Avis du vol entre Lisbon et Funchal en classe Economique avec TAP Air Portugal

Bonjour et bienvenue à bord de ce récit, 2ème opus de cette série m'amenant sur l'ile de Madère pour les vacances de la Toussaint 2022. Madère et plus exactement Funchal où nous arriverons au bout de ce récit.

introduction

Cela faisait plusieurs années que le père de ma compagne voulait partir à Madère en famille, et nous avons proposé d’organiser ce voyage à l’occasion de ses 70 ans. Toute la famille proche soit environ 10 personnes se retrouvera donc lors des vacances de la Toussaint sur ce petit caillou au milieu de l’Atlantique.
Nous sommes les seuls à partir de province, il faut reconnaître que l’offre de vol n’est pas non plus pléthoriques sur Funchal surtout que notre retour est prévu sur la saison IATA hiver ce qui diminue encore plus l’offre disponible. Dans notre cas aucun vol direct sur Funchal, ce sera donc un vol avec escale et la seule compagnie à proposer des combinaisons horaires corrects et tarifs abordables n’est autre que la major Portugaise TAP.

Il était envisageable de combiner des vols Low-costs avec Easyjet ou Ryanair mais cela n’était pas si intéressant niveau tarif une fois les bagages ajoutés. Sans compter un risque certain avec des billets séparés
Ce qui nous donne donc un routing relativement simple:

Etonnamment les reports sur l'aéroport de Funchal sont loin d'être légion sur notre site, je pensais naïvement que sa spectaculaire piste sur pilotis aurait attiré quelques av-geeks téméraires (je ne parle pas de toi Benji ^^), visiblement non car on ne trouve que 2 reports plutôt ancien sur cette liaison tous 2 opérés en Airbus A319, j'aurais au moins l'exclue du combo type d'appareil/compagnie sur ce vol.

Au niveau de la liaison on retrouve la TAP avec 7 vols quotidiens souvent opérés en Airbus A321neo mais aussi la concurrence low-cost d'Easyjet et Ryanair qui opèrent chacun 3 vols quotidiens sur cette ligne qui doit sans doute être la liaison intérieur la plus fréquentée du Portugal.

Long transit dans l'aéroport de LIS

Je vous avez laissé dans les couloirs de l'aéroport Lisboète à la sortie de notre vol en provenance de Toulouse. Malgré notre retard il nous reste encore près de 5 heures d'escale à tuer. Nous avions pour idée de faire un petit tour en ville (que nous connaissons et apprécions) mais le temps gris venteux et les passages d'averses calmeront nos envies de retour au cœur de la capitale Portugaise. Le FIDS avec les départs de cette après-midi notre vol n'y figure pas encore.

Nous nous dirigeons vers le cœur du terminal et il y a du monde ! Nous empruntons l'escalator qui mène à l'étage où se trouvent les salons de l'aéroport.

lounge ANA

Voyageant en Y et étant nobody chez Star Alliance c'est du coté du salon du gestionnaire de l'aéroport que nous nous dirigeons. Un accès payant est disponible via le site de l'aéroport pour 36€ par passager. Comme on peut le voir le lounge accueil de nombreuses compagnies aériennes.

D'ailleurs ça bouchonne ! Le lounge est plein est les entrées sont bloqués, une longue file d'attente est donc présente devant la porte. Je ne comprends pas trop pourquoi l'aéroport propose encore cette option d'accès au lounge payant quand il n'arrive pas à proposer suffisamment de place pour tous les ayants droits… Au final l'attente ne sera pas bien longue un peu plus d'une dizaine de minutes mais ça ne fait clairement pas très premium.
Le début d'embarquement du vol Swiss fera de la place (bizarre d'ailleurs que SN/LX ou encore TK envoient leurs paxs ici plutôt qu'au lounge de la TAP …)

L'intérieur du lounge n'est pas immense et celui-ci est bien rempli. niveau décoration et aménagement c'est moderne et les fauteuils sont confortables. Par chance 2 fauteuils jumeaux face aux baies vitrés se libérerons à notre arrivée car le highlight, point de vue divertissement, n'est autre que les immenses baies vitrés donnant sur les pistes.

Sinon il y a une zone plus sombre au niveau du milieu du lounge où sont diffusés plusieurs chaines TV ce soir ce sera football ou football avec au choix le match Paris SG-Ajaccio ou le choc du championnat Portugais à savoir Porto-Benfica. A noté que le lounge dispose aussi d'une zone de travail, d'une zone de repos avec 6 alcôves ainsi que des douches (en supplément lorsque l'on achète l'entrée au lounge).

Petite zone d'exposition avec des bijoux en vitrine présenté par un créateur local.

La partie restauration est organisée autour d'une cuisine centrale. On y trouve de nombreuses armoires réfrigérées contenant des boissons soft + bières. Coté solide l'offre n'est pas pléthorique quelques sandwichs et autres amuses bouches chaud type accras pour le salé. Pour le sucré c'est aussi plutôt light avec les céréales du petit déj toujours présent l'après-midi. Seul la présence de pastel de nata remontent la note… Pour les amoureux des fruits ce sera pomme ou pomme avec pas mal de plastique autour…

Si le solide laisse un peu à désirer, le bar fait lui de très bons cocktails bien dosés nous trinquerons donc avec Mme avec un Gin-tonic bien présenté !

