Montréal est une ville à la réputation agréable et facilement accessible depuis Paris. L'ouverture du pays et la reprise du trafic ont incité les compagnies à rivaliser en terme de compétitivité sur le marché très porteur du Canada. C'est ainsi que nous avons trouvé sans peine un aller retour direct entre CDG et YUL pour seulement 250 €, collant parfaitement avec nos dates.
Oui, 250 € aller - retour, le tarif est dingue, surtout sur AF (Transavia n'a aucun état d'âme à vendre un aller simple Paris-Toulon pour plus cher que ça…). Alors certes à ce tarif, foin de stupre, de siège full flat et de grands crus classés (puisqu'est-il besoin de le préciser il s'agit d'un tarif bien évidemment en Eco) mais avec le statut Platinum tous les à-côté sont comblés et c'est donc sans hésitation que nous réservons pour ce week-end d'octobre qui devrait nous permettre d'admirer le rougissement des érables.
Je vise forcément l'upgrade et je guette farouchement l'heure du check-in. Las, le tarif demandé est élevé et je me résigne à voler derrière le rideau. La chose ne manque pourtant pas de me titiller, d'autant que deux duos de sièges centraux sont encore disponibles. Last but not least, ce sera mon baptême en A350 avec Air France, et tous les prétextes sont bons pour se faire plaisir…
L'arrivée à CDG
Ne boudons pas notre plaisir : ce jour-là le RER B fonctionnera parfaitement bien et nous aurons la chance d'attraper un "direct" (pour autant qu'un arrêt à Aulnay-sous-Bois, désormais la règle, puisse le qualifier de tel). Notre vol apparaît bien sur le Grand Charles, il est d'ailleurs en tout bas de tableau. Il faut dire que nous arrivons avec une large avance.

Bon sang que ça fait du bien de prendre cette direction ! Exit le 2B/D avec easyJet ou le 2F avec les vols Schengen, place à un bon vrai vol long-courrier.

Les travaux du CDG express avancent. 20 min entre CDG et Gare de l'Est ? Ce n'est que 5 minutes de moins qu'un RER B direct, inclus dans le pass Navigo. Après, si ça fonctionne bien…

Arrivée dans le vaste hall du 2E, toujours aussi impressionnant.

Les comptoirs AF ne sont pas trop chargés.

Par habitude, j'aime passer au comptoir pour éditer mon BP, même si je n'ai pas de bagage à enregistrer. Mais l'affluence est vraiment forte, avec une longue queue pour l'enregistrement des bagages. Du coup je me rabats sur une borne automatique.

La galère commence à ce moment-là, avec pour commencer la PAF. Côté SP, ça avance plutôt vite, avec 2 aubettes ouvertes, mais il en va tout autrement dans la file générale. Il n'y a qu'un ou deux parafes qui fonctionnent (et aucun en SkyPriority). Je n'ai jamais compris pourquoi ces portiques ne marchaient jamais…

Vient ensuite l'épreuve du PIF. Sauf qu'il y a un problème de gestion des flux et nous nous retrouvons à attendre un moment avant de pouvoir accéder aux bannettes. Nous avons droit aux nouveaux systèmes mis en place par ADP, tout sauf pratiques, où il faut bloquer les bacs des passagers à sa droite pour pousser le sien… Les agents, les pax, tout le monde s'agace parce que ça ne marche pas bien.
Et pour couronner le tout, le système (automatique ? humain ?) qui scanne les bagages a décidé que 3 bannettes sur 4 devaient passer au contrôle manuel.

Je me dis que c'est spécifique à notre file, mais non, c'est pareil de l'autre côté.

Et bien évidemment, un de nos bagages cabines sera l'un des heureux élus. Ne trouvant rien, la préposée videra pratiquement la valise, mais finira bredouille. Résultat, malgré l'accès n°1, il nous aura fallu 1 heure pour passer tous les contrôles. L'enfer ! J'invite M. de Romanet à tester ce système de PIF pour prendre conscience de ce que vivent les passagers d'ADP, qui ne sont pas du tout convaincus que Paris les aime…
C'est donc plein d'espoir que nous empruntons l'ascenseur qui doit nous emmener dans un lieu de félicité : le salon AF. Je remarque que le pannonceau porte enfin des majuscules pour les portes K (un détail typographique qui m'avait intrigué).

