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Marchant sur les traces de Nollaig (mais basé à l'autre bout…) me voilà parti pour un Dubaï - Lyon - Dubaï tout simple. Au moment de réserver les options étaient nombreuses via Francfort ou Zurich notamment avec des prix plus compétitifs mais imposant une escale et un temps de trajet plus important. L'objectif étant de passer un week-end rapide à Lyon pour un évènement familial je préférais le vol direct.
Bien entendu malheureusement pas d'A380 sur cette ligne mais des bons vieux 777 notoirement inconfortable en économie. Ce sera une première pour moi avec Emirates (j'y ai déjà passé trop de temps avec AF notamment…) mais la cerise sur le gâteau est sur ce vol la version LR du 777-200 que je n'avais pas eu l'occasion de fréquenter dans le passé. Le retour ce fera sur la version ER du 777-300 beaucoup plus commune.
Les horaires fonctionnent bien pour mon besoin avec un départ de Dubai le vendredi matin à 9h pour une arrivée dans l'après-midi et un retour qui part en milieu d'après-midi le dimanche pour une arrivée nocturne.
Ici s'agit d'un billet premier prix donc c'est la loterie sur le choix du siège. Pour ce vol malheureusement pas de siège au hublot disponible au moment de l'enregistrement… J'arrive à me sauvegarder un siège sur l'allée mais de justesse. Le vol semble complet.
Départ à 6h15 (moins de 3h avant le départ) depuis chez moi en taxi commandé via l'application locale. Le trajet est très rapide et fluide donc 20 minutes plus tard j'arrive au Terminal 3 de DXB d'où partent tous les vols Emirates.
Au Terminal 3 de Dubai, les enregistrements First / Business sont séparés de ceux Economy. Ces derniers où je me rends sont organisés de manière longitudinal, il s'agit d'une sorte d'allée avec des zones d'enregistrement de part et d'autre. Les zones 1, 3 et 5 à gauche et 2, 4 et 6 à droite. L'une d'entre elle est réservée aux vols pour les Etats-Unis. Au milieu se trouvent deux zones d'enregistrement automatique.
Ce matin là il y a une affluence relativement importante, je me dirige vers la rangée des zones paires et suis orienté vers l'enregistrement automatique (je suis seul avec une unique valise donc logique). Je passe devant le tableau des départs en anglais à gauche et arabe à droite (suivant les sens d'écriture respectifs…).
La queue est relativement importante devant les machines d'enregistrement automatique (3 longueurs de serpentins :-)). Mais elle avance assez vite. Les passagers en difficulté avec le process sont rapidement aidés par les agents présents. Des appels sont fait pour les vols dont le départ approche pour que les passagers en question passent en priorité.
Le process m'a pris montre en main 20 minutes, 25 minutes depuis ma descente du taxi.
Il est temps de partir vers la porte. Ce sera la C1, c'est-à-dire la porte la plus éloignée du monde :-). Pour mémoire, les portes A sont accessibles après un court trajet de métro, les portes B sont situées juste au dessus de l'enregistrement et les portes C dans l'ancien terminal qui est accessible après une longue marche. La porte C1 est tout au bout…
D'abord direction les contrôles avec la frontière et la sécurité l'une derrière l'autre. Petit détail amusant, l'ensemble de cette zone d'enregistrement est situé sous le taxiway qui fait le tour des portes B & C… Cela explique aussi le gigantisme du lieu et le choix de l'implantation des comptoirs.
Les smart gates me sont accessibles sans souci (même sans scan de passeport la plupart du temps en tant que résident aux Emirats) mais il y avait la queue donc je suis passé à l'un des nombreux guichets ouverts.
L'ensemble des contrôles me prendra 6 minutes… sans aucune priorité ou fast track etc… Ca va encore plus vite côté First / Business mais ça sera pour un FR à venir…
De l'autre côté pour remonter au niveau des portes B on a le choix entre les bons vieux escalators ou ces ascenseurs spectaculaires. Une fontaine sert de décor rafraichissant.
A l'étage, les panneaux indiquent de partir vers la droite et de longer les portes côté nord-est. Il y a dans ce couloir des travelators quasiment tout le long. Il est tout à fait possible de passer par l'allée centrale où se trouvent les boutiques mais il faut alors marcher.
Au bout du bâtiment des portes B, des escalators permettent de descendre vers les portes C (le terminal est plus bas de plafond :-)) où de nouveaux travelators prennent le relais pour arriver vers le bout.
Ci-dessous les photos de ce périple :
17 min de marche ininterrompue, c'est long mais bon pour la santé :-). Arrivée en porte du coup 44 minutes après la dépose taxi, 65 minutes après le départ de la maison sachant qu'il s'agit de la porte la plus éloignée possible dans ce Terminal 3, pas si mal !
L'avion du jour est là bien sûr, en pleine préparation pour le départ. Il s'agit de A6-EWI, un Boeing 777-200LR livré à Emirates 14 ans auparavant.
La zone derrière la porte est alors encore ouverte mais sera vidée pour servir de zone d'attente de pré-embarquement puisque c'est le protocole chez Emirates à Dubaï. La zone est bien encombrée avec le départ de deux vols vers le Maghreb à proximité.
Le temps de faire quelques petits achats en Duty-Free et je reviens pour le pré-embarquement. Les grandes surfaces vitrées permettent de voir le trafic du moment et le défilé des A380 au départ en particulier.
L'embarquement démarre dans le respect des priorités avec une vérification pour tous. Le tout est très fluide et n'ayant qu'un tout petit sac avec moi, je n'ai pas de raison de me précipiter.
