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72 avis
Bonjour à tous !
On se retrouve pour mon dernier périple aérien de 2022 (les précédents n'ont pas tous encore été reportés, loin de là), avec un petit voyage à Londres… Via Madrid ! Je me dépêche de le publier en 2022 pour pouvoir vous souhaiter une bonne fin d'année et un bon réveillon :)
Pour l'explication de la raison de ce "petit" détour, c'est juste après ! Sinon, vous pouvez sauter directement au routing.
Tout commence le 19 juillet, lorsque je reçois un mail d'Iberia m'annonçant que l'horaire de mon vol a changé.
Un petit soucis se présente alors :
Je n'ai AUCUN souvenir d'avoir réservé un vol chez Iberia depuis 2019.
Vérification faite, j'ai visiblement acheté un billet Madrid - London Heathrow un soir de début juin, probablement après quelques coups dans le nez vu qu'il s'agissait d'un jour d'apéro à mon travail.
Étant donné qu'il s'agit du vol court en gros porteur Iberia (ici un A330) le samedi 10 décembre, pour un tarif de 36€, je suppose que la réflexion a été "Oh, un vol en gros porteur pas cher, qui en plus me permet de fuir le monde de la Fête des Lumières à Lyon, go !".
Bref, en conséquence, je fais ce que toute personne censée ferait dans ce cas. Et non, ce n'est pas "Boah, 36€ c'est pas bien grave, ça sera pas grand chose de perdu si je ne prends pas le vol".
Mais plutôt :
"Et si je réservais un Lyon - Madrid et un London - Lyon en Business pour compléter le voyage ?"
C'est ainsi que je me retrouve avec un vol Lyon - Madrid le vendredi 9 décembre à midi, sur Iberia Express, pour 228€, et un London LHR - Lyon sur British Airways le lundi 12 décembre au soir, pour 192€. Des prix assez raisonnables pour de la J, mais qui ont tendance à faire un peu exploser le principe du "Oh, un billet pas cher, allez, zou !", surtout en ajoutant les logements sur place.
Voilà donc le voyage tel qu'il est prévu !
La Business Class d'Iberia Express a plusieurs défauts, mais on remarque le premier dès l'achat du billet :
Le choix du siège est payant, 17€. Pour de la classe Affaires, c'est vraiment agaçant…
Il faut attendre l'enregistrement en ligne, 24 heures avant le vol, pour pouvoir choisir gratuitement le siège. Heureusement, la cabine est restée globalement vide. Une rangée de J a été enlevée, je pars donc sur le siège 01F, histoire d'éviter le soleil dans les yeux pendant tout le vol.
Curieusement, la relation entre Lyon et le septième aéroport européen (Madrid) n'a été reportée que 6 fois sur Flight Report (contre 23 pour LYS > LHR ou 34 pour LYS > FRA).
Le vol le plus ancien date de 2010, sur un bon vieux CRJ100 Brit Air (reporté récemment par Chris), et le plus récent date d'octobre 2021, cette fois sur un A320 Iberia Express (toujours par Chris !).
Pour les récits en classe Affaires, il n'y en a que deux, en tir groupé puisque le plus vieux est sur un vol du 30 août 2019 Air Nostrum (par SkyteamCHC), le plus récent 13 jours après, le 12 septembre 2019, sur ce même vol Iberia Express 3735 en A320, par… Votre serviteur.
Si je ne ferai donc pas dans l'inédit pour moi-même ou pour le site, ça ne fera pas de mal d'avoir un nouvel avis sur cette relation délaissée des FRistes !
En ce vendredi 9 décembre, c'est jour de grève du Rhônexpress, qui ne roule qu'entre Meyzieu ZI et l'aéroport. C'est donc avec le tram T3 que je rejoins la banlieue Est de Lyon.
Le Rhônexpress attend la correspondance du T3 à Meyzieu pour partir, le contrôleur précise à chaque passager qu'il est possible de faire une demande de remboursement à hauteur de 50% pour compenser les désagréments de la grève. De quoi rendre la note un peu moins salée…
J'arrive à LYS à 11h, où des agents Rhônexpress contrôlent les billets des passagers dès le hall de la gare…
Hall par ailleurs assez animé, avec un TGV pour Paris qui part dans une petite demi-heure.
