Après trois jours vraiment très sympas à Montréal, il est temps de prendre le chemin du retour. Les horaires des vols AF sont plutôt pratiques pour optimiser le temps, avec un départ de Montréal dans la soirée, idéal pour profiter de la journée sur place. Le gros inconvénient reste, comme les vols au départ de la côte Est des US, la courte nuit en vol, surtout quand on doit travailler le lendemain comme c'est notre cas.
Sur ce vol retour avec AF, pas de 350 mais un bon vieux 77W, qui normalement a été rétrofitté, mais je me méfie car à la réservation le plan de cabine indiquait une J en 2/3/2. Cela étant, cela ne changera rien pour nous puisque cette fois nous voyagerons bien derrière le rideau. J'aurais éventuellement pu me laisser tenter par un upgrade en W, mais tous les duos de sièges côté hublot étaient déjà bloqués lors de l'OLCI, et de toute façon je ne dors pas mieux dans les sièges coques.
L'arrivée à YUL
Nous partons de notre hôtel, situé dans le quartier du plateau Mont-Royal, vers 16h30. Le métro depuis la station Sherbrooke est rapide jusqu'à Lionel-Groulx. De là, nous attrapons le bus 747, qui est direct pour l'aéroport. Je trouve ça plutôt sympa d'avoir nommé la ligne en l'honneur de la Queen of the Skies. Bon à savoir : le billet est valable 24 heures dans tous les transports, si nous avions su nous l'aurions acheté la veille au soir pour nos déplacements.

Le trajet jusqu'aux abords de YUL sera très rapide, il faut dire que notre chauffeur semble pressé d'arriver. Nous aurions pu mettre seulement 20 minutes pour rejoindre YUL, sauf que la route est totalement bouchée sur le dernier kilomètre avant d'arriver au terminal. Plusieurs routes convergent en une seule, et ça avance en mode escargot. Certains passagers commencent à s'inquiéter et certains même demandent à descendre avant l'arrêt.
Tiens, voilà le bus AF qui fait la navette jusqu'à Québec.

Nous voilà enfin arrivés ! Cet engorgement doublera le temps de trajet, soit 45 minutes au total. L'aérogare n'est pas des plus glamours, il faut bien l'admettre.

Le bus nous déposant au niveau des arrivées, il faut remonter à l'étage pour rejoindre le niveau des départs.

Les vols à destinations des US bénéficient d'une zone dédiée. Tous les autres vols (y compris domestiques) partent du même endroit. Je suppose que c'est pour des questions de contrôles différenciés.

Pour nous c'est donc à droite.

Nous n'avons pas bien loin à aller puisque les comptoirs SkyPriority d'Air France ne sont qu'à quelques mètres. Avec les embouteillages à l'arrivée nous craignions que ce soit la cohue, mais il n'en est rien, c'est même désert.

Nous sommes pris en charge immédiatement par une agente AF (qui opère avec son propre personnel, signe que YUL est une escale importante pour la compagnie tricolore. Celle-ci nous confirme que pour l'instant, le siège à côté de nous est libre.

Pour ce vol, j'ai longtemps hésité sur le choix du siège, entre un siège à l'avant (en particulier en 11C ou 11J pour l'espace aux jambes) et un siège à l'arrière en duo. Ces derniers sont plus calmes (encore que…) mais présentent l'inconvénient de faire sortir dans les derniers, ce qui ne nous arrange pas étant donné que nous devons filer directement travailler.
J'opte finalement pour des sièges à l'avant, avec le 11J pour étendre mes grandes gambettes et Madame au 11K. On aurait bien fait les malins en prenant le 11L, mais impossible sur l'application AF.

Tous les sièges à l'avant de la cabine sont facturés très cher (40 à 45 € si je ne me trompe pas), mais notre statut Platinum nous permet de les obtenir gratuitement. Ce n'est pas un avantage superflu, car 80 € de choix de sièges A/R pour un billet à 250 €, ce n'est pas rien. Les sièges avec nacelles bébé ne sont pas surfacturés.
Du côté des comptoirs Y, c'est aussi très calme. Etonnant, alors que l'embarquement du prochain vol est dans moins de deux heures.