Le salon AF des portes K
Ne nous emballons pas, il s'agit du salon des portes K. Pas désagréable, mais tout de même vieillot. Comme à notre habitude, nous entrons à gauche après le contrôle des BP et nous installons sur la mezzanine. L'affluence est très raisonnable, nous n'avons pas de mal à trouver de la place.

Un point récurrent que je constate à chacun de mes passages dans ce salon : le manque de débarrassage. Ces reliefs ne seront enlevés que juste avant notre départ.

Ma première mission est de retourner au comptoir d'accueil étudier les possibilités d'upgrade. Il est en effet possible de mixer miles et cash, mais cette opération ne peut être réalisée en ligne. Tout cela n'est pas raisonnable, mais j'ai de bonnes excuse pour céder au chant des sirènes : un excellent tarif d'achat initial, un premier vol en 350 avec AF, un court séjour qui justifie d'arriver en forme pour en profiter… Bref vous l'aurez compris, après quelques coups de fil, l'Amex chauffe et nous voilà propulsés au rang 8.

L'hôtesse d'accueil est très efficace et me voilà avec de nouveaux BP. Notons qu'il n'y avait que 2 agents, ce qui je trouve est bien peu pour accueillir les pax et gérer un si grand salon.

Cela mérite bien de trinquer au champagne pour fêter ça.

Cela étant fait, je vous propose un tour rapide de ce salon déjà bien documenté sur le site.
Si l'offre de restauration est réduite sur la mezzanine, le présentoir à boissons est en revanche joliment fourni.

Exit le Gosset, c'est le Duval Leroy premier cru qui est de retour (pas mon préféré).

Deux rouges sont disponibles, un Minervois et ce flatteur Saint-Estèphe 2015.

La variété des snacks salés se limite à ces paquets de chips. Un peu frustrant.

Pour le solide, il faut redescendre. L'offre est assez riche.


Je n'ai pas essayé ces burgers veggies, mais cela ne me tentait pas trop.

Pour le chaud, nous avons le choix entre du poulet basquaise au quinoa (sic) et des saucisses - pommes de terre. Bof.

Le quinoa c'est marrant, ça fait bobo, toussa toussa, mais bon, pour ma part je préfère quand même le poulet basquaise avec du riz.


Le rayon presse est plutôt vide, mais c'est vrai qu'il y a l'application AF play qui offre un large choix.

J'aime bien fureter du côté des vitrines de produits AF et ce n'est pas sans malice que je vois ce bel oiseau. Je serai dans le modèle original dans quelques heures ! ^^

Comme très souvent, le salon Clarins est inaccessible, il faut dire aussi que les horaires ne sont quand même pas très "customer friendly", surtout quand on sait que le hall K est le seul à accueillir les vols du soir. Avec une fermeture en début d'après-midi et les mercredis et jours fériés, ça fait un peu "je ferme quand je dois m'occuper de mes enfants". La "self saisie" des rendez-vous sur papier libre ne fait pas très pro (cf. la tablette dans le salon des portes L).

Voici notre sélection pour ce déjeuner tardif. Comme souvent, les madeleines sont délicieuses !

Tiens, un collector avec l'un des derniers (si ce n'est le dernier ?) magazine Air France dans son ancienne moûture.

L'embarquement
La fréquentation au salon restera modérée ce qui rendra l'attente agréable jusqu'à l'embarquement. Notre porte est presque au bout de la jetée et nous prenons un peu de marge pour nous y rendre. En chemin, je découvre ce bar à sushi, avec les plats qui défilent sur un tapis roulant. Original !

Je ne peux que pousser un soupir en passant devant ces ascenseurs conduisant au mythique salon la Première. J'y retournerais bien faire un tour…

Nous voici au hall K, notre porte est tout au bout, en K55.

Il y a déjà du monde qui attend pour embarquer. Pour une fois, les zones 1 et 2 sont fusionnées, avec un cerbère qui vérifie l'éligibilité des passagers pour la file prioritaire.

C'est quand même un peu le bazar…

Je parviens à tirer le portrait de notre destrier du jour, avec son masque si reconnaissable.

En attendant l'embarquement, je fais un petit tour dans les environs. L'extrémité de la jetée est très réussi, avec cette grande baie vitrée et ces sièges pour admirer la vue donnant sur les pistes.