Malgré la petite bruine qui tombe, je passe par l'extérieur, j'ai une réunion à 11h30, je prends donc le chemin le plus court.
A l'intérieur, c'est plutôt calme…
On est en effet dans un "creux" entre deux vols Air France, et peu d'autres vols ont leur enregistrement à ce niveau.
Deux comptoirs sont ouverts, dont un pour les passagers J et encartés. Ca n'avance malheureusement pas très vite puisque des passagers refont leurs valises devant le comptoir (avant d'être enfin gentiment décalés par l'agente).
Je récupère finalement mon BP, demandant au passage si Iberia Express paie l'accès au salon et au fast-track. L'agente me dit que c'est un Non pour le salon, et qu'elle ne sait pas du tout pour le fast-track… Allons découvrir cela à l'étage donc.
La baie vitrée à l'étage offre une vue sur le NH Hotel, un logement plutôt agréable si on doit passer la nuit à LYS.
Il y a bien du monde pour passer le PIF…
… Et malheureusement, Iberia Express n'offre pas le fast-track, après un essai infructueux. L'expérience Business au sol est vraiment déplorable.
Et forcément, le jour où je ne passe pas en priorité, il faut que le PIF soit très chargé !
J'ai tout le temps de regarder l'animation sur le dépose-minute en attendant, il y a certes 8 files ouvertes, mais plusieurs machines semblent être capricieuses et nécessitent des interventions de techniciens.
Il me faudra 27 minutes pour passer le contrôle, mention "pas ouf" pour LYS.
Le duty-free s'est mis aux couleurs de Noël, ça n'est pas pour autant que je m'y arrêterai…
Sous la rotonde, c'est bien fréquenté aussi, peu de places disponibles.
Les commerces de bouche de l'aéroport de la capitale mondiale de la gastronomie sont également bien fréquentés (Exki, Brioche Dorée… Oui en fait ça ne fait pas rêver).
Je m'installe sur une des banquettes pour faire ma réunion, des prises électriques et USB sont disponibles, tout comme un Wifi fonctionnel.
Dehors, la météo ne s'améliore guère… Une dérive Qatar Airways me fait tiquer : La liaison Lyon - Doha par QR devrait ouvrir à l'été 2020, mais Covid oblige, elle a finalement été annulée, et n'est toujours pas re-planifiée (à ma connaissance).
Mais il s'agit en fait d'un appareil cargo, la branche fret de la compagnie qatarie dessert en effet désormais régulièrement LYS…
Un Embraer 195 d'Austrian arrive en porte, tandis que Transavia repousse…
Brussels Airlines repousse en A319.
Un peu plus loin, c'est Turkish qui repousse, avec British Airways en porte.
Notre A320 Iberia Express du jour arrive à l'heure en provenance de Madrid…
…Tandis que l'équipage qui reprend l'appareil arrive également en porte !
La porte est affichée 8 minutes avant le début théorique de l'embarquement, rapidement une annonce est faite pour rappeler l'obligation de porter un masque à bord, annonce utile vu le nombre de passagers qui partiront précipitamment en acheter…
L'appareil nous attend tout au bout de la longue passerelle…
A l'heure prévue, l'embarquement est lancé, avec respect théorique des priorités (annoncé mais pas vérifié). L'agent en porte découpe mon BP, ça doit être une des premières fois que le pré-découpage est utilisé pour moi ! (A part en Ukraine…).
Mon reste de billet, donc.
On patiente en tête de passerelle le temps que le nettoyage se fasse et que le nouvel équipage relaie celui du vol aller.
Ca me laisse tout le loisir de regarder ce curieux dispositif sur les vitres de la passerelle… Visiblement, une ventouse est nécessaire pour les tenir en place, ça n'est pas des plus rassurants !
Après quelques minutes d'attente, on peut se diriger vers l'appareil…
Instant Playstation sponsorisé par ThyssenKrupp.