Direction le PIF.

Nous empruntons la file prioritaire (au Québec, hors de question de parler de fast-track !), après que la cerbérine a vérifié notre éligibilité.

A défaut de véritable PIF dédié, il s'agit d'un coupe-file, mais comme la file générale est vide, l'intérêt est nul.

Passage du PIF.

Le système est identique à celui de CDG, mais là ça fonctionne sans histoire. Les agents sont plutôt sympa.
Cette formalité est rapidement accomplie, et nous voilà airside. Ce n'est pas très glamour, plutôt bas de plafond.

Juste après le PIF, se trouve un FIDS (illisible tellement c'est écrit petit) et un plan du terminal.

Me voyant prendre la photo, un agent me demande avec le sourire s'il peut m'aider. Je lui indique que nous cherchons le salon AF et il m'indique nous devons rejoindre la zone internationale, sur la gauche. Diantre, c'est vrai qu'il reste la PAF à passer.
En chemin, nous croisons ce superbe 777 d'AC à destination de Vancouver.

… avec une queue assez longue ! Il faut dire qu'il n'y a pas beaucoup de compagnies au monde qui aligne des 777 sur un vol domestique (je ne connais que SU à destination de l'extrême-orient russe).

Nous arrivons à la zone internationale et là, surprise, aucune aubette, aucun parafe, aucun tenso-guide : la PAF se limite à un scan des BP. C'est bien dommage pour le tampon, mais tellement rapide ! Allô, ADP, vous savez que ça existe ?

Nous arrivons dans l'inévitable dutyfree. Nous faisons quelques emplettes liquides, qui nous imposent non seulement une longue queue à la caisse mais surtout des prix bien supérieurs à ceux qu'on trouve en ville. Il faut assumer de ne voyager qu'avec des bagages cabines !

Peu après le duty free nous passons devant le salon Air Canada. Vue la qualité du salon AC de FRA (le seul que je connaisse), on peut imaginer que le salon flagship de la compagnie est vraiment top.

Le salon AF est un peu plus loin, marchons marchons !

Le salon AF
Nous y voilà !

Notre éligibilité est validé avec le sourire. Je m'inquiète en voyant le pannonceau indiquant que le salon est déjà à pleine capacité, mais la cerbérine m'indique que c'est pour les invités. Guère rassurant tout de même…
Un superbe hippocampe trône à côté de l'ascenceur qui nous permettra d'accéder à l'étage où se trouve le salon.

Sans surprise, le salon est juste blindé.

Impossible de rater cette magnifique maquette de Concorde.

Ouille ouille ouille ! Difficile de trouver de la place.

Un coin est réservé aux ultimate et autres Club 2000. Les moulures aux murs donnent un côté très classique aux lieux, avec du mobilier 100% AF. On n'est pas dépaysé !

De l'autre côté du salon, une zone de restauration en mode VIP est interdite d'accès. Une famille y est reçue en grande pompe, avec service à la place. On retrouve à nouveau un grand hippocampe au fond.

Par miracle, nous parvenons à trouver deux places face au tarmac.

Avec une superbe vue sur cet A330 de Corsair.

Une fois nos affaires installées, direction le bar. L'alcool n'est pas en libre service et il faut le demander à une barmaid particulièrement enjouée et prompte à plaisanter avec les passagers. Le champagne s'impose, avec une marque inconnue au bataillon et des coupes pour le moins élégantes.

Côté solide, du classique avec le froid.

Et du chaud dans de bonnes vieilles marmites en fonte.



Nous n'espérons même pas trouver une place libre dans la zone de restauration.

On n'est pas bien, là ?

L'A330 de SS repousse.

Et laisse la place à un 77W d'AF - notre destrier du soir en l'occurrence.

Nous sommes aux premières loges pour le voir arriver.

Juste derrière, un A220 d'AC est tracté.

Ne comptant pas vraiment sur le catering en vol (et ayant sauté le déjeuner après un copieux brunch), nous décidons de dîner au salon. Voici ma sélection.