Session spotting

On commence par ce petit ATR72-600 aujourd'hui disparu de la flotte de TAP, il arrive d'un vol de positionnement depuis l'aérodrome de Cascais dans la banlieue ouest de Lisbonne où sont basés les installations de White Airways qui opérée alors la flotte d'ATR de TAP express. La fin du contrat avec la TAP à d'ailleurs plongée la compagnie au bord de la faillite. Et cette machine est désormais stockée à Düsseldorf depuis le mois de novembre.

Cet Airbus A320 à la peinture bien défraichie arrive lui en provenance de Bruxelles avec près d'une heure de retard. 

A peu près le même tarif pour cet Airbus A321neo de Swiss qui arrive depuis son HUB de Zurich.

Bestiole intéressante parquée devant les fenêtres du lounge que cet Airbus A330 de la compagnie loisir World2fly qui ne sera engagé que le lendemain en direction de Varadero (Cuba) pour son premier vol de la semaine (oui nous sommes un vendredi).

La part de vol low-cost est de plus en plus importante sur la plateforme Portugaise avec ce Boeing 737-800 de Ryanair qui arrive depuis Londres Stansted.

Malgré une flotte conséquente d'Airbus A320/321neo la TAP exploite encore beaucoup d'Airbus A320 d'ancienne génération comme cette machine qui fait partie des rares appareils ayant été rétrofités avec les sharklets. Il arrive de Zurich avec une bonne heure de retard.

Tient l'Erj 195 que nous avons emprunté pour venir jusqu'à Lisbonne repart lui en direction Venise, son retard ne c'est pas arrangé, en effet il affiche désormais plus de 2h15 de bourre !

Un des rares A330ceo encore dans la flotte de TAP. Il a été converti en Preighter (cabine retirée mais pas convertie en cargo avec une porte spéciale pour charger le pont principale).

Livrée hybride pour cet Airbus A320 de Vueling transfuge de l'éphémère Level-Europe. Il assure une rotation depuis Bilbao.

Autre Airbus A320 aux couleurs de la compagnie locale cette fois-ci et en provenance de Gran Canaria.

Un Airbus A330neo de TAP au départ en direction du Brésil et la ville de Récife, un des rares vols à l'heure cette après-midi là…

Le Speedbird pour Heathrow est opéré en Airbus A320

Autre A330neo de TAP (cette fois aux couleurs de l'alliance) au départ en direction une nouvelle fois du Brésil et la ville de Salvador de Bahia.

On reste dans les livrés spéciales opérées par la TAP avec ce splendide Airbus A321neo aux couleurs retro qui arrive depuis Prague.

Livrée spéciale toujours mais chez Easyjet cette fois ci avec l'Airbus A320 célébrant la base de Berlin 

Pour ce Boeing 737-800 d'Air Europa c'est le début du retour en direction de la capitale Espagnole

Le soleil descend progressivement à l'horizon nous offrant un très beau couché de soleil avec les dérives des A330 de la TAP en toile de fond.

La nuit tombe ensuite rapidement et l'éclairage artificiel prends le dessus. Le lounge lui commence progressivement à voir sa population décroitre et des places restent enfin libre.

Nous quitterons le lounge une petite demi-heure avant sa fermeture (22h ce jour là)

embarquement retardé

Nous redescendons de l'étage où l'on trouve les lounges, la foule présente dans le hall principale c'est elle aussi bien dissipée.

Notre vol est à présent affiché mais il est malheureusement retardé de pratiquement une heure. On peut constater que de nombreux vols sont retardés avec plus de la moitié de l'affichage montrant des vols "du passé"

Au centre du terminal on trouve aussi un food court que se partage les fast-food et d'autres établissements de restaurations plus premium.

On trouve aussi de nombreuses boutiques dans cette zone centrale de l'aéroport, les Portugais sont fan de foot il n'est donc pas surprenant de voir cette boutique alignant les maillots de l'équipe nationale Portugaise mais aussi de l'équipe locale du Sporting Portugal. L'autre club de Lisboète, le Benfica disposant de sa propre boutique situé juste à coté.

Mais sortie de cette zone centrale du terminal 1 le reste des installations Schengen n'est qu'une longue jetée étroite, veillotte et basse de plafond, clairement pas l'aéroport le plus agréable d'Europe.

Les appareils de la TAP sont encore en nombre à la gate malgré l'heure tardive, cet Airbus A320 partira avec près de 2h de retard pour sa dernière rotation de la journée à destination de la capitale Espagnole. 

Cet autre A320 prendra comme nous un cap vers l'ouest et l'Atlantique, il assure en effet la dernière liaison du jour de la TAP vers Punta Delgada aux Açores.