L'embarquement est lancé peu avant 17h30. L'accès à la passerelle me permet de retenter une vue sur notre A350, mais les pois sur les vitres ne facilitent pas les choses.

Arrivés en bas de la rampe d'accès, nous nous retrouvons bloqués. A priori la cabine n'est pas prête…

Nous aurons droit au passage des PMR et autres bagages encombrants, qui peineront à se croiser au milieu des passagers, genre on les gêne. Cela aurait pu être évité si l'embarquement n'avait pas été lancé si tôt.

L'attente durera pratiquement 20 minutes, à attendre debout. Derrière nous deux enfants commenceront à chouiner, et on les comprend. Franchement, ce n'est pas sérieux de lancer l'embarquement si tôt lorsque la cabine n'est pas prête.
Finalement nous sommes enfin autorisés à embarquer. Voici donc F-HTYE, un A350-900 livré neuf il y a deux ans et demi.

Il est baptisé "Bordeaux".


Nous y sommes presque !

Un fuselage shot de ce beau bestiau s'impose.

L'accueil en porte est assuré par un PNC qui oriente les passagers, tandis que la CCP est au téléphone.

Madame prend tout de suite à droite tandis que je traverse le galley pour rejoindre l'autre allée.

Le flight report
Je découvre cette belle cabine, qu'en fait je connais déjà puisque le siège est identique avec celui des 777 COI rétrofittés (les tons sont néanmoins grisés et non bleutés comme sur 777).

La configuration en 1/2/1 avec des sièges centraux rapprochés une rangée sur deux sont parfaits pour les couples.

Nous voici arrivés au rang 8.

Nous avons eu de la chance d'avoir pu obtenir un duo de "honeymoon seats", car la cabine sera pleine aujourd'hui.

La première impression est très bonne, avec un bel espace et un siège qui présente bien.

L'accent rouge apporte une note colorée bienvenue. Comme pour tous les nouveaux siège, c'est le système de ceinture à 3 points qui est ici présent.

Les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué qu'une seule passerelle a été amenée, et que celle-ci est positionnée en porte 1L. Avec pour conséquence de voir défiler tous les passagers en cabine J, avec les commentaires qui vont avec. Un très mauvais point, qui gâche un peu ce moment.

Partons à la découverte de ce siège.
Sur le côté on retrouve une grande tablette, l'espace de rangement et toutes les commandes de sièges.

Voici le rangement sur le côté, avec une bouteille d'eau et la trousse déjà présente. La télécommande est logée également ici.

La trousse est jolie et le format est pratique pour être réutilisée.

Le contenu est classique et plutôt complet.

Contrairement aux cabines Best, la tablette est logée sous l'écran.

Il faut d'abord la tirer.

Puis la faire pivoter. La taille est correcte, sans plus.

Mauvaise surprise : la tablette de Madame sera sale, le ménage n'a clairement pas été fait. Nous avisons une PNC (qui est notre CCJ) qui se confond en excuses et s'empresse de venir la nettoyer.

L'espace pour jambes est généreux, avec un ottoman de largeur correcte (mais je n'ai pas essayé la position full flat). On trouve une couverture mais plus de chaussons ni de sac à chaussures, espérons que ces accessoires bien utiles reviendront !

Défaut bien connu sur ces nouvelles cabines : les écrans avec bien trop de reflets.

Pour gagner (un peu) en intimité, il est possible de faire coulisser cette paroi, mais cela ne change pas beaucoup les choses.

Un espace de vie tout à fait confortable donc, mais il faut noter quelques signes d'usure. Dommage pour une cabine certes plus si récente, mais pas encore vieille non plus. La faute sans doute à des plastiques pas très qualitatifs.



Au bout d'une demie-heure à voir défiler tout l'avion, la cabine business retrouve un peu de calme et les PNC peuvent commencer à s'occuper des passagers.

Cela commence par la distribution du verre d'accueil, qui n'a pu avoir lieu plus tôt.

Ce sera champagne pour chacun de nous, bien sûr !

Bonne surprise : le retour de l'oshibori chaud.

Puis la distribution des menus, que je vous ferai découvrir plus tard.