Et la porte de EC-JFG, notre A320 du jour, avec la chevelure de notre commandante dans le hublot du cockpit. Bien que ça ne soit que mon deuxième vol chez Iberia Express (et Iberia tout court d'ailleurs), je réussis l'exploit de reprendre le même appareil que la première fois.
Tant pis pour l'ajout d'un nouvel appareil dans mon logbook…
L'appareil a été livré neuf à Iberia en 2003, est passé chez Vueling en 2011, avant de finalement prendre les couleurs d'Iberia Express en 2013.
Le fuselage informe le voyageur qu'il va voyager à bord d'un appareil Oneworld équipé d'un système de divertissement gratuit. Je pense qu'une des deux informations ne passionnent pas le pékin moyen.
Après une absence d'accueil à l'entrée de l'appareil (les hôtesses regardent passer les passagers sans répondre aux salutations, c'est pourtant leur prise de service), à gauche toute pour atteindre mon siège au 01F.
Voilà donc le siège slim qui accueillera mon postérieur pour les deux prochaines heures. Les ceintures n'ont pas été remises en place.
La têtière noire est (discrètement) siglée Business, un des seuls marqueurs visibles qui différencient la J de la Y.
Vue sur l'arrière, le rideau séparateur de classes n'est pas replié, curieusement. La cabine n'a pas beaucoup évolué en 3 ans…
Le pas au premier rang est plutôt limité, mais semble un peu meilleur que sur A320 Air France…
Cela peut s'expliquer par la disposition de la cabine : Pas de rangements entre le galley avant et la cabine (juste une paroi un peu épaisse), et ces fameux sièges slim, qui sont trop droits, fins, et non inclinables. Cela permet d'améliorer un peu le pas aux rangs de l'avant de la cabine.
La paroi à l'avant dispose de patères pour y accrocher une veste, un must-have selon moi.
Par contre, le motif de ladite paroi n'est pas personnalisé, dommage, l'identité visuelle d'Iberia pourrait en faire quelque chose de sympathique.
Pour les amateurs de plafonnier, voici votre instant !
La ceinture n'est malheureusement pas siglée…
Une fiche d'instructions pour l'utilisation des prises électriques est disposées dans la pochette du siège de devant : Les premiers rangs de la cabine sont équipés de prises USB et de prises électriques, tandis que derrière, seul l'USB est présent.
Les prises sont situées sous le siège, dans un boitier qui prend un peu de place au niveau des jambes du passager de derrière.
Le vol Lyon - Londres de l'autre grande compagnie IAG repousse avec une vingtaine de minutes de retard.
Pendant que l'embarquement se poursuit assez curieusement, au compte-gouttes (quelques passagers par minute à tout casser), un tout nouvel ATR 72-600 d'Air Corsica arrive en provenance d'Ajaccio. L'appareil a été livré à la compagnie corse une dizaine de jours plus tôt.
A 12h55, l'heure prévue de départ, l'hôtesse en porte descend informer l'équipage qu'il manque trois passagers, dont deux qui ont des bagages enregistrés.
Au lieu de réaliser une annonce pour informer la cabine ou, que sais-je encore, servir un verre d'eau de bienvenue aux passagers en J, l'équipage se regroupe au galley avant pour discuter, rideau fermé. L'impression de gêner l'équipage est prégnante.
Occupons-nous en lisant la notice de sécurité. On y apprend que la porte arrière est 20 centimètres plus haute que la porte avant (3,4m à l'avant contre 3,6m à l'arrière).
Un charmant tableau récapitule quand utiliser nos appareils électroniques et sous quel mode.
Finalement, les passagers retardataires arrivent à 13h08. La porte est fermée dans la foulée, et une annonce de bienvenue enregistrée est diffusée. Pas d'annonce cockpit ou de l'équipage, ça manque de charme.
Contrairement à ce que laissait espérer l'enregistrement en ligne, la cabine J est finalement bien remplie, avec 6 sièges sur 8 occupés. J'ai donc récupéré un voisin, avec lequel nous partagerons le siège central (notons que la présence d'un sac au premier rang ne pose pas problème, même si ce dernier n'est pas attaché).
Notons enfin qu'en 2019, des coussins étaient disposés sur les sièges centraux de J. Ils ont visiblement disparu.
