Avis du vol easyJet Nantes → Toulouse en classe Economique

Bonjour et bienvenue dans ce report, vol retour de notre escapade le temps d’un long week-end dans le golfe du Morbihan.

Au passage ce FR est mon 30ème récit de l'année me permettant de rester "gold" un an de plus ! 

introduction

Nous sommes au début du printemps quand mes parents nous disent qu’ils prévoient de louer 2 semaines dans le Sud du Morbihan au mois de Juin. Nous sommes invités pour passer quelques jours avec eux une bonne occasion pour passer un peu temps en famille tout en visitant ou passant quelques jours de vacances.

Nous finirons par aligner nos agendas et réserver nos billets à la fin du mois d’avril pour une centaine d’euros par personne. Les tarifs habituellement très bas sur cette ligne ont flambé lors de cette saison été 2022 pour la simple et bonne raison que Transavia a abandonné cette liaison ! Le terrain est donc libre pour Easyjet et ses 2 vols quotidiens ainsi que Volotea qui propose pratiquement 1 vol/j entre la capitale des petits beurres et celle de la violette.

Ce qui nous donne le routing suivant

Pour cette ligne on prend les mêmes et on recommence, Easyjet tient le leadership sur cette liaison avec ses 2 rotations quotidiennes. Volotea fait figure de challenger avec son vol presque quotidien tandis que le groupe Air France c’est mis hors jeu avec l’abandon de la ligne que cela soit avec Hop! ou Transavia. Niveau report on trouve essentiellement du U2 et du A5.

UN mardi soir a NTE

Après un trajet sans encombre d’un peu plus d’une depuis les environs de Vannes à bord de la parents-mobile. Nous débarquons sur le dépose minute situé juste devant l’entrée de l’aéroport Nantais sans l’ombre d’une difficulté.

Pour les transports publiques il semble il y avoir des bus mais pas de transports lourds à l’horizon. Désolé je n’ai pas poussé l’investigation plus loin. On notera au passage le totem en forme de guitare point de rencontre/transfert pour rejoindre le festival de hard rock le plus célèbre de France qui avait lieu ce week-end là dans la campagne Nantaise.

Pour nous direction les départs.

Je fréquentais régulièrement l’aéroport de Nantes il y a une dizaine d’années alors que j’étais encore étudiant et le moins que l’on puisse dire c’est que le terminal à bien changé ! A l’époque AF/HOP assuraient le gros du trafic, il n’y avait pas de base Easyjet ou Transavia et Volotea était encore balbutiante et n’alignait alors que quelques B717 sur le tarmac Nantais. Et le FIDS le confirme !

Aujourd’hui l’aéroport à du pratiquement doubler son nombre de passagers et les terminaux bien qu’ayant subit quelques adaptations mineures n'ont pas subis d’agrandissements majeurs. Les comptoirs d’enregistrements d’AF et U2 font le plein il en est de même pour la concurrence Volotea et Transavia.

A mon époque on rejoignait le PIF par cet escalator. Il faut désormais emprunter un escalier à l'autre bout du terminal, objectif principal, agrandir la longueur de la file d’attente pour les contrôles.

En chemin on croise cette sculpture animée qui fait beaucoup penser aux productions du collectif Nantais de « La halle des machines »

En effet il y a du monde qui attend pour passer les contrôles, pourtant ce n’est pas encore la grosse heure d’affluence et nous sommes en semaine hors vacances scolaire. Il faut dire qu’il n’y a que 2 postes ouverts et de nombreux passagers passant les contrôles ne semblent pas vraiment familiers des aéroports.

Autre point négatif l’aéroport est plutôt sale avec des déchets qui traînent des vitres et sols très cracra aussi bref voilà qui n’arrange pas la note de l’aéroport Nantais.

Il n’y a pas beaucoup de place pour les passagers mais on a heureusement trouvé un peu d’espace pour planter un magasin duty free! L'honneur est sauf…

A la sortie on trouve les 2 seuls boutiques de bouches de la partie airside à savoir un minuscule Starbuck, où nous prendrons un café, ainsi qu’un « prêt à manger » guère plus grand.

