Avis du vol entre Madrid et Toulouse en classe Economique avec Iberia Regional (Air Nostrum)

Bonjour et bienvenue à bord de ce report, vol retour d'un de mes déplacements pro vers Madrid.

introduction

Nous sommes a la fin mars quand nous cherchons à programmer une journée de travail avec nos collègues et partenaires Espagnols.

Entre les fêtes de pâques (très importantes en Espagne) et un programme des différents acteurs très chargés en ce début de printemps nous ne pourrons convenir d'une date qu'à la mi-avril.
Une nouvelle fois c'est la boîte qui paye et ce sera donc au plus simple (pas forcément au moins cher) pour ce qui est du routing à savoir le direct TLS-MAD d'Iberia. La compagnie offrant en moyenne 3 vols par jours nous prendrons le vol du mardi soir (celui du mardi en fin d'après-midi étant complet 15j avant !). Retour prévu pour moi le lendemain avec le vol du soir ce qui ne sera pas le cas de mon collègue qui rentrera le jeudi après-midi.

Ce qui nous donne le routing suivant: 

Cette ligne est plutôt connue sur notre site en effet Iberia dessert 3 fois par jour en moyenne Toulouse à son Hub de Madrid à l'aide des CRJ-1000 d’Air Nostrum. Pour cette saison été Volotea devrait commencer à opérer 2 vols semaines les vendredis soir et lundis soir ce qui pourra sans doute réduire un peu les prix sur cette liaison qui sont, au vue de la distance à parcourir, plutôt élevés.

Niveau report c’est aussi plutôt fourni et c’est en partie ma faute ayant emprunter ce même vol 2 fois l'an dernier et déjà une fois cette année. Rassurez-vous on est encore loin de la fréquence des EAP-FRA…

Départ dans la soirée madrilène

Après une journée de travail bien remplie, je dépose mon collègue à son hôtel car il ne rentre que le lendemain et je prends la direction de l'aéroport avec la voiture de location, quand la facture de taxi revient trop cher ma boîte nous invite à louer une voiture. Après une petite trentaine de minutes de trajet sans encombre sur le périphérique Madrilène avec un petit stop pour faire le plein de la voiture. Je dépose donc ma nouvelle et agréable 208 chez le loueur jaune sans aucune attente.

Je rejoins le terminal depuis le parking silo des loueurs situés à moins de 100 mètres de la zone ground-side du T4

Nouveau passage devant les guichets de prise en charge des véhicules, on y retrouve les différentes enseignes internationales.

Passage devant le FIDS bien chargé, il me reste un peu moins de 2 heures avant mon vol je suis LARGE ! J'avais pris pas mal de marge craignant une circulation importante en cette fin de journée sur les grands axes qui contournent la capitale Espagnole. Au final peu de ralentissements et une arrivée bien avant l'heure prévue ! 

Pour rejoindre la zone des départs il faut grimper au tout dernier étage, heureusement l'aéroport de Barajas à prévu des travelator/escalators en nombre sans compter un nombre très important d'ascenseurs et tous marche ce soir là (certain aéroports devrait en prendre de la graine)

L'immense zone d'enregistrement du hall 4 qui sert majoritairement à Iberia et ses partenaires Oneworld. Les comptoirs sont tous très bien indiqués avec des écrans XL au dessus de chaque comptoirs.

N'ayant pas de bagage à enregistrer je rejoins le contrôle de sureté qui sera passé sans aucune attente avec des agents qui ne seront pas bien clairs dans leurs explications mais la formalité sera vite passée. Pour rejoindre la zone air-side du T4 il faut redescendre d'un étage où, à la sortie de l'escalator on débouche sur un "petit" duty-free.

Dès la sortie du duty-free c'est une petite zone commerciale qui comporte aussi de nombreux bar et restaurant et il y a toujours de la réserve de jambon !

Pour ma part je file dans l'immense hall D où l'on trouve aussi de très nombreux commerces et points de restaurations.

Mais surtout une très bonnes vues sur les avions en porte comme ces Airbus neo avec un A321neo d'Iberia en cours d'embarquement. En arrière plan on devine la silhouette du T4S terminal intercontinental de Madrid.

Un des rares avions non aux couleurs Iberia avec cet Airbus A320neo de Vueling qui arrive depuis Barcelone.

Mais il y a aussi bon nombre d'A320 "d'ancienne génération" avec cet A320 d'Iberia Express qui arrive depuis Tenerife Sud.

Ou cet autre A320 de la maison mère qui s'apprête à partir vers l'aéroport d'Asturias.

