Avis du vol entre Lyon et Bordeaux en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Je me présente Sacha, j'ai 22 ans et je lis depuis plusieurs mois vos comptes-rendus de vol aussi bien domestiques qu'internationaux et l'envie d'ajouter ma pierre à l'édifice me trotte dans la tête depuis quelques semaines. Je décide donc de m'y coller à mon tour, malheureusement je ne serai peut-être pas aussi détaillé que vous premier FR oblige. Je suis conscient que beaucoup d'entre vous ont fréquenté le même terminal et la même compagnie, donc je n'ajouterai peut-être rien de vraiment nouveau a ce qui a été déjà dit sur certains points.

  Le présent compte-rendu devait être rédigé il y a une semaine au moment de mon déplacement mais malheureusement je n'ai pas pu utiliser mon ordinateur faute de connexion Internet, je m'en excuserai par avance.

L'envie de partager mon expérience de voyage est d'autant plus forte que j'ai attrapé le virus de l'avion il y a plus d'un an, lors de mes déplacements entre Bordeaux et Lyon, la région où réside actuellement ma famille. Cette année je vis sur Grenoble mais mes idées de voyages se multiplient à vitesse grand V, d'autant que je n'ai pas fait énormément de compagnies ces temps-ci, je lorgnais surtout sur Air France et sur Easyjet, éventuellement quelques vols du groupe LH. Mes premières fois risquent donc d'être nombreuses sur beaucoup de compagnies que je n'ai pas encore empruntées, confortant ma volonté de partager mon expériences sur des compagnies que je n'ai pas encore empruntées.

Pour la forme, certaines photos riquent d'être floues sous le coup de la précipitation, spécialement celles prises durant le vol.  
 
Rentrons dans le vif du sujet du FR. En ce début d'année, je dois reprendre le chemin de la cité Girondine, ville où j'avais ma formation et mon alternance, pour y assister à ma remise des diplômes. Mes premiers allers-retours entre Lyon et Bordeaux se sont fait via Easyjet, mais depuis à peu près un an j'ai pris l'habitude de voler avec Air France, je m'étais dit que c'était à peu près au même prix qu'Easyjet pour des horaires corrects en début de soirée. Le routing sera le suivant: 
- Le vol direct depuis LYS avec trajet en TGV depuis Grenoble le jeudi soir
- Décollage de Bordeaux vers CDG et (courte) escale à CDG (initialement je devais à peu près avoir 2h d'escale à Paris, mais nous verrons dans le prochain compte-rendu que ce ne s'est pas passé comme prévu).
- Décollage de CDG et retour à Lyon. 

C'est avec grand plaisir que je débute le marathon… Dans le TGV ! Il faut en effet 1h pour rejoindre le terminal 1 depuis Grenoble. Cela évite de passer par Lyon en TER puis de se farcir 30 minutes de plus en Rhône Express. Le trajet me coûtera 18 euros l'aller simple (avec la CJ). Il est 16h30 lorsque je quitte mon 7ème ciel place Robert Schumann, tout proche de la gare.

Je m'installe du côté droit de l'appareil, le pas est plus que convenable.

Quelques photos de carte postale… La météo n'est pas terrible dans la campagne Grenobloise.

Il est 17h45 lorsque le chef de bord du TGV annonce notre arrivée sur l'aéroport. A la sortie du train, il faut d'abord emprunter un escalator pour remonter à la surface. 

Passage par la gare TGV, qui je vous l'accorde est une prouesse architecturale

J'emprunte la bretelle pour accéder à l'aéroport. Cela me permet d'éviter la traversée des parkings que j'imagine fréquentés… 

Arrivée dans le T2, désert. L'enregistrement de notre vol est prévu aux comptoirs numéro 10. Il ne faut pas compter sur Chalair pour nous emmener en Nouvelle-Aquitaine ce soir ! (comme vous pouvez le constater, les 2 vols pour Poitiers et Limoges sont annulés).

Plus que quelques mètres pour parvenir dans le T1. A ma gauche, je croise le chemin d'un CDB, qui sera peut-être le mien qui sait ;) 

Je ne me lasse jamais de l'architecture très stylée du nouveau T1… Je descends un escalator pour me rendre aux bornes libre-services imprimer mon bulletin de vol.  Il y a des commerces et des restaurants.

Une fois n'est pas coutume, je décide d'aller déposer ma valise en soute, notre vol étant prévu complet. De toute façon, je n'arrive pas à imprimer mon bulletin de voyage (BP) sur les bornes automatiques. Ce sera donc une charmante agent d'escale qui s'en chargera. 

Je remonte à l'étage pour passer la sécurité, qui sera passée avec brio en quelques minutes.

Une fois les contrôles passées, nous devons traverser la zone duty-free pour se rendre côté airside, je suppose que quiconque ayant décollé de Saint-Exupéry connaît la chanson. 

Arrivée dans la rotonde du T1, encore une fois belle architecture.

Je me dirige comme à mon habitude vers le Lounge Bar, où je peux apercevoir ce 737 Royal Air Maroc ainsi qu'un A319 ou A320 British Airways pour Londres je suppose. Lieu idéal pour manger en faisant (un peu) de spotting. Pour le repas, mon choix se portera sur une foccacia accompagnée d'une Affligem puis une tartelette au citron.

Je me dirige vers les toilettes. Je demande à la passagère à côté de moi de surveiller mes affaires, elle ne va pas tarder à embarquer donc je ne traîne pas. Les commodités sont impeccables.

