Avis du vol entre Amsterdam et Helsinki en classe Economique avec Finnair

Bonjour à tous chers lecteurs.


C'est un mois d'octobre soutenu en termes de voyages aériens. Le début du mois s'est traduit par un A/R vers la capitale croate pour une rencontre, l'occasion de faire un joli parallèle entre deux compagnies aux niveaux de service bien différents.

Cette virée scandinave n'a qu'un dessein 100% avgeek. Le séjour à Helsinki est extrêmement court - une simple nuit -, mais j'avais déjà visité la capitale finlandaise, par deux fois, lors de périples ferroviaires.

J'ai deux cibles essentielles ici : ajouter une nouvelle compagnie à mes statistiques personnelles, et de la plus belles des manières qu'il soit, c'est-à-dire à bord de wide bodies. Pour la compagnie, c'est Finnair ; pour l'idée originale, c'est du côté d'AirBretzel et BravoTango380 que j'ai pioché (voir les FR respectifs)).

C'est en Thalys que je rejoins Schiphol. Ça fait longtemps que je n'ai pas pris le train rapide rouge, ça changera un peu…
Ça m'oblige à passer une nuit préalablement à Paris avant de partir poltron minet de la Gare du Nord. Je ne me ruine pas dans le choix de l'hôtel, préférant investir dans le kérosène.

24 heures avant le départ, le ciel s'assombrit

Trépignant d'impatience, je commence à surveiller FR24 pour voir quel appareil sera affecté sur le vol AY1302.

Première grosse déconvenue : en lieu et place de l'A330-300 qui avait retenu mon attention et donc mon choix, c'est un très anonyme A320. C'est un peu la douche froide…

J'essaye de me connecter à l'OLCI : c'est d'office une place en B. Misant sur un coucou bien plus gros, je n'avais volontairement pas réservé de place - ça coûte quand même 25,50 euros ! Eh bien il faudra se contenter d'un siège en B. Deuxième déconvenue.

Je reçois un mail de Thalys qui m'annonce des "travaux imprévus". Comment ça, il tombe du ciel ce chantier ? Qu'on justifie cela par "des travaux plus longs que prévus", ça semble déjà plus honnête. Quelle va être la valeur réelle du retard à l'arrivée ? Quand un train part ne part pas à l’heure, qu’il n’est plus dans son créneau (son sillon comme on dit en interne), son retard à plus de chance de s’aggraver que de diminuer. Ça diminue d'autant mon temps d'enregistrement à AMS, et quand on connait la situation là-bas, ce n'est pas de nature à me rassurer.

Quatrième pierre à l'édifice bancal, l'impossibilité lors de l'OLCI d'obtenir ma carte d'embarquement parce que je ne pas justifier mon statut sanitaire. Je regarde vite fait sur le site diplomatie.fr Il n'y a aucune restriction à l'entrée de la Finlande. Alors pourquoi ? Il va falloir que je passe aux comptoir AY, et ça, ça ne m'enchante guère…  

Et le cinquième coup de massue : mon vol retour est lui aussi prévu en A320, en lieu et place d'un A350-900. C'est la loose sur tout le tableau…
Plus anecdotique, ce n’est pas bon non plus pour la collection de modèles réduits au 1:400e. L’A320 de AY est le seul de ne pas être reproduit de toute la gamme Airbus de la compagnie finlandaise - les A319, A321, A333 et 359 le sont.

J’accrocherai une nouvelle compagnie et un nouvel aéroport. La récolte sera maigre.

C’est donc passablement tourmenté que je passe une nuit dans le XVIIIe dans un établissement loin d’être extraordinaire. 

J’ai logiquement mal dormi, comme à chaque fois que je dois me lever tôt. À 05h30, je suis déjà dans les entrailles de Paris pour rejoindre la Gare du Nord. 

Il y a déjà bien du monde dans le hall grandes lignes. 

Le Thalys partira finalement pile à l’heure et foncera sur tout le trajet français. 

Pendant le trajet, j’arriverai enfin à produire enfin ma carte d’embarquement. Un souci de moins. 

Ça coincera un peu en Belgique et c’est finalement avec 6 minutes de retard que j’arriverai à Schiphol. Point de travaux donc, mais plutôt quelques difficultés de circulations comme on l’annonce régulièrement. 

L'AÉROPORT BATAVE VA-T'IL TENIR SES MAUVAISES PROMESSES ?

Bien évidemment, c’est au pas de course que je rejoins l’aéroport dans lequel on pénètre dès la sortie des escaliers de la gare. Pour ce qui est de la connexion entre le train et l’avion, difficile de faire mieux ! 

Il y a un peu de monde, bien sûr. On n’est pas non plus à Brive-la-Gaillarde international airport un jeudi après-midi… 

Coup d’œil sur le FIDS.

Là, c'est plus clair.  Me voilà nanti de précieuses informations.

Je note que je n’ai pas été contrôlé à l’entrée pour savoir si j’avais un vol dans moins de quatre heures. Premier filtre très rapidement passé. 

J’arrive au PIF. Eh bien on peut dire que c’est très très fluide ! Le personnel est agréables en plus, ça change du tout au tout sur ce que j’ai pu lire. Pas besoin de vider le sac, c’est un moyen efficace de gagner en fluidité.

Scanner corporel passé, en moins de trois minutes, je suis airside. Qui dit mieux ? 

C'est plus ce que c'était AMS ! Et tant mieux ! Il est vrai que nous sommes en octobre, un jeudi. Le contraire aurait été étonnant.

Du kitch avec ces tulipes en bois ou en plastique. Il y en a quand même des vraies.

Le passage de la PAF semble très fluide.