Je prendrais une collation au Mama Campo qui propose des produits plutôt bon à un tarif acceptable. Comptez 14€ pour un sandwich jambon ibérique/fromage + un petit dessert et un bouteille d'un demi litre de jus d'orange pressé.

Et la vue sur le tarmac est plutôt bonne avec cet A321neo d'Iberia Express aux couleurs locales qui arrive depuis Tenerife Norte.

Après ces agapes, l'heure de mon vol approchant je me dirige à l'extrémité nord du terminal, au niveau des portes K, portes habituellement utilisées pour les vols Iberia regional.

C'est donc sans surprise que l'on y trouve de très nombreux Crj-1000 d'Air Nostrum.

Comme cette machine qui arrive depuis Grenade en Andalousie.

L'embarquement commencera en porte K84 avec un peu d'avance. Toutefois il y aura peu de passagers à se présenter lors de l'appel de notre vol signe d'un remplissage plus faible que d'habitude sur ce vol du soir.

Le boarding pass en version électronique

Pas de faux contact aujourd'hui ce sera du pax-bus avec un passage rapide au niveau du tarmac où est stationné cet Airbus tout blanc d'Iberia.

Le bus se remplira progressivement jusqu'à devenir complétement bondé du fait de l'utilisation d'un unique bus pour embarquer notre vol.

C'est parti pour un petit tour sur le tarmac, notre Crj sera celui visible au loin au milieu de la photo.

Nous laisserons toutefois la priorité à cet Airbus A320 d'Iberia Express arrivant depuis Séville.

Nous arrivons sans encombre devant notre appareil du soir où la coordo nous fera patienter quelques petites minutes supplémentaires avant de lâcher la meute! Tous les passagers se précipitent vers la porte escalier. Pour ma part je prends mon temps.

Je montrais parmi les derniers après avoir laissé mon trolley sur le chariot à bagage. Petite technique si vous ne voulez pas patienter trop longtemps au pied de l'appareil à l'arrivée donnez votre bagage à main dans les derniers. Les derniers bagages chargés étant du fait de la forme de la soute à bagage les premiers déchargés lors du débarquement…

a bord du Crj-1000 d'Air Nostrum

Fuselage shoot, l'accueil à bord sera poli mais distant une nouvelle fois ce sont 2 PNC féminines qui assurent le service et la sécurité à bord ce soir.

Passage par la J qui compte 3 rangs complets + une demi-rangée au rang 1. Impossible d'avoir le 1A ou 1B sur un Crj d'Air Nostrum ces sièges n'existe pas ! Le remplissage sera faible en J mais bien meilleurs en Y.

Je rejoins mon siège situé au rang 24 coté droit pratiquement la tète dans les réacteurs, les têtières de la classe éco rappellent celle de la business chez HOP. Le remplissage doit être dans les 75% mais j'ai la chance de ne pas avoir de voisin sur toute ma rangée ! Cela changera rapidement des passagers gagnant quelques rangs lors de l'annonce de fin d'embarquement. Le siège voisin restera lui libre de quoi gagner un peu en confort.

La seat-map du Crj-1000 d'Air Nostrum par Aerolopa qui confirme que le hublot n'est pas idéalement placé à cette rangée.

Le pas est plutôt généreux pour un appareil régional et un vol d'environ une heure. Au passage petite pub sur les têtières pour la réserve naturelle de "La Rioja"

Même si nous avions un peu de retard lors de notre début d'embarquement nous sommes prêt à partir pratiquement à l'heure.

Pas besoin de nous faire repousser notre point de parking étant en autonome. Nous commençons donc notre long roulage pour un départ en piste 36R en longeant l'immense terminal 4 de Barajas où j'ai attendu avant mon vol.

Quelques appareils d'Iberia sont parqués au large comme cet Airbus A321 qui était en réserve ce jour là. Pas de soucis majeur pour Iberia ce mercredi là car il a fait du béton toute la journée.

Un des chouchou d'Esteban (surtout si l'on considère l'immat: D-AEAP) avec cet Airbus A300-600F de DHL (EAT Leipzig) qui vient de se poser en provenance de Francfort.

Suivit quelques mètres plus loin par un Airbus A320 d'Iberia à destination de Barcelone qui vient de faire un retour terrain suite sans doute à un petit soucis technique. Il est d'ailleurs suivit par les véhicules de secours de l'aéroport qui veillent au grain.

Après un peu d'attente sur le taxiway due au nombre important d'appareils attendant leur tour pour le décollage c'est notre tour de prendre place sur la piste. Rapidement nos 2 réacteurs GE CF-34 sont poussés à la puissance de décollage alors qu'une légère averse commence à tomber. Nous sommes donc rapidement dans les airs.