On repousse à 13h11, avec 16 minutes de retard. Au fond, Air France en Bombardier CS300.
AnadoluJet en A320neo, qui effectue une rotation depuis Istanbul pour Turkish Airlines…
Le chouchou d'Esteban, un A300 DHL qui squatte le tarmac jusqu'à ce soir, comme tous les soirs.
Le parking cargo éloigné, avec l'appareil Qatar qui prend la pluie…
A 13h19, on s'élance de la piste 35L, avec de l'eau qui contrarie l'autofocus de mon téléphone…
Heureusement, j'arrive à choper l'église de Saugnieu !
On s'envole finalement, pour passer quasiment immédiatement dans la couche nuageuse…
Il faudra quasiment une dizaine de minutes pour voir le ciel bleu apparaître.
L'occasion de prendre en photo notre fidèle réacteur et non moins fidèle petit mais vaillant winglet !
L'hôtesse en charge de la J passe prendre individuellement les commandes de boissons, avant de les apporter depuis le galley sur un plateau. L'occasion de sortir la tablette de mon siège.
Notons que pendant le service, la PNC regagnera son sourire !
Je pars sur du vin rouge, qui est servi avec un vrai verre. On commence à enfin retrouver des marqueurs de Business Class…
Voilà quelque chose qui n'a pas changé depuis mon vol de 2019, Iberia Express propose toujours du Viña Arnaiz Crianza. Seule l'année est logiquement différente, 2019 au lieu de 2015.
Le vin est bon et fruité, pas exceptionnel mais je ne m'attends pas à une Romanée-Conti en prenant l'avion de toute façon.
En attendant que le plateau arrive, je regarde la petite course que nous faisons avec un CRJ-1000 Air Nostrum qui vole à nos côtés ! Il est 2 milles à notre droite, et 3.000 pieds plus haut. Il vole aussi une trentaine de nœuds plus vite que nous, ce qui lui permettra d'arriver une dizaine de minutes avant nous à Madrid.
Et voilà le plateau tel que tendu par l'hôtesse ! Pas de menu fourni, juste un papier qui indique que le repas est élaboré à base de produits frais et tout le blabla qui va avec.
Il n'y a pas de choix dans le plat chaud (contrairement à 2019, et oui, je vais tout comparer à mon vol de 2019, désolé).
Du pain est proposé chaud, et contrairement à ce que sa tête pourrait laisser penser, il est plutôt bon.
Petite amélioration par rapport à mon précédent vol : Les couverts sont siglés ! J'en saute tellement de joie que la petite cuillère tombera dans ma poche.
L'entrée est bonne, mais pour le moins basique : Une tranche de rosbeef, une feuille de salade, deux tranches de tomates, et une sauce au fromage aux herbes.
Passons au plat, qui est servi directement dans la barquette en alu de réchauffage.
Le plat est par ailleurs assez décevant, de simples spaghettis à la tomate et au fromage fondu… C'est particulièrement basique, peu recherché, et en plus assez fade.
Je sais que ce que je vais dire est un sacrilège pour certains, mais je préfère encore un plateau froid un peu recherché et raffiné. Et oui je pense à Air France en disant ça, mais je garde bien en tête que certains plateaux froids d'AF sont encore moins recherchés que ça ^^
Enfin, pour finir le repas en beauté, le dessert, composé d'un flan, sorte de Pastel de nata, mais en meilleur (oui, vous pouvez me traiter d'hérétique, mais je n'aime pas les pasteis). C'est accompagné de confiture d'abricots, d'une myrtille, d'un palet chocolat et d'une feuille de menthe.
Le tout est plutôt bon, c'est assez léger et ça passe bien en fin de repas !
Je termine ce repas au final moyen, pas mauvais mais bien simple, alors que l'on aborde les contreforts des Pyrénées, au sud de Lourdes.
Au travers des nuages, les montagnes enneigées font leur apparition…
Je ne parviendrai malheureusement pas à mieux tirer le portrait des Pyrénées Aragonaises, et ses sommets à environ 2.500m d'altitude…
Le plateau, marathonné et prêt à être ramassé !