La distribution tardive des verres d'accueil fait que nous démarrons le roulage peu de temps après, ce qui impose de se presser pour le terminer. Pas très agréable.
Suite à un problème d'IFE, les démonstrations de sécurité se feront à l'ancienne.

N'oublions pas de mettre la ceinture 3 points.

Forcément, de là où je me trouve, c'est difficile de vous offrir des photos extérieures…

Mais je peux suivre le décollage grâce à la caméra située sur l'empennage.

C'est parti ! Décollage plein ouest. Le silence est impressionnant comparé aux GE90 d'un 777.

Par contre, mauvaise nouvelle : mon programme préféré est en rade. A cause du problème d'IFE, la géovision sera indisponible pendant tout le vol. Grrr ! D'autant plus frustrant quand on n'est pas au hublot.

Dès l'extinction du signal lumineux, je pars visiter les lieux d'aisance. Début de vol oblige, c'est propre.

Les produits Clarins sont bien présents.

Le service se met rapidement en route, et celui-ci sera d'un excellent niveau tout au long du vol, tant par la qualité des PNC que par l'évolution du protocole.
Déjà, nous retrouvons un vrai temps pour l'apéritif, et non plus en même temps que la dépose du plateau. C'est peut-être le cas depuis un moment, mais je ne l'avais pas revu.

On aurait préféré la cuiller amuse-bouche plutôt que les crêpes fourrées, mais celle-ci devrait revenir très bientôt.

En tout cas c'est bien agréable en début de vol de prendre le temps de l'apéritif. Trinquons à ce week-end montréalais qui se présente sous les meilleures auspices !

C'est le moment que choisit la CCP pour faire le tour des passagers encartés, l'ipad à la main. La démarche est peu mécanique, mais saluons l'effort.
Les PNC viendront également prendre nos choix de plat chaud, toujours selon un ordre statutaire.
Il est donc temps de se pencher sur le menu de ce soir, où nous avons le plaisir de voir que c'est Anne-Sophie Pic qui est à l'honneur.

Au menu ce soir. Toujours pas de choix d'entrée, mais 4 plats chauds possibles.

Côté liquide, on retrouve du classique avec le Pommery en champagne, et un Pouilly Fumé et un Chablis en blanc.

En rouge, un Crozes-Hermitage et un Saint-Estèphe (le même qu'au salon, mais dans un millésime plus jeune).

Les PNC passent bientôt déposer les plateaux avec l'entrée. Divine surprise ! Plus de fromage ni de dessert servis en même temps !

En entrée donc : tartare de crevettes, crème de petits pois au citron et gingembre. C'était délicieux, avec un goût bien relevé et assaisonné à la demande avec du poivre au moulin (un beau geste de service).

Pour accompagner cela, le Chablis sera parfait.

Puis vient le plat chaud, amené à la place.

Je réaménage le tout, c'est plus agréable ainsi. J'ai choisi le pot-au-feu de joue de boeuf au café et son consommé d'oignons doux. Un choix peu risqué pour la cuisson. C'était très bon, je me suis régalé.

Je choisis naturellement le Saint-Estèphe en accompagnement.

Madame quant à elle a opté pour le lieu noir aux algues, sauce livèche, compotée d'épinards et fenouil. Vous noterez que la coupelle en aluminium, qui a fait couler tant d'encre sur ce vénérable site, a disparu au profit d'une saucière bien plus élégante.

Le plat avec sa sauce. Madame a apprécié.

L'équipage a été parfait, avec de nombreux passages et un service prévenant, attentif et souriant. Vraiment un super équipage. Ici on les voit remonter en duo la cabine, à reculons, pour proposer un refill de vin.

Puis le fromage est servi (c'est tout de même plus agréable ainsi qu'avec l'entrée) : crottin de Chavignol, fourme d'Ambert, cantal.

Et enfin le dessert, joliment présentés là encore, avec le fameux trio et un choix de sorbets.

J'ai pris le trio (chou vanille de Philippe Urraca, clafoutis griottes, opéra). Pas folichon, le chou du pâtisser n'était pas mémorable. Le sorbet à la fraise était en revanche excellent, comme souvent.

Pour clôturer cet excellent repas, nous prenons une chartreuse, un vieil alcool que je ne consomme plus guère qu'en avion.

Dehors, le soleil se couche et je regrette de ne pas avoir de hublot.

L'ambiance en cabine est calme.