La lumière de fin de journée de ce ciel perturbé offre de superbes contrastes de couleur. C'est vraiment ce que les photographes appellent la golden hour ! 

Et je ne suis pas au bout de mes surprise avec ce superbe arc-en-ciel, alors que nous croisons un nuage chargé en humidité. Une des premières fois que j'en vois un depuis les airs.

Nous passons rapidement au dessus de la couche nuageuse qui s'épaissie. J'adore les possibilités qu'offrent les objectifs grands angles on devine même le stabilisateur arrière de notre machine sur cette photo.

En cabine l'ambiance est calme bien qu'un peu bruyante du fait de la présence proche des moteurs qui tournent encore à un rythme élevé pour nous faire rejoindre notre altitude de croisière.

Quelques trouées nous permettent d'apercevoir les terres vallonnées du nord de l'Espagne.

Une fois notre altitude de croisière atteinte et le plateau distribué aux passagers assis en J, le service commence en éco. Comme la maison mère Iberia il s'agit d'un Bob en classe économique. Dommage de ne rien servir surtout quand on voit le prix des billets. Les passagers ne devait d'ailleurs plus avoir de sous car aucune vente ne sera réalisée lors du passage du trolley. Au passage la safety card…

Nous poursuivons notre croisière alors que le soleil commence à bien descendre de l'autre coté de notre carlingue ce qui offre une belle lumière rosée à l'horizon.

Mais aussi à notre winglet du soir !

Pour les besoins du report je me connecterais à l'application wifi qui perd en qualité au fil des mois, malgré la publicité le journal l'équipe il n'est pas disponible, les films qui n'étaient pourtant pas nombreux mais ils ont disparu aussi … dommage car l'appli est plutôt une bonne solution pour le divertissement à bord

La luminosité à vraiment diminuée quand notre descente est finalement annoncée par notre équipage PNT puis PNC. Nous devions alors finir notre courte traversée de la chaine des Pyrénées. 

La route suivie par notre vol du soir route habituelle croisière à 28.000ft … rien d'exceptionnel.

Descente dans la crasse aidée par nos minuscules aérofreins qui ont sans doute du être piqués sur un appareil d'aéromodélisme ^^.

La cabine est préparée pour l'atterrissage. De l'autre coté de la carlingue le ciel est aux couleurs de la ville de destination. Rose !

Approche par le sud pour un posé en 32 qui offre les meilleures vues sur la métropole Toulousaine surtout si comme moi vous êtes assis du coté droit du fuselage. Les lumières et la densité d'habitation ne fait que croitre alors que nous approchons de la 4ème ville de France.

La Garonne et la partie historique apparait au fur et à mesure de notre approche.

En final on devine la forme imposante du Zenith de Toulouse.

posé a blagnac entre chien et loup

Posé et freinage sans encombre sur la piste 32R de l'aéroport Toulousain.

Nous quittons sans plus attendre la piste et remontons le taxiway pour rejoindre le terminal situé un peu plus en amont. Le roulage sera comme souvent à Blagnac plutôt court.

Je serais comme souvent dans les derniers à quitter l'appareil après avoir finalement engagée la conversation avec la jeune hôtesse qui sera au finale très sympathique mais qui avait l'air très timide et réservée. L'équipage profitera lui d'une soirée Toulousaine. Dernière vue sur notre Crj-1000 byebye Juliette-Fox !

L'aéroport de Blagnac est plutôt bien équipé niveau escalator et ascenseurs mais il reste quelques endroits où une volée de marche peut poser des soucis. J'aiderais la maman visible sur la photo bien chargée avec armes/poussette/bagages/petite fille (rayez la mention inutile). 

Passage sans arrêt par la zone de livraison bagage.

Et je me retrouve rapidement ground-side, peu de monde à cette heure avancée de la soirée. Le café a déjà fermé ses portes.

Il reste encore pas mal de vol à l'arrivée avec quelques retards en cette fin de journée mais rien de bien critique. 

Moins d'une minute plus tard je suis dehors dans la fraicheur de cette soirée Toulousaine.

Direction le tramway … 15 minutes d'attente… j'irais aussi vite à pied, en route !

Dernier regard sur la façade de l'aéroport où l'éclairage de la façade a été arrêté, il faut reconnaitre que c'est plutôt une bonne chose car ça n'a pas une grande utilité l'architecture du bâtiment n'étant pas exceptionnel…

C'est ici que cette courte série se termine. Publiée sans respect de l'ordre chronologique par rapport à une autre série (à quelques jours prêt) afin de faire coïncider un vol spéciale avec mon passage du cap des 200 reports. On se retrouve d'ailleurs très bientôt pour cette série.