Avis du vol entre Ponta Delgada et Pico Island en classe Economique avec SATA Air Acores

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau flight report !

Après quelques jours passés sur São Miguel, il est maintenant temps de partir à la découverte d’une autre île. Notre choix s’est porté sur Pico, l’ile volcanique avec la présence du Mont Pico et des vignobles classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce saut de puce inter-îles est donc aussi l’occasion de joindre l’utile à l’AvGeek. En effet, SATA possède 2 rares Q200 qui sont d’ailleurs ceux qui ont été majoritairement reportés parmi les 10 récits existants actuellement sur FR.

J’aurai craint l’IRROPS jusqu’au bout, surtout en constatant que SATA avait affrété sur ce même vol et de manière régulière un ATR 72-500 de Canaryfly. La prise aurait été sympa mais je n’étais pas venu pour ça. Bien heureusement, le Dieu de l’AvGeekisme veillant sur moi, c’est bien le Q200 que je vais vous reporter !

Pour rappel, le routing :

Qui dit vol domestique, dit arrivée tardive, c'est donc moins d'une heure avant le vol et après le dépôt de la voiture de location que nous nous présentons dans l'antre :

Bonne nouvelle, notre vol est prévu à l'heure et le check-in ouvert. Sur le FIDS, beaucoup de vols SATA inter-îles, mais aussi du Toronto et du New-York :

Des comptoirs sont dédiés à SATA. A noter que le choix des places nous a été imposé (et ça sera comme ça pour le retour aussi), heureusement la loterie n'est pas trop mauvaise avec un 6A/B :

Nous voici donc délestés de nos valises, avec ici la vue sur toute la zone publique et ce bel avion accroché au plafond :

Le PIF sera passé sans encombre, nous arrivons airside avec sur la partie gauche des portes réservées aux vols USA/Canada qui représentent une part assez importante ici :

Le traditionnel temple de la consommation est disposé au centre de la zone :

Deux portes nous sont dédiées, c'est assez marrant au vu de la capacité de notre destrier du jour. L'embarquement est lancé à l'heure :

La vue de l'ATR Canaryfly si proche de notre porte m'a fait transpirer jusqu'à la dernière minute…

Mais c'est bien vers ce valeureux Q200 que nous nous dirigeons ! Ça sera CS-TRC, réceptionné en même temps que son frère CS-TRB le 14 mai 2009. Les deux proviennent d'Horizon Air et ont un peu plus de 25 ans de carrière :

C'est ma première en turbopropulseur et également ma première dans un module aussi petit  ! Seulement 37 places dans ce mini avion :

L'excitation augmente à l'approche de l'avion, les conditions météo du jour sont idéales :

Face-à-face :

Notre DH8B aurait-il des rêves de grandeur en se positionnant sur le marquage de son grand frère ? :)

Fuselage-shot, qui vu la taille réduite de notre destrier est presque un plane-shot ! La livrée et les couleurs de SATA sont assez sympas, on remareque que tous les rangs n'ont probablement pas leur hublot alignés, ce qui ne sera heureusement pas mon cas :

Allons-y aussi pour mon premier turbo-propulseur shot :) :

S'en suit l'embarquement, où je suis tout de suite frappé par l'impression d'être non pas dans un avion, mais plutôt dans un minibus^^
L'avion est plein, mine de rien 37 personnes là-dedans ça m'a un peu fait un peu penser aux dessins animés où pleins de personnages rentrent dans une minuscule voiture :) :

La taille des coffres est assez frappante elle aussi, j'ai d'ailleurs cru que mon sac à dos ne rentrerait jamais, et pourtant si :) :

Naturellement l'embarquement a été très rapide, nous sommes donc prêts à partir ;

Instant F-OITN  (qui a d'ailleurs posté récemment de superbes FR en Q200 sur Air Iceland Connect !) bien vintage :) :

Et c'est l'heure du pushback, je ne savais quel effet allait me faire le bruit de la tondeuse, mais j'aime bien :) :

L'espace à l'intérieur est plutôt confortable, et sera plus confortable qu'au vol retour en Q400 comme vous le verrez :

Le roulage, avec de manière assez intrigante cette personne qui tenait une sorte de câble (qui me faisait penser à une laisse :)) relié à l'avion, je suis preneur de quelques explications mais en tout cas j'avais vraiment l'impression d'&assister à une promenade d'un (gros) toutou ^^ : 

Le roulage est assez rapide, la piste se situant juste derrière :

Les instructions en anglais / portugais, les consignes de sécurité sont faites par la seule PNC présente à bord, pas nécessairement aimable d'ailleurs :

Vue de la cabine à l'avant…

Mais surtout à l'arrière, où l'on entraperçoit la "banquette" de 5 personnes, qui donne plus l'impression de partir en bus en colonie de vacances plutôt que pour un vol en avion ^^ :

La piste est en vue :

Décollage :

On s'arrache du sol vraiment rapidement, j'en ai presque été surpris :

Tout comme la rétractation du train d'atterrissage, qui m'a parue ultra rapide et pour laquelle j'étais aux premières loges :

On se retrouve rapidement au-dessus de Ponta Delgada et de son front de mer :

Virage à gauche  et demi-tour au niveau du port :

Et voilà, c'est mieux dans ce sens-là, avec PDL juste sous notre turbopropulseur :

