Avis du vol entre Zurich et Paris en classe Affaires avec SWISS

Voici le dernier tronçon de ce week-end dubaïote. C'est un classique ZRH-CDG, mais son intérêt principal réside dans la découverte du salon SEN des portes E, avec son fameux bar à whisky, qu'il nous était impossible de ne pas essayer avec mon ami Opoman (je spoile directement au début du FR ;-).

Rappel de ce voyage pour ceux qui n'auraient pas suivi : 

La correspondance à Zurich

Je vous avais laissés à la sortie de notre A330-300 en provenance de DXB. L'heure est matinale (6h) et la nuit a été courte, mais nous ne traînons pas.

Et nous avons bien fait, car nous devons passer un PIF. Je trouve cela un peu étrange, mais bon… Tant pis pour ceux qui avaient gardé leur bouteille d'eau ! Fort heureusement, nous étions parmi les premiers à passer et ce fut rapide.

Le FIDS, bien qu'affichant de nombreux vols, ne porte pas encore le nôtre, puisque nous avons une correspondance assez longue. Un choix fait sciemment car comme vous pouvez le voir (1er tiers du 2e écran), le premier vol pour CDG est à 7h30. Ceci aurait imposé de se dépêcher et nous voulions prendre notre temps ^^

Direction le salon LX.

C'est ici que nuance il y a, car à ZRH, un passager en correspondance long courrier peut tout à fait profiter du salon du terminal long courrier. Pas de PAF à passer ! Sans erreur, à CDG, il n'est pas possible d'aller au salon des portes K/L/M en arrivant d'un vol hors Schengen (hormis en Première).

Un ascenseur nous conduit directement là où il faut.

Nous voilà arrivés !

Comme au salon First (visité à l'aller), Breitling nous donne l'heure.

La cerbérine n'est pas encore très réveillée mais elle fera l'effort de parler quelques mots de français. Grâce à mon statut *G, direction le lounge Senator, sur la droite, qui dispose d'une entrée distincte du salon business.

Le salon est très grand, comme vous pouvez le deviner sur ce plan d'ensemble, et il s'étire tout en longueur le long des baies vitrées. Le salon Business est lui à droite du schéma (zone hachurée).

Tout de suite à gauche en entrant, on ne peut que repérer le superbe bar à whisky. Mais nous y reviendrons.

Pour accéder à la partie principale du salon, il faut remonter cette coursive. Elle est agrémentée de journaux joliment présentés et de banquettes.

Au-dessus des journaux, on retrouve les blasons des différents cantons suisses et les noms et altitudes des cimes helvètes. J'aime beaucoup cette "suissitude" très marquée chez LX (qui revient timidement chez AF avec le fait de baptiser les avions de noms de villes françaises).

On trouve de petits corners dédiés au travail ou aux coups de fil (en pratique personne ne vient ici pour passer ses appels).

Les lampes sont très sympas.

Puis c'est la zone de restauration.

Les tables se trouvent de l'autre côté.

Puis la zone en mode "salon". Le partenariat avec Breitling se décline là encore de manière très présente.

Pour le coup, cela permet de voir ces chronographes en vrai.

L'endroit est très agréable, avec une décoration sobre mais élégante, de larges fauteuils très confortables et une densité d'assise très mesurée.

Enfin viennent les espaces de repos.

Ce ne sont pas des lits mais plutôt des transats inclinables dans des alcôves individuelles.

Vous l'avez sans doute noté, mais tous ces différents espaces donnent sur une immense terrasse. Le salon est d'ailleurs traversant au niveau de la zone de restauration. C'est vraiment un très bel endroit.

Puisque nous parlons de la terrasse, allons y faire un tour. 

La vue sur les pistes est superbe. Un A350 de QR arrive tout juste à son poste de stationnement.

Un peu plus tard, ce sera un EY en livrée spéciale qui arrivera.

Un Canadien au milieu des Suisses.

Cette terrasse est vraiment immense !

Et comble de tout pour les avgeeks : des jumelles à disposition !

Lesdites jumelles sont de la marque Leica (excusez du peu) et il y a même un plan des pistes pour se repérer. Ils font très fort, chez LX.

Bon, la nuit a été courte, et comme nous avons une longue correspondance, j'ai le temps de faire une petite sieste réparatrice.

Après cette petite sieste, je m'enquiers auprès de l'hôtesse d'accueil pour prendre une douche. Elle me remet un bipper pour me prévenir quand elle sera libre.