Nous décidons d'aller faire une balade digestive jusqu'au fond de l'appareil. Vue sur la cabine Y, qui semble bien pleine.

Les hublots des portes ne sont pas très grands mais je tente malgré tout une photo du soleil couchant côté gauche de l'appareil.

Voici les sièges que nous devions initialement avoir au deuxième rang de la cabine Y ; je ne regrette pas de nous être avancés de quelques rangs…

La cabine W, presque pleine elle aussi. AF a enfin décidé d'abandonner les sièges coques pour des recliners. A essayer !

Le passage au galley me permet de prendre une photo du côté droit.

Le bar ne donne pas trop envie, mais sur demande auprès de la PNC de garde j'obtiendrai un verre de champagne avec le sourire.

Tout à l'avant de l'appareil, le bureau de la CCP n'est pas vraiment confortable et se trouve pour le moins exposé. Etrange… Notons l'ipad posé par terre par manque de place.

Nous regardons ensuite un film, avec un choix plutôt intéressant. Je suis juste contrarié par l'absence de géovision. Notons que je n'arriverai pas à me connecter au wifi, mais ça fonctionnera sur le téléphone de Madame, donc le problème vient peut-être de mon téléphone.

Durant le vol, les PNC passeront à plusieurs reprises proposer des gourmandises (notamment d'excellents sablés au chocolat, désolé par de photo !) ou des rafraîchissements. Le service est vraiment prévenant, et toujours avec le sourire.
Puis vient l'heure de la collation.

Ce n'est ni plus ni moins que le feuilleté que j'avais eu sur CDG-TFS. Si sur ce dernier vol c'était vraiment du fou*age de gu**le de proposer ça en plat principal sur un vol plus de 4 heures, cela me va mieux en collation. Le chou à la vanille n'était pas mauvais du tout.

Nous allons bientôt atterrir et la cabine ne tarde pas à être préparée pour l'atterrissage. Le moodlighting est feutré, c'est plus agréable que les éclairages pleins phares. Notre CCP fait le tour des passagers pour les remercier et leur souhaiter un bon séjour.

Ce sera aussi le cas de notre cheffe de cabine business, qui a laissé faire la CCP pour les salutations platinesques, mais avec qui nous aurons eu un super contact. Elle viendra nous remercier pour ce vol et pour l'intérêt que nous portons au produit. En effet, je lui aurais fait remarquer les évolutions (positives) en matière de protocole (plus de fromage servi en même temps que l'entrée, apéritif, etc.).
La PNC de l'autre rangée viendra également nous souhaiter un agréable séjour, elle a été pendant tout le vol joviale, souriante et dynamique. Elle me dira reprendre les vols post-covid et congé de maternité, et ça fait plaisir de voir des gens contents de reprendre leur travail avec tant d'entrain et d'enthousiasme.
Je compense l'absence d'IFE avec la caméra, mais de nuit ça ne donne pas grand chose.

L'écran est grand, mais qu'est-ce qu'il y a comme reflets !

La piste est juste en face.

Bientôt le toucher de roue.

Le roulage sera assez rapide, et nous arriverons à notre point de stationnement avec 10 minutes de retard sur l'horaire, ce qui n'est rien. Instant Danette mais toujours sous une lumière plus que tamisée.

Les passagers business peuvent débarquer les premiers. Dommage, la passerelle est aveugle, pas de possibilité de spotter notre oiseau du jour.

L'arrivée à YUL
En contre-bas, nous voyons la salle des départs.

Nous pressons le pas pour éviter la foule aux contrôles, mais nous constatons avec soulagement que pour l'instant il n'y a personne. La photo est un peu floue, mais on peut voir que toutes les bornes sont en vert (hein, n'est-ce pas ADP ?).

Toutes les formalités ayant été effectuées en ligne avant le départ via ArriveCan, nous n'avons qu'à scanner nos passeports à l'une de ces bornes, puis de se faire tirer le portrait.

Nous effectuons chacun l'opération et récupérons un ticket pour nous deux. Il suffit ensuite de se rendre à l'un des comptoirs (aucune attente) avec un agent de la PAF. Celui-ci nous demandera le motif de notre séjour et zou, direction la sortie. Montre en main, les contrôles de sécurité nous auront pris moins de 5 minutes.

