à certains endroits le nettoyage est en cours. L’aéroport est extérieurement très moderne avec cette structure en verre et acier.


A l’intérieur la salle d’enregistrement est assez vaste et les seules comptoirs ouverts sont ceux de notre vol, avec 4 desks ouverts le temps d’attente est très réduit et rapidement notre gros bagage partira dans les méandres de l’aéroport ainsi que le bagage à main trolley de madame.
Au passage on notera tout de même la politique alors généreuse de V7 qui autorisait encore un grand bagage à main (à enregistrer pour les petits tarifs) + un accessoire.



Les vols au départ ce matin, beaucoup de compagnies loisirs ou à vocation low-cost, on notera tout de même la présence d’un vol régulier vers les États Unis et Newark avec United en B767-300 (4 vols/semaine) ainsi qu’un improbable vol charter assuré par la compagnie Polonaise Enter Air vers Cherbourg.

Nous grimpons d’un étage pour rejoindre la zone Air-side, tombant immédiatement sur les contrôles de sûreté, un peu long dans un premier temps car une seul ligne d’ouverte puis rapidement des nouveaux agents prennent leur service et ouvrent une seconde ligne, mon tube de crème solaire oublié dans mon bagage à main restera là.
Comme tout aéroport qui se respecte on trouve un grand Duty free juste après le filtre, et comme d’habitude ce sera un passage sans achat pour moi.

On arrive ensuite dans le grand hall qui regroupe les portes d’embarquements, ce n’est pas immense, mais suffisant pour accueillir le trafic modéré qui passe par la plateforme la grande majorité de l’année. Ça doit être un peu étroit lorsque les bateaux de croisières de TUI embarquent/débarquent un bateau complet, ce fut le cas le jeudi, veille de notre départ, 9 vols TUI en l’espace de 2h étaient prévus dont 2 en Boeing 787

On y trouve quelques boutiques et cafés, de quoi assurer les besoins essentiels des passagers.
Seul défaut majeur de cet aéroport le wifi accessible gratuitement uniquement 15 min, après il faut payer et chère 5€ l’heure ! Second défaut, notre vol et partie avec 45min de retard depuis Marseille et aucune annonce ne sera faite pour informer les passagers idem sur les écrans affichant les vols.

Point positif l’aéroport est plutôt spotter friendly avec de belles baies vitrées qui me permettent de photographier cet Airbus A320 d’Aegean qui arrive d’Athènes.

Mais je n’aurais pas son meilleur profil, le sticker promotionnel pour le musée de l’acropole n’étant présent que sur le côté gauche.


Peu de temps après c’est à notre Airbus A320 de se poser avec une grosse demi heure de retard tant est si bien qu’il se stationne à l’heure où il aurait du partir.

Rapidement l’embarquement est lancé sur 2 files sans aucun respect des priorités, il faut dire qu’il s’agit d’un embarquement par bus, donc un peu moins utile.

Durant notre attente dans le bus je peux voir que les grecs gardent toujours un œil sur nous.

Le tour de bus sera très court avec moins de 500m parcourus, notre avion du jour et donc un Airbus A320, surnommé « Love at First flight » immatriculé EC-NOL il a un peu plus de 16 années au compteur.
Comme la totalité des Airbus de la low-cost Espagnol ce n’est pas une première main cet exemplaire ayant roulé sa bosse entre Virgin America, TAM en leasing puis Alaska Airlines suite au rachat de Virgin America. Après ce début de carrière dans les Amériques il attaque sa nouvelle vie en Europe


Les portes s’ouvrent et je rejoins l’escalier arrière, ce qui permet comme souvent quelques photos sympathiques de notre appareil du jour, au passage une première pour moi sur le « gros porteur » que V7 exploite depuis un peu plus d’un an.



Fuselage shoot !

Instant porte pour vous savez qui…

A bord de l'A320 de VOlotea
Accueil en cabine sans masque (pour la première fois pour moi depuis le Covid) est très souriant de la part de notre équipage cabine entièrement francophone, jeune et très pro. Côté cabine c’est un peu différent des A319, on retrouve ici un siège Recaro récent en lieu et place des sièges Acro.



