Avis du vol entre Toulouse et Paris en classe Economique avec Air France

Après deux semaines de vacances consacrées à la famille, aux amis et à quelques achats destinés à remplir les 3 valises auxquelles mon statut me donne droit, le temps est venu de quitter un pays en pleine ébullition : Manu est descendu expliquer que la quenelle n’est pas qu’une spécialité culinaire lyonnaise.
Tout en cheminant dès potron-minet vers TLS, la radio sur France Info, je me dis qu’il faudrait rédiger des « Lettres malgaches » à la manière de Montesquieu.
Petit rappel du routing emprunté depuis un pays lui aussi en pleine ébullition politique et des liens afférents.
[TNR-CDG : AF Business class : c’est ici]
[CDG-TLS : AF Economy : c’est ici]
Je vous invite à me suivre sur le chemin du retour.
Afin de donner un peu de corps à un FR relatant un vol intérieur matinal ce qui, en hiver, équivaut à un vol de nuit, je vous propose un bonus sud-ouest, aussi touristique pour moi –et je suppose pour les Midi-Pyrénéens des 4 coins du monde, de Tahiti ou d’ailleurs, qu’un bonus malgache ou polynésien pour qui vit en Europe. Et puis, si c’est trop ennuyeux, Miss Roulette peut être convoquée pour un petit massage.
Commençons par la place du Capitole encombrée par les échoppes du marché de Noël dont la tradition remonte à la généralisation de la carte bleue.

La place du Capitole (du nom des magistrats locaux, les Capitouls) est une place royale inachevée. Pas de statue équestre du monarque mais une modeste représentation d’Henri IV perché dans sa niche dans la cour intérieure.

Le Vert Galant qui eut fait les délices de Closer ;))

Le balcon de la salle des Illustres où sont traditionnellement présentés au public les boucliers de Brennus. (19 à ce jour.)

Empruntons, à l’instar de Saturnin, premier évêque de la ville, dont le martyr en 250 consistât à être traîné attaché à un taureau (Taur) furieux, la rue du Taur pour nous rendre à la basilique Saint-Sernin, sur le site de laquelle il rendit l’âme, dont on aperçoit le clocher.

On pénètre dans la basilique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, par la porte Miégeville.

La nef, romane.

Les stalles des chanoines et le maître autel baroque.

Saint-Sernin est la plus vaste église romane au monde depuis la destruction au XIX° de Cluny.
La nef côté gauche.

Transept et chevet.

Saint Sernin était une halte importante sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.
La nef côté gauche.

Pour la deuxième partie de ce bonus, je vous amène dans mon Tarn natal, jeter un œil à la cité épiscopale d’Albi, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en même temps que les parcs naturels de la Réunion en 2009.
La façade massive de la cathédrale Sainte-Cécile, en briques rouges.

La cathédrale fut bâtie pour servir à la fois de siège aux évêques d’Albi et de fortifications au palais épiscopal. La construction fut en effet lancée peu après la croisade des Albigeois : l’Eglise n’était pas en terrain conquis.

A la Renaissance, les désormais archevêques firent édifier un baldaquin dans l’air du temps pour casser la sévérité de l’édifice.

Une sorte de poterne contrôle les entrées.

Vue du chevet de la cathédrale.

Jouxtant la cathédrale, le palais épiscopal, aujourd’hui musée Toulouse-Lautrec.

Une vue d’ensemble pour finir.

Après cette entrée en matière sous l’égide de l’UNESCO, place au FR.
Le vol décollant à 7h15, c’est à 5h que je prends la route. Une heure plus tard seulement, par la grâce des radars et de la limitation à 90 km/h de la rocade toulousaine, me voici à TLS.
Le check-in d’Air France est toujours au Hall C. (Je ne suis pas allé voir où en étaient les travaux du hall B.)
D’abord, la Navette pour ORY.

