objectif 380
Bonjour à tous ! On continue les rattrapages avec une nouvelle série bien avgeek.
A peine débarqué de l'escapade dominicale à Bergamo en A330 Aer Lingus que je rempile vers une autre escapade spéciale widebody encore plus exceptionnelle : le déploiement des A380 BA en intra-europe pendant tout le moins de Novembre 2021 afin d'accélérer la formation des équipages.
Je n'avais encore jamais volé en A380 et raté de peu ceux d'Air France. Je commençais à désespérer le prendre à une époque où franchir une frontière était encore dans de nombreux cas un certain sacerdoce. Mes dispos étaient limitées et je peine à trouver un routing idéal et pas trop cher, avec qui plus est la problématique du Royaume Uni qui se barricadait à nouveau pour raisons sanitaires.
J'avais le choix entre Madrid et Francfort. J'opterai pour Francfort, aéroport que je ne connaissais pas encore et dont les horaires du vol BA étaient bien plus compatibles et safe pour effectuer une triangulaire dans la journée.
Pour les pré/post-acheminement, compte-tenu du contexte sanitaire, je n'étais pas à l'abri d'une fermeture complète des frontières ainsi que d'une annulation du vol BA. J'ai de ce fait choisi Air France qui permettait encore le remboursement en avoir (tout comme BA avec qui j'avais fait une tentative de routing un mois auparavant et que j'avais dû annuler) et je sais que le service client AF est ultra réactif et efficace en cas de problème.
Bref, le routing est ficelé, place au récit !
le routing
Enchainement de vols
- 129/11/2021 |CDG → FRA| Air France Hop | ERJ-190 | Economy
- 229/11/2021 |FRA → LHR| British Airways | A380 | Business
- 329/11/2021 |LHR → CDG| Air France | A319 | Business
CDG T2F
Après un réveil de la muerte, j'arrive au Parking PR vers 5h45. Le givre est bien présent ce matin, ce qui laisse planer un certain risque de retard. Je n'ai que 2h de marge à FRA avec passage obligatoire landside, donc je croise les doigts pour que la procédure de dégivrage soit efficace ce matin (à chaque fois que j'ai eu du dégivrage à CDG, les retards étaient assez conséquents).

Pour l'instant, la prochaine étape consiste à rejoindre le T2F.

Même à cette heure bien trop matinale, le CDGVal propose une bonne fréquence. S'il y a un point sur lequel je suis toujours satisfait à CDG, c'est l'accès aux parkings PR et PX toujours dégagés d'embouteillages à toute heure + le transfert par val toujours hyper fiable.

Qui plus est quand le dit VAL est désert !

A l'époque, le T2G n'était pas encore ouvert, les départs s'effectuaient donc au 2F.

Sur le tarmac, il n'y a encore aucun départs mais ça se prépare !

Le T2F est encore bien vide, laissant augurer un passage rapide du PIF.

Mais avant cela, je passe par le comptoir pour récupérer mon BP. Pour se rendre à FRA, j'étais déjà en possession du BP. Par contre, pour le retour de LHR, impossible d'obtenir le BP autrement qu'au comptoir local, hors je ne puis sortir landside à LHR faute de test PCR (et autres documents de séjour à fournir). Qui ne tente rien n'a rien, je demande si par le plus grand des hasards, ils pourraient éditer ici ce BP. Evidemment, c'est impossible. Je demande si à leur connaissance un comptoir AF ou KL serait ouvert dans le circuit de transit (c'est le cas pour certaines compagnies). Normalement oui me dit-elle, sans me garantir qu'une personne y sera présente en permanence.
J'avoue que c'est un peu le point stressant de ma journée. Heureusement, dans le cas où l'édition de BP est impossible, AF propose l'édition d'une confirmation d'enregistrement (qui n'est pas un BP) et qui peut permettre de passer les contrôles en transit et de se faire éditer son BP directement en porte. Il n'y a plus qu'à espérer que cette confirmation puisse servir de sésame !

En parlant de sésame, voici celui du premier tronçon de la journée.

Je partirai à la même heure qu'une certaine navette okapienne, mais l'intéressé n'est pas là ce matin.

Je pensais que le PIF serait passé rapidement. Que nenni, nous sommes bien à CDG ! Avec 2 postes seulement ouverts, une petite file déjà conséquente est présente. Heureusement que tout cela sera expédié en une vingtaine de minutes. Petit instant piano qui heureusement est muet ce matin ^^

Une petite salutation à l'animal milanais aux pattes rayées, celui-là même qui m'avait appris cette belle technique d'autoportrait dans la grande verrière.

En parlant de verrière, je suis ravi de retrouver cette belle jetée.

Pour l'instant, à part le vol vers DUS, tous les départs sont prévus à l'heure. Je continue de croiser les doigts !

Pour espérer chasser le chat noir, une petite ablution H2okapienne ne sera pas de refus.

Bon déjà, un truc dont je me serai passé, c'est l'embarquement au large. Pour avoir déjà vu à cette période des ERJ Hop! au contact du 2F, j'aurai espéré en bénéficier ce jour.

Cette salle me rappelle de bons souvenirs, pour embarquer alors en 787 à destination de Lyon. C'était un peu plus remplit que là !

6h53 et l'embarquement débute. Ouf ! C'est que je tiens à l'avoir mon 380 ! (comment ça je suis un peu stressé ? ^^)

Et c'est partit pour un trajet assez long qui nous emmènera jusqu'au T2G.

Le cheminement est assez étrange et complexe puisque nous dépasserons le terminal avant de revenir sur nos pas par une autre bretelle.

le vol
Après 8min de balade, nous voici au pied de notre Embraer qui nous attend porte fermée (c'est qu'il fait froid ce matin !)

