Bonjour à tous,
Je vous retrouve aujourd’hui après un peu plus de trois mois. Un silence qui n’est heureusement pas dû à un arrêt-maladie, mais tout simplement à une absence de vols, leur ayant souvent préféré des voyages en TGV.
Par habitude, j’effectue chaque année un beau voyage fin mai - et en classe Affaires car j’ai la chance de garder encore suffisamment de Miles d’une ancienne vie. Après le Japon en 2018 et 2019, suivi par les années Covid, je souhaitais découvrir la Corée cette année. Mais c’était oublier une ancienne promesse d’aller rendre visite à mon oncle vivant aux Etats-Unis - promesse que j’ai faite il y a déjà moultes années.
C’est donc un séjour aux USA en version moitié-moitié: 5 jours de mon côté à découvrir Chicago, puis 5 jours dans le New Jersey où vivent mon oncle et ma tante. Pourquoi Chicago? Tout d’abord parce que beaucoup de personnes semblent adorer cette ville; mais surtout parce qu’elle est quasiment la seule destination américaine qui ne me coûte pas un bras en nombre de Miles Flying Blue!
Cet aller simple CDG-ORD en classe Affaires m’a délesté de 70 000 points. Mais même les petits budgets auraient pu voyager: sur pas mal de dates en mai, CDG-ORD en Economique était proposé à…seulement 11 250 Miles! J’ai d’abord cru à un bug du système…
En revanche, pour le retour EWR-CDG c’est une toute autre paire de manches. En classe Affaires seuls le 24 et le 28 mai étaient à 73 000 Miles, et je choisis donc le 28. Toutes les autres dates du mois coûtaient au moins 233 500 Miles et j’ai même vu des 383 000 Miles! Le meilleur et le pire du système dynamique de Miles…
Enchainement de vols
- 1AF136 - Affaires - Paris —> Chicago - Boeing B787-9
- 2UA2327 - Economique - Chicago —> Newark - Boeing B737-800
- 3AF063 - Affaires - Newark —> Paris - Boeing B777-200ER
Le voyage commence par une touche tout à fait insolite. Lors de l’enregistrement en ligne, le site AF m’indique que le vol sera effectué par un…Dornier 228-200 :-)
Ça au moins, cela aurait donné lieu à un FR exclusif et collector!! Malheureusement le plan de cabine est bien celui d’un Dreamliner moins exotique mais qui reste néanmoins une première pour moi.

En ce jeudi de l’Ascension, c’est en VTC que je me rends à Roissy au terminal 2E. J’ai prévu bien large car la veille, 450km de bouchons avaient été recensés en Ile-de-France pour les départs en congés! Ce matin le trajet depuis le sud de Paris prend 45min; ça va, cela reste raisonnable.

Comme d’habitude, il y a du monde au 2E mais sans être bondé. La zone Sky Priority est quant à elle plutôt vide sauf dans la file dédiée aux USA.
L’hôtesse d’accueil me propose ainsi d’utiliser le “libre-service”. Je mets volontairement des guillemets: en théorie on est effectivement censé tout faire soi-même (scanner son passeport, imprimer le BP, déposer son bagage au drop-off automatique). En pratique cependant, une hôtesse m’accompagne pas à pas à chaque étape. Tant mieux d’ailleurs, car même après tant de vols, je reste toujours infoutu incapable d’attacher correctement l’étiquette-bagage à ma valise :-)

Pour passer airside la file prioritaire “Accès n°1” se situe à côté du check-in Sky Priority. Mais j’ai amplement le temps.
L’urgence du moment, c’est plutôt d’emprunter la file de droite - celle menant aux toilettes :-)

Après cette brève escale pour soulager ma vessie, le passage du PAF est tout aussi bref en utilisant Parafe.
Mais on est en France…donc forcément un seul sas Parafe est ouvert. Le deuxième est fermé; quant au troisième sas, un technicien s’active dessus pour y faire des réparations :-)
Mon vol partant des portes L, je me dirige vers le train automatique reliant le terminal principal (portes K) aux jetées L et M.