Puis la dépose bagage et les bornes d’enregistrement pour CDG et Hop !

Enfin la zone Skypriority.

Que voilà.

Il y a du monde, et du monde chargé. Néanmoins les 3 puis 4 postes ouverts en viennent à bout courtoisement et dans des délais raisonnables.

En patientant je note l’offensive publicitaire de TK.

Pratt & Whitney a remplace RR depuis la fin de cet été.

Match nul entre les PIF B et D.

Je choisis le D car je sais qu’il y a, si nécessaire un accès SP.

Nous y sommes presque.

Pas grand monde. A se demander où sont passés tous les PAX vus à l’enregistrement.
Ce sera donc rapide.
Mais c’est sans compter sur le zèle de l’agent chargé de scanner les BP qui, d’un ton peu amène, me dit qu’il est interdit de photographier dans l’aéroport. Je lui rétorque sur le même ton que la seule interdiction que j’ai vue mentionnée est celle concernant l’usage du tabac. Il se fait plus menaçant ; je lui demande à lire le texte … que je sais qu’il n’a pas. Il prend la mouche… je la lui laisse et passe mon chemin.

Non sans poursuivre mon œuvre.
A l’attention des lecteurs qui me considèreraient comme un dangereux anarchistes, voire plus, je précise être parfaitement capable de respecter une interdiction à condition qu’elle soit nettement et préalablement notifiée.

Le passage par le PIF me vaut une palpation dans les règles, avec retrait de la ceinture, bras écartés quand soudain un fou-rire me prend en pensant à la mésaventure du passager à CDG deux semaines auparavant ; fou-rire qui intrigue l’exécuteur des hautes œuvres qui effectue son travail avec courtoisie.
Me voilà donc airside.
LH manquant d’éclairage.

Couloirs assez sinistres.

Malgré l’injonction à se rendre en porte, je décide d’effectuer un bref passage au salon La Croix du Sud que je n’ai pas eu l’occasion de visiter dans sa nouvelle localisation.

En chemin, petit coucou au « Spirit of Toulouse. »

Et aux deux fiertés toulousaines.
D’abord l’A 380

Ensuite, le Stade. L’ordre que je retiens dans cette présentation est celui de ma rencontre avec ces deux fleurons locaux en ce petit matin de janvier.

N’est-ce pas mimi ? Et ça sera bientôt collector, le ST changeant d’équipementier la saison prochaine.

Le salon est bien par là et, heureux hasard, dans la même direction que ma porte d’embarquement.

Nous y voilà. Entre ma hâte et l’éclairage, la netteté n’est pas toujours au rendez-vous. Métaphore d’un esprit embrumé au petit matin après une courte nuit.

La cerbérine s’extirpe de l’arrière-boutique pour vérifier mon BP et me souhaite la bienvenue. Les noctambules rentrant au petit-matin ne sont pas nombreux.

Machine à café, vaisselle et snacks en enfilade.

Divers spécimens de malbouffe au pays de la gastronomie.

L’observation du plateau de viennoiseries tendrait à prouver que quelques voyageurs m’ont précédé. Si ce n’est le cas, le préposé au ravitaillement n’a pas le sens de la présentation.

Qui c’est donc le roi de la pomme de terre ?

« Boissons douces », compotes, salades de fruit, yaourts…
C’est bien sûr la buée à l’intérieur du réfrigérateur qui est responsable du manque de netteté de la photo ;)))

Mon choix de petit-déjeuner, rapidement englouti car je vous rappelle que je devrais être en train de cheminer vers ma porte 21.

Marathon ayant décrit récemment avec une précision toute chirurgicale ce salon, je vous renvoie à. [ses œuvres] pour une approche exhaustive du lieu.
Je me permettrai néanmoins de donner mon sentiment sur la déco du lieu : trop criarde et trop rouge à mon goût (ne pas y voire de message politique subliminal.)

Désormais il est temps d’obéir à l’injonction de me rendre en porte.