Une dizaine de minutes plus tard, on survole les montagnes au nord de Saragosse, avec en bas au centre, les marques d'un des deux centres d'entraînement de l'armée espagnole, de San Gregorio.
Quelques minutes après le débarrassage du plateau, le café est apporté, dans son ensemble de plastique (tasse, plateau, doses de laits, emballage du sucre…). Il est aussi possible de demander un thé, bien que ça ne soit pas précisé par l'hôtesse.
Si quelqu'un sait lire l'avenir dans le marc de café, merci de me dire combien de vols j'effectuerai en 2023 !
Petite passage aux sanitaires, qui sont globalement propres.
Une pensée à Katia…
De retour à ma place, on vient de commencer notre descente, et la visibilité est au top ! Je passe donc plutôt en mode sieste…
Je me réveille juste à l'ouest de Campo Real, à une vingtaine de kilomètres de Madrid. On survole des champs d'oliviers qui ont connu meilleure météo.
Quelques minutes plus tard, à 15h03, on se pose sur la piste 32L. Le vol aura duré 1h44. En 2019, c'était seulement 1h22 ! La faute à un petit tour de circuit d'attente ce jour…
Le terminal 4S, avec un 747 cargo de Korean Air.
On rattrape un CRJ-1000 qui vient lui aussi d'atterrir, en provenance de Minorque.
L'alignement de dérives Iberia est impressionnant…
Un CRJ-200 qui s'apprête à partir pour Strasbourg. Les Alsaciens ont de la chance, j'aimerais beaucoup voler à son bord !
Après avoir remonté tout le terminal, on le contourne pour aller se parquer de l'autre côté.
Et nous voilà au bloc à 15h12, avec 27 minutes de retard. On a encore perdu une dizaine de minutes en vol !
A côté de nous, un cousin A320 Iberia Express qui tourne sur les Canaries. Après être arrivé de Gran Canaria, il s'apprête à repartir pour La Palma.
Le débarquement est rapide. De l'autre côté de l'A320 se cachat le CRJ-1000 que nous suivions au roulage.
Je redécouvre le terminal 4 et son architecture si sympathique…
Pour la sortie, c'est par là !
Après être descendu d'un étage, on rejoint l'immense salle des bagages…
Pas d'arrêt pour moi, direction la sortie, où un nombre impressionnant de personnes attendent des passagers, seul un petit passage permet de traverser la foule qui s'étend sur 3 ou 4 rangs !
Direction l'étage inférieur pour prendre les transports en communs ferrés…
Il y a le choix entre métro et train régional. Les deux desservent le centre-ville (avec une correspondance pour le métro), avec un temps de parcours équivalent. Le tarif du métro est de 5€, contre 2€60 pour le train (sans compter le prix de la carte, pour les deux).
Seule la fréquence est différente : Toutes les 5 minutes pour le métro, contre 15-20 minutes pour le train (en semaine). Et malheureusement pour moi, les passagers ont bien du mal à valider leur ticket aux portiques, ce qui me fera louper le train et ainsi attendre 20 minutes le suivant…
A noter que des agents se tiennent à disposition pour aider les passagers à acheter leurs billets sur les bornes, c'est assez appréciable !
Vue sur le métro…
Mon train arrive enfin !
Il n'y a pas foule à l'intérieur…
Contrairement au métro, le train permet d'admirer la beauté de la capitale espagnole sous le soleil… Euh… En fait le métro c'est pas si mal.
J'arrive à la gare centrale d'Atocha une grosse heure après être arrivé en porte à MAD, ça reste plutôt efficace !
J'ai réservé pour ce court séjour à l'Atocha Hotel Madrid, Tapestry Collection by Hilton (oui, le nom est bien long).
Après un accueil souriant et sympathique à la réception (et un verre d'eau proposé spontanément en me voyant un peu essoufflé d'avoir couru sous la pluie battante), j'accède à ma chambre surclassée, qui est pour le moins vaste.
Le lit est particulièrement confortable et, comble du luxe, un interrupteur "principal" permet d'éteindre toutes les lumières de la chambre depuis le lit. Un concept très utile, mais que je ne vois que très rarement.
La salle de bains n'est pas immense, mais fonctionnelle.
