Avis du vol entre Paris et Nice en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Un petit saut dans le sud pour voir la mer à Noël ? Allez go !
Voir la mer ? à FDF ? Pas du tout car les tarifs sont stratosphériques.
Aussi, décision d'un repli sur Nice.
Pour rejoindre Nice, plusieurs options s'offrent à nous mais on succombera aux charmes d'AF pour ce vol domestique plutôt qu'à ceux du train ou de la voiture bien que nous soyons en troupe.
Pourquoi ? Parce que le train c'est long et à Noel il y a eu grève (ouf, on a été épargné chez AF même si ce n'est pas passé loin) et la voiture, c'est vraiment trop long…
Par réflexe pour ce vol interne, tout se fera depuis ORY alors que depuis mon point de départ, ORY ou CDG, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.
 

Comme un gout de coi

Pour arriver à ORY, je m'en suis remis à Uber et à une bonne avance car de la famille me précédait sur un ORY-NCE et m'avait alerté sur l'affluence. Bien m'en a pris côté avance car si cela ne sera pas salutaire à ORY, cela le sera pour le trajet en voiture qui prendra le double du temps habituel… une boucherie.
On y est enfin, mais que ce fût long. Notre chauffeur était également totalement surpris par tant de difficulté.
 
On part pour Nice mais tout est fait pour me rappeler FDF. 
En effet, nous partons de Orly 3 et iront donc déposer nos valises aux comptoirs SP comme pour la Martinique. 
Ce FR prend ainsi de faux airs pré-COI. 

Effectivement, on est pas les seuls avec des envies d'escapades de fin d'année mais ce n'est pas la cohue infernale.
 

Direction droit devant pour lâcher les bagages.

De nouveau dans la zone SP le comptoir Ulti, mais maintenant je comprends mieux pourquoi (cf. mon interrogation de cet été). Il n'est pas réservé qu'aux vols COI. Si on rajoute des fréquences domestiques, la probabilité d'Ulti augmente.  
Quelques PAX devant nous, ce qui n’empêchera pas un enregistrement éclair.  

Maintenant, direction le PIF et là, le doute FDF se dissipe car il faut revenir vers l'ancien Orly Ouest (mais toujours dans sa zone ex. COI).
Il n'y a pas long à marcher. 

On approche de la porte, qui semble être une porte dérobée.

Un bip rapide, un PIF éclair, et pouf, magie, nous sommes airside.
Devant nous, une petite queue pour des délices pré vol. 

vers et au salon

De la sortie du PIF au salon, il y a une petite trotte. Mais elle reste raisonnable. 
Le salon sera à l'étage et pour conclure votre marche, rien ne vaut les escaliers car l'ascenseur est anémique… 

Rappel pratique : on est au 0, le salon est au 1, les toilettes au -1 et l'ascenseur a toujours 2 de tension. 

Hourra, nous y sommes. Là aussi, il y a une petite affluence.
Pour ne pas indisposer les autres PAX toujours dans mon champs, je me contenterai d'une petite vue de buffet et de sélection.
Point de champagne mais du vin à disposition.
Nous nous en remettrons aux bons soins d'Alanta cependant pour accompagner les wraps qui seront particulièrement bons. 
Le choix est simple mais fait le job pour cette petite attente pré Navette. 
A noter que si le départ se faisait depuis CDG, le salon du 2F propose une toute autre prestation… (à garder au coin de la tête pour une prochaine résa vol interne). 

DIRECTION l'avion

Le timing reste suffisamment large pour jeter un petit coup d'oeil dehors le temps que l'embarquement démarre.
AF dans la place avec concurrents et cousins dans les environs. 

Qui nous prend en charge ce jour ? 
qui qui qui sont les snorkys….
Ne dérivons pas. aujourd’hui, F-GMZD bientôt fringant trentenaire.
Au passage, petit retard en formation… 

Je ne rongerai pas mon frein indéfiniment et dès l'appel lancé aux SP, je me lance dans la passerelle.

Instants emblématiques.

Le triplet est nôtre et je fus intraitable sur la négo hublot.
Siège planche à repasser typique de la Navette. 

Petite revue de l'environnement. Le pitch est honnête et l'usb actif. 
L'absence de recline du siège ne sera pas pénalisant pour l'heure à venir. 

time to go

à 13h05, la fin d'embarquement est proche.
Retrait passerelle à 13h08 puis push back  à 13h11. 
Nous sommes lancés, coucou aux voisins. 

C'est parti pour un petit roulage vers la piste 24.

24 nous voilà !

Nous nous élancerons sous les yeux de la TAP, pour un décollage et une montée tranquilles.

Montée tranquille mais nuageuse à souhait.
Fin des photos aériennes parisiennes. 

Pendant la croisière, pas grand chose à raconter.
Si ce n'est que le wifi, lui, sera en rade.
Comme seul fait marquant, il y aura donc la collation et ce petit sablé aux éclats caramel beurre salé. 

13h56, début descente, on approche du sud.
En prime, le captain annonce une arrivée avec 10 min d'avance sur l'horaire.
Le sud, cela se voit direct dans la lucarne. Bleu bleu et encore du bleu.
D'abord avec les montagnes.

Puis la grande bleue.
Petite vue de Cannes Mandelieu (CEQ) si je ne me suis pas trompé.

Puis direction le cap d'Antibes avec NCE en fond.
Leger flou/voile sur les photos mais en live, c'est superbe.
Je ne regrette pas ma négociation de renard pour le hublot.  

On est aligné, bientôt le roulage.

Série du bout de piste jusqu'à la tour de contrôle.
L'atterrissage sera fait tout en douceur. 

Welcome to NCE, sous le soleil exactement.

Roulage bref jusqu'à notre porte.
Je ne travaille pas dans l'aérien, mais souvent en passant, je me dis qu'une petite carrière à CDG aurait été sympa…
Maintenant que je vois NCE, je repense ma position théorique… 

Dockés à 14h25.
Instant danette et sortie des diables dans la foulée.

Bye bye à notre avion.

Et go dans les entrailles de NCE avec stop récupération bagages.

Comme souvent, les bagages SP ne sortiront pas immédiatement… mais l'attente ne sera pas démentielle.
Direction la sortie.
Le parcours arrivée est un poil moins glamour je trouve. 

On est landside.

Il est temps de partir à la recherche de notre voiture de location.
Le début du parcours est aussi la direction des taxis. 

Le chemin pour l'accès à notre nouveau mover.

En attendant le retour, résumé FR24 de notre vol. 

Avec la trace du beau contournement du cap d'Antibes.

A très vite pour le retour.