3min plus tard, le top embarquement est lancé. Je profite de la masse humaine pour photographier discrètement l'oiseau du jour.

Il s'agit du F-HBLD, un E190 livré neuf à Régional en 2007.

L'incontournable fuselage shot.

Et la p'tite porte qui lève son bras.

Inutile de vous présenter cette cabine toujours aussi confortable.

Le tout avec un pas correct.

La littérature du bord.

Et puis l'instant préféré de qui-vous-savez ;)

Avec une précision d'horloger suisse, nous repousserons à 7h25.

Il faut maintenant se diriger vers la zone de dégivrage. A CDG, il y a 2 zones au nord et au sud. Comme nous sommes prévus pour un départ au nord, il faut donc aller vers la zone de dégivrage située quasiment à l'extrêmité nord-ouest de l'aéroport, soit 15 bonnes minutes de roulage. Et là, c'est parti pour de longues minutes d'attente aux côtés de cet A350-900 Ethiopian.

A 7h50, ce sera enfin à notre tour de passer à la douche.

Une fois revêtu de cet indispensable mais poisseux liquide, ennemi numéro un de tout avgeek, nous nous dirigeons vers le seuil de la piste 27L, à l'exact opposé de notre position (la zone de dégivrage nord étant située près du seuil de la piste 09R), ce qui rajoute encore quelques minutes de roulage.

Nous nous élancerons sur le long ruban noir à H+35, une piètre performance qui aurait pu s'aggraver si le slot à H00 n'avait pas été accordé (ce qui arrivera sûrement pour les vols partant dans l'heure suivante). J'ai du mal à comprendre pourquoi CDG n'a pas été conçu pour autoriser un dégivrage ambulant directement en porte, comme cela se passe sur bien d'autres aéroports. En dehors du temps perdu en roulage (là, nous avons effectué le plus long trajet possible), je n'ose imaginer la quantité de carburant consommée pendant ces 35min, même si le roulage sur 1 moteur se généralise désormais lorsque les conditions météorologiques le permettent.

En tout cas, ce fichu glycol va nous gâcher l'aurore, mais ça, c'était également inévitable.

Cela s'améliore suffisamment pour que l’œil s'habitue. Pour l'appareil photo, c'est pas terrible.

Heureusement que le retard ne s'est pas aggravé. Car outre la short connexion qui s'annonçait, j'aurai pu rater le lever du soleil (et c'est très grave ça !).

Car même avec une vitre salle, c'est magique !

Côté service, c'est l'habituel petit déjeuner breton qui est au programme, accompagné d'un indispensable café.

La cabine, bien que très remplie, est très calme. J'aime beaucoup l'ambiance paisible qui règne dans ces cas là.

Je sombrerai dans les bras de Morphée pour le restant de la croisière et me réveillerai lors de l'approche, au-dessus de collines fortement givrées.

Courte finale à FRA que je commence à découvrir.

Chblouf ! Freinage fort et on dégage rapidement. On se pose à l'heure théorique d'arrivée. Si le roulage n'est pas trop long, on devrait être bons ! Je ne cache pas un certain soulagement. Cette fois, on y est. Plus rien ne semble désormais me séparer du gros mérou qu'il me tarde de découvrir.

En chemin, nous croiserons ce bel A320 uzbekistanais qui me fait un peu de l’œil ^^

Nous arriverons en porte avec seulement 15min de retard. Parfait ! Faut pas traîner mais ça reste jouable.

Après avoir remercié le très sympathique équipage, petit fuselage shot de jour cette fois-ci.

Maintenant, direction la sortie !

Pas de bagages a récupérer fort heureusement.

Prochaine étape : passer au comptoir pour récupérer mon BP. Mais cela sera relaté dans le prochain opus ;)

Merci pour votre lecture :)
A bientôt !
Bonjour et merci pour ce FR ! Face à LH qui déploie des airbus A320/321, AF résiste bien en replissant ses ERJ190. Je trouve cet avion très aggréable, mais moins que le CRJ. Le lever de soleil fût très beau effectivement. Concernant le service, il reste classique mais il avait le mérite d'exister en ces temps troublés. L'A320 d’Ouzbékistan est effectivement original. A bientôt !
Merci :)
Et pourtant, il est assez étonnant de voir la faiblesse de l'offre AF sur FRA, avec très peu de rotations proposées en haute saison.
Les ERJ170-195 sont des avions confortables, mais je n'aime pas l'espacement des hublots qui offre finalement que peu de sièges bien alignés.
A bientôt !
"Pour l'instant, la prochaine étape consiste à rejoindre le T2F." -> ça me rappelle vaguement quelque chose, mais quoi?
"Je partirai à la même heure qu'une certaine navette okapienne, mais l'intéressé n'est pas là ce matin." -> y'en a qui bossent pendant que d'autres sont en vadrouille!
Une navette vers FRA qui ne fait toujours pas recette, ces vols opérés en 190 depuis le 2G alors que l'allemande concurrente est en plus gros modules. AF ne joue pas dans la cour des grands sur cette liaison, dommage. Heureusement que tu arrives à l'heure à destination pour profiter du gros morceau. Hâte de lire la suite!
Merci cher Guillaume :)
Je me le demande bien ! ;)
Heureusement, on aura finit par se croiser par hasard ensuite ^^
Non seulement AF n'emploie que des petits modules, mais en plus uniquement sur des plages restreintes (pas de vols en journée par exemple).
Le gros (qui est juste un peu enveloppé) est en ligne ;)
A bientôt !