La chambre donne sur une rue peu passante, et la vue sur les toits de la ville est correcte.
Bref, une bonne expérience, mais à un tarif d'environ 200€ la nuit à mes dates (en annulable/modifiable).
Allez, retour à l'aérien pour finir le récit, avec la trace radar du vol et la croisière à 33.000 pieds, et l'arrivée pour le moins biscornue avec un petit circuit d'attente.
Vous connaissez ma passion pour les statistiques, je ne peux donc pas publier un récit le 31 décembre sans faire un retour sur mon année aérienne 2022 !
Cette année a été très clairement la plus prolifique de ma carrière d'avgeek avec 30% des vols de ma vie effectués en 2022. 2023 s'annonce nettement moins riche pour des raisons persos (même si j'espère quand même bien faire plusieurs dizaines de vols)… Je commence donc avec des infos assez basiques :
Nombre de vols en 2022 : 79 vols (41 domestiques, 38 internationaux) dont 51 en Y, 1 en W, 25 en J et 2 en Domestic First US
Distance totale parcourue : 73.665km (soit quasiment deux tours de la Terre)
Temps de vol (planifié) : 143h19mn, soit presque 6 jours
Plus long vol : Toronto - Amsterdam (5.996km)
Plus court vol : Amsterdam - Bruxelles (157km)
Moyenne par vol : 933km en 1h49mn.
Mois où j'ai le plus volé : Septembre (16 vols)
Mois où j'ai le moins volé : Janvier (0 vol !)
Jour de la semaine où j'ai le plus volé : Lundi (20 vols)
Jour de la semaine où j'ai le moins volé : Mardi (7 vols)
Je passe sur des infos sur les aéroports et compagnies aériennes et autres…
Nombre d'aéroports fréquentés : 35 dont 15 inédits, dans 11 pays différents
Aéroport le plus fréquenté : Lyon (sans surprise), avec 40 décollages ou atterrissages (41 si on compte un décollage interrompu…)
Pays le plus fréquenté (hors France) : Espagne (16 vols)
Compagnies aériennes : 21 compagnies dont 14 nouvelles (eh oui, tout ça !)
Compagnie la plus fréquentée : Air France (35 vols, 34.506km. Si on inclut les vols Hop! : 45 vols, 42.926km)
Appareils les plus empruntés : A320 (14 vols), A321 (13 vols), E-190 (11 vols)
Petites cuillères tombées dans ma poche : 11
Et maintenant, quelques stats sur mes reports (en comptant celui-ci) !
Nombre de récits publié en 2022 : 50 reports (30 en Y, 1 en W, 19 en J)
Vues générées : 24.694 (sans ce report, évidemment)
Report le plus lu : Paris - Montréal en Premium Eco avec Air France (A350-900) avec 4.695 vues
Report le plus délaissé : Amsterdam - Lyon en Eco avec KLM CityHopper (E-190) avec seulement 150 vues :'(
Allez, voilà pour la dose de statistiques !
Merci pour votre lecture, passez un bon réveillon du 31 et un bon début d'année 2023 :)
Le prochain FR devrait arriver prochainement, maintenant que j'ai repris le travail j'ai du temps pour écrire ^^
Redécouverte de la Business d'Iberia Express, qui est clairement à double tranchant : L'aspect Business n'est présent qu'à bord. Avant le vol, c'est identique à la Y, avec choix de siège payant, pas de fast-track, pas de salon, ce qui est particulièrement mauvais à mon goût.
A bord, la cabine n'est pas fameuse, avec un siège slim peu confortable, pas spécialement d'agréments "J" si ce n'est un pas légèrement amélioré et une prise électrique en plus de l'USB.
Le catering est aussi un peu décevant, pas de choix dans le plat chaud, et surtout, c'est bien peu recherché. Je n'attends pas de la grande gastronomie, mais il y a moyen de faire mieux que des spaghettis à la tomate trop cuits sans non plus taper dans le menu étoilé.
Le tout est servi avec le sourire... Pendant le service J. Pour le reste, un équipage absent et aucune annonce.