Petit moment d'angoisse en regardant le FIDS : non, notre vol n'est pas reporté au lendemain, c'est juste que le vol du lendemain est déjà affiché (étrange, non ?). A cause d'un problème de formatage, l'heure d'embarquement prévue n'est pas lisible, ce qui rend l'écran finalement assez inutile.

Avant de partir, je me laisse convaincre par la barmaid de goûter un whisky canadien. Plutôt que le Canadian Club qu'on trouve partout, elle me suggère le Crown Royal. Elle est surprise que je demande une si petite dose, mais c'est juste pour goûter ! Pas si mal, mais un peu sucré à mon goût.

L'embarquement
Gros avantage : la porte d'embarquement est juste à côté du salon, c'est très pratique. Lorsque nous arrivons en porte, les zones 1 et 2 sont en cours d'embarquement.

Un peu cliché mais sympathique : la Tour Eiffel est en fond d'écran sur l'affichage.

C'est avec plaisir que je retrouve un 77W, un avion que j'aime beaucoup.

La playstation est bien là.

Un PNC fait l'accueil en porte et oriente les passagers. Etant situé en tête de la cabine Eco, nous embarquons par la passerelle avant.

Traversée du galley et rencontre avec une porte.

Le flight report
Ce 777-300 ER a été rétrofitté et dispose donc de nouvelles cabines business, mais en configuration COI, avec seulement 4 rangées. La J sera pleine ce soir.

Je me serais bien installé ici…

Traversée de la cabine Premium Eco, avec l'ancien siège en coque. La W sera pleine ce soir.

Pour nous ce sera en Y ce soir. La cabine est configurée en 3/4/3. Si l'on y ajoute une toute petite cabine J, cette densité permet d'afficher une capacité de 472 sièges !

Voici mon siège au 11J. Coussin, couverture et écouteurs sont déjà disposés.

Le gros avantage de ce siège, c'est l'espace pour les jambes, car il n'y a pas de siège devant. Un avantage donc à première vue, mais vous verrez que ce n'est pas si évident.

Au bout d'une vingtaine de minutes, l'embarquement touche à sa fin. De ma place j'ai une vue plongeante sur les classes avant et je peux respirer un peu après m'être pris de face tout le flot de passagers, la plupart cognant leur bagage sur mon accoudoir de gauche.

Voici les deux sièges devant nous que j'aurais aimé avoir, mais ils étaient déjà pris. A noter toutefois qu'il n'y a qu'un demi-hublot.

Voyons voir l'IFE. Il n'y a pas moins de reflets qu'en J.

Au moins cette fois-ci la géovision fonctionne.

Le temps de vol sera court ce soir, d'autant plus que le CdB nous indiquera que nous bénéficierons de forts vents arrières.

Bon, pas de chance, nous aurons une voisine. C'est dommage car de nombreux sièges centraux sont libres derrière nous.

Allez, c'est parti. Nous repoussons les consignes de sécurité sont lancées.

Sans hublot, difficile de suivre le roulage, mais heureusement il y a la caméra.


Au revoir YUL !

La géovision est vraiment bien faite.

Je vous avais parlé des sièges du premier rang avec porte-bébé ? Eh bien nous serons gratifiés sur ce vol non pas d'un…

… mais de deux enfants en bas âge.

Un vrai bonheur ! Ils brailleront au début du vol mais fort heureusement finiront par se calmer par la suite. Le jeune homme à ma droite a dû être ravi d'avoir un couffin juste en face de lui (la mère ayant même essayé au début de squatter son siège au couloir mais il ne s'est pas laissé faire).
Je sors mon IFE de mon accoudoir pour me mettre sur la géovision et essayer d'oublier les pleurs de bébé.

Les PNC font un premier passage en cabine pour remettre un kit sanitaire et une lingette.

La CCP fera un passage et viendra saluer les passagers encartés. Nous aurons droit également à cet égard, mais sans plus. Plusieurs bouteilles de vin passeront de la J à la Y, mais ce ne sera pas pour nous.
De fait sur ce vol court nous songeons surtout à dormir. Je souhaite tout de même essayer le service Eco. Et là commence une loooooongue attente, assez incompréhensible : le trolley n'arrivera de la W qu'à 21h50, soit 1 heure après le décollage. Madame aura entretemps sombré dans les bras de Morphée.