Notre vol est enfin appelé pour l'embarquement en porte 15, les salles d'embarquements sont elles aussi bien trop petites pour accueillir des vols complets opérés en Airbus A320, les places assises y sont rares et comme à beaucoup d'endroits dans ce terminal le toit à des fuites et des seaux trônent au milieu de la salle … quand ce n'est pas juste une grande flaque …

A bord de l'Airbus A320 de TAP

Nous sommes finalement prêt à embarquer avec pratiquement 2 heures de retard, les priorités sont respectés tout comme le réglementaire instant porte. L'accueil à bord et poli de la part d'un équipage cabine mixte et expérimenté.

A l'image de British Airways sur ces Airbus A320neo la compagnie Portugaise à décidée lors de la rénovation de ses cabines moyen-courriers de séparer la cabine en 2. Une moitié de cabine (incluant la J) équipée de sièges Recaro BL3530 "confort" avec un pitch de 33" avec un siège mieux équipé et la seconde partie de la cabine équipée elle avec des Recaro SL3510 et un pitch de 28" soit en tout point la même cabine qu'Easyjet.

Nous sommes pour ce vol à la rangée "frontière" entre les 2 types de sièges, le pitch est donc un peu meilleurs, que dans le fond de la cabine et nous disposons des avantages de la partie arrière du siège confort à savoir la patère ainsi que le support pour tablette.

Petit détail sur le plafonnier qui a lui aussi bénéficié d'un refresh avec l'indication sur l'interdiction des appareils électroniques et l'interdiction de fumer devenue fixe.

L'avantage des vols en retards c'est que l'on attends rarement des passagers manquants… les opérations d'embarquements sont donc rapidement bouclés et nous sommes repoussés dans la foulée.

Le roulage ne sera pas bien long et nous prenons rapidement notre envol depuis la piste 03, virage immédiat sur la gauche qui nous fait pratiquement passé à la verticale de la capitale Portugaise et ses nombreuses lumières.

Je n'aurais pas grands chose à vous montrez lors de ce vol de nuit où l'OLCI m'aura placé sur le siège du milieu. De plus il est minuit passé et la fatigue commence à se faire sentir. Rien n'est proposé niveau divertissement et pour le catering c'est l'ami Bob. La brochure est disponible dans la pochette, les tarifs y sont élevés et les produits disponibles pour le solide n'ont rien de bien Portugais.
C'est d'ailleurs plutôt rigolo car les 2 premières pages sont dédiés aux spécialités de la cuisine Portugaise qui ne sont pas disponible à bord… sans surprise le chariot fera un direct dans l'allée…

Beaucoup de passagers somnoleront lors du trajet même si la lumière restera allumée tout du long. Le vol sera donc calme malgré remplissage qui devait flirté avec les 100%.

La route suivie par notre vol du jour selon flightradar24, difficile de faire plus direct.

Le temps de vol reste réduit (moins d'une heure trente). La descente est donc rapidement annoncé et notre approche vers la spectaculaire piste de Funchal commence. L'approche est plutôt musclée malgré une météo clémente. Les lumières en provenance des collines sont bien au dessus de la hauteur de l'appareil et extrêmement proche ce qui est vraiment impressionnant !

Arrivée dans la nuit a funchal

Le touché et le freinage seront ferme, il faut dire que la petite piste ne fait que 2700m. Au vue de la taille de la plateforme le roulage sera court et les opérations de débarquements commencent rapidement. Nous quittons sans regret cette cabine plutôt quelconque.

L'Equipage nous souhaitera un bon séjour et nous quittons notre Airbus par la porte avant. Pas de passerelle à FNC on est directement plongé dans l'agréable tiédeur qui enveloppe l'archipel de Madère une grande partie de l'année. Au passage on notera les lumières de la colline situé juste a coté de l'aéroport.

Dernier regard sur "Gil" et nous parcourons le cours cheminement piétons qui mène à la zone arrivée du terminal.

Sur le tarmac stationne aussi 2 Boeings 737-800 de Ryanair qui sont basés sur l'ile. Ryanair offre d'ailleurs depuis la saison hiver des vols directs vers Beauvais.

Pas de doute nous sommes bien arrivés à Madère !

Et même si nous sommes géographiquement plus proche de l'Afrique que de l'Europe la décoration des lieux en azulejo et le sol en "calçada portuguesa" sont des marqueurs forts, qui nous rappel bien qu'ici c'est une terre Portugaise.

Nous descendons d'un étage pour rejoindre la salle de livraison des bagages.

L'attente pour les bagages durera une petite dizaine de minutes, il faut dire que le nombre de bagages enregistrés étaient pour le moins conséquent.

La marche est très courte pour rejoindre la partie ground-side de l'aéroport. Les quelques comptoirs des voyagistes sont tous fermés à cet heure avancée de la nuit et globalement il n'y a pas grand monde dans la zone.

Nous retrouvons notre loueur venu nous amener notre Skoda octavia que nous martyriserons quelque peu sur les routes sinueuses et spectaculaires de l'ile. Nous nous excuserons pour cette arrivée très tardive il nous dira que cela est malheureusement devenue la norme avec la TAP ces derniers mois.

C'est ici que ce termine le dernier FR de la partie aller de cette série, c'est aussi le début de nos vacances ! Je vous retrouve très prochainement pour la suite avec un retour qui ne se passera pas vraiment comme prévu… d'ici là bon vols à tous.