Devant l'impossibilité de pouvoir afficher toutes les photos (pour une raison inconnue), je me suis donc relancé dans la réédition de A à Z de ce report. Ce n'était sans doute que la seule solution pour y parvenir. Ce report n'est donc pas de la grande fraîcheur, mais voilà, je suis parfois - souvent même - têtu, ou plutôt déterminé. Je ne voulais pas laisser en plan ce modeste report.
Voici donc la seconde version de ce report, le premier a été supprimé, avec cette fois, je l'espère, l'ensemble des photos visibles pour tous.
DE LYON À LA SUISSE PAR LA VOIE DES AIRS… POUR FINIR AU BORD DE LA MER !
Bonjour à tous chers lecteurs,
Les prétendants au meilleur chocolat au monde se disputent cette place enviée. Alors qui de la France, la Belgique ou de la Suisse remporte la médaille d’or (en chocolat ?), la première place sur le podium ? Je n'en sais rien, et cela est sans doute une question de point de vue.
Avoir un avis tranché sur la question, ce n’était pas le but de ces deux vols, non pas que je n’aime pas ce qui est à base de cacao et d’ailleurs, ces personnes doivent être assez rares…
L'objectif était bien plus tordu. En effet, le but de ces deux sauts de puce européens, c’était purement « avgeek ». C’était d’accrocher deux nouvelles compagnies (en l’occurrence SN et LX) et une nouvelle plateforme (ZRH) que je n’avais pas encore dans mes tableaux. L’efficacité des chemins de fer fédéraux suisses et son cadencement me permettent également de boucler le périple en une journée avec un départ à l’aube et une arrivée en soirée.
Bonne lecture.
RED RED EYES
Le départ étant prévu à 07h20 de LYS, je fais le rétro planning. Ce sera le tram T4 de 05h06 à Jets-d’eau-Mendès-France puis le très coûteux (pour le commun des mortels) Rhônexpress de 05h30. J’ai préalablement imprimé mes cartes d’embarquement mais je préfère toujours avoir de la marge, s’il y avait un raté dans les transports. Quand j’ai un réveil matinal, c’est synonyme de nuit presque blanche pour moi. Celle que je viens de passer n’a pas échappée à cette « règle ».
Je peste régulièrement contre ces départs très matinaux (encore que 07h20, c’est pas le premier de la journée). Ça impose de levés extrêmement tôt et à chaque fois je pense à ces familles avec des enfants en bas âge. Et ce n’est même pas l’apanage des low-cost que de partir dès potron-minet. Il m’arrive de conduire des Ouigo dont l’heure de départ ne satisfait ni les voyageurs, ni le personnel. Voir les pauvres pioupious pleurer me fend le cœur à chaque fois. C’est pas bien humain tout ça. Mais pour en revenir à l’aérien, la politique des slots et des hubs impose sa matrice. Enfin, il y a bien pire en termes d’horaires…
À Part-Dieu, la future tour To-Lyon n'en finit pas de prendre de la hauteur.

Encore 29 minutes à bord du Rhônexpress avant de pouvoir sentir les effluves de kérosène.

SAINT-EXUPÉRY REPREND DE LA VIGUEUR
À l’arrivée à Saint-Exupéry, je dois cheminer du T2 au T1.

Le FIDS du jour.

J’en profite pour faire un tour aux WC. Si de prime abords ça semble propre, je tombe sur deux toilettes bouchées.
Ça ne va pas faire une belle note tout ça…


Le soleil commence à pointer.

Je passe par le comptoir par simple curiosité ; je n’ai pas de bagage à enregistrer, j’ai déjà imprimé ma carte d’embarquement, donc direction le PIF.

Ma pauvre carte d'embarquement "maison".

Pas mal de vols au programme donc il y a de la populace au PIF. Mais c’est bien organisé et l’affaire en rondement menée en quatorze minutes en tout et pour tout.

Le temple du commerce exerce toujours une immense attraction sur moi que l’on pourrait comparer à celle à bord de la station ISS.

Les babyfoots n’attirent pas les foules à cette heure-ci.

Le temps de regarder ce qu’il y a à spotter (c’est-à-dire pas grand chose) que mon vol est affiché en F06.


Direction fox-trot.

L’A319 est déjà en place mais l’équipage n’est pas encore sur place. Faudrait pas que ça traîne de trop, j’ai une correspondance moi !
Finalement, l’équipage arrive assez rapidement et l’embarquement débute presque à l’heure avec respect des priorités.

L’A319 de Brussels-Airlines porte ce nom-là : OO-SSQ

Voici son pédigrée selon PlaneSpotter :

L'instant porte.

Accueil à bord tout sourire. Je trouve la tenue des PNC à la fois sobre et relativement élégante.
La planche à repasser qui me servira de siège pour rejoindre la capitale belge.

Le pas (tis 51). C’est très correct.

L’instant « tête-en-l’air ».