Je déploie ma tablette, mais celle-ci penche tellement à droite que je ne peux poser aucun verre dessus. Mal foutu ce truc.

La PNC me propose le choix de base : poulet ou pâte. Aucun menu n'étant remis et celui-ci n'étant pas disponible dans l'IFE, je lui demande plus de détails, mais elle est bien en peine de répondre. Je lui demande alors ce qu'elle me conseille, mais elle avoue ne pas connaître les plats. Essayons le poulet alors. Voici le plateau. Snif.

Notre voisine m'avait demandé de dire aux PNC qu'elle ne souhaitait pas être dérangée pour le service, mais elle ne dort pas encore et demande juste du champagne. Comme je lui dis que finalement elle prend bien quelque chose, elle me répond qu'elle est sous Lexomil et que ça va bien. En entendant ça, la PNC s'inquiète et lui dit qu'elle ne devrait pas boire d'alcool. La passagère insiste et demande même un refill, estimant que son verre n'était pas assez rempli. Ambiance……
Je résume donc : Madame dort, ma voisine est sous Lexomil à siroter son champagne, mon plateau repas est déprimant et les bébés pleurent à côté. Voilà voilà.
Cela ne m'empêche pas de trinquer à la santé de tous les FRistes !

Bon examinons de plus près le plateau. L'eau est canadienne.

Voici l'entrée. Une salade de pommes de terre avec une sauce indéterminée.

Les couverts en bois sont désormais la règle.

Voilà le plat au poulet. On va dire que ça nourrit, mais dire que c'était bon serait excessif.

Le combo fromage / pain (glacé) / dessert, que je ne toucherai même pas.

Pour accompagner tout ça je demande du vin rouge, mais sans oser demander le Saint-Estèphe servi à l'avant et qui a été proposé à la passagère Platinum for life derrière moi. Du coup j'ai droit à un bon vieux godet de vin de pays d'Oc.

Rien ne tient sur ma tablette en raison de l'inclinaison de celle-ci et je dois utiliser celle de Madame. Vous noterez le verre de champagne de notre voisine, qui avait râlé pour en avoir plus et qui en aura bu à peine une gorgée (et qui squattera la tablette de Madame, tant qu'à faire quand y a pas de gêne y a pas de plaisir).

Les aventures ne s'arrêtent pas l'une, puisque l'une des mamans ne trouvera rien de mieux à faire que de porter son bébé dans le dos pour le faire dormir. La PNC viendra lui dire que ce n'est pas possible, que pour des raisons de sécurité le bébé doit être porté devant, mais la mère ne veut rien entendre.

C'est dans cette ambiance tout sauf détendue que j'essaie de dormir quelques heures, mais ce sera un enfer. Certes les bébés ne pleureront plus, c'est déjà ça, mais mon siège est dans le passage et je n'arrêterai pas d'être heurté. A deux ou trois reprises, les PNC cogneront brutalement leur trolley sur mon siège (plutôt que de s'excuser, la CCP dira même à son collègue : "ils pourraient quand même faire des allées plus larges" !), et un PNC me marchera même sur le pied. Je ne vous parle pas du voisin de devant qui sort son coude et me tape les jambes régulièrement, ni de la température glacée dans la cabine. Une nuit affreuse.
Je zappe le petit déjeuner, essayant de grapiller quelques précieuses minutes de somnolence supplémentaires. Nous voici bientôt arrivés, le calvaire va toucher à sa fin.

La cabine est préparée pour l'atterrissage.

Nous aurions pu avoir une belle vue sur Paris à droite.

Dehors le soleil se lève.

Nous suivons l'atterrissage sur la caméra.


Nous voilà enfin arrivés à CDG.

Le voisin de devant continue à donner des coups de coude, ça commence à m'agacer…

Instant Danette.

Voici donc les 2 sièges situés à l'avant, qui je pense sont plus calmes.