Visiblement c’est encore une heure creuse…

…ce qui me permet d’occuper la place que réclament en général tous les enfants :-)

Je descends à l’arrêt suivant qui permet d’accéder aux portes L.
Rien à redire sur la signalisation, tout est bien indiqué. Je monte d’un étage et franchis ensuite le PIF en 5min.

Avant de me rendre au salon, je m’accorde quelques moments de spotting. Comme je fais rarement de voyages lointains, il y a en effet peu d’occasions d’admirer les gros-porteurs AF.
Duo de 332:
F-GZCG termine son chargement vers DLA.

F-GZCB termine quant à lui son repoussage vers Chennai.

En face, au terminal M, le 773 F-GSQA s’envole vers la Californie à SFO.

Je retourne ensuite vers le salon AF dont l’entrée se trouve au beau milieu du duty-free.

Avant de m’installer, un tour du propriétaire s’impose. C’est encore l’heure du petit-déjeuner, avec moultes pains et viennoiseries.

Rien de tel qu’une madeleine pour manger sur le Proust…pardon: sur le pouce!

Au milieu du salon, il y a également un plus petit buffet, avec l’offre habituelle de petit-déjeuner.


Et j’arrive à l’extrémité du salon. Il semble grand mais au final, je ne suis pas sûr qu’il y ait tant de places assises que ça. En tout cas il est très lumineux et c’est bien agréable.

Serait-ce l’espace pour les pax Ultimate junior? :-)

Un peu en retrait, je découvre le ‘’Petit Salon’’, réservé probablement aux Ultimate senior…dont je ne fais pas partie.

Je retourne m’installer au salon principal afin de déguster ma collation qui, je l’avoue, est assez éclectique.

Initialement j’avais juste prévu cet en-cas léger. Mais ça c’était avant de revenir au buffet où entre-temps l’offre de petit-déjeuner a cédé la place au déjeuner. Le comptoir sert un poulet au citron et olives, tandis que des tomates farcies sont proposées à côté en libre-service.

Raisonnablement je n’aurais pas dû passer devant le stand des desserts!

Allez, cédons aux sirènes du dessert signature.

A la place d’un “café gourmand”, c’est donc un “Perrier gourmand” :-)

Il est temps de rejoindre tranquillement la porte d’embarquement L53. En regardant les vols USA sur le FIDS, je me dis que mon dernier voyage aux US remonte…à 1994!

Pour aller aux toilettes il faut passer devant le son et lumière.

Un Kit Sanitaire trône fièrement dans le couloir. À 12€ (!) j’espère qu’il contient autre chose que quelques masques.

Serait-ce la sortie de secours? Non - c’est bien la sortie principale du salon.

Ma porte est L53 et comme par hasard, c’est la dernière située tout au bout. Grrr…

Il faut voir le bon côté des choses, comme la possibilité de spotter en chemin.
Arborant un lotus - fleur nationale du Vietnam - le 359 VN-A894 retourne à HAN.

Destination Asie également pour le 773 F-GZNT à destination de ICN.
J’aime bien la livrée Skyteam, sobre et élégante.

Début des chargements pour le 773 F-GSQK vers le soleil de MIA.

Au terminal 2F en face, le 321 F-GTAP est prêt à repousser vers TLS.

Les peintres ont probablement exercé leur droit de retrait en cours de travail :-)

Avec le 789 F-HRBE en toute vers NBO, je pense avoir couvert tous les continents.

Et j’arrive enfin en porte L53 où une queue s’est déjà formée.

J’ai peu d’expérience des LC AF mais l’embarquement sur ce vol me semble assez bizarre:
- Les pax SkyPriority sont appelés à embarquer en premier, en revanche l’hôtesse au sol les informe qu’ils devront patienter une dizaine de minutes en passerelle! Pas cool du tout.
- Ensuite il n’y a aucune file dédiée SkyPriority. C’est une file unique; ce n’est qu’avant d’atteindre la porte que les pax prioritaires sont dirigés directement vers les portes automatiques tandis que le reste des pax serpente jusqu’à ces mêmes portes. Heureusement j’ai l’habitude de monter en dernier, car sinon j’aurais quand même du mal à sauter la file sous les regards de tout le monde.

