Avis du vol entre Vienna et Paris en classe Economique avec Transavia

Bonjour,
Bienvenue pour ce retour de VIE avec TO.
D'habitude, je ne suis pas grand fan de ce type de configuration mais l'horaire était contraint.
De même, je ne suis pas un fervent client de TO bien que ma précédente (et unique) expérience avec eux fût tout à fait correcte.
Le tarif du vol retour incluait un bagage et la file "prioritaire" soit le tarif MAX (je n'ai plus le tarif en tête mais une centaine d'euros je dirais). 
Car oui, ici, point de bonus SP donc attention à ne pas se faire surprendre en oubliant d'acheter son bagage. 

direction VIE

A Vienne, la circulation un vendredi soir peut être également touffue mais les lignes de bus sont efficaces.
Je leur fait toujours confiance pour le retour qui plus est avec un tarif que je qualifierai de malin (9 euros !).
Par contre, il faut pas être trop loin d'un arrêt d'une des 3 lignes pour que ce soit encore plus royal.
Pensées émues à cet instant pour feus les car AirFrance… (bien que RoissyBus et OrlyBus soit toujours au poste).

On arrive au niveau des arrivées, donc il faut remonter vers la lumière, direction le terminal 3 (AF est normalement au T1).
 

Une fois de plus, entrée des artistes dérobées, à gauche du tourist info.

Arrivé au 1er étage, il me faudra un peu de temps pour comprendre l'affectation des ilots d'enregistrement.
C'est écrit dessus, mais petit (sur les parois) et comme une fois de plus, j'ai une petite marge (mes comptoirs sont actuellement occupés par une équipe Korean Air), je l'utiliserai pour une errance à la recherche non du temps perdu mais d'une prise de courant. 
A noter aussi que l'enregistrement démarre 2h à l'avance, pas plus, donc j'ai une petite heure à tuer.
Dommage mais choper le AF d'avant n'était pas jouable.  

Ca ne sera pas mon meilleur moment d'attente mais au moins, je finirai par trouver une prise.
Petit coup d'oeil sur le tarmac pour s'occuper mais il y a tant de reflets que je me contenterai de regarder. 

Au fait, je ne vous ai pas dit, mais depuis le bus, je sais qui vient me chercher.

enregistrement

L'enregistrement ne sera pas la meilleure expérience du genre.
Une fois l'équipe Korean partie, je note qu'une petite file commence et donc, me joins au mouvement.
Bien m'aura pris au moment de cette décision car je me retrouve environ 8e dans une queue qui deviendra gigantesque très rapidement. 
A 18h40, une agente arrive. On ne peut pas dire qu'elle soit animée par le feu sacré et elle a plutôt l'air "désespérée" d'être là… pas bon signe ça.
Elle commence à sortir le matériel TO, change les rouleaux de billet/tag, et ensuite tapote frénétiquement sur son PC et passe de multiple coups de fil synonyme de désespoir grandissant. Visiblement, ce n'est pas fluide.
A 19h00… une collègue arrive, toujours avec le même feu sacré… ca tapote, ca appelle, ca discute…
A 19h08, on démarre enfin l'enregistrement des valises, au compte goute et à la fluidité digne d'un roulement rouillé rempli de sable.
A 19h12, une 3e agente arrive, d'un pas nonchalant, café à la main, s'installe sous nos yeux ébahis au 3e guichet et sort sont portable pour le consulter, le temps de finir son café. Instant LOL.
Mon tour arrive et une fois lâchée ma valise, Mme Starbucks était toujours affairée à ses occupations personnelles sous le regard désabusé de la file de pax me succédant. 
PS : il y avait soit disant un poste "prioritaire" pour la dépose bagage de pax ayant enregistré en ligne, mais dans les faits, tout le monde a fait la même queue.
Une fois ma valise lachée dans les entrailles de VIE, devinez quoi ?
On doit se rendre en porte C, ce qui veut dire… Terminal 1.
C'est donc parti pour une petite marche facile et menée prestement.
Je ne serai pas gêné par la cohue….

Pointage avant de passer airside.