Les sièges installés dans cet Airbus A320 se rapproche vraiment de ce qu'une compagnie legacy peut offrir, exit les consignes de sécurités collés sur la tablette du siège de devant. On y trouve même une patère accessoire indispensable pour un certain Kethu. J'ignore toutefois si l'on retrouve ce siège sur toute la flotte des Airbus A320 ou uniquement sur cet appareil en particulier


Du coup on retrouve une belle safety card en papier sur cette machine mais c'est bien le seul document disponible dans le range document. Pour connaitre le menu du Bob il faut se connecter au wifi de l'appareil qui sert aussi de système de divertissement.

Mais niveau couleur pas de changement, on reste sur des sièges aux tons gris relevé par les têtières colorés symbole de Volotea et je trouve que ça marche plutôt bien.

Le pitch est correct dans cette cabine qui affiche 180 sièges plutôt slim.

L’embarquement se poursuit, nous attendons le second bus, je n’aurai pas vraiment de chance une famille avec une très jeune fillette viendra compléter mon tri-place, même si cette dernière sera très sage. Ma compagne se trouve elle 6 rangs devant, rapidement l’annonce de fin d’embarquement retentit et le vol n’est pas vraiment plein avec 122 passagers à bord.

Petit tour du propriétaire, avec l’overhead panel où l’interdiction de fumer à été remplacée par un message concernant les appareils électroniques.

La vue par le hublot est correct bien que se dernier soit très sale.
Sur le tarmac ça s’anime quelque peu avec l’arrivée de ce Boeing 737-800 de Norwegian en provenance de Stockholm Arlanda. Puis l’A320 d’Aegean mets en route pour son vol retour vers la capitale grec.


Ce qui m’offre une vue partiel sur l’autre Boeing 737 de Norwegian arrivé lui depuis son pays d’origine et la ville d’Oslo.

Les portes sont fermées, il fait très chaud dans l’avion. Les démonstrations de sécurités sont effectuées en français et anglais par l’équipage et nos moteurs sont mis en routes.
Pas besoin de push nous ferons le départ en autonome avec un demi-tour juste devant les contrôleurs.

De l’autre côté du tarmac un Boeing 737-800 d’Enter Air est stationné, c’est cette machine qui assurera le vol vers Cherbourg.

Lors de notre roulage on croise une dernière fois l’A320 d’Aegean qui s’élance sur l’unique piste de l’aéroport.

Puis c’est à notre tour d’entrer en scène, départ cap sud-est pour la piste 11.

Nos 2 moteurs CFM56 font parler leur puissance pour facilement nous arracher du tarmac.


Montée initiale au niveau du clocher du village de Cilippi qui donne son nom à l’aéroport.

Puis nous effectuons rapidement un virage à 180° pour prendre un cap nord-ouest ce qui nous permet d’avoir une excellente vue du terrain dont nous venons de décoller.



Nous longeons plusieurs minutes la côte escarpée entre Dubrovnik et son aéroport durant notre montée.
Avant de voir au loin apparaître la sublime vielle ville fortifiée ainsi que l’île réserve naturelle de Locrum, un bel adieu à cette citée spectaculaire bien qu’un peu trop touristique…



Ça se couvre malheureusement rapidement alors que nous rejoignons notre altitude de croisière.

Une fois le signale lumineux éteint je rejoins madame au rang qui bénéficie d’un triplace pour elle toute seul, ainsi que la rangée juste de derrière entièrement libre je m’installe finalement au rang 20 qui dispose d’un hublot propre, laissant la place libre à la sympathique petite famille au rang 25. En chemin la couche se déchire par instant laissant apercevoir les îles qui forment la côte croate.



Un PNC s’approchera de moi et me demandera si je suis bien Mr Scorph, je lui réponds par l’affirmative et il me propose donc un choix entre une boisson chaude ou un snack sucré. Je choisirais un thé,

En cabine l'ambiance est très calme ça sent la fin des vacances, avec ce départ matinale la plupart des passagers somnolent.

