Avis du vol entre Stockholm et Frankfurt en classe Economique avec Lufthansa

Brrrr! 4 heures 45, la navette arrive. La nuit fut confortable et réparatrice à bord de ce bon vieux Boeing 747-200 qui squatte en fin de tarmac à ARN. La douche bien chaude après celle froide de la veille fera le plus grand bien. Bonne nouvelle, nos nouveaux BP s'affichent bien dans nos téléphones respectifs. F-OITN et moi-même commençons notre rerouting vers Dublin via les couloirs de Francfort.

Ce qui devait être un vol direct Stockholm - Dublin en "classe avant" avec SAS s'est transformé en vol avec escale à Francfort avec Lufthansa et sa petite dernière, en classe éco. Ce ne serait pas un gros problème en soi si le temps, déjà compté ne venait raccourcir davantage une déjà bien courte nuit. Je n'étais déjà pas très fan de LH et de ses satellites, cette expérience ne viendra pas les faire remonter dans mon estime.

Passage de la sécurité rapide, j'ai pu négocier pour mon accès salon mais n'étant pas Gold chez Star Alliance, je ne peux inviter personne. Va pour des courses à partager…

Buffets du matin

Un accessoire que j'invite Air France à installer dans ses salons parisiens depuis longtemps déjà. Ne perdons pas espoir.

Ma chaste sélection

Et pour les boissons chaudes, un bon choix d'herbes à infuser. Je prendrai un café pas mauvais du tout.

Un test H2okapi avant de quitter les lieux?

#jefaismescoursesausalon mais discrètement, parait que ça contrôle sec à la sortie ?

Les lieux étaient confortables, un petit bémol pour ceux d'aisance pas suffisamment isolés à mon goût.

Bref, en sortant je repère ces modèles que j'aurais aimé ajouter à ma collection, surtout le premier.

Je file retrouver l'ami Cyrille qui doit certainement avoir dévalisé les stands de kanelbullar

Oh… un autel.

Nous voici en salle d'embarquement.

J'ai déjà la tête dans le ciel

Mais quand la chance frappe à ta porte… le seul vol annulé du matin, c'est celui pour Dublin. Un chat noir m'accompagnerait-il?

J'espère ne pas devoir admirer cette oeuvre à l'arrivée à Francfort.

Embarquement parmi les derniers.

La voie est libre.

Pratique dans un pays réputé froid, non?

Eh bien soit, je m'exécute!

Vu la température extérieure et les courants d'air, je fais cette instantanée à la va-vite!

Fuselage shot avec dégivreur en maraude.

Conducteur de bus masqué

J'ai oublié mon marqueur. Prochaine fois, j'en mets un dans mon cartable!

Après un accueil aussi froid que l'air du tarmac (j'exagère, il ne faisait pas si froid), je m'installe à ma place, en cinquième rangée. L'espace à disposition est conséquent.

Pas de voisin au milieu, juste un illustre inconnu côté couloir. F-OITN est assis plus loin à l'arrière.

Lâcheurs va!

6 heures 21, nous repoussons.

Je réalise alors que c'est mon premier vol en A321 Neo. 

mais pas mon premier vol à bord de cette compagnie low-cost.

Le menu des réjouissances…

Une PNC fait ses démonstrations avant le départ.

Adjö

Premier ruban du matin.

Et hop! En l'air.

Un fan a immortalisé notre ascension…

Mes hublots sont brouillés.

Rapidement, le service va se mettre en place. Mini rideaux de séparation des classes tirés.

La, c'est franchement mieux. De quoi se réconcilier avec les airs et le soleil.

A propos de service, un tiers de litre d'eau et deux chocolats.

Accroche…

Et un tour à fond de cale. A éviter si l'on veut un vrai hublot.

Ma photo préférée?

Retour à ma place. Je vais tester ce fameux service payant. Ding!

Plus d'une minute pour que l'hôtesse apparaisse. J'ai connu plus diligent…

Les restes de la pitance de mon fortuné voisin en J. Cela ne mérite pas les centaines d'euros certainement déboursés.

En ce qui me concerne, voici le breuvage. De loin, on dirait du chocolat chaud mais ce n'est que du café. Nouvelle méthode, c'est comme un café turc avec un filtre par dessus.

Morale, ne pas confondre prix et valeur. Café médiocre et système D plutôt mal fichu. Bref, je regrette le temps où la Warsteiner était offerte en classe éco même s'il eut été un peu tôt pour du houblon. Je descendrai ce café comme je peux, en essayant de ne pas me bruler. La PNC, prévenante m'avait avisé de la chaude, très chaude nouveauté. Elle viendra recueillir mes impressions un peu plus tard : "Ich bin ratlos". Elle aussi apparemment.

A propos de descente.

Heureusement que Francfort n'est pas la destination du jour. La météo est peu engageante.

Tiens, ils ont ouvert une espèce de Polderbaan ici aussi?

Posés plus ou moins à l'heure mais avec les temps de roulage et de transit à FRA, cela ne veut pas dire grand chose.

Nous voici enfin en porte. J'ai craint le pire.

Scheisse! On a une porte mais faut débarquer sur le tarmac pour prendre un bus. La logique allemande…

Au moins, nous avons pu faire quelques photos. Le temps presse.

9 minutes plus tard, nous sommes dans le terminal.

Moi qui ne voulais pas admirer ces horreurs murales…

Heureusement, la délivrance est faite de grandes baies vitrées ce qui redonne le sourire.

Nous aurions bien continué à son bord.

Zalon? Ba pour nous! 

9 heures passées de 8 minutes et nous tombons sur notre prochain oiseau. On se serait bien passé d'un albatros ?

Bref, reste plus qu'à attendre que l'embarquement se termine pour y aller. Première mission accomplie. Le but ultime se rapproche à grand pas.

Voilà, c'est tout pour le moment. La suite au prochain numéro.
Comme d'habitude, merci de m'avoir lu. N'hésitez pas à commenter voir critiquer (mais pas trop non plus, faut pas exagérer). Si vous avez aimé, mettez un Like en dessous sinon vous en mettrez deux!
À bientôt pour de nouveaux envols.
✈