En patientant, je m’apprête à immortaliser l’appareil du jour: le B787-900 F-HRBA, qui est arrivé tôt le matin de JFK.
Mais re-grrr…La porte L53 doit être la seule qui ne permette pas de photographier l’avion correctement! Décidément quand ça ne veut pas…

J’immortalise à la place le célèbre ruban “Remove before flight”. Une photo purement avgeek :-)

Le vol est probablement loin d’être plein. En effet l’embarquement a débuté vers 12h20 à l’heure prévue; je monte vers 12h50 et pourtant je suis déjà parmi les derniers.
En passerelle je fais ma deuxième…et dernière photo de l’appareil ! A Chicago le niveau arrivées sera totalement aveugle. Je vous l’avais dit, quand ça ne veut pas…

Ce n’est pas tous les jours que je peux voyager en Business, j’en savoure donc tous les instants.

Il est pile H-30 et le départ est prévu à l’heure.

Instant porte, sous le regard amusé du CC. Celui-ci sera d’ailleurs très souriant après m’être installé. Dommage qu’il ne s’occupe pas de mon allée.

La cabine Business du Dreamliner comprend 30 sièges en configuration 1-2-1; elle sera quasiment pleine.

Avant de m’installer, j’en profite pour un instant porte de la 2R.

Puis je reviens à mon siège situé en K, qui n’est pas de toute prime jeunesse.

L’accoudoir en particulier me donnera quelques sueurs avant même le repoussage et aussi pendant le vol.
En m’appuyant dessus pour me lever, j’entends soudain un gros ‘’craaac’’ et je sens l’accoudoir s’affaisser à moitié! Ensuite, impossible de le faire monter ou descendre. Il me faut appuyer comme un malade sur le bouton pour arriver (enfin) à le débloquer. Autant dire que je ferai gaffe pendant tout le vol :-)

En LC AF je ne connais que le B777-200ER. Pour mon premier voyage sur B787, l’espace de rangement me semble plus restreint que sur 772. Une bouteille d’Evian est placée dans la petite armoire.

Télécommande et liseuse

Prise USB et prise électrique qui sera la bienvenue pour recharger ma tablette

La trousse de confort est distribuée. Bien que basique, on y retrouve l’essentiel - mais j’avoue ne pas avoir de point de comparaison avec d’autres compagnies.

Quelques minutes plus tard, le CC passe me souhaiter la bienvenue et me remercier de ma fidélité (je suis ‘’Platinum for Life’’). Il me demande aussi si je me rends à Chicago pour affaires. Non, ce sont mes vacances! Je n’ai pas osé ajouter que si cela avait été pour mon travail, je n’aurais sûrement pas eu droit à la Business - cost-cutting oblige!
C’est ensuite la boisson de bienvenue qui est servie quelques minutes avant le repoussage. J’opte pour un verre de champagne Pommery Brut Royal, l’autre choix étant du jus d’orange.

Avec 5 petites minutes de retard, nous repoussons de la porte L53. Vive le début des vacances!

En regardant l’appareil voisin, je me fais la réflexion que je n’ai jamais pris de B777-300. Les rares fois où j’ai voyagé en Triple Sept, cela a toujours été en B777-200.

Chic! Un appareil rare enrichit ma collection de photos. Le 338 9K-APG vient de se poser en provenance de KWI.
Seules trois compagnies dans le monde utilisent l’A330-800, et KU en a été la compagnie inaugurale fin 2020.

Nous approchons du seuil de piste de la 09R, où nous sommes n°1.


Autorisé au décollage:
les deux réacteurs GEnx-1B rugissent (façon de parler car je les trouve très silencieux) et nous nous élançons à la conquête de l’Amérique.

Vario positif

Même après tant de vols, je me surprends toujours à rêvasser à travers le hublot.
C’est ensuite un large virage sur la gauche en direction du Royaume-Uni.

Les PNC distribuent le menu de la classe Affaires.
Le déjeuner s’avèrera délicieux mais le service malheureusement plutôt décevant. En particulier le steward dédié à mon allée semble visiblement faire l’éloge de la lenteur car il lui faut un temps infini pour prendre le choix du plat principal.