Certes il manque un hublot, mais on peut tout de même admirer le GE90 qui nous a fait traverser l'Atlantique.

Comme à l'aller, une seule passerelle est connectée et tous les passagers doivent remonter la cabine pour débarquer. Passage par la J.

Les fauves sont lâchés.

Je note qu'AF est en rupture de stock de panneaux business pour les passerelles, et que ceux-ci sont remplacés par des menus…

Le soleil commence à briller sur CDG. Bienvenue au hall L.

L'arrivée à CDG
L'idée est de ne pas traîner pour éviter d'avoir trop de monde à la PAF.

Il faut pas mal marcher, mais c'est bien indiqué.

Nous arrivons au LISA et là…

En raison d'un bagage abandonné, le service du train est interrompu entre les terminaux. Nous avons de la chance d'avoir pu entrer dans le wagon, car de nombreux passagers resteront sur le quai, et plus nombreux encore à mesure que les minutes passent. Nous resterons ainsi bloqués près d'une demi-heure. A priori il n'existe aucun moyen de rejoindre à pied le hall K, qui n'est pourtant pas si loin. J'ai du mal à comprendre qu'il n'y ait pas d'alternative en mode plan B au LISA. C'est vraiment mal foutu.
Finalement le LISA se met en marche et nous arrivons au K. C'est la ruée pour rejoindre la PAF. Dans l'autre sens, une foule dense attend de pouvoir accéder au LISA pour rejoindre les autres portes.
Dans cette infortune, le seul avantage est de trouver une PAF totalement vide. Il faut toutefois serpenter longuement entre les tenso-guides, ce qui donne une idée des files d'attente habituelles ici. Si on rajoute à ça le plafond bas, on est loin de l'accueil à YUL…

La file SkyPriority est bien indiquée.

On y est presque. Là ça va parce que c'est vide, mais on imagine à quel point ça peut être glauque lorsque c'est bondé.

Certains parafe seront en marche, c'est assez exceptionnel pour être noté.
La PAF sera passée très rapidement et à 9h50 nous voilà landside, 45 minutes après le débarquement tout de même.

Il faudra encore une longue marche pour rejoindre le RER, avec la chance d'attraper un direct.
C'est ainsi que se termine ce FR, place au bonus !
Bonus touristique
Nous n'aurons eu qu'une demi-journée de pluie pendant le week-end, que nous consacrerons à la visite du musée des Beaux-Arts de Montréal. La muséographie est intéressante, avec un fonds assez varié, de la Renaissance italienne aux maîtres flamands, en passant par l'impressionnisme. Il y a même un des rares bicornes de Napoléon parvenus jusqu'à nous. Le défaut majeur c'est le manque d'orientation dans le musée, on ne sait pas trop par où commencer (d'autant que les collections sont réparties dans plusieurs bâtiments) et il n'y a guère d'agents pour vous renseigner. Un regret aussi : l'absence de collection d'art amérindien. On en trouve des pièces magnifiques au musée du Quai-Branly à Paris, pourquoi pas ici ?

Une curiosité : nous avons visité une exposition temporaire dédié au peintre suisse Nicolas Party. Celui-ci a intégré des oeuvres classiques au milieu des siennes, avec dans chaque pièce une thématique spécifique avec une couleur dédiée. Original et intéressant.

Pour se remettre de ces efforts, rien de tels qu'un burger accompagné de poutine, un menu aussi typiquement canadien que calorique (je n'ai pas pu finir la poutine, je dois l'avouer ^^).

Impossible de passer à Montréal sans une grande balade au Mont-Royal, qui domine la ville. L'ascension par l'escalier Peel n'est pas si éprouvante et est récompensée par une belle vue sur la ville avec le Saint-Laurent en arrière-plan.

Mais il y a trop de monde au belvédère de Kondiaronk et l'idéal est d'aller se perdre dans les allées du parc (lequel fait tout de même plus de 200 ha).


Le lac aux Castors, aux couleurs de l'automne, qui sert de patinoire en hiver.