La zone qui regroupe la plupart des portes du hall 3 n'est vraiment pas bien grande et il n'y a pas suffisamment de place pour accueillir les passagers lors des heures d'affluences 

Pour les plus jeunes quelques jeux sont à disposition de quoi occuper les plus petits durant un moment.

Notre porte du jour sera la 46, où notre vol est déjà affiché.

D’ailleurs notre appareil du jour est déjà là, basé à Nantes il a déjà effectué 2 rotations ce matin avec un Nice et un Porto et il attend désormais son équipage de l’après-midi pour effectuer l’habituel triangulaire Nantes-Toulouse-Lyon-Nantes. Petite surprise le vol était initialement prévu en Airbus A319 s’est vu up-gaugé en A320.

Je parcours le terminal à la recherche d’un lieu de spot, bilan pas grand chose…

Il faudra se contenter de ses quelques vues prises à travers une double rangée de vitres pas vraiment propre. Cet A320 d’AF repousse en direction de Lyon avec 2 bonnes heures de retard.

Pour ce Boeing 737-800 la destination est un peu plus exotique avec un vol pour le Maroc.

Mais ce sont bien les autres compagnies low-costs qui assurent l’essentiel du trafic avec Easyjet qui malgré ce qu'indique cette saillante livrée "Berlin" assure une rotation depuis Lisbonne.

Notre embarquement commencera avec un peu de retard sans l’ombre d’une annonce. Les passagers commençant à faire mécaniquement la queue faute de places suffisantes pour s’asseoir.

Nous prenons le chemin de l'avion, en chemin on croise cet Airbus A319 d'Easyjet. Dehors c'est un véritable déluge qui s'abat sur l'aéroport pas de doute on va se mouiller, c'est à ce moment que l'on regrette les embarquements par jetbridge.

Notre appareil du jour est donc un Airbus A320, immatriculé OE-IZG et âgé d'un peu moins de 7 ans il a été livré initialement à la compagnie Allemande Air Berlin avant de rejoindre les rangs d'Easyjet Europe en janvier 2018 lors de la faillite de la compagnie Berlinoise.

A bord de l'A320 d'Easyjet

C'est donc trempé de la tête aux pieds que nous rentrons dans la cabine. Cabine un peu différente de celle qui équipe habituellement les Airbus A320 d'Easyjet dans cet appareil rétrofité on retrouve les même sièges Recaro SL3510 que sur certains Airbus A320neo à savoir des housses similaires à du cuir noir unie.

Le pitch sur les Airbus A320 est bien meilleurs que sur les Airbus A319 de la même compagnie l'espace passager est équivalent voir supérieur à ce qu'offre la plupart des majors.

Dehors c'est toujours la pluie façon pub Tahiti douche !

Les passagers arrivent au compte goute mais tous bien trempés et dégoulinant !

Il fait tellement humide à bord que les buses de ventilations souffles de la condensation, cela fera office d'instant F-OITN

Puis la pluie s'arrête aussi rapidement qu'elle a commencée forcément dès la fin des opérations d'embarquements sinon ce n'est pas drôle ^^

Nous repoussons à l'heure, au hall 4 on peut apercevoir ce Crj-900 de Lufthansa Regional qui assure le vol pour Francfort.

Nous quittons donc le terminal en repoussant face au sud signe d'un roulage pour la piste 03.

On passe devant les parkings au large toujours bien garnis en ce mardi après-midi avec les Boeings 737 de Transavia, un ERJ190 de HOP! et l'habituel Boeing 757 de Cygnus qui assure la liaison DHL pour Leipzig.

Voir stationné bien plus loin comme cet Airbus A320 de Volotea qui est arrivé plutôt depuis Alicante.

Seul le Super Constellation pot de fleur était garé plus loin c'est dire !

La piste est encore bien détrempée mais elle est libre ! Nous décollons donc en soulevant une bonne partie de l'eau restant sur la piste et c'est sans difficulté que nos 2 moteurs CFM56 nous arrachent du sol.

Houlà va falloir tourner car c'est bien gris devant ! On voit d'ailleurs que le nuages nous ayant arrosé il y a quelques minutes est en train de verser le reste de sa cargaison sur l'Est de l'agglomération Nantaise.