Niveau divertissement, je n'ai pas testé le service proposé par Iberia Express, je pars donc du principe qu'il fonctionnait, et de ce que j'en ai vu sur d'autres FR, c'est tout à fait correct.
Au niveau aéroportuaire, LYS est bien décevant, avec une demi-heure pour passer le PIF, un manque d'organisation n'aidant pas... L'accès est encore pire que d'habitude avec cette grève Rhônexpress, qui fait encore plus ressentir l'absence d'alternative.
Pour le reste, pas grand chose à signaler, le terminal 1 est bien fourni en commerces et espaces d'attente, et était globalement propre.
A l'arrivée à MAD, c'est efficace, et l'accès à la capitale est aisé et abordable en transports en communs.
14 Commentaires
Finalement ton apéro au travail t’est revenu cher même si c’est pour la bonne cause ?
Décevant de LYS. De toute façon, le Rhônexpress est toujours en grève aux moments clés (d’ailleurs il est en grève ce jour …).
Belle fin d’année à toi et fais attention de ne pas trop boire ce soir ;)
Désolé pour le looonnnngggg délai de réponse ^^
Déjà que les apéros à Paris reviennent chers de base, alors avec des billets en J en plus... :P
Curieusement, Rhonexpress est le seul à ne pas être en grève par les temps qui courent ! Et passer à LYS sans fast track, on ne m'y reprendra plus ^^
Et un bon début d'année 2023 du coup, vu mon retard !
A bientôt :)
Une soirée apéro boulot qui finit avec un billet d'avion, c'est original, y'a pas à dire.
Iberia Express envoie tout sauf du rêve, à commencer par l'attitude de l'équipage, le genre de truc que je trouve minable. Ne pas saluer un passager c'est nul, d'autant plus que c'est lui qui paye le salaire.
La cabine est bof au mieux, nulle au pire, des sièges non inclinables et slim, pour de la J c'est moyen.
Tiens mon chouchou est à Lyon aussi, une belle bête quand même !
Pour le service du repas, autant l'entrée et le dessert font envie, autant les pâtes, bien heu ... dans leur barquette alu déjà et après sauce tomate et fromage, on aura vu bien mieux en business.
Pour le marc de café je ne pourrais pas te dire mais par contre je sens que ce sera ... pas mal ^^
Dans tes statistiques tu as oublié de préciser quel a été ton premier vol avec la barbe rasée, et il me semble que c'est celui ci :)
A bientôt et bon réveillon !
C'est toujours mieux de revenir avec un billet d'avion qu'avec une gueule de bois ! (Quoi que j'ai du revenir avec les deux ^^ )
IB Express est low-cost dans l'expérience client... Je ne sais pas s'il y a une différence de prix entre la maison mère et la filiale LCC en J, mais j'espère que c'est le cas... Même les barquettes de plats surgelés à 2€ de chez Carrouf sont mieux présentés que le plat principal, faut le faire !
Et oui, ton chouchou passe aussi par LYS, en général tous les jours il traîne là :D
Ta lecture du marc de café risque de s'avérer juste, je commençais "light" mais plus ça va et plus je rajoute des voyages (même si rien de bien inouï pour le moment) ^^
Et... Je ne me rappelle plus pour la barbe rasée, il faudrait que je vois ça avec ma cheffe (son cher mari barbier m'a entretenu le truc qui me sert de barbe ^^ ).
A bientôt :)
IBERIA dans toute sa splendeur, équipages de mauvaise qualité, repas qui donne pas du tout envie, on dirait la cantine.
Je me souviens d’une expérience entre Madrid et CDG avec IB EXPRESS, (FR disponible) j’avais eu exactement le même type de comportement, aucun accueil en porte et équipage aux abonnés absent.
Bon séjour à Madrid :)
Vu les avis que j'ai vu, Iberia Express semble en effet coutumière du fait... Sur mon vol précédent sur la compagnie, ça avait pourtant été plus sympathique, mais ça semblait être l'exception qui confirme la règle ^^
A bientôt !
Oublier qu'on a acheté un billet d'avion, la soirée devait être bien arrosée !