Autre belle promenade : le jardin botanique. Celui est situé juste à côté du Biodôme, construit initialement pour les JO d'été de 1976 et à la silhouette reconnaissable. Nous aurions bien fait les deux, mais le prix des entrées est très élevé ($22 chacun, soit plus de 15 €).

Là aussi les couleurs de l'automne sont chatoyantes.

Il faut voir le jardin chinois et le jardin japonais, mais ceux-ci sont un peu décevants. En revanche, le plus intéressant (mais pas le plus photogénique) était le jardin des Premiers Peuples (entendez les Indiens), avec de nombreuses explications sur les plantes indigènes, les moeurs amérindiennes et leurs liens avec la nature.

Les serres sont également magnifiques et très pédagogiques, avec une très belle collection botanique (orchidées, cactées, plantes tropicales, etc.).

Voilà pour le bonus, merci de m'avoir et à bientôt !
Merci pour ce FR ?
Le choix du siège gratuit est un avantage indéniable pour les Platinum. Petite précision, cela ne marche pas pour les enfants mineurs qui accompagnent des pax platinum. On peut le demander au guichet mais sans la moindre assurance de pouvoir avoir un siège contigu (à moins qu’ils aient enfin mis un terme à cette bêtise sans nom)…
Des 777 sur des vols domestiques ?
Au Japon, en France (vers l’outre-mer ?), aux USA (certains transco ou des vols vers Hawaï), Turquie (certains vols vers Ankra depuis Istambul étaient opérés en 777 avant le Covid), en Chine, etc. ?
Pour la PAF en sortie, il y a une différence fondamentale entre l’Amérique du Nord et l’Union européenne. L’UE impose à tous les États un contrôle de sortie (léger). Cela permet de détecter les « fuites » et les « sorties non autorisées ». En France cela permet la consultation du fichier des personnes recherchées mais aussi celui des mineurs avec opposition de sortie pour éviter les kidnappings d’enfants par l’un des parents…
On va dire que l’ambiance en vol n’est pas au top… et que l’équipage n’était pas au mieux de sa forme ☹
Je fuis ce genre de siège : je sais que serais emm…. Tout le long !
A CDG, il y a des passages piétons pour aller de CDG 2F au S3 (portes L du E) mais uniquement des circuits bus de secours pour les autres liaisons qui sont assez lourd à mettre en place. Après, le Val est en lui-mêm très fiable (on dépasse les 99,99 % de disponibilité de mémoire).
Merci pour le commentaire (averti ;-).
Les avantages Plat sont indéniables : outre le choix du siège, le bagage en soute et le SkyPriority sont des vrais plus. On ne retrouve d'ailleurs pas tous ces avantages chez *A.
Bon, OK, j'ai dit une bêtise ^^
OK, mais il y avait bien des PAFmen après les portiques, donc les BP étant appairés aux passeports, l'un n'empêche pas l'autre...
L'équipage n'était pas mauvais en soi, mais forcément, on ne s'occupe as de 400 passagers Y comme de 14 en J. L'emplacement n'a pas aidé.
Je ne reproche pas l'incident (en l'occurrence un bagage oublié, indépendant donc de la maintenance), mais le fait qu'il n'y ait pas d'alternative pour rejoindre la PAF aux portes K.
A bientôt !
Merci pour ce FR Stéphane!
Un vol plutôt à oublier et c'est dommage.
Ces courts vols de nuit sont d'autant plus "stressants" quand on doit travailler dès le lendemain matin. Il y a un peu une pression de vouloir dormir à tout prix pour être reposé.
Magnifique bonus automnal, vous êtes tombés au bon moment on dirait.
A bientôt
Merci Noellie pour ce commentaire.
On oublie vite les désagréments, il ne reste en tête que les belles couleurs automnales de Montréal ;-)
A bientôt !
Merci pour ce FR très bien détaillé.
Précieux et pertinent retour sur ce siège 11J que j'ai aussi réservé (pour la 1ère fois) pour mon prochain RUN-ORY. Je vais revoir mon choix... (peut-être la rangée 43?)