Ici après les contrôles on voit les nombreuses bornes disponibles. Pourquoi ne peut-on pas faire la même chose à Paris ???

Nous arrivons en salle de livraison des bagages.

N'ayant pas enregistré de bagage en soute, nous prenons directement le chemin de la sortie.

Dehors il fait bien frais. Les trucks nous mettent déjà dans l'ambiance nord-américaine.

Nous achetons deux billets pour le bus 747 (j'adore !) pour rejoindre le centre-ville. Deux agents très sympas aident les passagers devant la machine et c'est très rapide.
Nous aurons la chance d'attraper le bus juste avant son départ, direction le centre-ville puis le métro (pratique, le billet pour le 747 est valable 24 h après sa validation dans tout le réseau montréalais). C'est propre, c'est efficace, c'est rapide. What else ?

C'est parti pour 3 jours de balade à Montréal !
Bonus touristique
L'un des motifs de ce voyage était d'admirer le fameux rougissement des érables. Ce phénomène n'est pas spécifique aux érables mais déploie avec ces arbres un flamboiement impressionnant. On ne sait pas encore très bien expliquer pourquoi les érables produisent de l'anthocyanine (le pigment responsable de la coloration rouge) en si grande quantité, on pense que c'est pour protéger l'arbre du froid et de la lumière. De fait, le chatoiement des érables est à son paroxysme lorsque les nuits sont fraîches et les journées ensoleillées.
Hormis au Mont-Royal (bonus au retour), les plus beaux arbres rouges que nous ayons vu étaient près du Saint-Laurent, à côté du marché Bonsecours et de la grande roue. Magnifique !


Difficile de trouver un endroit pour déjeuner à Montréal : toutes les bonnes adresses sont prises d'assaut avec une longue file d'attente dans la rue. Une bonne adresse que je vous partage avec ce dépanneur comme on dit là-bas (une épicerie), justement nommé "Le Petit Dép", juste à côté de la basilique. Délicieux sandwichs.

La basilique Notre-Dame justement. Grosse file d'attente, mais l'achat de billets en ligne (valable toute la journée) donne accès au coupe-file.

L'intérieur est magnifique, inspiré de la Sainte-Chapelle de Paris. La chaire sur la gauche, en bois richement sculpté, est superbe, ainsi que le retable au fond. L'ambiance bleutée dans le choeur ne manque pas de panache.

Il ne faut pas manquer la belle série de vitraux (malheureusement un peu cachés par des confessionnaux), reprenant des scènes typiquement locales, avec notamment Cartier ou Maisonneuve (le fondateur de Montréal).

Juste à côté de la basilique, se trouve le Vieux Séminaire de Saint-Sulpice, le plus vieux bâtiment de Montréal.

Mais on trouve aussi de vieilles bâtisses au détour des rues du Vieux-Montréal, comme ici celle d'un chevalier du début du 18e s.

Autre décor, autre ambiance, avec le marché Jean-Talon, au nord de la ville.

Un chouette endroit pour venir y déjeuner. Ce n'était pas l'heure, mais je me serais bien laissé tenter par quelques produits locaux comme celui-ci… ^^

En cette saison, les fruits rouges, et notamment les fameuses canneberges, sont à l'honneur et garnissent les étalages.


Halloween approchant, c'est aussi un festival de courges et autres citrouilles géantes.

Attention toutefois, il est exigé de ne pas passer de trop de temps aux toilettes !