I2 fait clairement moins bien que la compagnie mère, mais ce n'est pas si mal au final. On regrettera un siège un peu trop fin quand même pour faire vraiment un vol confortable. C'est Do&Co qui officie sur le catering, normalement ce n'est pas trop mal.
Bonne année 2023, qu'on espère pleine de vols !
A bientôt.
Les soirées à mon travail ont tendance à être un peu (trop) arrosées ^^'
Etant assez sensible au côté humain sur les vols (je préfère un équipage adorable et un repas moyen), je dois avouer que j'ai été pas mal déçu), même si ça reste correct... Do&Co assure en effet un niveau de qualité minimal, même si on ressent qu'il y a plusieurs gammes de plateaux ^^
Bonne année aussi, et à bientôt :D
Alors la c’est fort de ne pas se souvenir d’avoir acheté un billet un soir de « beuverie « ?
Le prix de cet escapade va vite grimper.
J’ai fait pour la première fois la fêtes des lumières à Lyon cette année. Il y a beaucoup de monde, et le prix des hôtels est affolant. En plus il a fait un froid de canard avec même de la neige.
A bord j’ai l’impression que c’est moins bien qu’avant niveau catering , et je trouve sans relief.
Comme toi j’ai plus de temps pour FR lorsque je travaille, merci la pause déjeuner au bureau.
A bientôt
En effet, les 38€ ont été bien explosés, mais bon, quand on aime on ne compte pas :P
La Fête des Lumières est bien surpeuplée oui... C'est pour cela que je fuis la capitale des Gaules ! Pour le coup, le froid et la neige étaient aussi de la partie à Londres ^^
Oui, on sent une baisse de qualité assez nette... Ca fait moins rêver.
Bon, au final je n'ai pas eu beaucoup de dispo ce mois de janvier x)
A bientôt !
Grosse pagaille au départ, en même temps avec plus qu'un seul terminal d'ouvert sur les deux ce n'est pas étonnant.
C'est vrai c'est rigolo pourtant sur LYS-LHR y'a qu'une compagnie qui opère aussi...
LOL j'avais pas fait attention!
Tu vas dignement gagner le surnom de monsieur statistique, d'ailleurs celle que tu fait en fin de FR est super intéressante, on devrait tous le faire..
étonnant! on pourrait s'attendre à un dimanche ou un vendredi
tout aussi étonnant je ne savais pas que tu étais collectionneur de petites cuillers!
j'aime pas vraiment ça non plus
Alors la prestation certes c'est mieux que du BoB mais comme tu le soulignes ça fait pas très business, d'ailleurs Iberia en J en europe semble faire nettement mieux si l'on en croit les derniers FR.
Je vais le revoir de ce pas!
Avec la reprise du trafic, le T1 risque en effet de saturer de plus en plus...
Oui, sans doute que BA fait plus rêver les FRistes (et le réseau LC est un peu plus étendu, aussi).
Ca fait bientôt un mois que je n'ai pas sorti des stats, j'vais finir par me sentir mal :P
C'est parce que j'aime bien prolonger mes week-end jusqu'au lundi matin ça ^^
Ma collection sera en bonus d'un prochain FR alors !
Je comprends que ça se fasse lors de la préparation du service, mais là... Bref.
Bon, du coup j'ai pas pu comparer avec une J "classique" en A320, mais ça semble quand même mieux en effet !
Merci pour mes stats ! Il est désormais à 159 vues :D
A bientôt :)
Le plat ne fait clairement pas J, un peu à l'image du reste de la prestation, même si ça n'est pas mauvais non plus...
Les CRJ200 Iberia se font de plus en plus rares en plus, il ne faudra pas tarder. Ils volent beaucoup sur des lignes régionales en Espagne, et en hiver les tarifs sont plus abordables de ce que je vois :)
Je ne savais pas que les ERJ145 d'Amelia partaient désormais sur SXB tiens !
A voir cet été, il y a souvent des petites pépites en lignes européennes.
J'aime beaucoup les CRJ900 de SAS, le service est en général assez souriant, même si c'est réduit (eau, thé, café).
A bientôt (j'ai vu que tu avais publié de nouveaux reports, faut que je lise ça ! En espérant trouver un peu de temps pour ça rapidement ^^ )
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