Ce sera l'affaire de quelques minutes seulement.

Allez zou ! à la douche !

Ce n'est pas très grand, mais c'est propre.

Lorsque nous sommes arrivés vers 6h30 le salon était encore désert, mais il s'est logiquement rempli dans la matinée. Pour autant cela reste très raisonnable.

Déposons nos affaires dans un petit coin tranquille.

Et allons profiter de cette belle terrasse. N'étant pas très petit-déjeuner et m'étant déjà restauré en vol, un espresso m'ira très bien.

On ne se lasse pas du ballet des avions. Ici un A340 WK qui repousse.

UA.

Un 787 AA.

Je n'ai rien pris à manger mais je vous montre tout de même ce qu'il y avait à se mettre sous la dent.

L'offre d'alcools est disponible dès l'ouverture du salon, pour les amateurs.

L'offre n'est exceptionnel d'un point de vue qualitatif, mais notons la présence d'intéressants vermouths suisses, qu'à une autre heure j'aurais peut-être essayés en negroni.

Mais aujourd'hui je préfère me réserver pour le point fort de ce salon, à savoir le bar à whisky, le "whisky Club 28/10".

Je vous remets la photo d'ensemble, c'est très sympa.

Installons-nous confortablement avec l'ami Mathieu, lui-même grand amateur et fin connaisseur de whisky.

Le nombre de références est juste dingue : au moins 250 d'après la barmaid, régulièrement renouvelées.

La décoration reprend la forme des pistes, qui est d'ailleurs rappelée sur le mur du bar.

Je ne peux pas voir cette belle rangée de Jack Daniels sans avoir une pensée pour mon ami Marcety.

Le plus dur quand il y a autant de choix, eh bien c'est justement de choisir. La barmaid (qui n'est pas derrière le comptoir à demeure) n'est pas une spécialiste et ne sera pas d'une grande aide.

Au vu du verre servi à Mathieu, je constate qu'elle a tendance à être généreuse (ou à confondre les doses de whisky avec celles de vin).

Vu l'heure matinale, restons raisonnable (si tant est que ça puisse l'être de prendre un whisky à 11h…).

Je me laisserai tenter par 3 références : tout d'abord un Signatory Vintage 2009.

Puis un An Cnoc 12 ans d'âge.

Et pour finir un Glenlivet 12 ans Illicit Still (qui a la particularité d'être non filtré).

Un super moment, dont la valeur est d'être partagé entre amis.

En route pour les portes A !

Bon, ce n'est pas tout ça mais il s'agirait de ne pas rater notre vol pour Paris. Nous quittons donc le salon vers 11h30, en direction des portes A. Mathieu ouvre la voie !

Nous arrivons sur le quai du train qui doit nous conduire du E au A.

La précision suisse étant ce qu'elle est, nous sommes informés qu'il ne faudra attendre que 16 secondes avant l'arrivée du prochain train.

Celui-ci est pratiquement désert.

C'est parti !

A cause des différents FR que je l'ai lus, je m'attendais à des mugissements bovins tout le long du trajet. Eh bien j'ai été déçu, on n'entend presque pas les vaches !

Après 3 minutes de LISA suisse, nous voici au terminal principal.

Nous arrivons aux postes PAF. Ceux-ci sont passés très rapidement, mais il n'en va pas de même dans l'autre sens. ZRH n'échappe pas à l'engorgement des contrôles de sécurité. Voici l'interminable file pour la PAF pour quitter l'espace Schengen. J'ai été bien content d'avoir le traitement VIP en First à l'aller !

C'est juste incroyable ces files…

Fort heureusement nous n'avons pas à faire cette queue.

Comme nous avons encore un peu de temps avant l'embarquement, nous décidons d'aller visiter le salon des portes A.

Ici encore, LX distingue ses pax business "classiques" des pax à statut.

Nous voici au salon Senator. Il y a un peu de monde.

Nous arrivons toutefois à trouver une table et prenons le temps d'un petit apéritif (oui, après le whisky…).

En l'occurrence c'est surtout pour goûter ce Montepulciano d'Abruzzo ;-)

Nous ne nous attarderons pas ici, car notre embarquement ne va pas tarder. Cela nous aura toutefois permis d'essayer, comme je le disais en introduction, 6 salons en 4 vols.