Il me reste finalement pas mal de temps, la pression redescend vite. En parlant de pression, je me refuse (exceptionnellement) à mettre le nez dedans pour deux raisons essentielles :
⁃ d’une part, je passe bientôt une visite médicale professionnelle où il faut que tout soit imprimé,
⁃ d’autre part, si c’est pour une Heineken, c’est niet ! Il n’y a qu’avec du Picon qu’à la rigueur elle puisse passer.

C’est de manière plus conventionnelle que je me désaltère, avec un produit que je n’apprécie pas plus que ça

Je vais essayer de trouver un coin pour spotter un peu. Ce sera au bout de la jetée D, non loin de ma porte d’embarquement. 

Mon A330 A320 est déjà là. 

Une sélection, avec respectivement :
- 738 TC-SOB Sun Express KQ 744 Konya (KYA) - AMS 
- 772 PH-BQL KLM KL 751 AMS - Quito (UIO)
- 789 PH-BHL KLM  KL 749 AMS - BOG
- 738 PH-BGB KLM KL 1669 AMS - BCN
- A20N OE-LZN Austrian Airlines OS 372 AMS - VIE le tout premier neo d'OS ! Je ne savais même pas qu'ils en avait un.
- A321 G-EUXG British Airways BA 430 LHR - MAS
- A223 YL-CSL Air Baltic BT 962 AMS - Vilnius (VNO) en livrée "Latvija" (Lettonie). Pour le coup, il ne va pas en Lettonie, mais en Estonie.   

- 744 LX-VCV Cargolux Italia CV 7153 AMS - LUX
- 789 EC-NBM Air Europa UX 1098 AMS - MAD
- A339 N407DX Delta DL 49 AMS - JFK
- A359 B-18916 China Airlines CI 74 AMS - TPE
- A339 N417DX Delta DL 161 AMS - Minneapolis (MSP)
- 788 N819AN American Airlines AA 203 AMS - Philadelphia (PHL) 

Vers 11h20, je décide de voir où en sont mes affaires. Je tombe sur un écran D83 Helsinki AY1302 gate closed. Glups. Sueurs froides. Je vais quand même voir en D 79. Oui, c’est bien là. Mais alors pourquoi cette blague d’un goût douteux ?
Descente dans la salle d'embarquement bien remplie. 

Sûr que ça aurait mérité un A330 pour loger tout ce monde-là ! Tant pis, on se serrera dans ce single aisle. Il s’agit du OH-LXH que voici, portes fermées.

Tervetuloa mukaan ! (bienvenue à bord)

L’embarquement débutera en retard (11h33) mais se déroulera sans cohue, avec des priorités bien appliquées. 

Ils sont blagueurs à AMS ! 

Presque instant fuselage. Pas mieux. Le brouillard ne s'est pas levé. C'est juste le plexiglass qui n'est plus trop classe. 

Instant porte. Bien mieux déjà.

Accueil correct sans explosion de joie - même si je ne m’attendais pas non plus à un tel débordement de sentiments.

La cabine a un aspect un peu vieillot mais ses sièges bien rembourrés vont bien me convenir.  

Mon environnement immédiat pour mes deux prochaines heures. 

Le pas(radygme) un peu juste mais qui à l’usage s’avérera finalement correct. 

Autres instants incontournables.

La table des festins.

Cette place 8B ne me satisfait absolument pas et le vol affiche complet. L’occupant du 8A me demande de me lever pour le laisser passer. À son retour des toilettes, je lui suggère d’échanger nos places. C’est OK. Je retrouve le sourire même si je ne mise pas sur une météo bien clémente.
Nous attendons des PAX en correspondance.
Puis ça s’enchaîne tant dis que Malta Air retourne à Luqa, que KLM continue son ballet.

Boarding completed à 12h16.
On repousse à 12h27 et le taxiing débute trois minutes plus tard.

Ça ne durera pas puisqu’on s’aligne sur la piste 24 à 12h35.
Les CFM 56 rugissent De la direction sud-ouest, il faut s’orienter vers le nord-est, par une grande boucle au dessus de l’agglomération amstellodamoise. Mais la ville est pudique, protégée de sa couverture nuageuse. Tout juste on peut deviner l'embouchure du canal de la Mer du nord. 

Puis ça se couvrira nettement.
C'est le moment de découvrir ce qu'il se passe à bord. 

Pas de solide. Je teste le fameux jus de myrtilles qui mériterait d'être servi un peu plus frais. Mais peut-être qu'en Finlande on le préfère à température ambiante.

L'antédiluvien IFE.

Dehors, ça se découvre un peu, alors…

Mode prof de géo [on]

Air to air avec ce 737-800 de Norwegian.

La Finlande est recouverte d'une couche nuageuse assez dense, le hublot s'est givré, l'observation extérieure est dégradée tandis que la descente est déjà bien amorcée.

Mais oui, mais c'est bien elle : c'est the HIGHWAY TO HEL ! Mais où je vais chercher ça ?

15h36 landing sur la 22 R.

 Aucun doute, on est bien à Helsinki-Vantaa.

Je l’aurais un jour, je l’aurais !

Au block à 15h42.
 L’internationale Danette 

À 15h45, la porte est ouverte ; elle peut déverser son flot de PAX.

Je salue le sympathique personnel.

Rebelotte la porte ! 

Sur la moquette.

Ça vaut pas un nez de 350. 

Direction la gare.

C'est spacieux et fluide.

C'est une gare souterraine, mais alors très souterraine.

Et pour seulement 4,10 euros, on peut rejoindre le centre-ville d'Helsinki avec des trains de banlieue.

Le vol selon FR24.

Et histoire de bien avoir définitivement la mort… À un jour près.