Cet A320 EC-MEH de la compagnie nationale espagnole repartira à midi vers sa base madrilène sous l’indicatif IB8717.

Ce 737-800 de Transavia partira lui vers Marrakech.

BELGIUM IN THE AIR
07h09, boarding completed. Le vol est rempli à 95% environ.
07h16, repoussage.

Taxiing à 07h21. On déploie les tôles.

Le taxiway T et la piste 17R/35L étant partiellement en travaux de réfection, le taxiing est un peu tortueux.


Dis-moi, quelle aille est la plus belle ?

La cour des petits.

À 07h34, les deux moteurs CFM56 rugissent et c’est parti !


Virage vers la gauche avant de prendre un cap vers le nord. Cette manœuvre permet de voir les installations de LYS dans leur ensemble puis de voir une partie de l'est lyonnais, dont Meyzieu, le Stade des Lumières, le plan d'eau de Miribel, les viaducs de la Côtière.



J’avais réservé une place côté A pour ne pas être à contre-jour (sauf au décollage) et de pouvoir profiter un maximum du paysage. Malheureusement, le ciel est un peu voilé voire même couvert par endroits.

La lecture à bord.








J'ai claqué 5 euros. Ça fait un peu cher mais la gaufre était très bonne.

À noter qu'une offre de presse on line était proposé dès la veille.

Une fois n'est pas coutume, j'ai été faire un tour aux toilettes. Elles sont propres, rien à redire.


Ça finit par se découvrir un peu, et tant mieux !
Nous longeons la ligne TGV Paris - Lyon sur une bonne partie de son linéaire. Connaissant par cœur le trajet depuis le plancher des vaches, c’est donc un réel plaisir de le voir à 31 000 pieds.
On commence par la Saône-et-Loire.




Puis c'est la Côte-d'Or.

Et déjà l'Yonne.





Vient le tour de l'Île-de-France.



Paris et sa proche couronne.

La plus grande plateforme nationale. C’est un vrai plaisir de pouvoir l’observer dans son entièreté. Au second plan, celle du Bourget.

Le sud picard.

Le ch'Nord !


La descente est amorcée à 08h18.
Nous sommes désormais en Belgique.
La magnifique ville de Tournai. On ne voit pas trop les impressionnantes carrières de pierre bleue dite « pierre de Tournai ».

Au cours de la descente, là chef de cabine annonce les prochaines correspondances pour Milan, New York, etc. en égrenant les portes d’embarquement. En ce qui concerne Zurich, elle indique qu’il faut se rendre à un comptoir d’information. Je ne prête pas d’attention à ce message, pariant sur un éventuel retard. Je ne suis pas plus inquiet que cela.
Nous survolons Denderleeuw.

Nous survolons Bruxelles et son quartier de Dieleghem.

J’ai une magnifique vue sur le Heysel, l’Atomium, le Parc de Laeken. Je ne regrette pas le supplément payé pour avoir vue sur l’extérieur !


Le canal de Bruxelles et son port.

Le centre ferroviaire de Schaerbeek.

Et c’est un kiss landing sur la 07 L suivi d’un taxiing assez court.

Vu sur l'Aerosmurf.

Les affaires reprennent, les mauvaises habitudes aussi. Après un si long vol, on comprend que pour certains il faille se dégourdir les jambes.

Quand vient mon tour, je prends congé de l'équipage souriant.
Au revoir SN-SSQ !

ET LÀ, C'EST LE DRAME !
Arrivé dans le hall, je consulte le tableau des départs et là, c'est le drame. Il y avait plus qu'anguille sous roche !
Le vol Swiss LX787 est bel été bien supprimé.

J'essaie de trouver un comptoir. L'imposant desk service est complètement déserté.

Je finis par me présenter à un agent de SN à une porte d'embarquement où aucun embarquement est en cours. Je lui expose ma situation, il est informé de la situation. Il m'explique que le "radar" qui gère tous les vols sur le territoire suisse est hors service depuis ce matin et que tous les vols sont cloués au sol. Eh bien, c'est pas courant comme situation ! Et ça tombe pile-poil le jour où je veux me rendre à ZRH.
Dans les faits, c'est le skyguide qui est tombé en carafe.

L'agent me reroute sur un vol vers Marseille puis correspondance pour Zürich et m'imprime mes deux nouvelles cartes d'embarquement.
Je le remercie pour la prestation et sa gentillesse.

Il faut que je réfléchisse. Il n'est pas question que je dorme à Zürich ou en Suisse. Je dois être de retour à Lyon dans la soirée vu que je bosse le lendemain.
Je regarde les horaires des deux nouveaux vols, j'observe la situation aérienne en Suisse où le trafic reprend très très timidement. J'ai même l'option de rentrer de Bruxelles en train.
Je regarde l'appareil prévu sur le segment vers Marseille. C'est un A319 également, pas vraiment de plus value.
Je réfléchis encore en sirotant une bière. C'est tôt, mais je suis réveillé depuis plus de 4 h 30 - imaginons que je me sois réveillé à 07h30, c'est comme si c'était midi, donc la bière est validée par les instances personnelles !
Malheureusement, ils n'avaient que de la Stella Artois ou de la Leffe. Dommage quand on connait le patrimoine brassicole belge. Une Rochefort 8, une Orval, une Saint-Feuillien aurait été la bienvenue !