Après une courte traversée de l'Adriatique nous abordons les cotes Italiennes à la verticale d'Ancona on retrouve les immenses plages de sables qui mènent jusqu'à la citée touristique de Rimini.


Après une traversée de la botte italienne sans encombre, nous survolons à présent la partie Sud de la chaine des Apennins à peine au Nord de Pise. II y a même encore un peu de neige visible sur le haut de certains sommets !


Le petit port visible sur la photo est celui de la ville de Massa.

Puis c'est un port bien plus grand qui arrive dans notre champs de vision, celui de La Spezia véritable porte d'entrée pour effectuer la visite des villages typiques des 5 terres situés sur la cote juste au nord.


Même route qu'à l'aller mais si la croisière c'est effectué à 38000 ft à l'aller, ce sera 37000ft au retour en effet quand on empreinte un couloir aérien, suivant le cap, on vol à une altitude différente espacé de 1000ft (en RVSM uniquement)

Après avoir quitté les cotés Italiennes il y a quelques dizaines de minutes coté Toscane nous les retrouvons coté Ligure, on devine à travers la brume la ville portuaire de Savona.

Pas de chances des bancs de nuages bas recouvrent les sommets du Mercantour.


Nous survolons la Provence avec la traversée de la Durance qui marque la frontière entre Verdon et Luberon.

Notre descente est annoncée alors que nous approchons la campagne Languedocienne

Et dans la foulée notre cabine est préparée en vue de notre prochain atterrissage.

Nous contournerons l'agglomération Toulousaine par l'Est avant de faire une approche par le Nord-Ouest pour nous présenter en piste 14 avec une finale au dessus de la petite ville de Cornebarrieu.


Freinage toute ferraille dehors.

Comme nous avons atterri sur la piste 14R nous avons une excellente vues sur les installations de l'avionneur européen composé notamment des hangars d'où opère la flotte d'Airbus Beluga. Ainsi que des parkings où attendent les Airbus A350 en attente de livraison.


Nous quittons la piste et traversons sans arrêt la piste 14L afin de rejoindre les terminaux.

Bien vide du coté des halls B et C

Mais il y a un peu plus de monde au hall D qui accueil les vols internationaux avec cet Airbus A320 d'Aegean qui assure une liaison depuis Athènes ou ce Boeing 737-800 de Turkish Airlines qui assure de son coté le vol depuis Istambul.


C'est d'ailleurs auprès de ce dernier que nous allons nous stationner.

Les opérations de débarquements commencent rapidement, avec des salutations aimables de notre équipage marseillais.

Je sortirais par la porte arrière me permettant une nouvelle fois de faire quelques clichés de la très photogénique livrée Volotea à la dérive colorée.



Dernière vue sur notre vaillant appareil du jour que je ne serais pas le seul à immortaliser. Bye bye "Love at First Flight"


L'office du tourisme du "Sud de France" fait la promotions des lieux à visiter est des différentes spécialités du Sud-Ouest dont l'équipe de rugby du Stade Toulousain.


Le tableau des arrivés affiche notre tapis à bagage. La livraison elle sera plutôt rapide

Du coup nous sommes rapidement en dehors du terminal pour rejoindre les quais du tramway T2 que nous prendrons pour rentrer à notre domicile

Autre solution pour rejoindre le centre ville la navette aéroport ligne dédiée qui relie "rapidement" l'aéroport à la gare Matabiau mais le tarif n'est clairement pas le même que pour le tramway !

Le tram partira dans un délai raisonnable nous permettant de quitter tranquillement l'aéroport Toulousain en ce premier samedi matin de juin.