A défaut d’être véloce, le steward est audible: une vraie voix de stentor qui me permet de connaître le choix de tous les pax assis en G et K :-)
De ce menu bien appétissant, j’opte pour le jarret de veau sauce aux morilles, ce que le steward confirme d’un tonitruant “ET UN VEAU POUR MONSIEUR!”. Pour la discrétion il faudra repasser…

Le service du déjeuner débute au moment où nous atteignons les côtes britanniques.


Pour l’apéritif et aussi pour le repas, je choisis le Pouilly-Fuissé. Derrière moi un couple d’Américains fait de même et a droit à un commentaire du steward: “AH, AMERICAN LOVE CHARDONNAY!”. Bon, s’il continue à ce volume-là pendant tout le vol, je vais finir par utiliser les boules Quiès.

Allez, oublions le quotidien et faisons honneur à ce déjeuner qui débute par une purée de petits pois.

Ensuite il faut patienter pratiquement une demi-heure avant que l’entrée ne soit servie. C’est un peu (trop) long.
Mais l’attente en vaut la peine car c’est une entrée délicieuse, originale et joliment présentée : d’un côté des crevettes aux algues, de l’autre une sauce piquillos et de la brousse de brebis. Cela me permet de découvrir ce fromage que je ne connaissais pas.

Une fois l’entrée desservie, il faut à nouveau patienter longuement. Méchamment, je murmure intérieurement que le café sera probablement proposé durant l’approche sur ORD :-)
Mais restons zen. Au lieu de grommeler, je mets à profit cette attente en me connectant au Wifi pour lequel je m’étais déjà inscrit lors de l’enregistrement en ligne. Outre l’option gratuite (messagerie instantanée), deux options payantes sont proposées: 8€ pour 1h, ou 18€ pour tout le vol. 2€/h sur ce vol de 9h: le tarif me semble très raisonnable. J’ai choisi l’option complète car je bénéficie d’une offre cashback Amex d’une valeur de 30€.
Au milieu de la lecture d’un FR, le plat principal arrive enfin. “ATTENTION MONSIEUR, L’ASSIETTE EST TRÈS CHAUDE!”. Avec ce steward, je vais probablement devenir sourd d’ici la fin du vol…
“Jarret de veau et sa sauce crémeuse aux morilles, sur un risotto d’épeautre et petits pois”: on est certes loin de la photo marketing, mais c’est très bon et surtout bien chaud - c’est l’essentiel.
De plus le steward passe fréquemment pour le pain - “SOUHAITEZ-VOUS PLUS DE PAIN, MONSIEUR?” - et le vin, mais pas le Boursin.

Au grand dam des recommandations de mon généraliste, je cède à la tentation des fromages AOP: cantal, crottin de Chavignol, fourme d’Ambert.

Long coup d’oeil à travers le hublot…puisqu’il faut patienter (encore!) pour les boissons chaudes. Cela fait 2h15 que nous avons quitté Paris.

A l’inverse du menu, le steward propose d’abord des glaces, et c’est chocolat pour moi.
Puis c’est au tour des gourmandises. Lorsqu’il me présente la petite assiette de gâteaux, je pensais n’avoir droit qu’à un seul. Grossière erreur - car mes tympans résonnent alors d’un amical mais tonitruant “AH SI VOUS PRENEZ, IL FAUT TOUT PRENDRE, MONSIEUR”.
Un café allongé m’aide donc à faire passer gâteau citron, opéra et macaron mangue-passion.

Et c’est précisément à la fin du repas que le service se révèle le plus décevant. Dans l’autre allée, le CC a rangé il y a belle lurette et certains pax sont même déjà dans les bras de Morphée. En revanche, tout comme les autres pax assis dans mon allée, j’attends au bas mot une bonne demi-heure (!) que le steward veuille bien débarrasser les assiettes.
J’en profite pour demander une Chartreuse verte qui accompagne agréablement la rédaction de mon FR.
Au total, le service du déjeuner s’achève donc 3h15 après le départ de Paris. Côté efficacité on a connu mieux.
Au même moment un mini-drame se joue pour un Américain assis de l’autre côté. Son écran, qui avait pourtant fonctionné depuis le départ, se fige brusquement. Appelé à la rescousse, le steward se propose de redémarrer le système. Une première fois, puis une deuxième fois - sans succès. Il revient alors vers l’Américain pour lui dire “SORRY, I CAN’T DO ANYTHING. YOU SEE, IT’S AN AMERICAN PLANE. YES, YOU KNOW, BUILT IN SEATTLE”. Je comprends la touche d’humour mais le pax est loin de l’apprécier. Je l’entends ensuite dire à sa femme: “There are still 6 hours left. What shall I do?” Mais le choix semble vite fait car je le verrais dormir sur le reste du vol :-)