C'est sur cette touche d'humour québécois que je vous dis à bientôt pour le retour.
Merci Stéphane pour le partage !
On retrouve le CDG qui ne nous aime pas, j'y suis passé le jour précédent en correspondance sur PTY, le report est en ligne, et c'était une catastrophe. Apparement Thomas y est passé le même jour que toi et c'était encore pire.
Le salon K aurait besoin d'une rénovation depuis une décennie, je ne comprends pas qu'Air France, lors de l'ouverture du M, ait attendu une éternité pour rénover le L et ne fasse rien pour le K.
Quant au poulet basquaise quinoa, SIC, comme tu le dis si bien.
A bord c'est toujours ce même problème d'écran à reflet, et en plus ne connecter que la passerelle reliée à la business c'est ridicule.
J'espère, comme tu le dis, que la cuillère apéritive reviendra bientôt. Ravi de voir aussi les deux autres plats, j'avais choisi la volaille que j'avais trouvé délicieuse.
Ce bun au saumon existe depuis des années et s'il passe en collation comme tu le dis, sur un vol de 4H c'est ridicule.
YUL a un super système d'arrivée, comme presque maintenant tous les aéroports du Canada.
Une chouette ville le temps d'un week-end.
A bientôt !
Merci Stephan pour le commentaire !
J'ai vu ton report pour PTY et j'avais vu sur le groupe whatsapp que Thomas avait eu du monde à la PAF. C'est un vrai problème quand même à CDG. Pour ce qui me concerne, c'était surtout le PIF qui a déconné, franchement c'était le bazar avec presque toutes les bannettes qui passaient au contrôle manuel.
J'espère comme toi que le salon K sera bientôt rénové, mais je ne suis pas sûr que ce soit à l'ordre du jour hélas. Cela dit il ne manque pas de charme, mais le catering était vraiment limite ce jour-là (hormis les vins, toujours de bonne qualité chez AF).
On croise les doigts pour la cuillère amuse-bouche, mais je suis optimiste ;-)
C'est une bonne nouvelle que tous les aéroports canadiens soient aux mêmes standards que YUL, ça donne clairement envie d'y retourner !
Je confirme, Montréal est une chouette ville pour le week-end, même si on aurait aimé un jour ou deux de plus pour visiter les environs.
A bientôt !
Merci pour ce FR !
Waouh 250 euros pour aller à Montréal, c'est l'affaire du siècle !!
Bonne idée que ce surclassement de dernière minute. Hormis le cafouillage lors de l'embarquement et la tablette non nettoyée, ça en valait la peine tant l'expérience en vol fut mémorable.
La cabine présente des signes d'usure prématurée inquiétants, c'est un peu dommage pour un appareil de moins de 3 ans.
Excellent Catering : entrée originale, plats signés Anne-Sophie Pic semble-t-il délicieux.
Une fois encore, un équipage exceptionnel. C'est souvent ce qui fait la différence sur Air France.
Le week-end semble avoir été bien sympathique au vu des photos, vous avez eu bien raison de sauter sur l'occasion.
A bientôt.
Merci Alexandre pour ce commentaire sympathique.
Le tarif est vraiment très bas (et d'ailleurs on le trouve encore pour cet hiver le printemps prochain si vous êtes intéressé), et d'ailleurs AF n'est pas la seule à le proposer, c'est également le cas d'Air Canada.
Catering d'excellent, servi par un équipage vraiment pro et avec un nouveau protocole bien plus adapté. On en redemande !
Je vous confirme que le we fut très sympathique, même si nous serions bien restés 1 ou 2 jours de plus pour nous balader dans les environs - ce sera pour une prochaine fois !
A bientôt.
Merci Stéphane pour ce FR.
250€ c'est un trèèèèès bon prix, quasi le même que pour un vol en Europe actuellement., Le surclassement à fait gonfler la note mais il faut se faire plaisir sur ce genre de vol.
Je vais découvrir ce salon dans une semaine normalement.
On retrouve icic ce que j'aime avec AF : un équipage au top et un catering qui est très bon (surtout au départ de CDG)
Montréal est une ville fort agréable pour un long week-end, j'aime bien le vieux quartier.
A bientôt
Merci Valérie.
Oui le tarif est excellent, mais comme je le disais plus haut, on le retrouve facilement cet hiver, une bonne excuse pour aller (re)découvrir le Québec.
Tu n'as jamais été aux portes K ?
Montréal est une ville très chouette, mais les prix ont bcp augmenté. Le Vieux-Montréal est sympa, mais un peu trop touristique. Le Plateau Mont-Royal est très typique et vivant, nous avons bien aimé.
A bientôt !
Merci Stéphane pour ce récit très complet d'un bon vol. Le tarif départ était une belle opportunité et a ce prix l'eco est largement supportable mais la tentation est trop forte ! J'aime beaucoup l'A350 d'Air France et à la vitesse à laquelle ils arrivent il devient beaucoup plus facile d voler sur l'un d'eux.
Merci Christophe !
Je ne sais pas si l'Eco est supportable, mais en tout cas le tarif la justifie ;-)
Tant mieux si l'A350 se généralise, même si je garde de l'affection pour le 77W.
A bientôt.