Difficile de se perdre, la signalétique est de bonne taille.
Elle ne concerne pas le droit ou l’interdiction de prendre des photos.

Petit détour par le kiosque de presse.

Je n’achète pas l’Express car je ne pourrai assister à aucun des événements à ne pas manquer à Toulouse.
J’acquiers le Point pour savoir si on parle de moi ;)

En Une « DU JOURNAL », comme on dit ici : une bonne raison de partir, un fait divers à faire peur –quoiqu’une dissection en plein vol puisse avantageusement pallier l’absence d’IFE- la confirmation que pour mourir, ce n’est jamais le bon endroit et le corollaire évident du mariage pour tous.

Je me hâte, bien à tort, tant l’embarquement est loin d’être terminé.

Un coup d’œil au-dehors. La nuit et la pluie ne facilitent pas la réalisation d’un FR. De là à écrire pour demander des miles compensatoires… ;)))
Dérive AF et passerelle.

Le nez de mon A320 sous un temps à s’enrhumer ;)

L’embarquement se poursuit.
Notons en ce 4 janvier au matin un très faible approvisionnement en journaux. Je m’abstiens de râler (pour une fois !)sachant que je récupérerai ce qui m’intéresse à CDG.

Notre oiseau. Pas d’erreur possible sur le type.

Je prends possession de mon espace vital en 3A. Rien à dire pour un vol bref.

Pluie, lumière artificielle et hublot sale : ce n’est pas photogénique mais c’est une réalité bien connu des FRistes matinaux en hiver.

Galley avant à travers le pare-vent en plexiglas.

Magasine AF de janvier.

Repoussage à l’heure et roulage. Au loin les usines Airbus.

Nous nous élançons.

Et prenons de l’altitude.
S’agit-il d’un alignement de dérives ?

Au revoir Toulouse ! A dans 7 mois, normalement.

Service matinal, réalisé assez machinalement. Un second service de viennoiseries est proposé, mais je décline.

L’aube commence alors que nous sommes proches de Paris.
Le plus surprenant pour moi l’hiver en France n’est pas l’heure de coucher du soleil mais la nuit qui ne cède guère la place au jour avant 9h.

Nous survolons désormais l’agglomération parisienne.
Saraoutou saura-t-il localiser ce lieu ? ;)))

Il était temps d’apercevoir aile, moteur et winglet.

La zone aéroportuaire.

Le vaisseau amiral des aliens et son escorte de soucoupes.

N’est-il pas dangereux de lui friser les moustaches ?

Toucher et freinage.

Roulage vers le 2F.

En chemin, nous rencontrons un DL (767 ?) et le 340 MK du jour qui n’a pas dû arriver il y a bien longtemps.

A340 MK (le même).

Triplés AF.

AF world.

Airbus A 321 AF en livrée Skyteam.

Nous nous garons à ses côtés ce qui permet de faire plus ample connaissance.
Soute arrière.

Nez et soute avant de cet adolescent qui aura 16 ans le 25 février prochain.
Notons qu’il est le 796ème de la fratrie.

A peine arrivés au parking, les zébulons s’éjectent vainement de leur siège car la passerelle se fait attendre.

Cela permet de continuer la causette avec le voisin.

Alors, sur quel bouton dois-je appuyer ? Euh… où est le manuel ?

Nous pouvons enfin débarquer.
Mon vol pour TNR m’ayant été annoncé au 2F, localisation durant la période hivernale paraît-il, inutile de se presser. J’en profite pour saluer une dernière fois l’A320 qui m’a pré-acheminé.

Merci de votre accueil !

A suivre….
Je n’étais sûr de réaliser ce FR tant l’heure matinale, la charge de bagages et sacs, la météo et la lumière disponibles m’en dissuadaient. A vos commentaires pour me dire si j’ai eu raison de le publier ou si j’eus mieux fait de m’abstenir.