On ne fait jamais assez attention aux détails. Ce n’est que maintenant, en voyant la cabine s’assombrir, que je remarque l’absence de cache-hublot! Wow, c’est moderne!
Avec cette ambiance intimiste, et sûrement aidé par la Chartreuse, je finis par somnoler quelques heures. Zzzz…Zzzzz…

J’ai dû dormir trois heures car en me réveillant, nous survolons déjà la province canadienne de Terre-Neuve, cachée sous d’épais nuages. ORD est désormais à un peu moins de trois heures de vol.
Je fais un tour au buffet installé à la porte 02, mais il n’est pas très fourni: quelques boissons fraîches, et surtout de la junk food - entre madeleines, bonbons et Pringles. Je me sers donc juste un verre d’eau.

Tout comme l’écran de mon voisin américain, l’IFE naturel est malheureusement hors-service :-)
J’en profite pour continuer mon FR et bouquiner un peu.

90 min avant l’arrivée, la cabine se réveille doucement et les PNC servent une collation.

Les deux desserts sont très bons, mais la brioche feuilletée se révèle étouffe-chrétien: peu de garniture (qui est pourtant délicieuse) et une pâte trop épaisse.

L’arrivée à Chicago est désormais proche!
Nous débutons la descente en atteignant les bords du Lac Michigan, à côté de Grand Rapids - deuxième ville du Michigan après Detroit.

Juste avant l’approche finale, nous effectuons un virage au-dessus de l’aéroport DuPage (DPA). Situé à 1h de route de Chicago, il est dédié à l’aviation d’affaires.
Le CC passe alors me voir pour me remercier à nouveau de ma fidélité et me souhaiter un bon séjour à Chicago. Une attention toujours sympathique.

Quelques vues sur les lotissements américains


Puis nous nous posons en douceur sur la piste 10C - l’une des huit (!!) pistes de ORD.
Le 773 JA787A en provenance de NRT nous a précédé à l’atterrissage.

Nous traversons la 10L et le suivons jusqu’au terminal 5 où débarquent tous les vols internationaux.

Impossible de louper le jaune citron de la LCC Spirit! Cette livrée me rappelle beaucoup celle de Hapag-Lloyd Express - une LCC allemande ayant existé entre 2002 et 2007.
Le 320 N644NK s’apprête à s’envoler vers MIA.

Le roulage s’avère assez long en raison de travaux sur plusieurs taxiways.

Le siège de la compagnie étant Chicago, il aurait été étonnant de ne croiser aucun appareil UA :-)
Le 320 N404UA est au roulage vers CVG.

Nous avons probablement suivi le même itinéraire!
Le 788 N26906 m’a devancé de quelques heures en provenance de CDG.

24°C (pardon: 75°F !) à l’extérieur: les engins de dégivrage restent au chômage technique.

Nous atteignons enfin le terminal 5, paradis des gros-porteurs.
Le 789 SP-LSE s’est posé une heure auparavant, la liaison WAW-ORD a l’honneur de porter le numéro de vol LO1.

14 heures de vol pour le 773 A7-BEW afin de rallier ORD depuis DOH

Le ‘’dernier virage’’ retentit lorsque nous atteignons notre parking en porte M20. Le roulage aura quand même pris une vingtaine de minutes.

Au parking voisin le 333 LN-RKM est arrivé en fin de matinée de ARN.

Dernière manoeuvre de précision, et c’est à 15h15 que les réacteurs sont coupés. Je suis arrivé à bon port!
Le débarquement s’effectue uniquement par la porte 2L, et la classe Affaires est invitée à sortir en premier. Malheureusement la passerelle et le niveau Arrivées du terminal sont complètement aveugles, et je n’ai donc aucune photo de F-HRBA. J’entame ensuite une longue marche vers la PAF entre coursives et escalators; c’est certainement la partie la moins glamour du voyage.