Me voilà dans la passerelle à 8h25 pour un départ à 8h55. Un A380 embarque juste à côté pour l'Allemagne de mémoire. Les GE-90 en version 110B impressionnent par leur taille.
L'accueil à bord est souriant, il faut traverser la deuxième partie de la business class qui est ici dans une configuration 2-2-2 contrairement au B77W qui sont en 2-3-2 (FR à venir sur le sujet). Puis on arrive dans la la première cabine Economy en 3-4-3.
Sur les sièges sont disposés un petit coussin, une couverture et des écouteurs (photo prise au premier rang mes voisins étant déjà installés). Leur connectique se trouve dans l'accoudoir alors qu'il est sur le siège devant la plupart du temps. L'avantage se mesure quand on se lève mais tout le monde est perdu pour se connecter.
Le pas n'est pas génial mais surtout mon voisin a une bonne tendance à s'étaler… ça sera le cas pendant tout le vol…
On retrouve le renommé système ICE de divertissement ici avec un écran de taille suffisante et un choix très large. La navigation n'a rien de fantastique ni en ergonomie ni en rapidité mais ça marche sans souci dans l'ensemble.
L'embarquement se fait assez vite et on est au roulage sensiblement à l'heure (9h15 pour 8h55).
Après une heure de vol environ, est distribué un sandwich ou une viennoiserie en guise de petit déjeuner / snack. Je choisirais la viennoiserie aux myrtilles plutôt bonne et tiède. Une boisson est servie également au choix chaude ou fraîche !
Bon j'avais vraiment faim donc j'ai pris la photo après avoir tout mangé et tout bu…
Le petit jeu pour garder un peu de place continu…
Vers la mi-vol, midi et quart, démarre le service du déjeuner commençant par une boisson puis le plateau avec le choix entre poulet et boeuf… J'ai choisi le boeuf stroganoff ultraclassique sur Emirates… Très bon, un peu épicé et très différent du même plat choisi au retour. La salade était bien fraîche et il y a un morceau de fromage et un dessert qui est une sorte de cake citron / amande.
Alors pour info les menus en éco sur Emirates vers la France sont systématiquement soit boeuf stroganoff ou boulettes de poulet, soit boulettes de boeuf ou poulet champignons. La diversité n'est pas la règle ! Mais bon à moins de prendre le vol régulièrement c'est pas la fin du monde…
Le vol a pris la direction de l'Irak en traversant le golf persique puis est remonté vers la Turquie et a tourné à gauche vers la Bulgarie avant de traverser l'Italie vers la Corse et de remonter vers Lyon…
La préparation de l'atterrissage se précise avec le rangement des lits bébés et l'ouverture des rideaux vers la Business class.
La descente se fait au milieu de quelques cellules orageuses puis se dessinent les deux pistes de Lyon-Saint-Exupéry (ex-Satolas) où nous atterrissons face au sud.
Reste plus qu'à mettre le frein de parking et à laisser les passerelles s'approcher. Il est 13h58 locale pour une arrivée prévue à 13h50 donc nous sommes à l'heure.
Tout le monde se lève immédiatement comme d'habitude. A la sortie de la passerelle, un premier contrôle des passeports puis après un petit dédale de couloir on arrive au contrôle officiel. Trois machines Parafe fonctionnent donc aucun temps d'attente, c'était sensiblement la même chose côté guichet.
Encore un petit dédale de couloir pour arriver jusqu'au tapis à bagages où j'arrive environ 20 minutes après l'arrivée en porte.
Les bagages arrivent un peu au compte-goutte mais bon je sors de la zone avec ma valise 40 minutes après l'arrivée en porte donc environ 15 minutes d'attente pour le bagage… Pas de record du monde en vue mais ça marche pas mal !
Le beau soleil de printemps m'attends à Lyon. D'un côté l'ancien terminal (qui n'est pas utilisé en ce moment), de l'autre côté le nouveau. Un bel orage s'abattera sur la ville dans l'après-midi !
Un voyage agréable dans l'ensemble ! Le gros point noir s'était mon voisin peu respectueux de l'espace vital de chacun qui est assez limité dans cette configuration à 10 de front dans un 777. Je n'ai pas vraiment remarqué le pas supérieur qu'annonce Emirates par rapport à Air France par exemple.
Sinon le voyage était agréable avec un équipage motivé et professionnel, un départ et une arrivée à l'heure, des divertissements en quantité et une restauration de bonne qualité. Sans oublié le plus important : il permet de venir à Lyon en direct sans correspondance ce qui est appréciable pour un court week-end.
Les aéroports fonctionnent très bien. Un petit peu d'attente pour enregistrer son bagage à Dubaï et une longue marche pour aller jusqu'à l'extrémité du terminal 3 / portes C... Côté Lyon, un petit peu d'attente pour les bagages mais sinon un terminal récent et aucune attente pour les contrôles de police (quelle différence par rapport à l'enfer de CDG...).
A très vite pour le retour !
2 Commentaires
Pour moi, le seul intérêt du -200 est la business en 2-2-2. Après, je ne sais pas si on peut parler d'un vrai intérêt avec une configuration comme celle-ci mais c'est toujours moins pire que les -300 en 2-3-2.
Un vol très classique pour Emirates. Le plateau repas est plus complet que sur AF.
J'avoue que c'est un très gros point positif ça. Parce que faire la queue à la PAF à 7h à CDG après une nuit blanche dans l'avion ...
A bientôt
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