Le houblon m'a finalement conseillé de voir du côté de la cité phocéenne.
Je prendrais donc le vol SN3597 BRU - MRS. Pour ce qui est du second tronçon, j'abandonne à contrecœur cette option, mais ça m'imposait un couchage à Genève.
Je profite de l'attente pour spotter un peu à travers les vitres pas toujours bien propres…
- A319 OO-SSJ SN2371 BRU – VNO (Vilnius)
- A320 D-AIZA LH2285 BRU – MUC
- A320 EI-DES EI631 BRU – DUB
- A319 OO-SSH SN2623 BRU – HAM -
- CRJ900 EI-FPF SK593 CPH – BRU
- CRJ900 ES-ACB SK589 ARN – BRU






- A319 OO-SSB SN3169 BRU - NAP
- A320 OO-SNK SN2608 FRA – BRU
- A319 OO-SSL SN3147 BRU – LIN
- B77W C-FNNQ AC832 YUL – BRU
- A320 OE-LBK OS352 BRU – VIE





A320 OO-SNF « Tomorrowland » SN3811 BRU – OPO.

En embarquant à bord de mon vol pour Marseille, j'ai pu tirer le portrait de ce 737-800 (OO-JAF) en livrée « Familly life » qui va assurer le vol TB1711 BRU – ACE (Lanzarote).

Le diagramme de mon vol.

Le vol pour Marseille étant assuré en A319, c’est-à-dire comme le premier segment, je ne le reporterais pas. En plus, je suis placé en C, le taux de remplissage frôle les 100%, je n’ai pas pu trouver une place hublot. Ça fait bien longtemps que je n’ai pas voyagé côté couloir, je suis bien dégoûté. Pas loin des gogues en plus, c'est le pompon !
Arrivé en gare de Marseille-Saint-Charles, pour revenir vers Lyon, je prends le TGV 9868 à destination de… Bruxelles ! Ça ne s’invente pas.
Merci de m'avoir lu.
Bonjour Greg et merci pour ce récit, qui commencé plutôt bien avec ce départ sous le soleil Lyonnais et avec un beau scénique flight en route malheureusement l'objet de la destination sera plus bouillabaisse que chocolat ... ce n'est que partie remise !
CFM56 plutôt ... Leap ce sera uniquement si SN commande des Neo ^^
Beau spotting à BRU avec quelques livrées Belgian icons attrapés par l'objectif !
Celui la, la maquette trône sur mon buffet avec un bracelet du festival au pied ^^ !
Bon vols !
Merci Scorph pour le commentaire.
Mais oui, et en plus, dans les caractéristiques de l'avion que j'ai affichées, c'est mentionné. Je vais corriger ça !
Quel coup de bol d'avoir pu cumuler à la fois le modèle réduit et d'avoir pu aller à ce festival qui m'a l'air plutôt pas mal.
Bons vols à toi aussi.
Merci Greg !
Et bien, quelle histoire et tu as bien fait de la reposter, car c'est vraiment la journée du pas de bol.
Finalement, ce sera MRS en lieu et place de ZRH, et un doublé A319 SN (double punition ^^)
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
C’est au bout de plusieurs heures à retravailler toutes les photos, les supprimer, les remettre, puis me décider de repartir à zéro. Cette fois, c’est la bonne.
Eh oui, la poisse sur toute la ligne… et même en rédigeant ce report. J’hésite à reprendre SN du coup ! ?
Merci pour ce FR qui sent la poisse...
Je suppose en plus que l'indemnité européenne saute puisqu'il s'agit d'un motif exceptionnel... Vraiment pas de chance car ce genre de pannes est ultra rare.
A bientôt !
Merci pour le commentaire.
Je n’ai même pas tenté un recours, vu le problème de ce jour-là. Ce n’était pas un problème imputable aux compagnies mais plutôt au contrôle aérien suisse. Donc pas sûr que ça rentre dans les critères…
Et c’est vrai que c’est tellement rare ce genre d’événements, et tant mieux d’ailleurs !
Merci Greg pour ta détermination ?
Bon des fois quand cela ne veut pas...........Même le FR a été endommagé ?
A bientôt.
Merci pour le commentaire.
C’était une journée sous le signe de la poisse mais bon, se retrouver à Marseille au lieu de Zürich, ça a un côté un peu inattendu. On positive comme on peut…
Ça a été une grosse grosse galère à essayer de réparer avant finalement de prendre la décision de repartir de zéro.