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Effectivement, pour mes prochains vols en 77W (dans 10 jours), j'ai changé de siège pour les duos au fond de la cabine, tant pis pour l'attente à la PAF.
Merci Stéphane pour ce FR.
Je résume donc : Madame dort, ma voisine est sous Lexomil à siroter son champagne, mon plateau repas est déprimant et les bébés pleurent à côté. Voilà voilà. => tu devrais faire de la publicité, rien qu’avec ça je suis à la recherche d’un sur classement.
et je n'arrêterai pas d'être heurté => dès l’introduction j’avais déjà la scène en tête(il faut dire que je l’ai déjà vécu) .
Une nuit affreuse.=> je compatie.
Heureusement qu’il y a le bonus et un super week-end avec des couleurs comme je les aime.
A bientôt
Merci Valérie pour le commentaire.
Ahah je n'y avais pas pensé. Les surclassements sont souvent une bonne option, mais là c'est compliqué (J full et W presque complète aussi).
Superbe we, c'est une chouette saison pour découvrir Montréal.
A bientôt.
Merci pour ce FR !
Le salon à YUL récemment rénové est bien sympathique, dommage qu'il soit vite saturé.
Sinon le vol... clairement ce n'est pas la même ambiance qu'à l'aller et c'est bien dommage car AF propose un produit Eco de bonne facture quand plusieurs conditions sont réunies :
- l'emplacement en cabine : sur 77W il faut privilégier soit les sièges situés aux issues de secours (rangées 28 et 43 sur COI), soit les sièges duos situés au premier rang de la cabine Eco ou au fond de l'appareil (rangées 10, 54, 55, 56)
- l'équipage : si celui-ci n'a pas brillé, on tombe généralement sur des PNC fort sympathiques qui aiment leur métier et qui sont contents de travailler en Eco (d'ailleurs le fait d'être installé à l'issue de secours permet d'avoir bien davantage d'interactions)
- le catering : cette fois-ci ce n'est pas génial... comme souvent sur cette ligne j'ai l'impression (j'aurais plutôt opté pour les pâtes personnellement); cela dit au départ de Paris ou même de certaines escales ça reste très correct et en adéquation avec la classe de voyage, mais c'est vrai qu'on regrette quand même la "non réapparition" des Repas à la Carte payants pourtant appréciés
Après un vol comme celui-là, dur dur d'enchaîner avec une journée de travail.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Merci pour le commentaire.
La cabine Eco et l'équipage n'étaient pas mauvais en soi, c'est juste le contexte et l'ambiance qui n'y étaient pas.
C'est bien noté pour les duos de siège au fond de la cabine, j'ai déjà changé pour mes prochains vols en 77W.
Je n'attendais pas grand chose du catering, mais j'ai déjà connu mieux sur AF.
Pas facile d'enchaîner, mais on se remet vite du décalage et de la petite nuit.
A bientôt !
Merci pour ce FR. Un vol de nuit court, dans le sens Ouest -> Est, en éco avec des bébés qui pleurent, on fait rarement moins glamour ! Enfin si, on pourrait être sur le siège du milieu et sur le bloc central... Je ne vois pas comment se reposer dans ces conditions, il faut juste attendre que ça passe...
On pourrait ajouter les compagnies Asiatiques (Chine, Corée, Japon, Inde, sans doute aussi l'Indonésie...) !
Merci pour le commentaire !
En fait le plus calme reste sans doute l'arrière de la cabine, il y a souvent des bébés à l'avant.
Oui, BESMRS a également relevé en complétant avec d'autres pays.
A bientôt.
La gratuité des sièges plus sur Air France pour les encartés Platinum est un avantage indéniable quand on voit leurs tarifs.
En tant que LifeTime Platinum, on dira que c'est bon retour sur investissement.
"au Québec, hors de question de parler de fast-track !"=> heureusement que les amis francophones sont là en tant que gardiens de la langue française.
Je crois que les USA et le Canada sont les seuls pays où on ne passe pas la PAF quand on sort de leur territoire. C'est comme si on ne vous retient pas de quitter le pays (LOL)