La encore, faudra marcher un petit peu puisque les portes C sont assez éloignées.
Mais ce chemin ne se fera pas d'une traite puisque :
- je succomberai aux sirènes de la sacher torte, dont le tarif fait néanmoins passer La Durée pour une marque distributeur (…), et qui est, il faut bien l'avouer, plutôt bonne !
 - je me ferai un petit "dîner collation" dans un café puisque point d'accès au salon. Le moment sera agréable et leurs tarifs, bien qu'aéroportuaires, largement plus raisonnables que la tarte susnommée. 

embarquement

L'embarquement approche à grand pas et on retrouve en porte l'équipe des guichets d'enregistrement, équipe qui semble moins dans le dur mais toujours en prise avec le téléphone.
L'embarquement sera lancé à peu près à l'heure mais sans une quelconque mention de priorité (en dépit du fait que pour les billets Max il semble y avoir une telle notion… en somme option payée mais pas très lisible/rendue…).

Peu importe, ce soir, on échappe à l'indignité du PAX bus et c'est comme une altesse que je rejoins mon royal 3A.  
Les jet bridges de VIE ne sont pas les plus funs. 

Fuselage shot et instant porte, les choses sérieuses commencent.

cabine

Say hello to the green.
C'est vert mais sympa, lumineux et plutôt confortable. 

L'espace de vie est correct. 
Instant hic avec cette bouteille de coca du pax précédent restée dans la pochette… mais bon, ca arrive même aux meilleurs.
Je commencerai à faire le bon élève en détaillant un peu mais, sur la ligne, la boulette : je n'ai pas pris en photo le menu du BoB.
Celui-ci était plutôt "fourni" en termes de choix (on s'entend : de boissons et de snack) et à des tarifs qui ne m'ont pas parus délirants.
Il faudra me croire sur parole. 
Pas de wifi, pas de prise. 

20h39 annonce de la fin d'embarquement mais il y a un mais.
Le départ est annoncé à 20h45 mais possible décalage car à Orly, de nuit, il y a des travaux en ce moment, et un probable retard de 15 min est possible par rapport à cette indication.
Heureusement, plus de peur que de mal, on repousse à 20h52. 

en vol

Le taxi ne sera pas des plus long et la nuit, peu favorable aux photos m'oblige à rester concis.
Quelques vues de la situation en roulage/décollage.

La cabine restera dans la pénombre un bon moment car à 21h35, toujours pas de lumière alors que le service BoB est annoncé.
Entre temps on aura été informé par le captain d'un atterrissage prévu à 22h45.
Enfin lumière fût. 
Je succombe à l'appel du BoB pour un thé vert à 3 euros et avec Apple Pay ok. 
J'en profite ensuite pour parcourir le magazine de bord disponible dans la pochette (unbelievable !).
Concernant le parcours prioritaire, histoire d'en remettre une couche, je reste dubitatif :D mais c'est peut être plus intéressant pour les départs d'ORY.
La flotte est totalement homogène. Au moins, pas de surprise. 

Le vol se poursuivra simplement, en contemplant parfois l'infini de l'obscurité par la fenêtre.

arrivée

à 22h22, notre descente débute, et bien vite, le sol se rapproche.

L'approche restera quand même assez longue mais nous voici sur le plancher des vaches à 23h02.
Le hic, c'est qu'on aura droit à un roulage interminable. 

Pour finir, vous l'aurez deviné, en parking paxbus.

Y a pas à dire, le paxbus, c'est quand même cool pour les photos. et pas désagréable ce soir avec une météo des plus favorables.

Petit tour de paxbus sans relief (mais il faut aussi dire que votre serviteur commence à avoir le sac un peu lourd à 23h passée).
Nous nous dirigeons ensuite vers la salle bagage d'ORY 3 qui est aussi celle des vols COI et donc, que je connais bien.
Le hall sera plutôt effervescent en dépit de l'heure avancée ce qui me donnera quelques sueurs froides côté Uber.
En effet, avec l'affluence, le tarif est majoré et il faut compter pas moins de 100 euros pour rejoindre mes pénates… 

Heureusement, le temps d'atteindre le parking pro situé à perpète par rapport à ORY3 et de relancer l'appli, le tarif sera retombé à 70 euros ce qui reste plus que d'habitude mais est bien plus acceptable.
Minuit approche, au diable l'avarice, surtout après avoir "gagné" 30 euros en 10 minutes et étant moyennement séduit par le RER B en mode nocturne.

Fin de l'aventure TO et pour ceux que ça intéresse, le track FR24. 

A un autre soleil.