Je m’étais préparé à de longues queues au contrôle des passeports, mais une très bonne surprise m’attend car le passage de l’immigration ne prend finalement qu’une quinzaine de minutes. En revanche ma valise nécessite plus de patience, elle met quasiment une demi-heure pour apparaître sur le tapis bagages :-(
Depuis la porte de l’avion, j’ai donc mis exactement 50min pour rejoindre la sortie - un temps tout à fait honorable. 50 minutes à cause des nombreux embouteillages, c’est également le temps qu’il me faut en taxi pour rejoindre l’hôtel situé en centre-ville.
« Welcome to Chicago » et à bientôt pour un autre FR!

Informations de vol:
Air France AF136 CDG-ORD
Boeing B787-9 F-HRBA
Prévu: 13h10-15h10 (9h00min) / Réel: 13h14-15h15 (9h01min) - Retard 5min
Merci pour ce FR.
Accoudoir qui fait couac, mauvais pnc qui allie lenteur et discrétion ? et l'IFE du voisin HS cela fait quand même beaucoup. Je prends ce même vol samedi prochain en Y et ai assuré une issue de secours. Il faudrait vraiment un surclassement hyper intéressant pour que je succombe. Chicago est une ville très belle et sympa que je vais avoir plaisir à revoir.
A bientôt.
Merci de m’avoir lu.
“ cela fait quand même beaucoup” => cela aurait pu être pire: accoudoir ET écran ET steward :-)
Bon séjour à Chicago, une ville qui recèle en effet plein de coins sympathiques.
Merci pour ce FR.
Un vol transatlantique plutôt classique en classe affaires Air France malgré quelques signes d’usure de la cabine, avec cet accoudoir qui est presque inutilisable, et l’IFE du voisin HS. Ce sont des « détails » mais ça reste regrettable au vu des prix actuels des billets en J…
Catering qui semble de bonne qualité. Je n’ai jamais testé le salon AF des portes L à CDG mais il a l’air au dessus des standards des lounges que peuvent proposer la concurrence pour les LC en J.
A bientôt
Merci de m’avoir consacré quelques minutes.
Effectivement pas mal de détails peu acceptables au regard du prix en C. En comparaison, mon retour EWR-CDG était sur un appareil plus vieux (772) mais où siège et service à bord étaient nickel.
Excellent catering - les rares fois où j’ai eu la chance de voyager en C, AF ne m’a jamais déçu.
Merci pour ce FR.
Une bonne utilisation des miles pour se faire plaisir à l’avant de l’appareil.
L’offre au salon était identique fin mai, et l’offre à bord était également identique fin mai, heureusement qu’il y a du choix.
Pour le stand des desserts, il vaut mieux que je ne passe pas devant (moment de faiblesse)
Dommage pour le PNC de votre rangée, j’ai beaucoup de mal avec les gens qui parlent fort.
Nous avons visiblement tous le même avis sur le côté étouffe-chrétien de la deuxième prestation.
que je remarque l’absence de cache-hublot! Wow, c’est moderne! => oui mais au final pas si top de ça.
50 minutes c’est très honorable pour une arrivée internationale.
Museum of ice cream !! je me demande ce qu’on doit y voir !! lol
A bientôt
Merci pour les commentaires.
“ Une bonne utilisation des miles pour se faire plaisir” => pour le plaisir et aussi pour profiter d’un vol non-stop. Car sans miles, impossible de me payer AF, je me serais rabattu sur EI.
Mis à part cette brioche, le catering reste excellent je trouve.
“Dommage pour le PNC de votre rangée“ => c’est bien la première fois où je tombe sur un PNC aussi gueulard. J’espère qu’il n’est pas affecté vers HND ou ICN, où lz clientèle asiatique est plus discrète :-)
“ Museum of ice cream !! je me demande ce qu’on doit y voir” => Aucune idée! Car les prix d’entrée dynamiques entre 25$ et 42$ (!!) m’ont coupé l’appétit!
A bientôt