C'est ici que ce termine ce report j'espère que vous aurez apprécié ce récit. Comme vous avez été bien sage petit bonus touristique 100% Monténégrin.
Merci pour ce FR !
Un vol efficace et correct avec V7. Quand elle n’annule pas ses vols à la dernière minute, ce n'est pas un mauvais produit proposé.
Bonjour et merci pour ce retour, en effet V7 est vraiment une bonne option mais il vaut mieux prévoir des réservations de logement/activités annulable car sur une vingtaine de vols pris avec eux j'ai déjà eu une annulation et 3 ou 4 changements d'horaires de plusieurs heures (remarque mes résa AF on le même problème)
Bon vols !
Merci Hugo pour ce FR.
J’aime bien l’aéroport de DBV, mais effectivement il doit être vite saturé lors de la haute saison, et encore plus avec les croisiéristes.
un bel adieu à cette citée spectaculaire bien qu’un peu trop touristique… en journée c’est un enfer et le soir lorsque les touristes logeant dans les hôtels à l’extérieur et croisiéristes s’en vont cela devient bien plus agréable.
Bon c’est plus le bonus qui m’intéressait, ayant été une semaine au Monténégro il y a un an.
que le superbe golfe de Kotor => j’ai beaucoup aimé, et toute la côté est chouette a faire, tout comme la balade en bateau.
L'industrie du tourisme n'a pour le moment pas trop dégradé la cote => lorsque tu vas en bord de mer vers Budva c’est du béton à tout va et c’est bien dommage, la baie elle est classée donc un minima préservé, même si on voit sur tes photos un gros bateau de croisière, ce que je trouve très dommage.
A bientôt
Hello Valérie et merci pour ce commentaire,
C'était notre cas mais j'avais déjà visité Dubrovnik en 2004 et il y avait bien moins de monde.
C'est noté je ne mettrais pas les photos du vol la prochaine fois :-p
Je te rejoins Budva commence a être bien bétonné mais il y a encore quelques coins bien sympa entre Budva et Ulcinj.
Pour le bateau il s'agissait d'un bateau de TUI farci d'anglais avec la musique à fond et les comportements qui vont avec dans les rues... Nous y sommes retourné le lendemain et sans bateau de croisière c'est vachement mieux ! Mais nous n'avons pas repris la route tortueuse qui mène à Cetinje.
Bon vols !
Merci pour ce FR !
J'avoue que ces deux liaisons m'étaient totalement inconnues !
Une météo bien dégagée qui permet d'avoir de belles vues tout au long du vol. Les sièges de l'avion ont l'air très fins !
Je ne sais pas pourquoi, mais je dirais que deux d'entre-eux ne sont pas prêts de rejoindre les compagnies qui les avaient commandés !
A bientôt
Hello Akivi et merci pour ce retour,
Pour le vol vers Cherbourg ça devait être pratiquement du one shoot
En effet l'Aeroflot a déjà dans les rangs de Turkish tandis que les rumeurs disent que les A350 de QR pourraient finir chez Air India
Bon vols !
inintéressante cette cabine en effet, ECNOL est un ancien Virgin America, est-ce les sièges d'origine ? Plein de belle photos !
Hello mister cliper et merci pour ce commentaire, de mémoire les A32X de Virgin America était équipé de siège avec IFE et je doute qu'Alaska ait rétrofité des appareils qu'elle ne comptais pas garder.
Bon vols !
Hello Hugo,
Pour la cabine je peux répondre : effectivement EC-NOL était un ex VA, AS l'a repris et a fait enlever tous les IFE (parce que sur les 737 ils n'en ont pas) et du coup a rétrofité les cabines. Après, on n'a pas en BDD la classe éco sans IFE donc je ne pourrais pas te dire à 100% que c'est la cabine AS. Mais comme ce n'est pas non plus la cabine standard V7, je laisserai un billet que c'est bien la cabine AS ^^
A bientôt !
Merci pour le FR.
Vol pratique et efficace notamment pour les provinciaux. Cela vient compléter l'offre low cost et permet de belles escapades. Par contre mieux vaut prévoir des prestations annulables sans frais jusqu'au dernier moment car l'été a été chaud chez certaines compagnies.
A chaque fois que je vois un vol Volotea depuis le début de l'été il a l'air en retard.. Être sur le vol du matin permet de mitiger un peu ces retards et de profiter d'un aéroport de DBV avec moins de passagers.
Superbe bonus! Ça donne envie de découvrir le Montenegro.
Merci pour ce Fr.