Le vade-mecum de ce soir.

Etant donné le temps qu'il me reste, un peu d'exploration s'impose. Ici quelques Airbus U2 et un B737 TO. La symétrie des deux couloirs côte-à-côte donne vraiment l'impression que le couloir d'à côté n'est qu'un reflet de celui que je suis en train d'emprunter.

Ici le contrôle de sécurité menant aux portes F et G, désert. 

Nous pouvons apercevoir les premiers avions de la vague AF de ce soir, dont celui qui vient d'arriver de Toulouse et qui va m'amener à Bordeaux dans un peu plus d'1h10.

Après cette séance de spotting, retour au Bar Lounge pour ensuite rejoindre la salle d'embarquement.

Utile si vous souhaitez vous rendre aux USA ou en République Tchèque (ou toute autre pays non-euro).

Un avion Easyjet en provenance de Bordeaux et qui fera le même chemin que moi. Qui gagnera le marathon ?

En arrière-plan, nous pouvons remarquer une volée d'Embraer 170/190 HOP, dont le premier porte une livrée aux couleurs d'AF.

Début de la vague AF, le premier vol commençant à embarquer.

Pour moi, ce sera direction les portes D, un long trajet s'imposera pour rejoindre ma porte, D15, au fin fond du satellite D. 

Pour accéder aux portes D, il faut emprunter deux escalators pour descendre vers le sous-sol puis traverser un long couloir enfoui sous le tarmac.

Le passage dans le long couloir menant au satellite D sera rythmé par des citations d'auteurs plus ou moins renommés. Ici une citation du philosophe Confucius.

Arrivée au satellite D, où je tombe nez-à-nez avec des pubs de la région AURA qui entend bien promouvoir son patrimoine historique et naturel.

Pour accéder à la salle d'embarquement, encore quelques effort et on y est. Il faut suivre un cheminement assez particulier, un peu tortueux mais peut-être un peu moins qu'à BOD

Arrivée devant la porte D15, peu de monde pour le moment.

En attendant l'embarquement, je prends le temps de photographier la bête du soir, F-GTAQ. 

L'embarquement est annoncé à  20h19. Peu de monde devant la porte, donc j'embarquerai quelques minutes plus tard.

Photographie de notre paquebot des airs, vu de plus près.

N'oublions pas l'instant ouverture.

Cabine métropole, comme à l'accoutumée sur LYS-BOD.

La vue depuis mon siège 27A.

Legroom parfait pour un vol domestique. Tour du propriétaire, tout est nickel. Les sièges sont équipés de prises USB.

Bizarrement, le Wifi ne veut pas fonctionner, et ne fonctionnera pas du voyage.

Le plafonnier chez la famille A320.

Nous quittons le terminal sur les coups de 20h40, donc avec 10 minutes d'avance sur l'horaire planifié. Le CDB prend la parole et annonce 50 minutes de vol jusqu'en Gironde, météo couverte, du brouillard et 12 degrés à Bordeaux. Nous décollerons du pas de tir numéro 35L.

Lancement à 20h48, 30 secondes de course d'élan et rotation à 20h49.

Nous arrivons dans le jardin d'Eden sur les coups de 20h50. Comme vous pouvez le constater, le ciel au-dessus de l'agglomération Lyonnaise et alentours est tout aussi nuageux. J'admire l'éclairage des lumières à travers la couche nuageuse.

Distribution du catering, gratuit sur AF. Je vais opter pour un jus de pomme, accompagné de l'incontournable galette bretonne.

Une passagère de la rangée opposée profite de l'absence de voisin pour s'assoupir sur le triplet.

Le CDB annonce le début de l'atterrissage à 21h15, une vingtaine de minutes plus tard nous repassons en dessous de la couche.

Pendant l'atterrissage nous survolons Bordeaux et son agglomération, je devine le lac ainsi que la Rocade qui la traverse.

Nous devons traverser la Garonne pour rejoindre Mérignac.

Nous touchons sol à 21h39, freinage sec et nous libérons la piste pour rejoindre le terminal principal, d'où opèrent l'ensemble des vols réguliers.

Instant winglet avec la crevette si emblématique de la compagnie tricolore.

Nous stationnons à 21h43, soit 17 minutes d'avance sur la planification. Tous les passagers se lèvent dès l'extinction du voyant lumineux, je me lève à mon tour, récupère mes affaires et m'empresse de rejoindre la sortie.

Nous entrons dans le terminal. Dernière photo de l'oiseau du soir pour la route.

Un long cheminement ponctué de virages et d'escalators s'impose pour accéder aux tapis à bagages.

Une fois arrivé dans la salle des tapis, je me dirige vers le tapis du fond, où la livraison est déjà en cours.  Je récupère rapidement ma valise qui arrive parmi les premières et gagne rapidement la sortie. 

Dernière ligne droite.

Bienvenue à Bordeaux ! Il me faut emprunter la ligne 1 pour rallier le CV où se trouve mon hôtel. Il faut compter 30 minutes de trajet à peu près. 
Voilà je vous quitte au pied du bus étant donné qu'il est déjà presque 22h et que je n'ai pas envie de trouver portes closes en arrivant. J'essaierai d'améliorer mes photos en vol pour le prochain FR. Sur ce je vous souhaite bons vols et vous retrouve pour le vol vers Paris qui aura lieu 2 jours plus tard.