L'embarquement

Mauvaise nouvelle, nous partons de la porte A55, ce qui signifie un embarquement par bus. Lorsque nous arrivons, celui-ci a déjà démarré et c'est la cohue devant la porte d'embarquement.

Contrairement à ce qui est indiqué, nous allons bien à Paris et non à Lugano ! (même si j'aurais bien aimé essayé la ligne ZRH-LUG, mais celle-ci a hélas disparu).

C'est parti pour un tour de piste !

Au loin le dock E, d'où nous venons. A bientôt j'espère !

Les parkings au large sont squattés par les A220 LX et les Embraer 190 d'Helvetic Airways.

Tiens, un VIP devant nous !

L'embarquement à pied nous permet d'admirer notre appareil, HB-JCH, un A220-300 de 4 ans.

En revanche, ça bouchonne.

On y est presque !

Le fuselage shot de rigueur (avec le reflet de la dérive Helvetic dans le hublot pour les plus observateurs).

Le flight report

Accueil cordial par la maître de cabine. Mathieu, qui a doublé tout le monde pour embarquer dans les premiers, est déjà installé à sa place (au fond à droite).

Le siège LX bien connu sur ce site et déjà reporté à l'aller.

La cabine J sera importante ce midi, avec 7 rangées qui seront toutes pleines.

Lingette et bouteille sont déjà disposées.

Nous avons droit à la distribution du chocolat avant le départ.

Un équipage (PNT+PNC) occupe plusieurs sièges de la J.

L'escabeau est repoussé, nous pouvons partir, avec un petit quart d'heure de retard.

Le roulage nous fait passer au large du dock E.

Vu de la cabine J. Le PNT devant moi semble spotter.

Serait-ce ce banal 737 batave ? En fait, non, il prenait en photo les installations qui sont derrière… Chacun son truc !

Il y a la queue derrière nous pour décoller.

C'est notre tour. Alignement sur la 28.

Et c'est parti !

Les paysages suisses entre lacs et montagnes sont toujours superbes, en particulier par beau temps.

Un combo que j'apprécie : winglet LX + crêtes enneigées ^^

La géovision est activée sur les IFE collectifs.

Le service se met en route.

Pas de chaud sur ce vol, contrairement à l'aller.

Quel plaisir de pouvoir choisir des vins à la bouteille (et non d'avoir les mignonettes en plastique comme sur AF). Ici un intéressant vin rouge du Tessin.

J'accompagnerai le dessert d'un peu de champagne.

Santé à tous les FRistes !

Les PNC passent très régulièrement, ils sont vraiment très actifs.

Les montagnes suisses ont laissé la place à la campagne française. 

Un petit mot sur le magazine Swiss, qui a fait son retour pour mieux disparaître… Dommage !

On voit tout de même les effets de la sécheresse, c'est bien jauni.

Si quelqu'un a une idée de ce que peut être cette structure circulaire…

Le vol est court et nous arrivons en vue de Paris. Nous sommes du bon côté pour voir la capitale.

On reconnaît bien les Tuileries, la Concorde, le Grand Palais, la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe, notamment.

Nous atterrirons sur le doublet sud.

Il y a beaucoup de gros porteurs au contact.

C'est toujours impressionnant cette série de dérives alignées.

Pour notre part, nous irons au 2D, où les livrées sont plus diversifiées.

Notre voisin sera ce 757 d'Icelandair.

Instant Danette, il est temps de rassembler ses affaires.

Et de dire au revoir à notre A220.

Au 2D les passagers débarquent en salle d'embarquement. Il faut rejoindre la sortie par ici.

En passant les portiques, nous voyons cet amoncellement de bagages.

Une bonne partie d'entre eux sont stockés depuis vraisemblablement un bon moment, puisque ça sent le moisi. CDG est alors en pleine tourmente de bagages perdus. Ce sera la même situation quelques semaines plus tard. Une agente ADP à qui je poserai la question me dira pudiquement que ce sont les bagages arrivés après leur propriétaire. C'est tout de même scandaleux de les laisser traîner de la sorte. En plus à la sortie des arrivées, quelle mauvaise image ça donne !

La magie du voyage, de l'exotisme et de la First s'arrêtera là, avec un retour en RER qui, exceptionnellement, fonctionnera sans problème (si on considère que l'absence de climatisation n'est pas un problème, bien sûr).

Merci de m'avoir suivi pour cette série de FR.