Pour 250 euros le billet, tu ne vas tout de même pas râler parce que tu as mal voyagé? (LOL)
Heureusement que le vol a été rapide grâce aux forts vents arrière.
en conclusion, plutôt un bon rapport qualité-prix? Non? (LOL)
Merci Stéphane
Merci Bernard pour le commentaire.
La gratuité des sièges, mais aussi le skypriority. Le statut Platinum est vraiment intéressant chez AF.
Grâce à eux nous avons le magasinage et l'égoportrait !
C'est certain, le tarif est canon, mais c'est pas une raison pour me cogner avec leur trolley, non mais !
imbattable ! je recommencerais sans problème, mais en prenant d'autres sièges.
A bientôt Bernard.
Merci Stéphane pour le partage !
Toujours cet éternel problème de YUL et son unique accès en bus...
Et le second problème, la taille du salon qui est clairement sous dimensionné pour tous ces vols AF vers CDG plus KL.
A bord, ce siège est une catastrophe, super sur le papier mais un siège de torture pour les jambes et les pieds.
Le catering ne fait pas spécialement envie, par contre je note le combo Lexo - Champagne ^^
Une arrivée à CDG comme seul CDG sait le faire, j'imagine que derrière toi, les autres rames arrivant, les contrôles PAF ont dû frôler la catastrophe.
A bientôt !
Merci Stephan.
Dommage pour le dernier km avant d'arriver à YUL, sinon c'était top !
Pour le salon, je comprends la contrainte : vide toute la journée, et rempli comme un oeuf sur les quelques heures de fin de journée.
Je n'ose même pas imaginer la file à la PAF pour les 2 rames suivantes du LISA...
A bientôt
Merci pour ce FR
Au fait ... pensez à flouter les visages (c'est une fonction de flight Report quand on clique sur les photos en mode edition)
Le salon de YUL est vraiment sous dimensionné et pas parmi les meilleurs, mais la vue est belle
Et en plus il n'est pas terrible ... en quand il n'y en a plus c'est du Prosecco bien meilleur
Je n'avais pas eu cette chance ...
Malheureusement ça arrive. Nous étions en Business dans les derniers rangs et un bébé d'éco a pleuré toute la nuit. Boules Quies ...
Voilà ce qui me fait aimer SQ, pros jusqu'au bout des ongles quelque soit la classe.
C'est signalé sur seatguru.com ... un très gros désagrément connu de cette place. Par contre sur le site de seatguru, il faut cliquer dessus pour lire la remarque
Je peste à chaque fois
Merci pour le commentaire !
J'ai lu vos reports pour YUL avant de faire le vol ;-)
Je n'ai pas pensé à vérifier sur seatguru, que je consulte pourtant très régulièrement.
Ah les bébés pleureurs... le plus étonnant, c'est que la chance est plus grande d'en avoir à proximité en réservant des sièges facturés plus cher par AF...
A bientôt !
Merci pour ce FR.
Donc l'enfer existe réellement !!
Félicitations à toi d'en être sorti vivant et d'avoir trouvé le courage de reporter ton expédition.
Merci boby, eh oui l'enfer existe, mais maintenant que je sais qu'il existe un purgatoire en duo au fond de l'appareil ;-)
Bonjour et merci pour ce FR ! AF ne brille pas vraiment dans ce récit. Ce que j'ai retenu : ne JAMAIS choisir le siège 11J XD ! Bien sûr, le vol sans enfant aurait déjà été plus agréable. Le catering est également décevant. L’hôtesse devrait tout de même avoir une idée de ce qui est servi à bord car c'est embêtant de choisir "à l'aveugle" . Le tout avait pourtant bien commencé avec YUL, le salon agréable. Espérons que le prochain vol se passera mieux ! A bientôt !
Merci pour le commentaire !
Je ne sais pas si c'est AF ou bien le contexte (mauvais siège), ou bien encore que je n'avais pas fait de vol de nuit en éco depuis longtemps...
En tout cas je confirme, il faut fuir ces sièges-là !
Et oui le vol suivant sur 772 s'est très bien déroulé, avec un duo au fond de l'appareil :-)
A bientôt !
Bienvenue en eco !
?
Merci Christophe ;-)