Ce vol est un vrai petit saut de puce avec à peine 40 minutes de vol prévues et un distance de 248 km (il n'y a d'ailleurs eu aucune annonce du CdB ni de la PNC, uniquement des messages pré-enregistrés) :

La version animée de ce beau décollage :

En cabine, c'est calme, la colonie de vacances est sage :) :

Dernières terres de São Miguel, dommage les paysages intéressants étaient sur la droite mais le tout semblait pas mal ennuagé, donc pas de regrets :

Je profite de cette mini traversée transatlantique  pour déplier ma tablette et faire une revue de ce qui est présent à bord, il y a juste le nécessaire avec cette précieuse safety-card et le vomi-bag avec et la nageoire caudale d'une baleine et l'oiseau représentés sur les livrées SATA :

A bord, c'est rideau fermé, on ne verra pas notre PNCette du vol :

La seule chose à faire est donc de profiter de l'IFE naturel, même s'il faut se cantonner à la vue de l'océan. A l'arrière du minibus, ça pionce :) :

Le bleu de l'océan nous accompagne, j'apprécie vraiment ce vol que je trouve reposant :

Vue sur l'issue de secours, positionnée entre les rangs 3 et 4 :

On fait joujou avec l'objectif, comme vous pouvez le constater l'intégralité de l'avion est masqué, le masque était toujours obligatoire à bord des vols au Portugal cet été :

Tiens tiens qui pointe son pic… eh bien c'est le mont Pico… dont il faudra vraiment bien profiter de la vue, car ça sera la seule fois du séjour que l'on pourra l'apercevoir !

La descente s'effectue en longeant l'île côté Nord, sur ce genre de petit avion la descente est bien visible :

La meilleur vue du Mont Pico du séjour :

Sao Roque do Pico :

Et sortie du train d'atterrissage, toujours aussi rapide :

On voit bien les côtes volcaniques de l'île qui commencent à apparaitre :

Mais également le début du vignoble de Pico, classé au patrimoine mondial de l'Unesco :

On aperçoit sous notre turbopropulseur les différents enclos de pierres entourant le vignoble appelés des currais. Ces derniers sont destinés à protéger les ceps de vigne du vent marin et des embruns. Tout cela est bien joli vu d'en haut :

Et c'est le moment d’atterrir :

Touchdown !

Il ne nous faudra que peut de temps pour arriver au bâtiment de l'aéroport :

Il est possible de voir tout cela en vidéo :

Instant Danette, mon premier dans un pot de yaourt ;-) :

Je laisse tout ce beau monde débarquer, histoire de pouvoir prendre une photo de cette rareté vide de tout PAX :

Ce qui sera chose faite, avec l'ensemble de la cabine sous vos yeux et cette fameuse banquette de 5 personnes au fond de l'avion :

Sortie de notre destrier de poche, sur lequel on peut bien voir le turbopropulseur qui occupe une grande partie du fuselage, mais aussi le décalage des hublots qui pénalise l'IFE naturel de certains rangs :

Notre Q200 est baptisé Faial, une des îles du groupement sur lequel se trouve aussi Pico :

Ce fut un véritable plaisir de voler sur ce vénérable Q200 auquel je dis adieu, mais que je reverrai plusieurs fois en passant près de l'aéroport :

En route vers l'aérogare, qui reçoit tout de même un A320  en provenance Lisbonne certains jours :

La tour de contrôle, qui jouxte un parking qui se prête bien au spotting :

Allez, cette fois-ci, c'est vraiment un au revoir !

Arrivée dans l'aérogare d'un style un peu "dépouillé", avec ces comptoirs de contrôle de passeports pour lesquels je me pose la question de l'utilité au vu des vols se posant ici :

L'unique tapis de bagage du bâtiment, qui doit être un peu moins pratiquequand c'est l'A320 qui débarque :) :

D'ailleurs l'avantage de notre petit avion et de ce petit aéroport est justement de permettre une livraison des bagages quasiment immédiate :

C'est par ici pour la sortie :

On retrouve comme à PDL un espace tout en longueur avec les loueurs. D'ailleurs le mien, un local de Pico, est fermé à notre arrivée ce qui ne me rassure pas d'autant plus qu'on est dimanche… finalement au bout de quelques minutes d'attente et d'appels, le loueur me répondra qu'il arrive dans 10 mn. On est tranquille ici ^^

Ce temps d'attente sera parfaitement rentabilisé avec justement notre petit Q200 qui repart pour d'autres aventures :

Tiens, je ne suis pas le seul spotter !

Et c'est parti pour le décollage, avec en fond l'ile de Faial, île dont est baptisé notre avion, joli clin d’œil donc :) :

See you !

Il est l'heure de revenir dans l'aérogare, en effet une voiture blanche sur la gauche de l'image et arrivée un peu en trombe se révélera justement être notre voiture de location ^^ :

Et c'est sur cette image, qui aurait sûrement été encore plus belle si notre ami le Mont Pico n'avait pas décidé de se cacher pour toute la durée du séjour, que se termine ce court vol mais qui m'aura laissé des souvenirs pour très longtemps :

Le tracé FR24 du vol :

Merci de m'avoir lu et maintenant place au bonus de la première partie du séjour sur São Miguel !