Virage à droite en direction du Sud et du coup (forcément ^^) du beau temps !

Il y a quelques cumulus bien énervés dont certains sont de vrai tower cumulus et quand nous nous approchons les turbulences secoues fortement la carlingue.
Je trouve que notre équipage vol tout de même bien vite dans cet air très turbulent jusqu'au moment ou nous avons pris une vrai grosse turbulence celle qui fait voler tout ce qui n'est pas attaché en cabine avec les genoux qui veulent monter au niveau du menton et où l'on se rend très vite compte que la ceinture sert à quelque chose.
Je vous laisse imaginer l'état de certains passagers entre cris et crise d'angoisse, le poste fera même une annonce pour s'excuser et l'équipage cabine ira rassurer les plus angoissé une fois la zone de turbulence traversée. 

Fort heureusement le reste de la croisière sera parfaitement calme de quoi permettre aux plus inquiets de redescendre en pression et à l'équipage de faire circuler sans risque le trolley du Bob dans l'allée.

La croisière du jour est effectuée à peine 1000ft plus haut que le vol aller ce qui reste une croisière assez basse sur un tel vol.

Petit détail sur notre sharklet logoté.

Pas grand chose à voir par le hublot, voyons voir ce que l'on trouve dans la pochette située sur le siège devant. Pas de surprise ce sera réglementaire safety card et menu du Bob/catalogue de la vente à bord.

L'équipage annonce notre début de descente, dehors une couche du nuage d'altitude recouvre le nord de l'Occitanie, il va faire lourd lors de notre arrivée. Malgré l'atmosphère chargée en humidité on devine les contours de Villeneuve-sur-Lot.

C'est bien plus bas que nous approchons Moissac, lieu de confluence entre Tarn et Garonne.

Garonne que nous longerons pour rejoindre Toulouse, nous la quitterons uniquement lors de notre approche finale vers la piste 14R.

Arrivée au hall A de TLS

Posé sans encombre et freinage toute ferraille dehors.

Notre roulage vers la porte nous fera traverser la piste 14L/32R.

Passage aux cotés de ce Boeing 737-400 cargo de la Swiftair aux couleurs West Atlantic. C'est d'ailleurs un de ses sistership qui a piqué une tête à MPL le week-end dernier.

Pour nous point de parking au large ce sera un poste en faux contact devant le Hall A, nouveau hall low-cost de l'aéroport. Sans surprise on retrouve de l'Easyjet et du Volotea.

Nous quittons cette cabine ma fois bien plus agréable que celles des A319, on retrouve les mêmes sièges sur les A320neo de British ou de la TAP par exemple.

Et ce sera sortie par la porte arrière de notre A320 après des salutations souriantes de notre équipage en porte, comme par hasard il se mets à tomber quelques gouttes dès notre arrivée sur le tarmac… mais pas de quoi m'empêcher de faire quelques derniers clichés de notre appareil du soir.

Le cheminement vers la sortie se fait en mezzanine, il est extérieur mais heureusement couvert.

A certain endroit il n'y a ni vitre ni grillage se qui permet de faire de sympathiques photos, ici le dernier cliché de notre A320 du soir.

Notre voisin n'est autre que l'Airbus A320 basé à Lyon qui effectue la rotation triangulaire Nantes-Toulouse-Lyon-Nantes mais lui en sens inverse il embarque donc ses passagers pour NTE.

Pour l'A319 de Volotea c'est journée de repos ce mardi il partira le lendemain assurer le vol privé vers Hambourg XFW pour Airbus.

Passage par la zone de livraison bagage du hall A qui est séparée des autres zones de livraison. Sans arrêt pour nous.

Et sortie groundside là aussi différente de ma sortie habituelle, on arrive en plein coeur de la zone d'arrivée devant le Starbuck on notera que la plupart des loueurs de véhicules ont le rideau baissé il n'est pourtant que 19h30.

Le tableau des arrivés de ce mardi soir.

Pour nous ce sera un retour à la maison via le tramway qui bien que pas extrêmement rapide propose un tarif imbattable à 1€80 le billet.

C'est ici que ce termine cette courte série qui je l'espère vous aura plus on se retrouve très vite pour de nouveau reports !